Trilogie polonaise – Prélude

Il est généralement admis que l’éclosion du football polonais a eu lieu à Munich, en 1972, pendant les Jeux Olympiques. Voire pour les derniers sceptiques, lors de la confrontation l’année suivante à Wembley, en qualifications pour le Mondial allemand, où Jan Tomaszewski se métamorphosa en muraille de Chine, accélérant par son brio la chute de l’Empire anglais. Ces deux événements sont capitaux, impossible de le nier. Néanmoins, si cette fantastique génération des Deyna à Lato, en passant par Szarmach, a régalé les amateurs du jeu et aurait fait une championne du monde tout aussi clinquante que la troupe de Beckenbauer, elle n’est pas apparue ex nihilo. La prise de conscience de la qualité de son football, de ses possibilités est antérieure. Même si elle n’avait pas encore porté ses fruits… Et à l’instar des Henning et Birger Jensen, des Per Røntved qui montrèrent la voie à la Danish Dynamite, attardons-nous quelques instants sur de glorieux anciens, les Ernest Pohl ou Lucjan Brychczy. Ils furent les mentors au quotidien de l’escadron 1974. Ils permirent, sans être totalement récompensés de leurs efforts, à toute une nation de commencer à rêver à de grands lendemains. Qui se matérialiseront lors de la saison 1969-1970…

Ernest Pohl, gloire du Górnik Zabrze

Le jour se lève…

Parmi les pays du bloc socialiste, le football polonais est demeuré à la traîne pendant de longues décennies. Aucun titre européen comme l’URSS, ni de finale de grosses compétitions comme la Hongrie, la Tchécoslovaquie ou la Yougoslavie. Pas même de participations régulières aux Mondiaux comme la Bulgarie, pourtant poids plume démographique. Une sélection valeureuse mais limitée, figée dans le souvenir du duel homérique entre Ernest Wilimowski et Leonidas à Strasbourg, lors du Mondial 1938. Constamment absente des phases finales sans que cela n’émeuve personne, incapable d’atteindre ne serait-ce que les quarts olympiques, pourtant si favorables à l’amateurisme marron ayant cours dans ces contrées.

Toutefois, tout n’est pas à jeter et affronter la Pologne peut vite s’avérer piégeux dans les années 1960. L’Italie de Rivera et Mazzola se casse les dents sur les longs segments du gardien Szymkowiak un soir de 1965, avant que l’Écosse de Law n’enfouisse définitivement ses rêves de Mondial anglais en s’inclinant à Hampden Park. Mésaventure identique pour la Belgique de Van Himst et Van Moer, défaite par deux fois en l’espace de quelques mois sur la route de l’Euro 1968… Ces Polonais, que l’on connaît si peu, sont irréguliers mais, en bon peuple migrateur qui se respecte, savent incontestablement voyager. Revenant victorieux d’un passage en France en 1962, grâce à une splendide partition de Pohl et Brychczy, ou sortant indemnes de leurs pérégrinations en Angleterre ou Argentine au cours de la décennie. Tapis dans une relatif anonymat, les progrès sont lents mais indéniables. Et dire que les talentueux Lubánski ou Deyna commencent à peine à pointer le bout du nez…

Le groupe de qualification pour le Mondial mexicain n’a pas de ténor identifié. La Bulgarie d’Asparoukhov est certes favorite, elle sort d’un quart de finale de l’Euro dantesque face aux Italiens, et les Pays-Bas de Cruyff et van Hanegem espèrent jouer les trublions mais l’obstacle n’a rien d’infranchissable. Néanmoins, en dépit d’une splendide victoire 8-1 face au Luxembourg, dont un quintuplé de Lubánski, la Pologne voit ses illusions s’amenuiser drastiquement au printemps 1969. L’obscur Roggeveen à la dernière minute, suivi d’une claque à Sofia, un zéro pointé face à ses principaux rivaux qui semble sonner le glas de ses espérances… C’est pourtant dans l’œil du cyclone que va se nicher le renouveau. Comme si la coupe était pleine et qu’il était enfin temps de se défausser des complexes… En septembre de la même année, Hubert Kostka détourne le penalty du Néerlandais Henrik Wery pour le plus grand plaisir du public silésien, avant que ses camarades n’étrillent la Bulgarie 3-0, dans une rencontre où Deyna aura brillé de mille feux. La Pologne est désormais en tête et prie pour un faux pas bulgare au Luxembourg. Il n’aura pas lieu, mais belligérants et observateurs impartiaux sont bien conscients que la meilleure équipe n’est pas celle qui verra Mexico…

Le crâne d’Aimé Jacquet

« Mes coéquipiers et moi avons été très déçus par la décision de Gadecki. » Dans ses mémoires, Lucjan Brychczy ne peut cacher l’amertume qui l’habitait à l’époque. Lui, le fougueux attaquant qui avait célébré les deux premiers sacres de son Legia dans les années 1950, n’oublie pas que la route fut longue pour retrouver les sommets. Que les plus talentueux ne venaient au Legia que par obligation militaire et usaient de tous les stratagèmes possibles pour s’enfuir par la suite. Comme dans le cas de Gadecki. Que l’épicentre du foot polonais n’était pas Varsovie mais bien Chorzów et Zabrze où son ancien coéquipier Pohl faisait désormais la pluie et le beau temps. Poussant l’affront jusqu’à coller, selon la légende, un quadruplé aux Légionnaires, en ayant préalablement été transporté au stade ivre par une ambulance… En 1969 néanmoins, les années de vaches maigres paraissent soudainement bien loins pour le vieux soldat. 13 ans après, le Legia est champion, porté par la jeunesse de Deyna ou Robert Gadocha dont Brychczy a bien du mal à déchiffrer les codes…

Le retour du combiné dirigé par technicien tchèque Jaroslav Vejvoda dans la Coupe européenne la plus prestigieuse est une réussite. Les Roumains de l’UT Arad sont écrabouillés 8-0 à domicile mais l’adversaire au second tour est d’un tout autre calibre : les Verts de Saint-Étienne qui viennent de brillamment sortir le Bayern de Beckenbauer… L’aller à Varsovie, malgré l’ouverture du score d’Hervé Revelli, a des allures de corrida pour Georges Carnus et sa troupe. L’ambiance est incandescente et le pauvre Aimé Jacquet reçoit une bouteille en plein crâne qui l’oblige à sortir du terrain. Les Verts s’en tirent à bon compte en ne cédant que d’un but… Au retour, la ville de Saint-Étienne est paralysée par une vague de grèves. En raison d’une centrale électrique inactive, il serait impossible d’enclencher les lumières du stade ! La peur du forfait est réelle mais les ouvriers ne peuvent se résoudre à saboter les espoirs de leurs héros… Loin de l’agitation locale, Deyna ne se laisse pas distraire. Il réalise un récital et inscrit l’unique but de la rencontre. Pour la presse tricolore, il est devenu le Général. C’est la dernière défaite à domicile des Verts en Europe avant mars 1980 face à Mönchengladbach…

A la suite d’un quart de finale sobrement intitulé « Brychczy – Galatasaray 3:1 » par les quotidiens, le Legia partage le dernier carré de la Coupe des Clubs Champions 1970 avec la crème du football continental : Leeds, le Celtic, et son prochain adversaire, Feyenoord… Plusieurs centaines de Néerlandais goguenards défilent dans la capitale polonaise, sous l’œil suspicieux des agents de sécurité. Un carnaval d’écharpes et de hauts-de-forme à rayures rouges et blanches qui détonne dans la très policée République Populaire de Władysław Gomułka. L’aller ayant accouché d’un nul vierge, le Legia est pris au dépourvu dès la 3ème minute à De Kuip et ne peut que s’avouer vaincu devant un second but d’anthologie de l’autrichien Franz Hasil. Pas vraiment de regrets à priori… On apprendra par la suite que la préparation du match le plus important de l’histoire du club a été houleuse. Władysław Grotyński et Janusz Żmijewski se sont fait prendre par la douane avec 2 000 dollars en poche. Le général Huszcza les autorise malgré tout à voyager aux Pays-Bas, mais ils seront suspendus à leur retour au pays et bons pour s’affranchir d’une amende de 15 000 zlotys. Les deux joueurs nieront toujours avoir voulu passer à l’Ouest…

Pile ou face ?

« Pologne ! Mineurs ! Bravo ! Mesdames et Messieurs, justice a été rendue ! Chers garçons, vous avez de la chance. »

Cette finale européenne qui s’est refusée au Legia, c’est son grand rival, le Górnik Zabrze, qui va l’obtenir. Et ce n’est que justice, tant les mineurs auront dominé la scène nationale pendant les années 1960… En 1969, l’illustre Ernest Pohl ne joue plus depuis deux ans mais le diamant qu’il a patiemment taillé est entre de bonnes mains. Lubánski, le gardien Kostka, le puissant défenseur Jerzy Gorgoń, le complet Banaś… De quoi s’imposer en prétendant sérieux d’une Coupe des Vainqueurs de Coupe que le Górnik a rarement eu l’occasion de jouer. Après que Stjepan Bobek, le coach de l’Olympiakós, ait qualifié les Polonais d’escadron le plus complet du plateau, les Rangers n’hésitent pas une seconde à demander conseil à leur compatriote Matt Busby avant la tenue du second tour. Le rescapé de Munich se remémore parfaitement que le Górnik lui empoisonna l’existence quelques mois auparavant. Il est catégorique, les Rangers vont souffrir… Bien vu Matt ! Lubánski ne fait pas de prisonnier, « ayant réussi à déceler les points faibles de Greig. » Trois buts et autant de lauriers pour celui qui s’érige comme un talent encore jamais vu dans son pays. Un grand souvenir également pour le commentateur vedette Jan Ciszewski qui se fit une petite fortune auprès des bookmakers, en pariant sur le Górnik lors du retour à Glasgow…

En foulant la pelouse du Stade de la Meinau, la troupe de Gorgoń sait qu’elle revient de loin. Alors que le présomptueux Stanisław Oślizło déclarait, après le match nul acquis à Rome, « avoir été déçu par les célébrités, Peiro et Capello, qui ne sont pas aussi dangereux que la rumeur le disait », le retour à domicile a bien failli virer à la catastrophe industrielle pour les Mineurs. L’incontestable star de cette confrontation en demi-finale face à la Roma est le coach adverse, un certain Helenio Herrera. Et il adore cela, le vieux stratège aux passeports innombrables… En repérages, la presse polonaise lui reproche d’avoir snobé la fin de la rencontre face à Katowice, certain d’en avoir suffisamment vu ! Manque d’égards ou envie pressante, son maudit catenaccio semble à nouveau porter ses fruits quand Fabio Capello ouvre le score au retour devant 100 000 spectateurs médusés. Une tension pesante uniquement dissipée par la réalisation de Lubański à la 90e minute ! Égalité parfaite, prolongations… Lubański, encore lui, donne l’avantage aux Polonais dans les 30 minutes supplémentaires jusqu’au couteau dans le dos de Salvori dans les dernières secondes. Les larmes coulent dans les vestiaires du Górnik lorsqu’une voix s’élève. Les buts à l’extérieur ne comptent pas en prolongations. Strasbourg, nous voilà… Le match d’appui en Alsace revêt une importance primordiale pour le football polonais. Et constitue toujours un des piliers de sa mythologie… La disparition du chauffeur de bus censé les conduire au stade, l’éclairage de l’enceinte qui s’éteint à de multiples reprises, ces Romulus et Rémus affamés qui refusent de lâcher leur carcasse, comment croire qu’une simple pièce va sceller positivement le destin de cette génération ? L’issue de cette comédie humaine, c’est le douzième homme de ce groupe, le commentateur Jan Ciszewski, qui la retranscrit le mieux : « Chers garçons, vous avez de la chance. »

Le Prater sonne creux. À peine plus de 7 000 amateurs pour une finale européenne… L’affiche est pourtant alléchante. Le Górnik de Lubánski face au City de Francis Lee et Colin Bell qui vit l’une de ses plus belles époques. Il pleut à verse. Les Anglais entrent dans la rencontre tambour battant. Le teigneux Lee remporte son duel face à Olek, décoche une frappe rasante qui surprend complètement le portier Kostka qui ne réussit pas à saisir le ballon. Young est à l’affût, 1-0 pour City à la 12e minute… Les Polonais ne baissent pas pavillon mais l’excellent Joe Corrigan n’a guère l’occasion de s’employer. Wilczek, d’habitude si régulier au milieu de terrain, réalise une prestation médiocre, brisant bien malgré lui les offensives de ses camarades. Le temps presse et le monde s’écroule quand Kostka fauche un Mancunien dans sa surface à la suite d’une mésentente entre Floreński et Oślizły. Penalty et deux buts de retard au repos, la vodka tourne au vinaigre… Au retour des vestiaires, les Anglais usent des passes en retrait à leur gardien, ce qui a le don d’énerver Jerzy Gorgoń. Le public viennois prend fait et cause pour le Górnik et ce dernier est récompensé par une réalisation d’Oślizło. Il reste 20 minutes et des millions de Polonais, massés devant les rares écrans ou penchés sur leur radio, veulent croire à un miracle. Rien qu’une dernière fois… Mais j’en fais un peu trop. Non, Mercer, le coach de City, ne connaîtra pas la même désillusion qu’Helenio Herrera. C’est bien Tony Book son capitaine qui soulèvera la coupe…

Pas besoin d’aller chercher plus longtemps dans les archives. Le foot de clubs polonais n’a jamais vécu de saison plus brillante que celle de 1969-1970. Quant à sa sélection, elle passe à l’échelon supérieur avec la prise de fonction de Kazimierz Górski en décembre 1970. Le fameux chaînon manquant… Une décision inattendue à l’époque qui s’avéra sacrément judicieuse par la suite. Pendant plus d’une décennie, plus personne ne prendra à la légère ces gaillards venus de Varsovie ou Chorzów. Des jeunes hommes si talentueux que leurs patronymes souvent imprononçables devinrent familiers à tout passionné de ce jeu…

32 réflexions sur « Trilogie polonaise – Prélude »

  1. La Pologne aurait très bien pû remporter un mondial dans les années 80, ça n’aurait pas du tout fait tâche au tableau. Beau pays de foot hélas tombé un peu trop vite et depuis maintenant un bon bout de temps dans l’oubli (la génération (ou plutôt l’équipe) de l’Euro 2016 et ce 8ème de finale perdu (au penalty il me semble) face au Portugal était la dernière vraiment concrète)…

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    1. Depuis que la Pologne est revenue régulièrement dans les phases finales, je t’avoue avoir été rarement enthousiasmé. Depuis que je mate ce sport, l’épopée aux J.O 92 est certainement mon moment préféré. Ils avaient fait une superbe finale.

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      1. J’ai vécu live, là-bas, leur retour aux affaires en phases finales. L’enthousiasme (magnifique!) fut hélas bien vite douché..

        La Hongrie y est arrivée, et sans matos-joueurs extravagant encore bien, bref : que manque-t-il aux Polonais depuis tout ce temps pour redevenir consistants??

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    2. 80’s, je sais pas. 70’s, ils ne l’auraient pas volé.

      Leur troisième place en 82, elle doit quand même pas mal au marigot/sabordage belge et à l’égo-tragédie de Pfaff. Ceci dit, les Soviets furent très décevants contre eux, y avait la place.

      En 86, ils jouent de malchance contre le Brésil.

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      1. Face au Brésil en 86, le score ne reflète absolument pas la rencontre. Avant de mater le match, je pensais que ce 4-0 avait été une sinécure. Pas du tout.

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      2. Par contre, en qualifs 86 (ce qui ne veut pas dire grand-chose), c’etait vraiment pas terrible, vraiment pas sûr qu’ils se seraient qualifiés dans un autre groupe.

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    3. Oui cela aurait était envisageable. La génération qui a joué le mondial allemand me semble être celle qui avait le plus de chance de la gagner. Je me souviens qu’ils concassent la Hollande en éliminatoires de l’Euro 76 (4 à 1 à domicile) pour un des plus beaux matchs de cette génération.

      Sans doute que cela sera évoquait dans le deuxième épisode mais c’est difficile de s’expliquer ce trou noir après le mondial 86 (et présent en 74, 78, 82 , 86 et puis plus rien…..)

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      1. Salut Belo. Toujours agréable d’avoir des nouveaux contributeurs. Non, cette trilogie restera centrée sur les 70′. La rétrospective de la saison 70 aujourd’hui. Un fait divers par la suite. Un portrait enfin. A plus.

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    4. C’est rarement enthousiasmant voir jamais , c’est ce qui est frustrant. On retiendra le *quart perdu aux pénos face au Portugal en 2016 mais globalement cette génération bourrée de talents n’aura été que trop rarement flamboyante sous Nawałka, avec une édition 2018 catastrophique… Et c’est pas mieux depuis..

      Pourtant quand tu regardes la compo de 2016 c’est costaud, Lewandoswki, Kuba, Milik, Piszczek, Fabiański, Krychowiak, Grosicki, il y a clairement pire !

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  2. Plongée dans l’inconnu ou presque me concernant, merci chef. J’ignorais l’histoire de la bouteille ayant touché Jacquet. L’ASSE n’avait pas déposé de réclamation ? Mémé ne l’avait pas joué comme Boninsegna face au Borussia ? Un énième exemple de la naïveté française à l’époque en Coupe d’Europe ?

    Sinon en 1968, le Górnik, comme d’autres clubs de l’Est, s’était retiré le de C2 en raison des événements du printemps de Prague et de la pression occidentale. Et comme un pied de nez, c’était le Slovan Bratislava qui avait gagné l’épreuve.

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  3. Profiter, lâchement, que nous n’ayons toujours pas de contributeur bulgare : leur régularité alors incline évidemment au respect, mais la grande Bulgarie 60’s-70’s a rarement voire jamais été la plus belle ni meilleure équipe de ses qualifs, il y eut tant à redire, aussi bien on- que off-ground..

    Tu (content de te relire) évoques des PL-NL, il y en eut de fameux à l’époque. Van Beveren, certes pas irréprochable, fut saboté à l’aller de ceux disputés en prélude à l’Euro 76, de sorte de lubrifier sa mise à mort publique à Zeist.

    Bernabeu plaçait ce Lubanski-là devant Cruyff, et il y a de quoi : essayez d’en dégoter des images, ce Polonais avait tout, tout, tout.., son art était d’une fluidité et d’une facilité hors les clous, tres grand joueur.

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    1. Après, je suis de parti pris. La Bulgarie avait gagné l’aller 4-1 face à la Pologne. Et avait su choper le nul face aux Néerlandais à l’extérieur. Ce que ne sut pas faire la Pologne mais sur la dynamique de fin des qualifications, je pense que les Polonais étaient supérieurs.

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      1. Et pour finir sur cette génération bulgare, son grand moment est le quart de l’Euro 68 où ils furent proches de sortir l’Italie. Une Italie qui souffre et qui a de la chance, le tirage au sort face à l’URSS et le match d’appui arraché aux Yougoslaves, mais qui finira championne.

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  4. D’ailleurs, la Meinau est en bonne place dans l’historiographie du foot polonais. La rencontre face au Brésil en 38, le match d’appui face à la Roma offrant l’unique finale européenne. Stade où l’histoire s’est écrite pour eux.

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  5. Comment expliquer cette subite éclosion du football polonais ? Politique sportive volontariste des pouvoirs en place ? Génération(s) exceptionnelle(s) ? Choix tactiques novateurs ? Parce que la Pologne avant et après, elle ne pèse pas grand-chose sur la scène du football européen et mondial.

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    1. On ne peut pas éluder la possibilité de nouvelles méthodes de travail foncier… Je dis ça sans en avoir de preuves, je le précise. Mais ça reste pour n’importe quelle éclosion, une possibilité. Faut peut-être y voir une attention plus poussée sur les sports collectifs dans le pays. Le Volley, qui est un sport toujours très populaire en Pologne, connaît ses premiers heures de gloires dans les 70′. Champion du monde en 74, olympique en 76. Une piste…

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      1. Aucune idée ! On ne peut pas nier que les générations successives sont douées. Et peut-être qu’il suffisait de quelque saisons convaincantes, comme celle de 1970 que je décris, pour prendre confiance. La dynamique quand elle est historiquement plutôt médiocre, c’est difficile à bouger. Mais je t’avoue que je n’ai pas de réponse définitive à cette histoire.

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      2. Mais comme je le raconte dans le texte, la Pologne des années 60 n’est pas un cador mais est quand même capable d’emmerder du monde. Elle ne part pas de rien.

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      3. Quand on mate la Pologne en 74, on est épaté par la technique et l’organisation du jeu mais également par l’aspect athlétique du groupe. De la vitesse, très difficile à bouger physiquement, la Pologne n’a rien à envier à la RFA et aux Pays Bas. Vraiment dans son temps. L’écart avec une Argentine lente comme pas possible est abyssal.

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  6. Merci Khia, je ne connais rien de la Pologne avant 2000. Intéressant, j’avais envie de croire à la victoire face à City en te lisant !
    Une selection que j’aime bien mais qui déçoit toujours ces dernières années avec une parodie de jeu, alors qu’il y a pourtant de quoi faire..

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    1. Ce City avait une belle génération. Certainement la dernière à être capable de jouer le titre jusqu’à la période récente. City est d’ailleurs champion d’Angleterre en 68. Bell, Lee, Corrigan, Young sont des noms très importants dans l’histoire de ce club.

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      1. A priori, ce serait Colin Bell, mais?? Suradoré des tribunes en son temps.

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      2. Pour le peu que j’en ai vu, je crois que je préfère Francis Lee ! Percutant, n’ayant pas peur de prendre des initiatives.

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      3. Lee sera également primordial dans le titre du Derby de Clough par la suite.

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