Top 50 Racing Club de Lens (5/6)

Cinquième partie : 10-6

Saison 1983-1984
Debout de gauche à droite : Marsiglia, Gillot, Xuereb, Krawczyk, Flak, Tempet
Accroupis de gauche à droite : Tlokinski, Sénac, Vercruysse, Piette, Brisson

10. Philippe Vercruysse Milieu offensif, 1980-1986, 1987-1988 et 1996-1997

Vercruysse face à Anderlecht

Vercruysse était un numéro 10 hors pair qui a rayonné en Division 1. Il a pris en main le jeu lensois avec un grand talent dans les années 1980. Formé au club, après avoir grandi à Lens suite à un déménagement familial (il est né à Saumur dans l’Ouest), il y a fait toutes ses classes, et y remporte le titre de champion de France cadets en 1978. Il fait ses débuts en pro en 1980 et devient titulaire dès la saison suivante, amené à remplacer un Daniel Leclercq vieillissant. Techniquement très doué, il devient le numéro 10 et joueur emblématique de la période Houllier : ses qualités techniques, sa vision de jeu sont bien au-dessus de la moyenne et il forme un milieu technique aux côtés de Krawczyk et Piette. Dans une belle équipe lensoise qui jouait très bien et était portée sur l’offensive, il en était le distributeur du jeu et le pourvoyeur de ballons pour le duo Xuereb-Brisson. Et il avait un très bon sens du but, puisque Vercruysse était souvent décisif et marquait en Championnat : 10 buts en 36 parties sur la saison 1982-1983 conclue à une belle quatrième place ; 12 buts en 36 rencontres en 1984-1985 et neuf buts en 34 matchs en 1985-1986. C’est avec le Racing qu’il connaît aussi ses premières joutes européennes. Ses très bonnes performances et son talent lui valent d’être appelé en Équipe de France dès 1983. Il participera à la Coupe du monde 1986 où règne une rude concurrence au poste de milieu offensif. Saisissant l’opportunité, Lens le vend à Bordeaux réalisant une bonne opération financière avec ce transfert.

Après seulement une saison et un titre de champion de France, il revient en prêt, mais le club est dans le dur sportivement et économiquement. Il aide amplement le RCL à se maintenir de justesse au dernier match, puis direction l’Olympique de Marseille, dans l’un des meilleurs clubs européens pour à nouveau garnir son palmarès, exprimer tout son talent au plus haut niveau dans les rencontres de Coupe d’Europe des Clubs Champions. Cependant, il n’eut pas la reconnaissance internationale qu’il méritait alors qu’il aurait pu être le meneur d’envergure entre Platini et Zidane. Les observateurs faisaient de lui le futur numéro 10 de l’équipe de France, c’est-à-dire succéder à… Platini. Mais il n’a jamais su s’imposer en sélection, une petite dizaine de matches seulement, peut-être un peu sous-estimé dans la hiérarchie nationale. Le joueur reprochera à Houllier puis Platini de ne pas lui avoir donné sa chance et de tactiquement ne pas vouloir jouer avec un numéro 10. Sur la fin, il revient à Lens à 35 ans pour une demi-saison à aider le club à se maintenir la saison avant celle du titre. Joueur de grande classe, Vercruysse totalisera 249 matchs et 58 buts en trois passages à Lens.

9. Jean-Guy Wallemme Défenseur central, 1986-1998 et 2001-2002

Fidèle parmi les fidèles, Jean-Guy Wallemme c’est le capitaine de l’équipe championne de France 1998, le guide de cette « bande de copains ». Lancé dans le grain bain à Lens en novembre 1986 contre le Paris SG, après le départ de Sénac, il saisit sa chance et prend sa place en charnière avec Gillot. Il s’impose comme le titulaire de la défense Sang et Or pour les saisons à venir. Depuis son retour dans l’élite, le club peine à se stabiliser et alterne le bon et le moins bon. La chute, c’est la saison 1988-1989 qui est cauchemardesque : Lens finit dernier avec seulement trois victoires et une défense submergée, nouvelle descente à l’étage inférieur. Une nouvelle fois, la refondation de l’équipe passe par la D2 et le centre de formation. Aux côtés des Sikora et des Magnier qui seront ses partenaires de défense pour au moins 10 ans, le club obtient sa remontée en D1. Au fil des saisons, Lens monte en puissance, commence à se placer, joue l’Europe. La saison 1994-1995 est la meilleure de Wallemme sous le maillot lensois. Défenseur rugueux, dur au mal, Jean-Guy c’est le patron de la défense. Malgré une image qui le dessert et parfois moqué de l’extérieur, c’est une valeur sûre de D1 plutôt bon balle au pied et dans ses relances, avec un sens du placement et de l’anticipation qui compensait un manque de vitesse. A Lens, Wallemme a mis tout le monde d’accord, un guerrier sur le terrain et un leader pour l’équipe, lui qui n’était jamais le dernier pour pousser une gueulante.

L’apothéose sera évidemment la saison qui verra Lens sacré champion de France avec Wallemme capitaine et relais précieux de Leclercq. Après la fête, il traverse la Manche pour Coventry et se frotter au foot anglais, puis de retour en France à Sochaux et Saint-Étienne, ces expériences successives sont des échecs sur le plan sportif. Finalement, le barbu revient au bercail en 2001. Alors que certains le voyaient dépassé et qu’une simple doublure pour apporter son expérience, tenir un rôle de « joueur de vestiaire » ; au final il joue la saison complète comme titulaire et ferme les bouches comme à son habitude. Lens finit meilleure défense du championnat avec seulement 30 buts encaissés, un Wallemme redevenu le patron qu’il était. Malheureusement, Lens échoue à la seconde place et perd le titre à la dernière journée. Wallemme décide de mettre fin à sa carrière, après 466 rencontres disputées avec le RC Lens (troisième place). Emblématique capitaine, Jean-Guy fut aussi le garant de l’esprit du club et de ses valeurs, une âme de ce club.

8. Les frères Lech Georges Lech, attaquant 1962-1968 et Bernard Lech, milieu 1964-68

Les frères Lech (Bernard à gauche et Georges à droite)

Les frères Lech sont indissociables : fils de mineur, ils débutent à peu près au même moment en équipe première. Dans les années 1950-1960, le club lance en D1 les jeunes joueurs régionaux nés dans le bassin minier, nombre d’entre eux étant des fils de mineurs d’origine polonaise et qui composent au moins pour moitié l’effectif du club. À l’origine c’est Henri Tranin, emblématique directeur sportif et responsable des jeunes durant de longues années, et dont une tribune porte son nom à Bollaert, qui structure et développe la formation lensoise. La politique sportive du club – appuyée par l’ambition politique des Houillères, propriétaire du club, à travers le RCL – est de recruter les meilleurs joueurs des clubs alentours. Le bassin minier du Nord-Pas de Calais est alors un vivier riche et talentueux. Le club peut s’appuyer sur un dense réseau de clubs, dont beaucoup évoluent au plus haut échelon amateur, et en haut de la pyramide il y a le RC Lens.

À cette époque, les clubs miniers amateurs favorisent la préformation et la formation des jeunes, avant que les meilleurs rejoignent le club-étendard. Les Houillères disposent d’un réseau pour drainer les talents de ces clubs qui permettent d’approvisionner l’équipe professionnelle de l’entreprise. La présence d’un bon joueur est vite signalée aux responsables par des employés et présidents de clubs locaux, et quand celui-ci entre dans l’entreprise, il est protégé par un emploi au jour. Ainsi de très grands joueurs du football français sont sortis des clubs du bassin minier à cette époque (les Carabiniers de Billy-Montigny comme les frères Lech ; l’US Auchel, l’US Nœux-les-Mines, le CS Avion, l’ES Bully, l’US Liévin, le Stade Béthunois, l’USO Bruay, l’ASSB Oignies ou le SA Douai). Mais cette toile d’araignée n’est pas sans faille, et Lens en a raté quelques-uns. Et le plus talentueux d’entre eux : Raymond Kopa joueur de l’US Nœux-les-Mines qui signera au SCO Angers, et dans une moindre mesure, Jean Vincent de l’US Auchel qui signera au LOSC alors en meilleure posture sportive à l’époque. Une fois intégrés à l’équipe première très jeunes, le RC Lens lance rapidement ses jeunes joueurs qui n’ont qu’à peine 18 ans ou moins.

Le club détient plusieurs records de précocité en D1 et dans le football professionnel français pour ses joueurs. Les frères Lech formeront en partie l’attaque des années 1960 du club, dans une équipe qui mise sur la jeunesse avec Richard Krawczyk, Kalman Gerencseri (plus jeune débutant du club à 15 ans et record de l’histoire de la D1). Des joueurs du cru encadrés par les vieux grognards tels Bernard Placzek, Guy Sénac, Louis Polonia, Marc Bourrier, Enzo Zamparini voire Ahmed Oudjani et Arnold Sowinski.

Georges Lech, l’aîné d’un an, était de loin le plus talentueux et considéré comme un joyau du club. Ailier et dribbleur, il fait partie des meilleurs techniciens de l’histoire du club. Il s’impose dès ses 17 ans lors de sa première saison et est très vite considéré comme l’un des plus doués de sa génération, ce qui lui vaudra un record pour être le plus jeune buteur en Équipe de France à 18 ans. Déjà international, il finit troisième du championnat en 1964, Lens s’est mêlé à la lutte pour le titre sur la saison. En parallèle, son frère Bernard milieu de terrain offensif et qui dispose lui aussi d’une bonne aisance technique s’intègre petit à petit dans le onze lensois. Pendant que Georges s’affirme comme le buteur du club (trois saisons consécutives à 17, 25 et 16 buts de 1965 à 1968), Bernard est plus en retrait, construit le jeu lensois bien aidé par sa bonne technique balle au pied.

Mais les saisons qui suivent cette place sur le podium ne sont pas aussi bonnes qu’espérées, Lens se classe dans le ventre mou. Seule éclaircie, une Coupe Drago gagnée en 1965, la dernière édition sur un score de 4-0 face à Bordeaux, les deux frères titulaires avec Bernard qui ouvre le score. A la fin de la saison 1967-1968, Lens est relégué. En grande difficulté économique, les Houillères se désengagent du club et Lens doit vendre ses joueurs. Georges est transféré à Sochaux après 78 buts en 214 matchs, l’un des meilleurs buteurs de l’histoire du club ; Bernard signe à Nancy après 33 buts en 127 matchs. Lens perd son statut professionnel et entame une reconstruction, sans les Houillères, mettant fin à son « paternalisme sportif » sur le club et sa Région. Les deux frères se retrouvent à Reims dans les années 1970.

7. Guillaume Warmuz Gardien de but, 1992-2003

Le gardien emblématique du club dans les années 1990, le gardien de but des meilleures années, Warmuz est intimement lié aux succès du Racing. Au cœur d’une défense stable, certains passeront 10 ans à jouer ensemble, ce qui soude le collectif et facilite la communication, Warmuz est une figure de ce noyau dur qui contribuera à la montée en puissance du club, pour faire de Lens un club majeur du football français. Gus rejoint le RC Lens, qui le prend pour remplacer Bernard Lama, qui n’est resté qu’une saison. Il vient de la D2 où il joue à Louhans-Cuiseaux, après avoir passé deux saisons à Marseille, qui l’avait repéré en tant que vainqueur de la Coupe Gambardella 1988 avec l’INF Vichy, mais il ne joue pas la moindre minute avec l’OM. Un gardien « sans point fort ni point faible » dira de lui son entraîneur de l’époque à Louhans-Cuiseaux (Libération, janvier 2003). Malgré des débuts difficiles, Warmuz devient le gardien du temple pendant plus de 10 ans et traverse dans les buts lensois toute la période faste du RC Lens.

Pendant longtemps, il ne commet aucune erreur majeure, une concentration de tous les instants pour se maintenir au plus haut niveau, c’est ce qui a fait sa force à Lens. Après une saison 1996-1997 compliquée pour lui, une blessure l’éloignera plusieurs mois des terrains ; et pour le club, loin de ses ambitions, qui lutte pour le maintien jusqu’à la dernière journée. Mais Warmuz est au sommet la saison suivante. Après le sacre, il enchaîne, plein de confiance comme ce match mémorable à Wembley où il multiplie les miracles face à Arsenal. Warmuz est le gardien du temple du football ce soir-là, l’un de ses plus grands matchs et souvenirs comme le gardien le confiera à chaque interview après sa carrière.

Néanmoins, son niveau décline quelque peu les saisons suivantes. Les entraîneurs s’enchaînent après Leclercq et chacun cherche à remplacer Warmuz, mais on ne peut rien lui reprocher. C’est seulement lors de la saison 2001-2002, que son niveau commencera à s’effriter dans le sprint final et la perte du titre contre Lyon où son match ne fut pas exempt de tout reproche. Le précipice, il l’atteindra la saison suivante contre le FC Porto. Dans un match de Coupe UEFA où Lens passe au travers et est largement dominé, Warmuz se troue deux fois. Deux grosses bourdes qui scelleront définitivement son sort et son destin lensois. Il n’enfilera plus les gants lensois, finissant sur 426 matchs dont 31 matchs européens après 11 saisons. C’est le début d’une dépression de plusieurs mois, incapable de rejouer, il annonce qu’il quitte le club. Warmuz était aussi en froid avec ses dirigeants depuis un certain temps, Gervais Martel ne lui proposait que des prolongations d’un an. Warmuz c’était l’esprit de 1998 et il fallait sûrement tourner la page, à un moment où Martel met le club dans « le foot business ». Une porte de sortie lui est offerte par Arsène Wenger qui pensait sûrement au gardien formidable qu’il a été dans les confrontations entre les deux clubs, mais il récupère un gardien à la dérive et loin de son meilleur niveau comme le soir où il était le gardien du temple de Wembley.

6. Ahmed Oudjani Attaquant, 1958-1965 puis 1970-1972

L’Algérien né à Skikda (ex-Philippeville) dans la région d’Oran, n’a rien à voir avec l’immigration minière comme nombre de ses coéquipiers de l’époque. Arrivé à Lens en provenance de l’US Vendôme par un transfert sportif, il bénéficie du statut que le club accorde en général à ses vedettes étrangères recrutées, contrairement aux joueurs du coin qui deviennent footballeurs-mineurs. Oudjani ne loge donc pas dans les cités minières et est considéré comme un professionnel, recruté et payé uniquement pour ses compétences sportives. Cependant, le buteur est vite adopté par les Lensois, car au-delà de ses performances sportives d’empiler les buts, il devient « plus Polonais que jamais » ! En effet, son style – fonceur, bagarreur, courageux (on rapporte qu’il joua un match avec une clavicule cassée) – convient parfaitement aux supporteurs qui reconnaissent ses qualités de travailleur et comme l’un des leurs.

Oudjani marque saison après saison : ses qualités athlétiques impressionnent autant que ses qualités de finisseur, il marque des deux pieds et est bon de la tête. Un véritable artilleur qui inscrira toujours plus de 10 buts lors de ses cinq premières saisons, avec un record de 30 buts en championnat au cours de la saison 1963-1964, dont il finit meilleur buteur national. Son entente avec Wisniewski puis G. Lech, ou les moins connus Lafranceschina, Stievenard et Deloffre, fonctionne à merveille. Oudjani plaît aux supporteurs et s’adaptent parfaitement à l’environnement ouvrier du bassin minier à cette époque. Ahmed Oudjani mettra sa carrière entre parenthèses de 1960 à 1962 pour rejoindre l’équipe du FLN. Il quitte le club en 1966, et y reviendra pour finir sa carrière (1970-1972) en aidant le club en D2. Il détient le record de buts inscrits en championnat avec 93 unités, record qu’il partage avec Wisniewski ; et 121 buts au total en 209 rencontres officielles, ce qui le place en tête des meilleurs buteurs de l’histoire du club. Son fils Chérif, né à Lens, jouera par la suite pour le club dans les années 1980 et deviendra lui aussi international algérien.

42 réflexions sur « Top 50 Racing Club de Lens (5/6) »

  1. J’aimais beaucoup Vercruysse, un des joueurs les plus élégants des années 1980. Sans doute un peu lent au moment où le jeu s’accélère, un peu dilettante également, mais quelle allure !

    0
    0
  2. Warmuz…Quand je voyais ses performances dans les années 90 et que je matais le niveau des gardiens espagnols à la même époque, j’étais persuadé que Guillaume aurait été sélectionné s’il avait eu la nationalité espagnole. Le rempart jusqu’au match face à Porto qui l’a complètement bousillé psychologiquement.

    0
    0
    1. Warmuz n autait pas fait tache en 3e gardien en EDF.
      Siko, Wallemme, Laigle, Vairelles, Dehu te disent tous que l’EDF ils l’avaient dans la tete et que des gars devant eux n etaient pas plus forts. Le soucis c’est que la saison 96-97 ils passent au travers.(meformes, blessures)
      Malgre leur fabuleuse saison 1998 … L equipe de France est deja faite, les places scellées. Et certains seront appeles apres 98 mais le groupe etait sur sa dynamique, impossible de faire sa place.

      1
      0
      1. C’est fou le nombre de joueurs qui ont porté le numéro 14 en hommage à Cruyff

        0
        0
    1. Je ne voyais pas la référence..mais maintenant que je vois que c’est Walter De Greef, lol.. Oui, gamins on l’appelait comme ça : « Doc », « Nom de Zeus »..

      Pas mauvais.. pas formidable non plus.. Et en fait pas même un bouche-trou en équipe nationale : s’il prit part à l’Euro 84, c’est juste parce que le Waterscheigate avait décapité la défense peu avant le tournoi, que Renquin boudait en Suisse……. alors Thys dut racler les fonds de tiroir (que De Greef me pardonne : c’est factuel).. et il y eut donc Walter De Greef, ce 5-0 concédé à une certes formidable équipe de France ne venait pas de nulle part (idem de la fragilité inhabituelle face au Danemark).

      0
      0
      1. Purée ! oui, il lui ressemble à fond.

        Ça me rappelle la première année où j’étais étudiant, je partageais un appartement avec mon frère. Un soir, en rentrant, je trouve dans la boîte aux lettres une publicité pour une pizzeria du quartier. Et la photo représentait un jeune gars content de manger sa pizza. Rien de fou, sauf que le type en question était mon frangin.

        J’arrive à l’appart et je dis, en lui tendant le prospectus : « Je savais pas que t’avais fait une pub pour une pizzeria. » Et lui de ne pas comprendre. Il regarde le machin et dit : « Nan, mais j’ai pas fait cette photo. »

        Le gars lui ressemblait trait pour trait, c’était bluffant.
        Bref, on n’a jamais su qui était ce mec…

        0
        0
      2. Haha. Tu vois, j’ai eu la même idee en le voyant. J’ai toujours su que j’aurais pu etre belge. D’ailleurs ma fille est née à Bruges, c’est un signe.

        0
        0
      3. Paraît qu’on a tous un double quelque part, te reste à tomber sur le tien pardi! Moi c’est en Pologne, une pub pour un jeans : c’était de A à Z ma gueule, je fus même convoqué par le recteur, mode « nos professeurs ne sont pas autorisés à avoir une activité complémentaire sur le côté » (ce qu’ils avaient tous en fait – souvenir par exemple d’un collègue particulièrement brillant qui faisait aussi taximan çà et là..et même un 3ème job, incroyable).

        0
        0
      4. A Bruges?? Bon, y a pire.. ça claque même plus qu’on ne pourrait croire a priori, petit mais extrêmement élitiste comme ville…. mais que diable faisiez-vous pour que ta compagne accouche à Bruges??

        0
        0
      5. Ou alors, je crois l’avoir : le Bruges de la banlieue bordelaise, c’est ça?

        0
        0
      6. Bah, rayon hinterland y a pas photo.. Le Bruges bordelais se rattrape plus que bien là-dessus!

        0
        0
      7. Dans les PA, non contents d’avoir aussi un Bruges, on a également un Gan.
        Autant te dire que quand je fais les villes commerçantes du comté de Flandre au Moyen Age, je précise que c’est aucun de ces deux bleds…

        0
        0
      8. Manquerait plus que vous ayez aussi un « Lau » ou que sais-je, en tout cas ça sonne occitan, serais pas surpris.. puisqu’une ville drapière jadis prospère des Flandres, charmante mais tombée dans l’oubli, s’appelle.. ben s’appelle « Lo », évidemment (à prononcer « Lau »).

        0
        0
      9. Tony Parker est né à Bruges en Belgique. Sacré mélange. Pere américain, mère hollandaise, né en Belgique et jeunesse en France.

        0
        0
  3. Je me rappelle encore de Warmuz face à Porto… Il avait 33 ans et on voyait, notamment lors du match de poule face au Bayern Munich qu’il n’était plus au top et qu’il était mentalement affaibli par des erreurs qui commençaient à s’accumuler. Quelle triste fin pour ce gardien qui avait tant donné pour Lens. Il sera remplacé par le jeune Charles Itandje, qui disparut totalement des radars après son départ à Liverpool en 2007 – et entre autre après un épisode de mauvais goût lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes de Hillsborough.

    0
    0
      1. Entre les mecs qui sont devenus fans d’Elvis après sa mort et qui ont pris leur pied sur la détestable période vegassienne et ceux qui l’ont connu de son vivant en 60 (à défaut de l’avoir découvert en 56), c’est pas la même chose !

        0
        0
      1. Assez peu de Polonais en Lorraine. C’est surtout dans le Nord, ça.
        Nous, c’étaient plutôt les Italiens.
        Mais lui, c’est plutôt le genre gitan.
        D’ailleurs, comme Fred, c’est un fan d’Elvis.

        0
        0
    1. Aruna, des débuts moyens, une bonne saison ensuite, puis rien. A Lens, El Hadji Diouf m’a laissé meilleure impression que l’Ivoirien.
      Utaka lui aurait pu y être. Bien meilleur sous le maillot lensois, plus régulier.

      0
      0
    2. Je ne me rappelais pas même de Dindane à Lens – ceci dit, bonne moitié des noms jusqu’ici cités me sont à peine connus de nom…….

      Intrinsèquement un super joueur, très complet. Mais dans la tête, euh…….. Absolument aucun doute qu’un club tel Lens (dont je n’aurais soupçonné telle richesse à travers les âges, merci donc AJDE!) a dû connaître bonne centaine au bas mot de joueurs supérieurs ou plus impactants que ce drôle de coco.

      0
      0
    1. Très mal vécu live par Munaron, qui dans mes souvenirs prit tout le monde à témoins, more « regardez : c’est pas moi, c’est le caillou »..mais Munaron est un brave type.

      Par contre, et c’est bien la seule chose à regretter : j’aurais donné cher pour voir Anderlecht sortir sur un truc pareil!!! Sais-tu ce que Desproges aura dit de votre enflure « nationale » (vous subissez de plein fouet cette horreur cosmopolite) BHL, après l’un de ses entartages par mon compatriote liégeois Gloupier? « La vraie nature des cuistres »…………. Eh bien, avec le si select, si bourgeois et si chevaleresque (lol) board du grrrrraaand Sporting Anderlecht : c’eût donné une réaction à la BHL dans pareilles circonstances, vu des dizaines de fois en Belgique : mesquins, procéduriers et violents dans la défaite.

      0
      0

Laisser un commentaire