Top10 – CA Rosario Central (Seconde partie)

Suite du Top consacré à Rosario Central, le club d’Angel Di María, un des grands absents de ce classement. Une honte, diront certains !

5- Edgardo Bauza

El Patón.

En août 2022, à proximité du Gigante del Arroyito, la direction de Rosario Central convoque la presse pour l’inauguration d’un buste de bronze représentant Bauza sous lequel est écrit : « Edgardo Patón Bauza : champion national en tant que joueur et entraîneur[1], défenseur ayant inscrit le plus de buts dans l’histoire de Rosario Central, meilleur buteur des clásicos. »[2] El Patón (en raison de ses interminables jambes et de ses grands pieds) n’est pas présent, invisible depuis qu’une maladie dégénérative détectée à 60 ans l’ait contraint à renoncer au banc des Canailles.

Fils d’un ancien joueur amateur de Rosario Central, socio de surcroît, Bauza grandit en admirant Aldo Poy et Roberto Gramajo, les cracks ayant mené le club à ses premiers titres nationaux au début des années 1970. Membre de l’académie depuis ses 13 ans, il est lancé par Timoteo Griguol en 1977 et accède au statut de titulaire avec Angel Tulio Zof, légende auriazul. Dès 1979, El Patón est élevé au rang de héros en étant l’unique réalisateur du clásico rosarino. Mieux encore, son coup de tête décisif intervient à l’occasion d’un duel aérien gagné face à Daniel Killer, traître parmi les traîtres ayant rallié l’ennemi leproso. L’année suivante, en inscrivant neuf buts en championnat, il mène Rosario Central à son troisième sacre national (avec un succès extraordinaire 3-0 en demi-finale aller contre Newell’s) aux côtés de Daniel Carnevali et du jeune Omar Palma. Puis en 1987, après un séjour de trois ans en Colombie et un intermède à Independiente, il conquiert un nouveau titre de Primera División avec Palma en état de grâce. Ce sacre est immortalisé par les bandes dessinées du très populaire Roberto Fontanarrosa que publie El Gráfico sous le titre « El Canalla Fontanarrosa. »

Dans un registre de défenseur-buteur comparable à celui de Daniel Passarella, Bauza ne trouve jamais vraiment sa place avec l’Albiceleste. En 1982, il participe à la préparation pour la Coupe du monde mais Menotti l’exclut de la liste finale, lui préférant José Van Tuyne, un ex-joueur de Rosario Central lui aussi. Il patiente jusqu’en 1990, quand Bilardo lui ouvre les portes de la sélection pour la Coupe du monde italienne sans qu’il n’obtienne de temps de jeu, vaincu par la concurrence de Juan Simón. Trois malheureuses sélections, le bilan est famélique pour un guerrier de sa trempe.

C’est évidemment avec Rosario Central qu’El Patón ouvre sa carrière d’entraîneur avec deux faits d’armes : la finale perdue de feu la Copa Conmebol 1998 et la demi-finale de Copa Libertadores en 2001[3], quand le goleador est Juan Antonio Pizzi, une autre grande figure canalla. Le triomphe en Libertadores, il l’obtient en Equateur, un exploit immense à la tête de LDU Quito, puis avec San Lorenzo, corrigeant ainsi une anomalie dans le palmarès du géant argentin.

Ce n’est pas un chantre de l’attaque à-tout-va, loin de là, l’ascétique Timoteo Griguol étant son plus grand inspirateur. Ses principes sont souvent critiqués mais l’homme est épargné, beaucoup s’accordant à dire qu’il s’agit d’un type honnête, calme et travailleur. Cette image lui vaut, un peu par surprise, de remplacer Gerardo Martino à la tête de l’Albiceleste en 2016. Ce qui devrait être un aboutissement est un échec puisqu’il est démis au bout de quelques rencontres, manquant encore une fois son rendez-vous avec la Coupe du monde. Son ultime mandat est avec Central, comme une évidence, et s’achève sur une victoire en Copa Argentina avant que la maladie ne l’oblige à raccrocher. A 65 ans, il lui est aujourd’hui difficile de s’exprimer et El Patón n’apparaît plus en public.


[1] Dans les faits, il n’a pas gagné le championnat avec Rosario mais une Coupe d’Argentine.

[2] 82 buts avec Rosario Central dont 9 dans les clásicos.

[3] Demi-finale perdue contre les Mexicains de Cruz Azul.


4- Waldino Torito Aguirre

Une des plus grandes idoles de la hinchada canalla, sans aucun doute, tant il lui ressemble. Pour décrire ce qu’est Torito, il suffit de transcrire un fait de match survenu en 1949 lors d’un clásico rosarino sur la pelouse de Newell’s. Alors que les supporters bien nés des Leprosos l’insultent copieusement, il se joue de plusieurs adversaires pour offrir le but égalisateur à un équipier. Cela devrait suffire à Torito mais il en veut plus. Il se précipite vers la tribune où se trouvent les femmes issues de la bonne société, écarte son short de sorte que ses testicules soient bien visibles et qu’il puisse les attraper à pleine main. A la fin du match, la police l’arrête et la presse crie au scandale. Le talent, les provocations, la lutte des classes, la police, c’est un résumé de la vie de Waldino Aguirre, Torito pour ses supporters, El Negro pour ceux qui ne voient en lui qu’une racaille basanée.

Né dans le barrio pauvre de Tablada, Aguirre s’initie au football de rue, el futbol de potrero, mélange d’improvisation et de vice. Pour illustrer son style, l’écrivain Osvaldo Bayer écrira plus tard sans grande mesure qu’« Aguirre était un Maradona qui jouait 90 minutes. » Central Córdoba de Rosario le lance en tant que successeur de Vicente de la Mata[1], parti à Independiente, puis Rosario Central s’offre ses services en 1941. Intérieur gauche, parfois avant-centre, il est un des piliers d’un club irrégulier où passent des cracks tels qu’Ernesto Vidal, Rubén Bravo, Juan Hohberg et où demeure année après année le patron, Alfredo Fógel, un milieu d’une fidélité absolue aux Canailles.

Ses performances lui ouvrent les portes du Racing Club, puis de Huracán, deux échecs. Alors il revient à Central en 1949, comme si Torito ne pouvait briller ailleurs que sur la pelouse d’Arroyito (le futur Estadio Gigante de Arroyito). Ses 98 buts en neuf saisons en font le meilleur buteur du club jusqu’à ce que Marco Ruben ne le supplante en 2021.

L’après-carrière est difficile et quand il fait la promotion des vins Arizu « que tout le monde aime, petits et grands », il sait de quoi il parle. Alcoolique, contraint à la mendicité, il vivote dans un tramway désaffecté de Tablada jusqu’à ce que survienne une sombre affaire de séquestration à laquelle il est soupçonné d’avoir participé, manifestement à tort. Son profil de Péroniste indigent en fait une cible privilégiée. Arrêté, il est retrouvé sans vie au petit matin du 28 octobre 1977. Officiellement mort d’une crise cardiaque, l’enquête diligentée révèle qu’il a été torturé par les policiers et que la cause du décès est un éclatement du foie. Une fin qui fait de Torito un martyr après avoir été une idole turbulente.


[1] Héros de la Copa América 1937, double buteur dans le match décisif contre le Brésil. Il est également célèbre pour avoir inscrit un but extraordinaire en 1939 contre River Plate.


3- Enrique Chueco García 

Le débat est sans fin et n’a pas vocation à s’éteindre : quel est le plus grand ailier gauche argentin de l’histoire entre Enrique García et Félix Loustau ? Pour les hinchas de River, c’est Loustau, pour ceux de Rosario Central et du Racing Club, c’est El Chueco (quelque chose comme Le Tordu). Pour ceux qui n’ont pas de préférence, ils diront que Loustau appartient pour toujours à la Máquina et son nom est indissociable de ceux de Muñoz, Pedernera, Moreno et Labruna alors que Chueco García est un soliste, un joyau éclipsant ceux qui l’entourent.

Originaire de Santa Fe, Rosario Central s’offre cet ailier virtuose en 1933 dont on dit qu’il est la synthèse des références argentines à ce poste, Onzari, Tarasconi, Guaita, Orsi ou Lauri. On prétend également qu’il est le joueur préféré d’un hincha canalla que personne ne connait encore, Ernesto Guevara. Il ne reste que trois ans à Rosario (et c’est la raison pour laquelle il n’est pas numéro 1 dans ce classement) mais cela suffit à en faire une légende que l’écrivain santafesino Osvaldo Bayer s’est plu à magnifier. 

D’El Chueco, un journaliste d’El Gráfico écrit « il n’a qu’une seule jambe. Rien de plus. L’autre, c’est un bâton. Une béquille à droite, une main à gauche qui tisse, brode et écrit des vers. » Central est trop petit pour El Chueco, les clubs de Rosario ne sont pas encore admis au sein du championnat national[1] et c’est à Buenos Aires ou Avellaneda qu’il doit jouer pour connaître la gloire et la fortune. Le Racing Club dépense une somme record pour l’arracher à Rosario en 1936 et n’a jamais à le regretter. El Poeta de la zurda, un de ses surnoms, n’est pas qu’un virtuose, il emprunte à Stakhanov des qualités d’endurance en enchaînant les rencontres, surmontant les douleurs et les maladies pour le plaisir du jeu. Ce ne sont pas les plus grandes années de La Academia mais le public vient se divertir avec la fantaisie d’Enrique García.

Avec l’Albiceleste, il trouve des partenaires à sa mesure, des joueurs supérieurement intelligents qui font son admiration comme Carlos Peucelle, Roberto Cherro, Antonio Sastre et surtout El Charro Moreno avec lequel l’entente frôle la perfection. La victoire en Copa América 1937 doit beaucoup au Chueco, acteur clé des deux matchs contre le Brésil[2], et c’est encore lui qui scelle définitivement le succès des siens dans l’édition 1941.

A la fin de sa vie, sans le sou, il se fait offrir des cafés dans les bars de Buenos Aires en se présentant comme le plus grand ailier gauche argentin de l’histoire. A la question initiale, El Chueco a toujours eu la réponse.


[1] Central et Newell’s sont admis en 1939.

[2] Unique buteur du premier match, il réalise les deux passes décisives à destination de De la Mata en prolongations du match d’appui décisif pour le titre.


2- Mario Kempes

Dominique Rocheteau.

Mario Kempes, idole éternelle de Central, né médiatiquement à Rosario avec les Canallas boucle la boucle en 1995 à 40 ans lors d’un bouillant clásico rosarino d’avant-saison dont il est l’unique buteur. 

Mario Kempes, ce sont des souvenirs d’enfance et notamment son chef d’œuvre dans le Monumental en transe lors de la finale de Coupe du monde 1978. Et puis c’est bien sûr Valencia, ses titres de Pichichi, ses buts contre le FC Nantes en Coupe des vainqueurs de Coupe 1980. On en oublierait presque ses débuts en Argentine. 

Il passe d’abord 18 mois avec l’Instituto de Córdoba aux côtés du frêle Osvaldo Ardiles. Il se révèle à l’échelon national en 1973 et prend la direction de Rosario Central puisque l’indéboulonnable président Armando coupe court aux spéculations l’envoyant à Boca Juniors : « nous avons déjà une centaine de joueurs comme Kempes à La Candela » (le centre d’entraînement xeneize). Pourtant Kempes est bien identifié parmi les grands espoirs argentins. Au printemps 1973, la fédération le retient avec la Juvenil pour disputer le tournoi de Cannes aux côtés de Tarantini, Bochini, Bertoni et quelques autres puis Omar Sívori l’envoie avec la sélection « fantôme » à La Paz pour qualifier l’Argentine à la Coupe du Monde en Allemagne[1].

Mario Kempes ne reste que deux saisons et demi à Rosario, ne gagne aucun titre (second du Metropolitano et du Nacional 1974) mais il y laisse une trace indélébile. A son arrivée, les hinchas canallas idolâtrent le vieil Aldo Poy depuis sa palomita lors d’un clásico rosarino. Kempes va tout bousculer, démontrant qu’il est un crack absolu. Ses épaisses chaussettes de laine tire-bouchonnées sur les chevilles ne suffisent pas à altérer son allure princière. El Gigante de Arroyito le transcende, il inscrit la plupart de ses buts à domicile, exploitant au maximum le jeu de contre proposé par l’entraineur Carlos Griguol. A l’époque, les autres hommes clés sont les frères Killer en défense et Eduardo Solari au milieu, le père de Santiago.

Sa popularité croît encore à partir de 1975 quand le radioreporter star El Gordo Muñoz le rebaptise El Matador à la suite d’un pari sur sa capacité à marquer loin de Rosario. Pour les hinchas, c’est le clásico de septembre qui l’installe dans la mythologie des Canailles : face aux Lépreux, il inscrit un triplé pour une victoire 3-0. Cette année-là, sa moyenne est proche d’un but par match, seulement devancé par la performance exceptionnelle d’El Gringo Scotta avec San Lorenzo, et il devient naturellement un pilier de la sélection de César Luis Menotti en route vers la Coupe du monde à domicile, vice-capitaine derrière Jorge Carrascosa jusqu’à son départ à l’étranger.

A l’été 1976, Valencia CF se met en quête d’un nouvel attaquant pour succéder à Salif Keita. Sur la foi d’un article d’El Gráfico, l’ancien joueur et directeur sportif Pasieguito se convainc que Mario Kempes est le maillon manquant au sein d’une attaque où se trouvent Johnny Rep et El Lobo Diarte. Le transfert est compliqué. Pour El Matador, quitter l’Argentine, c’est se priver de la Coupe du monde à domicile selon le pacte scellé entre les joueurs eux-mêmes, il faut donc que le jeu en vaille la chandelle. La transaction semble devoir échouer et furieux contre ses dirigeants, Kempes annonce à l’issue du derby contre Newell’s qu’il met fin à sa carrière à 22 ans. Personne n’y croit, évidemment. Dans les jours suivants, Valencia propose enfin la somme réclamée, soumise au vote des socios, événement rarissime dans l’histoire de Central. Le résultat du scrutin autorise enfin Kempes à s’envoler vers l’Espagne et Valencia où il signe son contrat le 13 août 1976.

Les matches amicaux de présaison sont désastreux, il manque même un tir au but contre le CSKA Moscou lors du Trofeo Naranja, contribuant à l’élimination de Valencia devant son propre public. Dès l’ouverture de la Liga, tout change : il réalise d’emblée un doublé contre le Celta et lance son histoire d’amour avec Mestalla. Puis en 1978, deux ans après sa dernière sélection, Menotti annonce qu’El Matador fait partie des élus pour la Coupe du monde, seule entorse à la promesse de jouer sans exilés. La suite est connue…


[1] Sélection bis s’étant préparée à l’altitude en Bolivie dans des conditions extrêmes durant un mois avant un match qualificatif à la Coupe du monde 1974.


1- Aldo Poy

Que gran palomita, Aldo.

« J’ai vu le but de Poy à la télévision, le match était diffusé en direct. On se souvient toujours de ce que l’on faisait quand de tels événements arrivent, comme le jour où Kennedy a été tué. » Cette phrase est de Roberto Fontanarrosa, grand écrivain et dessinateur hincha de Central. Et comme des générations de Canallas, il participe par ses mots à perpétuer le souvenir de « la Palomita d’Aldo Poy », cette tête plongeante ayant décidé de l’issue d’un clásico rosarino fondamental dans la course au titre national 1971, le premier de l’histoire de Rosario Central.

Qui mieux qu’Aldo Poy pour incarner ce qu’est le sentiment centralista ? Il naît à quelques blocs d’El Gigante de Arroyito, supporte Central dès son plus jeune âge, prend Gitano Juárez comme modèle et ne joue que pour les auriazules. Aldo Poy est Rosario Central et cela prend des proportions invraisemblables. Pour son mariage, des processions de hinchas suivent le cortège, investissent et saccagent l’église pour y prélever des objets et des morceaux de banc comme s’il s’agissait de reliques associées à la vie de saint Aldo.

Poy n’a pourtant rien d’impressionnant, frêle attaquant sans allure ou meneur au positionnement incertain, et ce ne sont pas sa moustache et ses rouflaquettes qui suffisent à le transformer en terreur. Le bilan des premières saisons est maigre et rien ne laisse présager ce qu’il va devenir, les hinchas ne l’appréciant pas et ne comprenant pas son jeu. Il est même question de le transférer mais Poy se débrouille pour faire échouer le deal au dernier moment, incapable de s’imaginer une vie loin de Rosario. 

C’est avec l’émergence de Roberto Gramajo en numéro 9, de l’ailier Ramón Boveda et d’El Flaco Landucci en cinco que le jeu de Poy devient limpide. Il se mue en créateur d’espaces, un stratège généreux et intelligent tranchant par sa vivacité et sa combativité avec les autres meneurs argentins de l’époque. Et quand les circonstances l’imposent, il se convertit en soliste ne tremblant pas face au but. C’est évidemment autour de lui que les entraineurs successifs, Angel Tulio Zof, Angel Labruna et Timoteo Griguol, organisent le jeu. Et comme il se met à torturer les Leprosos à chaque clásico, les hinchas l’adoptent et lui dédient un chant « Aldo Poy, Aldo Poy, le père des Newell’s Old Boys. »

Son rôle dans l’obtention du Nacional 1971, puis celui de 1973, est fondamental et sa capacité à se transcender lors des derbys retournent l’opinion publique, la palomita du 19 décembre 1971 au Monumental étant l’événement déclencheur. Dès 1972, l’anniversaire de la palomita est fêté par les supporters de Central et Poy se prête au jeu, reproduisant le geste décisif, et cette célébration n’a jamais cessé depuis.

La carrière d’Aldo Poy s’achève brutalement à 29 ans, le 30 décembre 1974, lors d’une rencontre pré-qualificative à la Copa Libertadores. Blessé dans un choc avec le leproso Mario Zanabria, il se retire en beauté sur un ultime succès dans le derby rosarino grâce à un but de son successeur dans le cœur des hinchas, Mario Kempes.

On l’appelle « El Aldo ».

28 réflexions sur « Top10 – CA Rosario Central (Seconde partie) »

  1. Mario Kempes, quel monstre… A Valence, il jouait pur 9 (épaulé qu’il était par un milieu de grande classe avec Solsona et Bonhof), mais en sélection, il jouait souvent 8 (CM 1974 et 1982) ou 9 et demi (CM 1978, derrière Luque en 9), si je me souviens bien. Comme l’a joliment souligné modroily dans son « Marcel-Saupin, forteresse presque imprenable » du 10 juillet, l’une des cages de but de l’ancien stade des Canaris s’en souvient aussi…

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    1. La 1ère saison de Kempes à Valencia, c’est El Lobo Diarte qui joue en 9 et Kempes est excentré à gauche, Rep occupant le flanc droit. D’ailleurs le Paraguayen qui arrive de Saragosse fait un début de saison de folie, 11 buts en 7 matchs. Mais par la suite, Kempes montre sa classe alors que Diarte se saborde par son indiscipline…

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  2. En parlant de monstres, qui est celui qui a osé légender la photo du nom de Dominique Rocheteau ? Celui-ci n’a jamais eu ni l’efficacité d' »El Matador » devant le but, ni les cheveux si courts que cela.

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    1. Je me disais bien que les cheveux feraient sortir le loup du bois 🙂 Quel dommage que le PSG de l’ère Borelli n’ait pas tenté un coup sur Kempes… vous imaginez une escadrille offensive Susic-Rocheteau-Kempes-Dahleb ? (En supposant que Rochetau accepte de reprendre le poste de 7 dont il ne voulait plus à l’ASSE…)

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  3. Griguol et son béret, c’est l’entraîneur le plus important de la carrière de Marcico. Entre les titres avec le Ferro et la belle fin avec Gimnasia. Il est par contre de le descente en d2 du Betis en 2000.

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  4. Pizzi, c’est une carrière mi figue mi raisin. Heros de Central ou de Tenerife, il n’a jamais réussi à s’imposer dans des structures plus prestigieuses comme Valence, le Barça, River ou la Roja.

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  5. La defaite de Bauza et Rosario Central en demi-finale de la Libertadores est une etape importante de l’histoire de Cruz Azul et du foot mexicain puisque c’est la première finale aztèque dans la compétition. Avec des joueurs importants comme Palencia, qui jouera chez toi à l’Espanyol, le gardien Oscar Perez et le buteur paraguayen Jose Cardozo, qui avait fait une petite incartade, dans sa relation passionnelle avec Toluca.
    D’ailleurs Boca avait sué pour gagner aux pénos, malgré une victoire de Cruz Azul en Argentine.

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    1. García a eu la malchance de jouer dans des équipes du Racing sans autre grande star, sauf peut-être au début des années 1940 quand Benítez Cáceres est meilleur buteur du championnat, sans doute largement alimenté par El Chueco.
      Durant la Copa América 1937, il est toujours titulaire alors que Peucelle, Varallo, Ferreyra, Cherro, Scopelli, Zozaya, De la Mata et Guaita (quelle densité !) se partagent les quatre autres postes offensifs.
      En 1941, il joue avec Moreno, Pedernera et Sastre dont tu parles sur un autre post, joueur dont on dit qu’il est parmi les plus intelligents du foot argentin et qui en effet, fait ensuite le bonheur du São Paulo FC époque Leônidas.

      Pendant que j’y suis, il me semble que figurent en photo d’en tête :
      Mario Killer, Menutti (gardien), Pascuttini, Landucci, González, Fanesi et accroupis, Boveda, Aimar, Poy, Colman et Gramajo.

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      1. Je pensais que Carlos Aimar était de la famille de Pablo. Pas du tout. Je sais pas d’où j’ai sorti ça…

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      2. « Peucelle, Varallo, Ferreyra, Cherro, Scopelli, Zozaya, De la Mata et Guaita »… Impressionnant… Manque Herminio Masantonio, le grand buteur d’Huracan.

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      3. Juste avant Benitez, donc aux cotés de Chueco y avait le buteur Barrera tout de même. Pas le plus beau, mais terriblement efficace. Le paraguayen arrive pour remplacer Barrera parti en Italie.

        Le Racing qui n est pas au mieux dans les annees 30-40, gros trou d’air.

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      4. Vu la gueule du onze en 1937 , présent et au complet en 1938 c’était une tout autre histoire hehe

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      5. Carlos et Pablo sont de la province de Cordoba, il est là le rapprochement bancal! Hehe

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    2. Chueco Garcia si il merite sa place. apres c’est le fait que les clubs de rosario etaient dans l ombre des 5 grands.. et pour briller sur la scene nationale (et l albiceleste) et esperer d etre mieux reconnue indoviduellement. fallait rejoindre buenos aires. comme en face, Pontoni qui a filé a San Lo.

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      1. D’ailleurs pour Newell’s, Pontoni serait un postulant à la première place, non?

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      1. Le 1er préfère Miami Beach au río Paraná semble t-il. Le second cherchait el Trinche à Rosario, en vain. Le 3e n’a jamais evolué sous les ordres de dieu Marcelo donc inconnu au bataillon.

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  6. Sinon pour quelques autres grands joueurs de Central… notamment dans les années 1940 , ils produisent également de très bons défenseurs qui sont appelés en sélection. Parmi eux, le central Rodolfo De Zorzi est le plus remarqué et il occupe une place de titulaire un temps durant avec l’albi.
    Toujours dans les défensifs, il faut quand même bien cité un gardien illustre à Central ! l’international Hector Ricardo.
    Les deux seront sont de l’équipe victorieuse de la Copa América 45, jouant chacun une partie des matchs.

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