Numéro 10 : Ivan Ćurković
Ćurković, c’est l’histoire du plus français de tous les Yougoslaves. Arrivé dans le Forez en 1972, après avoir fêté ses 28 ans, il restera neuf ans avec les Verts, écrivant la plus belle page de l’histoire du club stéphanois. Mais avant cette aventure française, il était un jeune gardien né à Mostar le 15 mars 1944 dans ce qui était à l’époque l’État indépendant de Croatie, régime collabo à la solde de l’Allemagne nazie.
Effectuant ses débuts en 1960, à 16 ans seulement, avec le seul club de la ville, Velež Mostar, il permet à son équipe d’éviter de peu la relégation durant ses deux premières années. La saison 1962-1963 transforme le statut du jeune gardien, passant du titulaire d’un club se battant pour le maintien à celui du quatrième du championnat. Il obtient à cette occasion ses premières capes avec la sélection yougoslave, une histoire difficile pour lui tant il aura été le gardien d’une Yougoslavie décevante, ne se qualifiant qu’à l’Euro 1968, où Ilija Pantelić lui sera préféré. 18 capes seulement, un amour qui n’aura jamais vraiment eu lieu…
En club, malgré une dernière saison difficile avec Velež, il est transféré vers le Partizan Belgrade pendant l’été 1964. Milutin Šoškić, gardien titulaire depuis de nombreuses années, doit faire son service militaire obligatoire et Ivan sera donc propulsé titulaire chez un cador national. Et cette première saison est un véritable succès, le Partizan finissant champion avec une belle marge ! Malheureusement, la saison suivante, la plus grande de l’histoire du Partizan à l’échelle européenne, voit Šoškić reprendre sa place et le pauvre Ćurković doit se contenter d’une place sur le banc. Pendant que le Partizan atteint la finale de la Coupe des Clubs champions européens, lui ronge son frein…
Quand Šoškić part jouer en Bundesliga durant l’été, l’heure est arrivée pour Ćurković de montrer qui il est. Les saisons suivantes voient le Partizan finir sur les places d’honneur en étant régulièrement l’une des meilleures défenses du pays, Ćurković étant constamment parmi les meilleurs joueurs des Crno-beli. Avec lui dans l’équipe, le Partizan est champion d’automne en 1970/1971. A la trêve, Ivan quitte l’équipe pour faire son service militaire et le Partizan termine la saison cinquième, en ayant encaissé quatre fois plus de buts sans lui. La saison suivante, Ćurković revient de l’armée, et avec son retour dans les cages, le Partizan remonte d’une piteuse onzième place jusqu’à la cinquième place. Cette saison sera la dernière du gardien au pays, qui partira durant l’été à Saint-Étienne pour y écrire sa légende.
Numéro 9 : Nenad Stojković
Nenad Stojković, ou comment un gamin fan de l’Etoile Rouge devient une figure des rivaux honnis. Nenad est né au Kosovo en 1956. Repéré dans un tournoi traditionnel des républiques et des provinces, il rejoint les rangs des Crno-beli à 16 ans. La Yougoslavie de l’époque vit alors sous la domination du Hajduk Split de Šurjak et le Partizan n’a plus été champion depuis 1965, et la belle génération des Galić, Vasović ou du gardien bondissant Šoškić.
Sous l’impulsion de la future idole du Stade du Ray, Bjeković et du furtif girondin Vukotić, le Partizan est champion en 1976. Titre qu’il répétera deux ans plus tard malgré le départ de Bjeković pour la promenade des Anglais.
Le jeune Nenad Stojković s’impose principalement en central, coulissant parfois sur l’aile gauche. C’est tout naturellement qu’il intègre la sélection en 1977 face au Brésil. Débute alors un bail de sept ans avec les Plavi, jonché de victoires mémorables comme lors du match gagné 6 à 4 face à la Roumanie, avec un triplé du beau Safet, et d’injustices notoires comme lors du vol espagnol au Mondial 1982.
Nenad est un cérébral qui analyse les forces et faiblesses de l’adversaire avant match. Quelle est la feinte de prédilection de l’attaquant ? Est-il fragile psychologiquement ou réputé sanguin ? N’hésitant pas à se montrer rugueux à l’occasion.
Ce fort caractère, qui n’a jamais caché son amour de jeunesse, devient une référence continentale. Il est invité pour la première fois à jouer sous le maillot de l’équipe européenne en 1981. A l’instigation de l’Allemand Jupp Derwall face à la Nazionale, pour une grande victoire du combiné européen 3 à 0.
Stojković connaîtra par la suite deux autres convocations dont une face à une sélection mondiale en 1982 aux Etats-Unis.
Nanti d’un nouveau titre en 1983, Stoijković entre néanmoins en conflit avec sa direction. Conséquence d’un transfert à Hambourg avorté et de la promesse non tenue de l’acquisition d’un café dans la capitale. Il quitte le pays en 1984, jouant son dernier match en sélection lors du fameux triplé de Platini à Geoffroy-Guichard.
Nenad découvre un pays qu’il fera définitivement sien, la France. Il signe au juvénile Monaco des Bravo, Bellone ou Amoros. Et forme une charnière de qualité aux côtés de l’Argentin Juan Simón avec qui il remportera la Coupe en 1985. Jugé vieillissant, il rebondit du côté de la Paillade. Et se révèle comme un des meneurs de la fantastique éclosion montpelliéraine qui passera de la D2 au podium hexagonal. Nenad a trouvé son coin de paradis.
En fin de carrière, il participe également à la dernière remontée dans l’élite de Mulhouse avant de raccrocher définitivement à Amiens en 1992.
Il exerça un temps comme dénicheur de talents pour Montpellier, le club de son cœur, et profite désormais de sa retraite sous le soleil héraultais. Se considérant injustement persona non grata au Partizan avec qui il n’a jamais réussi à recréer un lien fort. Avec comme seul regret de n’avoir pu rejoindre la grosse cylindrée que son talent pouvait espérer.
Numéro 8 : Branko Zebec
Découvert par Márton Bukovi, futur innovateur du 4-2-4 lors de son retour en Hongrie, alors qu’il jouait au Građanski Zagreb, Branislav Zebec, surnommé Branko, est un joueur né en 1929 dont la polyvalence à gauche lui permettra de jouer ailier comme latéral. Il terminera même sa carrière en jouant milieu central. Profitant d’une vitesse exceptionnelle, il court le 100 mètres en 11 secondes, ce qui le met dans les temps des meilleurs sprinters yougoslaves de l’équipe.
Mais malgré un effectif composé de joueurs comme Stjepan Bobek ou Miloš Milutinović, le Partizan n’y arrive pas en championnat, étant battu sur le fil par le rival belgradois ou le Hajduk Split. Néanmoins, le club compense en gagnant la Coupe nationale à trois reprises. Malgré tout, Zebec rentre dans l’histoire en étant titulaire lors du premier match de l’histoire de la Coupe des Clubs champions européens, le 4 septembre 1955, opposant le Partizan au Sporting Portugal. Le match se finit sur le score de trois partout mais le Partizan se qualifie finalement au JNA Stadion avant d’affronter le Real Madrid. Portés par Alfredo Di Stéfano, les Madrilènes l’emportent 4-0 au Bernabéu mais les représentants yougoslaves se défendent jusqu’au bout au retour, battant le Real 3-0 mais étant éliminés malgré tout.
La saison 1958/1959 voit le temps de jeu de Branko être en baisse significative, n’ayant joué que 10 matchs sur la première moitié de saison, il se retrouve sans contrat quand le Partizan le libère en fin d’année et rejoint donc les rivaux de l’Etoile rouge la saison suivante. Devenu capitaine, il gagne son unique titre de champion de Yougoslavie en 1960 avant de voir sa nouvelle équipe finir deuxième derrière son ancienne, symbolisée par la nouvelle génération qui l’avait remplacé. A la suite de cela, âgé de 32 ans, il quitte le pays pour tenter sa chance à l’étranger mais, étant trop vieux pour attirer de très grands clubs, il doit se contenter de l’Alemannia Aachen, dans la période qui précède la professionnalisation du football allemand. Zebec ne jouera jamais en Bundesliga et prendra sa retraite en 1965, juste après une défaite en finale de DFB-Pokal contre Dortmund. Mais l’Allemagne sera le début d’une nouvelle aventure couronnée de succès pour Branislav Zebec, celle d’un coach qui remportera la Bundesliga avec le Bayern et Hambourg, en plus d’une finale de Coupe des Clubs champions perdue.
Numéro 7 : Fahrudin Jusufi
Quand on demanda à Fahrudin Jusufi, en 1991 en plein conflit yougoslave, s’il craignait des représailles du fait de ses origines, celui-ci répondit : « Pourquoi aurais-je des problèmes? Je suis Gorani. Si cela intéresse même quelqu’un. »
Né en 1939, Jusufi est membre de cette minuscule communauté de slaves musulmans du Kosovo. Ni bosniaques ni albanais. Dont l’islamisation serait antérieure à l’arrivée des Ottomans selon certaines sources, concomitante selon d’autres.
Son père est pâtissier, un talent gorani reconnu de génération en génération dans toute la République, et la famille déménage à Belgrade quand Fahrudin est enfant. Il intègre à 16 ans les rangs du Partizan et se nourrit instinctivement du modèle du gardien Soskic dont l’ascétisme à l’entraînement l’impressionne durablement. Fahrudin Jusufi, en étudiant studieux, fait son trou et devient le propriétaire exclusif du couloir droit de la défense des Crno-beli pendant neuf ans.
Jusufi se distingue par une technique solide et un état d’esprit sportif irréprochable et enthousiaste. De caractère de prime abord timide, il impose sa voix au sein de la plus fabuleuse génération du Partizan. Celle des quatre titres en cinq ans au début des années 1960. Prenant progressivement l’avantage sur celui qui fut son héros d’enfance, le Croate Bruno Belin aussi bien au Partizan qu’en sélection.
1960 est une grande année pour Jusufi. Il accède à la première finale d’un Euro face à l’URSS, après un retournement de situation incroyable face à la France en demi-finale. Et gagne l’or olympique à Rome en compagnie de Milan Galić.
Titulaire au Chili deux ans plus tard, Jusufi ne peut rien face à la polyvalence de Masopust et ne croisera donc pas le fer avec Garrincha en finale à Santiago mais inaugure la première de ses sélections dans le onze mondial de l’année du magazine anglais World Soccer. Honneur qu’il connaîtra à trois occasions. Jusufi jouera 55 fois pour son pays.
Fahrudin et le Partizan éliminent successivement Nantes, le Werder Brême et Manchester United sur les routes de la prestigieuse Coupe des Clubs Champions 1966. Au sein d’un groupe privé de Galić pendant la quasi-totalité de la compétition. Pour finalement échouer face au Real Madrid des Yéyés. Une douleur pour celui qui est devenu l’incontestable cappo des vestiaires avec Vasović.
A 27 ans, à l’instar de nombreuses stars de l’équipe, il rejoint l’étranger et l’Eintracht Frankfurt, autre ancienne victime de la voracité madrilène.
Une histoire d’amour avec le club et la ville naît. Tilkowski remplace Šoškić en tant que dernier rempart, tandis que Jusufi couvre de conseils les jeunes Grabowski et Holzenbein. Bien que sevré de titre, Jusufi devient le premier joueur dans le onze annuel de World Soccer à être élu avec deux équipes différentes. Jusufi est une référence européenne des années 1960 et une réussite en Bundesliga.
Fahrudin restera passionnément attaché à son nouveau pays jusqu’à son dernier souffle, exerçant en tant que coach et ouvrant un restaurant à Francfort, nommé Zum Jusufi où les clients les plus fervents auront le loisir de s’égosiller à sa gloire. « Nous n’avons pas besoin de Beckenbauer. Nous avons Ju-Ju-Jusufi ! » Comme aux plus belles heures du Waldstadion.
Numéro 6 : Milutin Šoškić
Lorsque Vladimir Beara quitte la Yougoslavie et prend donc sa retraite internationale, une crainte aurait pu avoir lieu sur le successeur de celui qui était considéré comme le meilleur gardien du monde par Lev Yashin. Mais très vite, Milutin Šoškić montre qu’il sera le portier de la Yougoslavie pour la génération à venir, celle des plus beaux résultats de l’histoire yougoslave…
Après avoir fait ses débuts professionnels en 1955 en tant que doublure de Slavko Stojanović, il devient titulaire à partir de 1958 au sein d’un effectif rajeuni par l’arrivée des « Partizanove bebe » (les bébés du Partizan) dont il fait partie. Cette saison sera la première du Partizan avec les couleurs qui lui seront associés pour toujours. Aux côtés de Jusufi, des frères Čebinac, de Vasović et de Galić, cette jeune génération va, pour leur première saison ensemble, finir deuxième du championnat à égalité de points avec le rival belgradois, ratant le titre à la différence de buts.
Après plusieurs saisons correctes, le Partizan gagne enfin le titre en 1961 avant de faire le doublé puis le triplé les deux années qui suivent mais sans réussir des performances impressionnantes en Europe. La saison 1963/1964 verra une baisse globale du niveau du Partizan mais un retour au sommet dès l’année suivante… sans Šoškić, à l’armée, et donc remplacé par Ivan Ćurković. Cette période de domination des Crno-beli leur amèneront le surnom de « Parni Valjak », le rouleau compresseur. Milutin brillera néanmoins une dernière fois lors de la saison 1965/1966, celle de l’épopée en Coupe des Clubs champions européens.
Au tour préliminaire, le FC Nantes de José Arribas est battu sans difficulté 2-0 à Belgrade avant que les coéquipiers de Šoškić, devenu capitaine avec le temps, ne tiennent le match nul au stade Malakoff. Ensuite, c’est le Werder Brême des internationaux ouest-allemand Max Lorenz, Sepp Piontek, Günter Bernard et Horst-Dieter Höttges qui se fait laminer en Yougoslavie, ce jour là, il n’y a qu’une seule équipe sur le terrain. Le Werder repart de Belgrade avec un 3-0 dans le museau et malgré la victoire à la maison, les Allemands quitteront la compétition.
Première chaleur pour le Parni Valjak : un triplé d’Andrej Kvašňák amène à une lourde défaite 4-1 des ouailles d’Abdullah Gegiç. Sans le capitaine et habituel portier Šoškić, l’équipe s’effondre mais le retour est bien différent. Soutenu par un JNA Stadion qui accueille 50 000 personnes, les locaux mettent cinq buts en 40 minutes, ne laissant aucune chance au Sparta Prague.
Arrivés en demi-finales, l’adversaire est d’un tout autre gabarit : Manchester United possède déjà un effectif des plus impressionnants et un grand nombre des cadres qui lui permettront de soulever la Coupe d’Europe deux ans plus tard. Il est impossible de prendre la forteresse yougoslave et le Partizan s’impose 2-0 à la maison. Le déplacement à Old Trafford voit un match très haché, dans ce genre de conditions ce ne sont pas les artistes mais les besogneux qui se mettent en valeur. Stiles marque le seul but du match alors que Crerand et Jovan Miladinović ne prennent tout les deux un carton rouge, privant le Partizan d’un joueur très important pour la finale face au Real Madrid.
La finale se déroula au Stade du Heysel le 11 mai 1966 et vit une domination assez surprenante des représentants yougoslaves en début de match, Milan Galić, autorisé exceptionnellement à participer au match par l’armée yougoslave, manquant deux face-à-face avec José Araquistáin en première mi-temps. La seconde mi-temps voit Velibor Vasović marquer de la tête à la suite d’un corner. Après cette ouverture du score, le Partizan joue plus bas mais ce choix donne confiance aux Madrilènes et Amancio puis Serena marquent deux buts en six minutes aux trois-quarts du match contre un Milutin Šoškić impuissant. Le Partizan gâcha sa plus belle chance de gagner une Coupe d’Europe et les bébés du Partizan quittèrent le club…
La deuxième partie de ce top est à lire ici.
En collaboration avec l’ami Khia!
Très interessant; le public est toujours friand des tops. Belle mise en page des textes, superbe iconographie. . Je suppose que Bobek sera le numéro 1 ?
L’avant-centre Galic est-il prévu ? Il y a une anecdote très amusante au sujet de la finale 66.
Galic sera dans la seconde partie oui !
Difficile d’imaginer Bobek ailleurs qu’en numéro 1. Devant Galić et peut être Antić ou Belin.
En revanche, et c’est une question totalement ouverte, est-ce que Curko n’est pas avant tout une légende stéphanoise ? N’y a-t-il pas un regard orienté par le fait qu’il soit un des 3 ou 4 joueurs majeurs ayant contribué aux épopées vertes ?
En tout cas, merci pour cette initiative, on ne pouvait pas avoir l’histoire de l’ER sans parler du Partizan.
« Est-ce que Curko n’est pas avant tout une légende stéphanoise ? »
C’est ce que je dirai aussi mais je ne suis pas un connaisseur.
Curko n’a joué qu’une saison de plus avec les Verts. Mais c’est vrai que la concurrence est rude avec Soskic au depart. Une sacrée doublette de gardien!
Curko participe à l’épopée du Partizan en 66. En quart aller face au Sparta, il est titulaire puisque Soskic est malade. Malheureusement, il en prend 4 pour son unique match dans la compétition.
Le Partizan gagnera 5 à 0 au retour.
Enfin, il est président du Partizan pendant 17 ans.
Je le pensais aussi mais après pas mal de recherches, j’ai pu me rendre compte que son impact sur le Partizan était assez grand, en dehors de son rôle de président du club, il a été l’un des joueurs les plus constants de la période post-Heysel et sa côté de popularité reste assez élevé (malgré un bilan de président controversé)
Et après le magnifique article sur l’Etoile Rouge… voilà ici un combo avec Khia pour un « Top 10 » spécial Partizan ! AlphaBet17: « La bête des Balkans »!
Plus sérieusement, merci à vous deux, encore un texte plus qu’intéressant et qui plus est, un accompagnement de café parfait !
bien joué les gars le Partizan je connais mal, probablement parce que lorsqu’on parle Yougoslavie dans ma tête c’est l’étoile rouge, Zagreb Split et puis Novi Sad Radnicki Nis pour de vieilles histoire de coupe d’europe et de découverte de l’europe à travers des bouquins d’époque a 11/13 piges!
comme Sindelar j’ai également appris que Mostar était Croate à la fin de la guerre c’est pas comme si je m’était pas intéressé par la période mais on oublie parfois!
dans les étrangers ayant joué à l’ASSE Curko est dans le pantheon avec Piazza Rep Keita ou Mekhloufi pour la génération Sindelar, pour nous qui n’avons connu les galères entrecoupées de moment sympa c’est plutôt Lubo parce qu’on a voulu coupé avec le passé et écrire notre propre histoire (tout en ayant d’un coin de notre tête la période précédente)!
Alors que je suis certain que tu connais mieux l’histoire du Partizan au basket que celle de l’Étoile rouge. Kicanovic, Dalipagic, Divac, Sacha Djordjevic, Danilovic, Pasjpal.. Sans compter les joueurs plus récents. Sur l’ensemble des deux sports, le Partizan est devant.
@khiadia bien vu^^
Sans oublier le malheureux Durkovic.
Les premiers Yougoslaves de D1 et de Sainté furent Lubyle Stevanovitch (33-37) et Yvan Beck (35-40).
* Lubyche
De D1, mais il y en a (au moins) dès 1925 à Montpellier.
Et Stefanovic et Beck, qui seront tous les deux de la Coupe du monde en Uruguay, sont à Sète dès 1928.
A noter que Soskic suit le meme chemin que Jusufi vers l’Allemagne en 1966. A Cologne. Supplantant le premier Toni Schumacher de ce club. Un bon debut avant qu’une double fracture l’éloigne presque définitivement des terrains.
On a l’impression qu’il ser
On a l’impression qu’il serait presque plus dur d’établir un top des 10 plus grands joueurs yougoslaves de l’histoire que des 10 plus grands français, mais peut-être me trompe-je ?
Safet Susic dans les dix ?
Je pense que c’est deux challenges très difficiles.
Et sinon Susic peut-être pas top 10, mais en tout cas pas bien loin !
J’ai eu de la chance de voir en vrai :Maradona ,Platini , Zidane , Romario , Messi , Ronaldo( le vrai le brésilien ) , Zico , Gullit … mais Susic pour moi reste la référence .
J’ai dix ans , je suis parisien et ..Safet arrive .
Un toucher de balle , une vision de jeu :un extra terrestre , des gestes encore jamais vus
Un physique à la Beto Marcico , avec des mollets surdimensionnés.
Il lui a manqué quoi ? Un grand club européen ? Une épopée avec la Yougoslavie ?
Ah Berti, en l’espace d’un message, t’as cité deux mes trois héros d’enfance. Les pionniers. Safet et Beto. Tu citais Hugo Sanchez et tu devenais mon meilleur ami sur ce site!
@khiadia..je suis preneur d’un texte sur Hugo Sanchez 😉
Je ferais peut-être un truc sur ses debuts aux Pumas. Je garde ça en en tête!
Mathias Lessort, Joffrey Lauvergne, Léo Westermann. Il y a du avoir plus de basketteurs que de footballeurs en ce qui concerne les français.
Je me demande s’il y aura un joueur plus récent dans le top, comme Mijatovic ou Milosevic.
Lessort est tres apprécié au Partizan. Il était passé à l’Etoile rouge d’ailleurs. Un bon joueur. Beaucoup d’énergie.
C’est top merci vraiment !