Numéro 10 – Rui Patricio
Quand on pense aux plus grands joueurs du Sporting, Rui Patricio n’est pas le premier nom qui sort. Des joueurs comme Balakov ou Oceano nous paraissaient plus prétendre à une telle place. Il a également été difficile de ne pas mettre la légende des premiers jours Francisco Stromp[1].
Mais voilà dès que l’on commence à y regarder de plus près, le natif de Leiria mérite d’être mis en avant. Arrivé au club à l’âge de 12 ans contre 1500 euros, il va faire parti de la première génération de la nouvelle « Academia Sporting » crée en 2002. A 18 ans il va profiter de la blessure du titulaire Ricardo à l’échauffement pour commencer pour la première fois en pro. Et à l’image des débuts de Mickael Landreau il va directement se faire remarquer en arrêtant un pénalty. Paulo Bento est celui qui lui donnera cette chance et qui l’installera titulaire dans les cages du Sporting[2]. Et malgré quelques prestations difficiles à ses débuts il finira par devenir indiscutable à ce poste.
Dans un pays réputé pour ses gardiens fantasques et irréguliers, capables de matchs mythiques autant que de boulettes légendaires, Patricio finit par devenir un gardien fiable, une force tranquille. On peut le comparer à un Hugo Lloris, un gardien qui sans être flamboyant est rarement décevant. Le type de gardien qui a la confiance de tous ses entraîneurs, et pourtant il en aura vu passer, 16 en 12 ans au Sporting. C’est dans cette instabilité qu’il devient le capitaine du Sporting. Il ne gagnera aucun titre de champion, mais quatre coupes, et finira de nombreuses fois à la deuxième place.
Mais c’est en sélection qu’il va écrire sa légende, devenant probablement le plus grand gardien de l’Histoire de la sélection. Premier à dépasser les 100 sélections mais aussi premier à gagner un titre, à l’Euro 2016, en étant décisif lors de la finale contre la France. C’est cette compétition qui va le faire rentrer dans la légende des supporters du Sporting et du Portugal, sa ville natale Leiria lui érigera même une statue devant son stade.
En 2018 alors qu’il n’est plus qu’à 28 matchs de devenir le joueur ayant le plus joué avec le Sporting, avec 467 matchs, il va rompre son contrat suite aux attaques du centre d’entraînement par des supporters. Le club est au bord de l’implosion et de nombreux joueurs l’imitent. Il rejoint ainsi la colonie portugaise de Wolverhampton et quitte son club de toujours d’une manière qui laissera un goût amer à ses supporters. Et si actuellement il porte les couleurs de la Roma, rien n’exclue qu’il revienne au Sporting rejouer une saison pour devenir le joueur le plus capé de l’histoire du club.
[1] Fondateur du club omnisports et premier grand joueur du club de foot. Il est aujourd’hui la figure emblématique et historique du Sporting. Chaque année est dédié un prix Stromp qui récompense les meilleurs sportifs du club (tous sports confondus).
[2] Suite aux mauvaises performances d’un autre ex-Nantais Vladimir Stojkovic.
Numéro 9 – Manuel Vasques
Il était le plus jeune des Cinco Violinos, ce quintet aussi révolutionnaire au Portugal que pût l’être la Máquina de River Plate en Argentine. Et pour ses contemporains, le plus bohème des cinq, une âme d’artiste sur et dehors du terrain qui lui valut le surnom de Malhoa en hommage au célèbre peintre naturaliste José Malhoa. Né en 1926, Vasques, mélomane à ses heures perdues, démontre très jeune un talent naturel pour le foot lors des matchs de rue improvisés à Barreiro, où il grandit. Le gamin a de qui tenir, son oncle n’est autre que Manuel Soeiro, figure incontournable du Sporting des années 1930 ! Ce lien familial avec le club, Vasques le porte en lui et ne le trahira jamais, même lorsque le rival lisboète lui offrira un pont d’or en 1951.
A 12 ans, il est apprenti menuisier au CUF, où son père est ouvrier d’usine. Cinq ans plus tard, il joue déjà dans l’équipe senior de l’entreprise quand il commence à attirer l’attention des « grands » du football portugais. Benfica, par l’intermédiaire de Joaquim Bogalho lui offre un contrat, il assiste à trois entraînements mais convaincu par son oncle, il accepte un salaire mensuel de 600 escudos de la part du Sporting.
Débute alors en 1946, un bail de 13 ans avec Os Leões, ponctué par pas moins de huit championnats remportés ! Vasques, joueur souvent inconstant, avare en efforts défensifs mais diablement létal devant le but, se comprenait les yeux fermés avec Jesus Correia, qui ne cessera jamais de louer son intelligence de jeu. Ses points forts sont le positionnement et l’exécution qui lui permettront d’être le meilleur buteur de la ligue en 1951. 29 buts cette saison là dans cette masse de 214 réalisations, qui font de Vasques un membre du podium historique, délogeant pour la peine son oncle, Manuel Soeiro. Propriétaire, avec son coéquipier José Travassos, d’un atelier de réparation de réfrigérateurs et, à la suite de sa carrière, du bureau de tabac jouxtant l’Estadio José Alvalade, le Galgo de Raça, un autre de ses surnoms, il aura le privilège de participer au premier match européen face au Partizan Belgrade en 1955. Avant de se retirer quatre ans plus tard, conscient « d’avoir accompli un destin auquel je ne pouvais pas échapper, une sorte de fado… mais un fado doux et joyeux ».
Numéro 8 – Hector Yazalde
Lorsque l’on pense à Yazalde, on pense surtout à son incroyable record de la saison 1973-1974 où il a marqué 46 buts en championnat devenant Soulier d’Or européen et battant par la même occasion le record de Skoblar deux saisons plus tôt. Pour mesurer l’exploit, seuls trois joueurs ont fait mieux depuis[1].
Mais avant de devenir une machine à marquer, celui que l’on surnomme Chirola[2] grandit dans le quartier pauvre de Villa Fiorito, celui-là même qui vit grandir Maradona quelques années plus tard. Passant d’ouvrier à l’usine à champion d’Argentine avec l’Independiente en quelques mois, Yazalde s’impose vite comme un joueur majeur des Rojos. A tel point qu’il devient même international Argentin. Ces bonnes performances attirent les convoitises et Santos, Palmeiras, Valence, Lyon, le Nacional ou Boca Juniors sont intéressés. Mais finalement c’est le Sporting qui va gagner la course contre une indemnité record de 3,2 millions d’escudos.
Sa première saison est compliquée. Entre blessures et problème d’adaptation il ne satisfait pas les attentes placées en lui. Mais dès la deuxième saison il monte en puissance, servi par les deux insaisissables ailiers Dinis et Marinho, il marque 29 buts et remporte la Coupe du Portugal. Il rencontre aussi celle dont le nom de scène est encore Britt Nichols[3] et qui deviendra Carmen Yazalde avec qui il formera un couple star au Portugal et en Argentine.
C’est ainsi que la saison suivante sera une des plus belles de l’histoire du Sporting, servi par deux ailiers en feu et un milieu Vagner-Nelson, Yazalde va marquer but sur but. Le club domine le championnat et passe même à rien de gagner une deuxième C2. Mais Yazalde se blesse avant la demi contre Magdebourg. Sans lui, les Leões manquent d’efficacité (pénalty raté, face à face de Tomé à la dernière minute du match retour) et passent à côté d’une qualification qui leur tendait les bras. Cerise sur le gâteau (ou œillet dans le fusil) le retour dure 40 heures, la Révolution des œillets ayant commencé le soir du match retour, les frontières sont fermées. Malgré la déception et la fatigue le Sporting remporte son quatorzième titre et Yazalde son Soulier d’Or.
Au-delà des buts, Yazalde reste adoré pour sa personnalité. Deux exemples l’illustrent bien. Pour venir au Sporting il ne demande qu’une chose au club, acheter une maison à ses parents dans un meilleur quartier. Le deuxième étant qu’il reçoit une Toyota pour son titre de meilleur buteur. Aussitôt reçue, il la revend pour partager avec ses coéquipiers car selon lui « ces buts sont autant les leurs que les miens. » Il quittera le Sporting avec 104 buts en 104 matchs. Il rejoint Marseille mais il ne retrouvera jamais le même niveau. Il rentre en Argentine et si Carmen y devient une star, lui rentre dans le rang[4]. Il décède de problèmes cardiaques à 50 ans en 1997.
[1] Georgescu 47 buts en 1977, Messi 50 buts en 2012 et C.Ronaldo 48 buts en 2015
[2] Chirola est l’équivalent des centimes en Argentine, lorsqu’il reçu sa première paye Yazalde a directement été l’échanger contre des centimes pour avoir « plus d’argent ».
[3] Star du cinéma « bis » européen, jouant dans des films notamment pour Jess Franco, entre horreur et érotisme. De son vrai nom María do Carmo Ressurreição de Deus, elle est née dans une famille pauvre de Guarda.
[4] Titulaire en 1974 il ne retrouve plus la sélection après cette Coupe du monde, ratant notamment le titre de 1978.
Numéro 7 – Rui Jordão
Pour le fan des Bleus, le nom de Rui Jordão restera éternellement associé à une nuit marseillaise. Né en 1952 en Angola, Jordão, brillant en athlétisme, est rapidement considéré comme le successeur naturel du grand Eusebio. La Gazela de Benguela, rejoint son aîné au Benfica en 1970 et se forge rapidement un palmarès enviable parmi les Simões, Toni, Humberto Coelho, Vítor Baptista ou Artur Jorge. Il intègre la Seleçao lors de la Coupe de l’Indépendance au Brésil en 1972, revient miraculeusement d’une double fracture avant de prendre véritablement la suite de la Pantera Negra en étant le Pichichi de la ligue en 1976.
Son jeu vif et instinctif attire les convoitises de Saragosse qui souhaite l’associer au Paraguayen Arrúa pour une somme record. C’est un échec cuisant, les relations sont conflictuelles entre les deux attaquants vedettes et les Aragonais descendent. Entre alors en jeu l’ancien rival honni du Sporting. Aux côtés de son grand ami Manuel Fernandes, il forme un duo légendaire pendant neuf ans, bientôt épaulé par un autre déçu de la Liga, le génial António Oliveira. Jordão gagne un nouveau titre de buteur, il est le premier à le faire avec deux clubs différents, et surtout les championnats 1980 et 1982 qui resteront jusqu’à l’arrivée de Beto Acosta et André Cruz les derniers faits d’arme nationaux.
Dans un foot sevré d’épopées internationales depuis des lustres, Jordão offre la qualification pour l’Euro français en soumettant le portier Rinat Dassaev et passe devant Fernando Gomes dans la hiérarchie pour faire vivre un calvaire au pauvre Bats au Vélodrome. Coupé juste avant le Mondial mexicain, il semble avoir perdu la flamme et abandonne le sport pendant un an. Il faut toute la force de persuasion de son ami Fernandes pour qu’il rechausse les crampons du côté de Setubal. Des retrouvailles qui lui permettront de retrouver la sélection à 36 ans passées. Homme de culture et peintre, l’attaquant aux 184 buts avec le Sporting, dont le modèle etait Salif Keita, s’éloigne totalement d’un milieu qui le désespère. « Le football est un monde trop matériel et bruyant. Il était impossible de trouver d’autres formes d’expression qui ne dépendaient pas du terrain. Le ballon est un objet égoïste et centralisateur. C’est pourquoi j’ai disparu. Seul le silence pouvait permettre des retrouvailles avec mon autre moi. »
Numéro 6: Jesus Correia
Le numéro 6 de ce classement est un joueur unique dans l’Histoire du foot portugais. En effet, Antonio Jesus Correia a réussi ce qu’aucun autre joueur de foot Portugais n’a fait : être champion du monde. A fortiori il a davantage de titres mondiaux que n’importe quel autre footballeur : il l’a été six fois ! Comment expliquer cette singularité ?
Celui qui était surnommé Necas était un sportif complet. En plus de titres nationaux en athlétisme il était surtout un pilier de la sélection portugaise de rink hockey (appelé aussi hockey sur patins), un sport extrêmement populaire dans le pays de Camões. Dans les deux sports il évolue pour le club du Sporting et la sélection portugaise.
Côté foot il est un des cinq violons, ligne d’attaque légendaire du Sporting, ligne qui a marqué l’Histoire du club par ses nombreux titres mais aussi permis au foot portugais d’atteindre le plus haut niveau européen. Correia jouait ailier droit et avait une manière de dribbler unique, venant probablement de sa double pratique sportive, il était également le plus rapide des cinq offensifs Lisboètes. Une de ses performances les plus marquantes fût lorsque son Sporting alla détruire l’Atlético sur sa pelouse du Metropolitano. Necas alla inscrire les six premiers buts du match. Les défenseurs rugueux de l’Atlético se noyant face à savitesse et à la vista de Vasques, et seul un relâchement en fin de match leur évite une défaite encore plus lourde[1].
En sélection s’il bat l’Espagne dans sa ville d’Oeiras[2] pour sa première sélection, il ne peut qualifier le Portugal à la coupe du Monde 1950. Vasques blessé et Peyroteo retraité, les trois derniers violons souffrent à Charmatin face à l’Espagne de Telmo Zarra[3].
En 1952, alors âgé de 28 ans, son président au Sporting lui demande de choisir entre le hockey ou le foot, Necas choisira alors la crosse et arrêtera sa carrière de footballeur. Si ce choix peut soulever des doutes [4], il lui permettra de faire de lui une légende de ce sport, comme joueur puis entraîneur. Qui peut mieux représenter un club omnisports que Necas !
[1] Face à une équipe du Sporting relachée, Escudero sauvera l’honneur en marquant trois buts (6-3 score final)
[2] La sélection portugaise joue au Estádio Nacional do Jamor près de l’embouchure du Tage à Oeiras commune limitrophe de Lisbonne et ville où est né et vécu Correia.
[3] Une défaite 5-1 en Espagne, un nul 2-2 au retour.
[4] Le gouvernement l’aurait fortement incité à se tourner vers le hockey sport où le Portugal brillait bien plus et jugé par l’Estado Novo plus important.
En collaboration avec l’ami Rui Costa !
Merci les gars, super top et précieux pour ceux, comme moi, connaissant mal l’histoire du foot portugais.
Un mot sur Yazalde dont on a la sensation qu’il n’a jamais réussi à surmonter cette saudade l’ayant envahi après son départ de Lisbonne. Il me semble avoir lu qu’en venant à l’OM et en France, il espérait que cela boosterait la carrière de madame, cantonnée jusque là aux nanars érotiques. Une déception comme son séjour marseillais. Il était rentré en Argentine en 1977 pour participer à la CM et se racheter de celle de 1974 mais n’avait pas été retenu, provoquant une profonde dépression en lui et une addiction à l’alcool dont il meurt prématurément.
Un prono pour la suite de ce top : Fernando Peyroteo.
Peut-être…
J’ai longtemps milité pour Oceano mais Rui a été inflexible. Hehe
Une chouette video d’Oceano qui finira sa carrière sur une descente avec Toulouse…
https://youtu.be/VpS31oBYHM0
Yazalde à Marseille, ça coïncide avec le passage d’Alonso, non?
Yazalde était totalement un homme qui marchait à l’affect. A l’Independiente il était chez lui dans le club qui lui avait donné sa chance, arrivé au Sporting il rencontre sa femme, s’entend merveilleusement avec Dinis et Marinho (un trio incroyable pour l’époque) mais sous la pression de sa femme il part en France mais rien n’est plus pareil.
De retour en Argentine, si Carmen devient une star, lui a du mal à retrouver son niveau!
De ce que j’ai lu via les témoignages de ses ex-coéquipiers, il avait l’air d’être une chouette type. Un buteur « égoïste » sur le terrain mais altruiste dans la vie.
Dinis, superbe gaucher dribbleur, très important dans le parcours pour la Coupe de l’indépendance en 1972.
C’est effectivement de la très belle ouvrage, bravo et merci.
Andre Cruz fait parti de ceux qui rôdaient autour de la quinzième place. J’adore ce défenseur. Précieux dans les titres 2000 et 2002 du Sporting et tireur de coup franc d’élite. Aimé au Standard également.
Létal sur coups de pied arrêtés et dans le jeu long, gros jeu de tête, super vista..et de surcroît un jeu très élégant, tout, tout bon joueur.
Première année d’adaptation catastrophique à Liège, il semblait surtout bon pour suivre le chemin de Hermosillo, à savoir retour rapidos au pays..et c’est au final sans grande conviction que les deux parties convinrent de poursuivre l’aventure, à quoi ça tient parfois.
Effectivement très apprécié mais, dans son registre et pour le Standard, Dewalque puis Meeuws sont devant. Et quoique joueur des plus décisifs, le Standard fut plus fort après son départ (spoliés du titre en 95 – de mémoire, Wilmots surtout et fut victime, encore et décidément, d’un arbitrage borderline lors du match décisif a Anderlecht).
On a pas mis Francisco Stromp, considéré comme le « père » du Sporting, j’en ferais surement un article. Mais dans ce top il était difficile de lui faire une place!
Beaucoup de supers joueurs ont été laissé sur le côté, preuve de la qualité de cette équipe! On en reparlera dans la deuxième partie!
Ah oui. J’ai en vitesse sa bio, y a de la matière!
D’ailleurs on en parle pas dans nos articles mais un des grands noms du Sporting est Aurelio Pereira, le formateur qui a déniché Figo, Futre et Ronaldo notamment (3 ballons d’or, oui Gullit on sait que ça compte pas :). J’ai sa bio à finir mais il est celui qui a fait du SPorting le meilleur club formateur des années 2000 (doublé par le Benfica aujourd’hui).
J’imagine que Porto a sorti le gros chèque pour débusquer Futre. D’ailleurs, lui qui a joué chez les 3 gros, il a une préférence?
Sondage :
J’ai deja eu cette discussion avec Sindelar, mais pour vous Teddy Riner est il le meilleur athlete français de tous les temps ?
J’ai tendance à penser oui pour ma part
Salut Berti. Réfléchissons, quel français peut deja prétendre etre le plus grand dans sa discipline?
Karabatic me semble bien placé en hand. Est-il le plus grand? Suis pas assez spécialiste pour l’affirmer.
Dans les autres sports, je vois parfois des français très haut dans la hiérarchie mais pas forcément premier. Prost, Hinault, Blanco…
Donc, oui je pense que Riner est le plus grand. 3 médailles d’or. Onzième championnat du monde aujourd’hui. Je crois qu’il a fait 154 combats consécutifs sans perdre. C’est assez fou
Loeb aussi dans son domaine
Et la personne Teddy Riner le merite aussi
Mais bien joué pour Karabatic , souvent oublié aussi
Mais je vote Teddy
Berti
Loeb que j’avais zappé exact. Un client.
Quand j’etais jeune y avait un francais : Patrice Martin qui gagnait tout , mais discipline trop confidentielle
Martin en ski nautique. Après Loeb, c’est immense mais la voiture est tellement importante dans l’équation que c’est difficile de la faire passer devant un Riner.
Porto, c’est là où il a tout gagné même si il a un lien particulier avec le Sporting.
Toutes mes connaissances fadas de rallye, pour plupart vieux cons dans mon genre, le tiennent pour l’extraterrestre de la discipline : unanimes pour dire qu’il fut et reste sans égal.
Pour le meilleur français, il y a Fourcade aussi qui a sacrément dominé sa discipline. Et français le plus médaillé aux JO.
En planche à voile j’avais vu que Albeau était le français le plus titré tous sports confondus (25 titres de champion du monde je crois)
D’Oriola en escrime peut-être?
En foot Didier Deschamps pour sa carrière avant et après?
Tony Estanguet qui a peu près la même carrière que Riner.
Karabatic difficile de ne pas le considérer, je pense que c’est l’équivalent de Pelé au foot.
Killy au ski?
Difficile de choisir en fait!
Rui , j’adore l’idee de mettre DD au dessus de Zidane ou Platini
Capitaine de l om ( premier vainqueur de la coupe d europe en France ) puis capitaine de l edf en 98 et entraineur en 2018
On peut difficilement faire mieux
Pour fourcade , de mémoire il y avait Boe pour le concurrencer et plus facile de gagner une medaille en biathlon car beaucoup d’épreuves, tandis que pour Riner un jour tous les 4 ans ( y a interet à supporter la pression )
Chez les femmes y a match avec jeannie longo
La lecture de l’un ou l’autre passages de l’article de ajde me faisait penser à un truc et en fait c’était à ceci, Jordao donc :
« Le football est un monde trop matériel et bruyant. Il était impossible de trouver d’autres formes d’expression qui ne dépendaient pas du terrain. Le ballon est un objet égoïste et centralisateur. C’est pourquoi j’ai disparu. Seul le silence pouvait permettre des retrouvailles avec mon autre moi. »
Ca tranche avec les publications pipi-caca de Cantona, misère..
Tiens Alex
Quelques photos d’une expo de tableaux de Rui Jordao
https://maisfutebol.iol.pt/amp/rui-jordao/18-10-2019/fotos-conheca-o-trabalho-de-jordao-na-pintura
Euro 2016 ou pas, ça fait plaisir de voir Rui Patricio dans le Top 10, un vrai poids lourd international qui n’a pas été titulaire en Premier League et à la Roma par hasard. Je me demande s’il n’est pas le meilleur gardien de l’histoire du Portugal, quoi qu’en disent les fans de Manuel Bento. Celui-ci était excellent sur sa ligne et en un contre un (je me souviens de son Euro 84 très réussi), mais il était à mon sens moins complet que Rui Patricio.
Rui Costa considère également que Patricio est le plus complet. Devant des Damas, Baia ou Bento.
Mon point de vue est que Patricio est sans aucun doute le meilleur gardien de la sélection seulement.
Damas était vraiment classe et Bento très bon sur sa ligne mais en sélection les deux ont trop peu de compétitions, Baia très titré en club mais en sélection il n’a jamais été là dans les grands matchs et en 2002 il coute la compétition avec son match calamiteux contre les USA.
Bref Patricio pour la sélection, ensuite c’est compliqué car il y a plusieurs gardiens qui ont brillé en club. Rien qu’au Sporting, pas sur que Patricio soit le meilleur gardien.