Un siècle de défense – les années 2000 (deuxième partie) 

Numéro 5 : Nemanja Vidić

He comes from Serbia, he’ll fucking murder ya, Nemanja, woah-oh !

Chant mancunien

Un chant très subtil, à l’image du Serbe. Mais les fans des Red Devils ne s’y sont pas trompés, Nemanja Vidić était effectivement un tueur, sans fioritures dans son jeu. Puissant, au jeu aérien monstrueux, un leader né, tout ça faisait du natif de Titovo Užice, alors encore en Yougoslavie, l’un des meilleurs stoppeurs de la décennie.

Si Rio Ferdinand était le défenseur moderne, élégant et relanceur de Manchester United, Vidić était le défenseur « old school », celui qui venait pour récupérer le ballon avec un tacle dur sur l’homme.

Patron indiscutable en défense à Manchester, c’est pourtant en sélection qu’il aura réussi ses performances les plus impressionnantes, hélas ruinées par un sens du timing défavorable.

En qualifications à la Coupe du monde 2006, la Serbie et Monténégro termine en tête de son groupe, devant la Roja, en n’ayant encaissé qu’un unique but en dix rencontres, et en finissant invaincue. Seule ombre au tableau, le carton rouge de Vidić, alors joueur du Spartak Moscou, qui le privera du premier match de poules du Mondial.

En Allemagne, il est en tribunes quand ses coéquipiers perdent 1-0 face aux Oranje. Le lendemain, il se blesse aux ligaments du genou gauche, pas de Coupe du monde pour Vidić. Sans leur meilleur défenseur, les « Quatre fantastiques » s’effondrent, touchant d’abord le fond avec un 6-0 face à l’Albiceleste avant de perdre 3-2 face aux Ivoiriens. Une triste fin à l’existence footballistique de l’union serbo-monténégrine, laquelle s’était déjà séparée politiquement quelques mois plus tôt.

Numéro 4 : Carles Puyol

Les petites couettes de Taribo West, le pubis frontal de Ronaldo en 2002, la calvitie de Zidane… Certaines coiffures sont devenues iconiques, d’autant plus pour les amateurs de jeux vidéo comme PES, où ces looks rendaient les joueurs immédiatement reconnaissables. Carles Puyol appartenait sans conteste à cette catégorie.

Mais peut-on réduire son héritage à cette chevelure indomptable traversant le terrain ? Est-ce une raison suffisante pour justifier sa quatrième place dans le classement d’un site aussi sérieux que P2F ? Évidemment non ! Il suffit d’observer son palmarès : sur la décennie, il est le défenseur le plus titré, aussi bien avec le FC Barcelone qu’avec la sélection espagnole. Coupe du Monde, Euro, Ligue des Champions, championnats nationaux… Il a tout gagné.

Tout le monde connaît son parcours. Enfant du club, il disputera près de 600 matchs sous les couleurs blaugranas. D’abord latéral droit, il s’impose progressivement en défense centrale, jusqu’à devenir en 2004 le capitaine emblématique d’un Barça qui régnera sur l’Europe et le monde. En 2006, après Alexanko, il devient le deuxième capitaine défenseur à soulever la Ligue des Champions avec le club catalan, seulement la deuxième de son histoire. À partir de là, il entame une période faste où Barcelone et l’Espagne enchaînent les sacres. Mais dès 2011, son corps, usé par son engagement total, commence à le trahir, et il devient de plus en plus intermittent sur la pelouse du Camp Nou.

Alors, comment expliquer cette reconnaissance qui dépasse son simple palmarès ? Sans doute parce que Puyol incarnait le labeur, le courage, l’abnégation dans ces équipes de virtuoses qu’étaient le Barça et la Roja. Il semblait moins doué que ses coéquipiers, mais ne lâchait jamais son adversaire. Véritable leader, il galvanisait les siens et intimidait les attaquants adverses. Le secret de Puyol réside peut-être dans ce principe fondamental du football, celui qui fait toute la beauté de la Coupe de France, où l’on croit que par l’effort et la détermination, toutes les lacunes peuvent être comblées.

Numéro 3 : Javier Zanetti

Près de vingt années passées sous le maillot bleu et noir. Une petite madeleine de Proust pour tout les fans de l’Inter Milan. Pour certains supporters nerazzurri, il jouait déjà au Giuseppe-Meazza à leur naissance. Autant dire que voir « Pupi » sur une feuille de match n’était pas seulement devenu banal, c’était littéralement tout ce qu’ils avaient connu.

La carrière de Javier Zanetti est une page d’histoire interista, celle de l’ère Massimo Moratti. Première recrue du nouveau président, il prendra sa retraite six mois après ce dernier en ayant explosé le record de match joués avec l’Inter de Giuseppe Bergomi. 858 matchs joués avec le sponsor Pirelli sur le torse, c’est sa polyvalence qui impressionne. On s’en souvient surtout comme un latéral droit, mais il aura joué latéral gauche, milieu droit, milieu gauche, milieu relayeur et milieu défensif, en plus de piges anecdotiques en défense centrale et comme ailier droit.

D’un point de vue performance, le profil de Zanetti comporte beaucoup de qualités et très peu de défauts. Endurant, technique, travailleur, il est également très propre, ce qui lui permets de ne prendre que peu de cartons. Et dire qu’il a failli ne jamais devenir professionnel…

Né le 10 août 1973 à Buenos Aires, le poupon a des problèmes respiratoires à sa naissance. Un docteur nommé Adelmar lui sauve alors la vie, les parents Zanetti ajoutent alors son prénom à celui de leur nouveau-né : Javier Zanetti sera désormais Javier Adelmar Zanetti.

Petit et frêle, le jeune Javier n’a pas le physique pour jouer au football. L’Independiente a beau attendre qu’il grandisse, à 15 ans, cela semble trop tard, et Los Diablos Rojos lâchent le joueur. L’année 1988 est décisive dans la vie de la future légende intériste qui ne joue plus pendant de longs mois, aidant son père maçon sur des chantiers. Ce travail physique joue énormément sur sa prise de masse, et la poussée de croissance arrive enfin.

Son père lui propose alors de retenter sa chance dans le football et Zanetti remplace son frère Sergio au Club Atlético Talleres, alors en deuxième division. Après une saison professionnelle en 1993, Banfield le recrute et Zanetti devient l’une des révélations du championnat argentin en 1994, devenant international par la même occasion. Antonio Angelillo, alors recruteur pour l’Inter, le découvre lors d’un match avec l’équipe olympique argentine et propose son nom à Massimo Moratti. La suite appartient à l’histoire.

Numéro 2 : Alessandro Nesta

Pas la peine de se compliquer la vie, Alessandro Nesta est le meilleur défenseur des années 2000, sans l’ombre d’un doute… quand il est sur le terrain. Si il n’est que deuxième de ce classement, c’est la faute à un genou qui en aura décidé autrement.

Débutant avec la Lazio quelques jours avant sa majorité, lui qui est un pur Romain, il devient petit à petit un cadre du projet galactique des Biancocelesti du président Sergio Cragnotti, sous la baguette du prophète Zdeněk Zeman.

Tout va très vite vu le talent du ragazzo. À 18 ans, il est déjà sélectionné avec la Squadra Azzurra dans un qualificatif à la Coupe du monde en France. Titulaire en poules, capitaine de la Lazio depuis un an déjà, il se blesse en début de match face à l’Autriche. C’est la fin du tournoi pour lui, alors que l’Italie sort dans un match couperet face aux futurs champions du monde français.

Si la Lazio ne remporte pas le titre en 1999, elle se venge avec une Coupe des vainqueurs de coupe et une Supercoupe d’Europe, avant de remporter le premier championnat des laziali depuis 1974 l’année suivante. A ce Scudetto s’ajoute une nouvelle Coppa Italia, après celle de 1998. Aux côtés de Negro, Mihajlović, et Pancaro, Nesta est le patron défensif d’une des meilleures équipes d’Europe.

Nommé jeune joueur de l’année en 1998, il est élu meilleur défenseur du Calcio en 2000, 2001 et 2002. Entre temps, Nesta doit subir le crève-cœur de l’Euro 2000, avec l’égalisation de Wiltord alors que la Squadra mène 1-0 dans le temps additionnel. Le ballon passe pile entre les jambes d’Alessandro et Toldo ne peut l’arrêter. La Nazionale se voyait déjà championne d’Europe, les Français la crucifient en prolongations.

L’été 2002 est décisif dans la carrière du laziale. La Coupe du monde asiatique débute bien mais face à la Croatie, Nesta se blesse et sort au bout d’une vingtaine de minutes. Défaite italienne, mais Nesta est de retour face au Mexique malgré la douleur. Incapable de jouer le huitième de finale, il vit du banc une élimination dans la controverse face aux hôtes. C’est aussi durant cet été qu’il quitte sa Rome natale pour Milan, contre sa volonté. En effet, Sergio Cragnotti et la Lazio sont à sec et le club est obligé de vendre ses meilleurs joueurs pour survivre. Alessandro Nesta est donc forcé de rejoindre le Milan de Maldini.

Déjà à l’aise à la Lazio, il l’est tout autant au Milan, remportant la Ligue des champions pour sa première saison avec les Rossoneri, en plus d’une nouvelle Coppa Italia et d’une quatrième reconnaissance comme meilleur défenseur italien consécutive. Suivront un Scudetto l’année suivante puis une seconde Coupe d’Europe en 2007. A nouveau champion d’Italie avec le Diavolo en 2011, il quitte l’Italie l’année suivante pour prendre une pré-retraite indo-canadienne.

Mais comme une blague cruelle, la malédiction que Nesta semble avoir avec la Coupe du monde le poursuit jusqu’en Allemagne. Titulaire en début de tournoi, il se blesse en poules, comme en 1998 et comme en 2002, face à la République tchèque. Obligé de finir le tournoi en tant que simple spectateur, il verra Fabio Cannavaro soulever le trophée ultime du football, alors même que son ischio-jambier l’a lâché.

Malgré cette poisse en Coupe du monde, qui l’aura empêché de jouer le moindre match à élimination directe dans la plus grande des compétitions, il sourit, sans avoir le moindre regret. C’est aussi ça qui fait de Nesta le meilleur défenseur de son temps, un talent dingue, une élégance hors-norme et une mentalité impeccable, un mec que tout le monde aura aimé, même les non-Italiens.

Numéro 1 : Fabio Cannavaro

Remporter un Ballon d’or quand on est un défenseur, c’est rare. Remporter un Ballon d’or quand on est un défenseur à l’apport offensif quasi-nul et qu’on mesure 1,75 m à l’ère des golgoths, c’est un sacré exploit.

Tout ou presque a déjà été dit sur le capitaine de la Nazionale championne du monde en 2006. Une performance mastodontesque face à l’Allemagne en demi-finale, battant de la tête Per Mertesacker (1,98 m) pour lancer le but du 2-0. Le départ d’une Juventus marquée par le scandale du Calciopoli, un passage moyen à Madrid, un trio légendaire avec Gigi Buffon et Lilian Thuram à Parme et Turin, et ce Ballon d’or en 2006, concluant une année stratosphérique avec la Juve et la Squadra Azzurra.

Alors, contentons-nous de peu. Fabio Cannavaro est-il le meilleur défenseur de la décennie 2000 ? C’est l’avis collégial de la rédaction de Pinte 2 Foot, avec une petite avance sur son dauphin. Malgré tout, certains pourraient donner un autre nom pour ce titre, mais tout ça, Fabio s’en moque.

Il voulait être milieu de terrain, comme son idole Marco Tardelli, on l’a reculé en défense.

Certains se sont demandé si sa taille n’allait pas être un handicap majeur dans sa carrière. Cannavaro a imposé son mètre soixante-quinze à Naples, à Parme, à Turin, à Madrid, et avec la sélection italienne pendant presque vingt ans.

Et au fond, c’est peut-être ça, Fabio Cannavaro : un type pas censé être défenseur central et trop petit pour l’être, qui a commencé sa carrière en taclant Maradona à l’entraînement et l’a terminée avec un palmarès et des accomplissements longs comme le bras.

Et ça, c’est la classe.

56 réflexions sur « Un siècle de défense – les années 2000 (deuxième partie)  »

  1. Ce n’était certainement pas le plus doué, mais Puyol aura été mon premier choix, car admiratif du côté pompier de service de ce joueur combien souvent livré à lui-même, défendre avec 50 mètres derrière soi ça n’est pas rien. Et j’aimais bien sa mentalité.

    Il est devenu quoi, Zanetti??

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    1. Puyol est dans ce top celui qui partait de plus loin. Il était vraiment pas terrible en début de carrière… Il avait déjà son côté combatif mais jamais je n’aurais pu imaginer sa progression. Et pour ce but face à l’Allemagne, merci Carles !

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  2. cannavaro, jamais je l ai trouve au dessus du lot… pas mis dans mes 10, on en a trop fait sur lui.

    par contre cette photo degueu pour Puyol, limite, t aurais pu faire un petit effort.

    zanetti il foutait quoi en 2006 déjà, pour pas etre au mondial ? y avait un trou en arriere droit dans cette albiceleste.

    Nesta, oui. La classe.

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      1. Effectivement, comment peut-on se passer d’un joueur comme ça pour une compétition « sprint » comme l’est un mondial (7 matchs maximum).

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      2. Ok je me souvenais plus pour 2006 la raison. Pekerman n’avait pas aligné la meilleure défense. Même en attaque Saviola était un boulet. Argentine 2006, les milieux étaient stratosphérique, mais derrière c’était pas gégé, tout devant ça manquait d’efficacité.

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    1. Cannavaro, immense en 2006. Et parmi les rares défenseurs à avoir eu le Ballon d’or, il est le seul élu avant tout pour ses qualités défensives. Beckenbauer était loué pour sa capacité d’organiser le jeu de l’arrière. Sammer pour sa capacité de projection. Cannavaro pour sa capacité à annihiler l’adversaire. Le rôle premier d’un défenseur .

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      1. D’ailleurs, si Beckenbauer était resté milieu, suis certain qu’il aurait quand même marqué l’histoire de ce sport. Il est vraiment bon en 66.

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      2. BO… volé
        le jury de p2F a été aveuglé par sa coupe du monde (où y’a à redire…) hehe

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  3. Pas de Thuram ? Il le mériterait pourtant totalement…

    Pas de Maldini bis non plus après le top 10 Nineties? Ça par contre c’est un scandale messieurs, un scandale ! Le beau Paolo participe amplement, en tant que titulaire toujours autant indiscutable, et capitaine évidemment, à la deuxième version du « Grand Milan » de l’ère Berlusconi (après le premier Volume sous Sacchi et Capello début des années 90)…

    Maldini en mode années 2000 c’est une Ligue des Champions en 2003 dans la finale 100% italienne face à la Juve (et après un derby de la Madonina en demie contre le voisin rival interiste)… un Scudetto l’année suivante puis une finale de Ligue des Champions, encore un an plus tard, perdue cette fois-ci face à Liverpool malgré justement un doublé du vieux mannequin briscard… une demie en 2006 et enfin une autre C1 soulevée en 2007, dans le remake aux allures de revanche contre les Reds, la 5ème « Coupe aux grandes oreilles » remportée par Monsieur Maldini (contre 3 perdues en carrière et pour 7 en tout ornant l’armoire à trophées des Rossoneri)…

    Il ne manquera finalement, à celui que l’on peut alors facilement considérer comme le plus grand défenseurs de l’histoire du football italien (et pourquoi pas du football tout court) que la participation au sacre de la Squadra en 2006 alors que, comme on vient de le voir ensemble, il était au paroxysme d’une sorte de seconde carrière, fleur de l’âge d’une deuxième vie (il avait arrêté les frais avec la Nazionale après le Mondial 2002).

    Titulaire indiscutable disais-je plus haut? Absolument ! Durant ce deuxième âge d’or, la légende vivante du Diavolo a continué d’enchaîner, comme à son habitude et fidèle à une espèce de coutume profondément ancrée… les matchs, les minutes, les compétitions… sans pratiquement (le pratiquement faisant ici uniquement fonction de pincettes diplomatiques) connaître la case « banc de touche » et balayant constamment la concurrence des diverses recrues phares d’un Milan AC tutoyant alors encore régulièrement les sommets.

    Maldini ? Un monstre, un mastodonte… le meilleur défenseur du monde quelque soit la période, les époques ou les temps traversés et enfin, Maldini, c’est carrément l’Adn, le moule originel… la racine universelle, la souche mère, l’essence même ou que sais-je encore… du football à l’état pure, de l’exemplarité, de la loyauté, de la beauté et peut-être même, osons l’audace dans la dimension: Maldini, c’est l’Amour avec un numéro 3 dans le dos !

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    1. Ah ah.
      Le règlement est le règlement monsieur, tout cumul de mandats est interdit par l’article 17 alinéa 5 (règlement que tu peux obtenir auprès de maître Khia, huissier de justice à Toulouse)
      : Thuram et Maldini ne peuvent être consacrés dans les 90es et les 2000es. Idem pour Cafu d’ailleurs. Idem pour Baresi dans les 80es et les 90es.

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    2. PS si Maldini avait voulu jouer le mondial 2006 en Allemagne, il aurait très certainement pris la place de Grosso ou de Materazzi (ou Barzagli ici), deux des « héros » italiens du tournois qui du coup n’aurait peut-être pas été le même… Avec des « si » comme on dit… mais tout de même c’est fou le destin…

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  4. Zanetti, respect pour sa carrière, sa longévité, sa capacité à surmonter les blessures mais je l’ai toujours trouvé fade.
    Et puis son visage me fait penser à Christopher Reeve (paix à son âme !!!) et ses Superman, beurk eh eh

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    1. Il me semble que Maradona était de ton avis… Je pense qu’il avait fait une sortie typiquement « Style Diego » où il tapait sur Zanetti (« tout ce qu’il intéresse c’est d’avoir un job avec où le costard et la cravatte sont de rigueur » (un truc comme ça de mémoire))…

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      1. Que de choix absurdes…
        Se priver de Milito qui marchait sur l’eau avec l’Inter. De base, prendre une idole intouchable en sélectionneur est une connerie.

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      2. Donc 2006 Zanetti a été mis de côté aussi. 2010 oui ça je m’en souviens Diego l’avait snobé.
        Dommage de se priver de lui. Surtout qu’à droite c’était un désert derrière Javier.

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      3. J’ignore à quel point les (mauvais) choix de Maradona sélectionneur furent influencés par sa haine de River, mais j’imagine que d’illustres millionarios en firent les frais? Si des suiveurs du championnat argentin peuvent nous éclairer…

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      4. Je ne sais pas si ça a influencé ses choix. On trouve quand même Mascherano, Demichelis, Higuain… Lucho aurait pu être de la liste, après son titre avec Marseille.

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  5. Purée, faut tout faire ici, les jeunes en branlent pas une 😉
    Voici la suite du classement corrigé des joueurs déjà élus dans les années 90

    11-Ferdinand
    12-Heinze et Marquez
    14-Kuffour
    15-Cordoba et Lahm (qu’on retrouvera dans la décennie suivante)
    17-Cole
    18-Lizarazu (qui a obtenu des voix dans deux décennies sans se hisser dans le top 10)
    19-van Bronckhorst et Stam
    21-Zambrotta
    22-Gallas
    23-Sagnol et Hierro

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    1. Heinze ? la blague. Derrière sa gnaque, il a toujours été douteux.
      Lizarazu est déjà cramé dans la majeure partie des années 2000 (à partir de 2001), c’est plutôt 90.
      Sagnol, ça doit être seulement moi qui a voté pour lui, mais sous-estimé. Lui savait centrer !
      Auraient pu être cités: Srna, Maicon, Ibarra, Hyypia (sans être sexy, ça tenait la baraque) mais bien que très bons, c’est déjà du second couteau.
      Metzfelder m’avait tapé dans l’oeil en CDM 2002, on aurait pu croire qu’il allait s’installer pour 10 ans dans la défense allemande, mais déception ensuite, une carrière chaotique derrière.

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      1. Y a pas que la suite de sa carrière qui a été chaotique dans le cas de Metzelder. Il d’ailleurs pris du sursis pour ça.

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      1. Tsss tsss
        Zanetti, Vidić, Samuel, Terry, Puyol, Ayala, Carvalho, Lúcio, Cole, Sagnol.

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      2. c’est mes votes ça ? (je crois bien ça me ressemble). Autant pour moi alors. pourtant j’ai retrouvé mon bout de papier où j’avais tout noté, en rangeant ce midi. il était noté pourtant. J’ai faiblit dans l’isoloir, quelle connerie hehe

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      3. Ibarra, c’est une sacrée bonne pioche pour Monaco 2004. Me souviens de lui face au Real, un récital.
        Pas énormément de sélection. Bon, y avait Zanetti devant mais en suppléant… Bizarre

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  6. Je trouve que Puyol mérite une bien meilleure place dans le classement pour son impressionnante carrière (qui l’aurait-cru après son calvaire face à Figo lors du premier classico du portugais avec les couleurs madrilènes?), son très beau palmarès en club (il était l’âme du Barça) et en sélection (son but magistral face à l’Allemagne en 2010 est à mes yeux l’un des plus beaux coups de casque de l’histoire), ses qualités indéniables et sa polyvalence en défense (on oublie presque qu’il a complétement muselé un certain Cristiano en finale de la CL de 2009, en évoluant sur le flanc gauche), son leadership et surtout sa classe sur et en dehors des terrains (le fait d’avoir laissé Abidal soulever le trophée en 2011 en est l’exemple le plus marquant).

    Difficile tout de même de contester le top 10 tant le groupe est homogène, il fait plus l’unanimité par rapport à celui de la décennie précédente. Bravo pour ce beau travail. Bon pour la photo de Puyol, faisons comme si on n’a rien vu.

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  7. La première place de Cannavaro ne repose que sur 2006. Et si Nesta ne s’était pas blessé au mondial?
    Thuram pour moi est plus fort sur cette décennie que dans les 90’s.

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    1. Même sans ce mondial où, il est vrai, Cannavaro mérite amplement son surnom de « mur de Berlin »… sur la décennie en générale et en prenant évidemment en compte les parcours en club, Nesta bouffe complètement Cannavaro, performances, palmarès et toute la palette.

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      1. Et ses débuts au Napoli où il croise brièvement Maradona à ses débuts il me semble. Sans doute le passage le plus sympathique de sa carrière.

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  8. Alors pour la photo (qui n’en est pas une), il faut lire l’article! Une tête à PES c’est bien plus mythiques et respectable qu’un gars portant une vulgaire coupe du monde!
    Alpha a tellement craché sur Puyol que j’ai moi-même fini par le trouvé trop bien classé!
    La question que l’on peut se poser reste « Mais ailleurs qu’au Barça serait-il au moins dans ce classement? ». Ou si il était 15 ans avant, dans une génération catalane et espagnole moyenne, ce serait-il demarqué? Je pense que le crédit qu’il lui est apporté vient beaucoup des joueurs devant lui, pour les titres mais aussi pour le contraste avec son jeu. Il semblait ainsi indispensable dans son équipe.

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  9. Et Nesta, deuxième pour les années 2000, ça me paraît très haut. Je le préfère à la Lazio certes mais il n’est plus aussi dominant au Milan AC. Blessé, absent des grosses compétitions… Dans les années 90, oui pour ma part. C’était un magnifique défenseur.

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    1. Khia Nesta 2000′ c’est Au top aussi, Scudetto Lazio 2000, C1 2003 et 2007 avec le Milan, finale 2005,Scudetto 2004…
      Avec la Squadra c’est finale Euro 2000 et champion du monde 2006 (même s’il ne jouera que les 3 première matchs de poule avant de se blesser)… Toujours titulaire, très peu blessé en club (excepté donc la malédiction qui l’a suivi en Coupe du monde (98, 2002 et 2006))… T’es un peu dur avec le bel Alessandro amigo

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      1. Ah peut-être mais dans le superbe Milan de 2003 à 2007, c’est vraiment pas à lui que je pense en premier. Dans le désordre, Pirlo, Seedorf, Kaka, Sheva, Gattuso, Maldini, Cafu m’apparaissent avant Nesta.

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  10. J’aime beaucoup ces discussions où personne n’est d’accord avec le classement alors c’est nous qui l’avons fait. Haha
    Quelle bande de râleurs. Quand c’était l’œuvre des mecs de Sofoot, c’était pareil.

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    1. Pour râler sur mes choix :

      J’avais si sec accroché à Lahm en le découvrant au back gauche avec la Mannschaft, ai été conséquent avec mes souvenirs, il me semble l’avoir mis en bonne place pour cette décennie-ci..mais pas sûr que ses meilleures années aient été les 2000’s, quoique..??

      J’ai mis l’un ou l’autre points à van Bronckhorst : les bons latéraux NL ne sont pas si courants que ça………or lui était très bon, et élégant. Un joueur que j’ai beaucoup aimé, « 10 » reconverti avec beaucoup de bonheur, de propreté..et de dévouement pour ses couleurs. Un vote que je ne regrette pas.

      C’est un peu lâchement que je crois avoir voté pour Zanetti, joueur qui ne m’a jamais le moins du monde transporté. Mais difficile à éluder. A refaire toutefois : Srna.

      Je pensais voir Stam plus haut sur l’une ou l’autre décennies, ce fut un phénomène en son temps, je croyais superflu de lui donner des points.. Perdu!

      Côté belge : notre décennie la plus pauvre en défenseurs de talent depuis………………. J’ai souvenir qu’on s’efforçait d’y croire avec le transfert de Valgaeren au Celtic, c’est dire.. Van Buyten fut déjà d’un autre tonneau, mais je ne l’aurais même pas cité parmi les 25-30 mâles dominants de l’Europe de son temps..

      Sans prétendre qu’il fût un crack, je vais citer un joueur que j’aimais beaucoup, il avait vraiment quelque chose : Nico Van Kerckhoven. Il arrivait toutefois en fin de parcours dans les 2000’s, mais lui avait l’envergure continentale. Idem Deflandre à la rigueur, joueur qui ne m’emballait pas mais fiable, le reste………… ==> Première décennie, depuis les 50’s, pour laquelle je ne vois pas le moindre Belge crédible parmi les 20-30 meilleurs d’Europe.

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      1. Van Bronckhorst, pas mal en effet. Enorme but en CDM contre l’Uruguay. Stam oui il était solide le gaillard, je le pensais plus haut aussi.
        Zanetti, en effet toujours bien propre sur lui et bien coiffé, même en taclant, mais c’était la classe sur son côté quand même.
        Tiens en listant des absents, Carlos Marchena vous en pensez quoi ? Khia, un avis peut -être ? Je dis pas pour être dans les 10 hein, mais il se faisait pas tâche à la vue de quelques noms listés.

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      2. J’ai jamais aimé Marchena… L’arrivée de Piqué, avec ses qualités et défauts, a été un saut qualitatif selon moi. Je mets des mecs comme Nadal ou Alkorta devant lui.

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      3. Marchena, c’est le Ben Affleck du foot espagnol. Aucune émotion ne ressort de lui. Il y a plus de passion dans un tubercule que dans les yeux de Marchena…

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  11. Une forte odeur de football italien dans ces derniers tops !

    Nemanja Vidic qui a rejoint la liste des très grands joueurs n’ayant pas eu une carrière internationale à la hauteur de leur immense talent. Pareil pour la coupe du monde 2010, la Serbie se plante (comme souvent) au premier tour, après avoir pourtant battu l’Allemagne au match précédent. Il concéda d’ailleurs un pénalty face aux Allemands, mais Podolski buta sur Stojkovic.

    Il se retira de la sélection serbe a seulement 30 ans, fatigué des attaques à son encontre, nées après un pénalty loupé en 2011 contre la Slovénie, qui priva sa sélection des barrages à l’Euro 2012. Quand ça ne veut pas…

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