The one-armed wonder

Jimmy Hasty – Du n°9 à celui de victime 1205, le conflit nord-irlandais sans pitié pour les légendes

 “Where did you get this one-armed bandit? Would you give him a message? Tell him the next time I play against him I will pull the other arm out of him. Because he gave me the hardest game of football I’ve had in a long, long time”

Ces mots, ce sont ceux de « Big » John Coughlan, solide défenseur de légende du disparu Cork Celtic FC à propos d’un certain Jimmy Hasty, attaquant de Dundalk. Vous l’aurez peut-être compris au travers de la sentence mais notre héros du jour avait une particularité, celle de n’avoir que son bras droit, le gauche ayant été perdu lors d’un accident.

Un enfant de Belfast

Jimmy naît en 1936, à Sailortown, quartier ultra-populaire dans les docks au nord de Belfast. Un quartier qui a vu naître 18 ans plus tôt « The Singing Irishman » Rinty Monaghan, double champion du monde de boxe en poids mouche en 1947 et 1950. A Belfast, quand on n’a pas le pied marin, on a au moins un sacré bon jeu de jambes, comme en attesteront aussi Hasty et surtout George Best des années plus tard. Au début du XXe siècle, Belfast est l’une des plus grandes villes portuaires du monde et est connue pour ses nombreux chantiers navals (comme ceux d’Harland and Wolff où a été construit le Titanic entre 1908 et 1912). L’activité économique se maintiendra jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, malgré les bombardements allemands intenses d’avril et mai 1941. C’est dans un environnement rude de docker que Jimmy Hasty commence à travailler chez « Jennymount Mill » à l’aube de ses 14 ans. Son premier jour à l’usine rappelle la brutalité du travail de l’époque sur les docks, quand sa manche gauche est attrapée par une machine et que son bras part dans l’engrenage. Après plusieurs semaines d’hôpital, il est décidé d’amputer le bras de Jimmy. Ce tragique incident aurait pu marquer le début d’une vie de misère mais il n’en sera rien, car le jeune Nord-irlandais décide d’aller de l’avant et c’est après plusieurs mois de convalescence qu’il décide de reprendre son activité favorite, le football !

Jennymount Mill en 1905

Le flair de Jim Malone

Après avoir évolué dans différents clubs de jeunes à Belfast et dans les environs (notamment dans la charmante et typique péninsule d’Islandmagee), Hasty atterrit en Division 2 nord-irlandaise, à Newry Town, en 1959. Là-bas, il marque but sur but (impossible à vérifier mais on parle d’une cinquantaine en une saison !) et va jusqu’à taper dans l’œil de Jim Malone, le président du Dundalk FC, ville de la République d’Irlande située à une trentaine de kilomètres seulement de Belfast. Après l’avoir vu jouer, Malone n’arrive pas à croire ce qu’il venait de voir : comment cet homme avec un bras en moins a-t-il pu à ce point marcher sur la défense adverse ? C’est ainsi que le chairman décide d’en parler au comité de son club. Il a trouvé un attaquant grand, puissant, létal dans les airs, qui sait marquer des deux pieds et est doté d’un équilibre hors du commun. Jusque-là, le board est charmé, il faut le signer de suite ! Sauf qu’après cette impressionnante présentation, une voix s’élève : « J’en ai entendu parler de ce gars, ce n’est pas une sorte de freak ? On raconte qu’il lui manque un bras. C’est bien de lui que tu parles ? » Jim Malone ne peut que confirmer et le board tombe de haut. Il insiste, mais rien n’y fait, ils n’en veulent pas. « C’est du foot, pas du cirque » lui rétorque-t-on. Les désaccords étaient rares tant l’ancien président était apprécié, mais Malone a anticipé la réaction des autres dirigeants. C’est ainsi qu’il leur annonce qu’il a de toute manière déjà signé le joueur en payant personnellement l’indemnité de transfert et que l’affaire est donc entendue. 

L’histoire est en marche

C’est le 20 novembre 1960 que Jimmy Hasty fait ses débuts avec son nouveau club dans son antre d’Oriel Park face au Cork Celtic. Le stade est rempli, mais on a le sentiment que tout le monde n’est pas là que pour le match de foot et que la moitié de la ville, prête à se moquer, est venue uniquement pour voir la nouvelle curiosité se rater. Seulement, Hasty ne leur en laissera pas l’occasion. Il brille en marquant un des deux buts de son équipe et en étant de tous les bons coups. Il n’est pas seulement un attaquant brillant, mais aussi un excellent meneur de jeu doté d’une grande précision de passe.

C’est ainsi que démarre le règne de l’attaquant nord-irlandais sur les défenses de la République. En 170 matchs avec les Railwaymen, il marquera 103 buts. Et le public sera toujours présent, à domicile comme à l’extérieur, car sa particularité combinée à son talent ne cessera jamais d’attirer. Avant l’arrivée d’Hasty, Dundalk n’avait gagné qu’un championnat (1932-1933) et 4 coupes (la dernière lors de la saison 1957-1958). Pour beaucoup et notamment l’ancien joueur John Murphy, l’arrivée du one-armed wonder a été synonyme du retour au premier plan de l’équipe, et c’est grâce à des joueurs comme lui que le club est maintenant le deuxième plus titré du pays. Avec Dundalk, Jimmy gagnera le championnat en 1962-1963 et finira co-meilleur buteur du championnat 1963-1964 avec 18 buts. Son équipe remportera la disparue « Top four Cup » tout en terminant dauphine du championnat derrière les Shamrock Rovers. 

Jimmy Hasty reçoit le trophée de footballeur de l’année 1965 de Dundalk des mains de Jim Malone.
L’équipe de Dundalk championne d’Irlande 1962-1963.

La nuit de Zurich

Une des plus belles pages du livre entre le joueur et le club s’est écrite le 25 septembre 1963 au Stadion Letzigrund de Zurich. Championne d’Irlande en titre, l’équipe participe à la Coupe des clubs champions européens 1963-1964. Son premier adversaire est le FC Zürich et le match aller est une énorme déception avec une victoire suisse sans appel à Oriel Park, 0-3.

C’est donc sans réel espoir mais avec l’envie de sortir la tête haute que les Irlandais atterrissent à Zurich, et le moins qu’on puisse dire c’est que la première impression n’est pas la meilleure… Alors que les officiels du FC Zurich attendent l’équipe à l’aéroport, les premières personnes à sortir de l’avion sont : Davy McArdle, ailier droit blessé et sur béquilles, Tom ‘Timmy’ Lyons (dont les deux frères ont également joué pour Dundalk), défenseur blessé et plâtré, puis l’entraîneur Jerry McCourt, boiteux depuis quelque temps. Et enfin, en quatrième position, Jimmy Hasty avec un seul bras… 

Autant dire que les Suisses se demandent si c’est bien l’avion qu’ils attendaient car les hommes qu’ils voient semblent plus enclin à faire un pèlerinage à Lourdes qu’à disputer un match de coupe européenne !

Fort heureusement, sur le terrain, les joueurs de l’île d’Emeraude sont efficaces et ouvrent le score par l’intermédiaire de Dermot Cross à la 20e minute de jeu. Jimmy Hasty inscrit ensuite le 2-0 à la course en poussant le ballon dans les filets juste avant l’intervention du gardien zurichois à la 60e. Le retard est pratiquement comblé et aurait pu être carrément égalisé si la magnifique frappe d’Hasty n’avait pas échoué sur la barre… Finalement Ferdinand Feller réduira l’écart pour le FC Zurich à la 79e. Les Suisses remportent donc le match 4-2 en cumulé et iront jusqu’en demi-finale de l’édition (élimination 8-1 au total face au Real Madrid), mais on retiendra ce qui est encore à ce jour la seule victoire irlandaise à l’extérieure en Coupe d’Europe. ! Dundalk a ainsi marqué l’histoire du football irlandais.

Programme du match des deux rencontres.
L’équipe pose devant le bus avant le départ pour l’aéroport et Zurich.

Un mail tombé du ciel

Si je peux vous décrire le but d’Hasty à la 60e avec précision, c’est parce qu’en 2015, Paul McLean, un journaliste de la BBC Radio Ulster qui réalisait un documentaire sur Sailortown et Jimmy, reçoit dans sa boîte mail un fichier audio venant d’une adresse mail suisse. Il contient les commentaires du match entre le FC Zurich et Dundalk. Mc Lean répond immédiatement et demande s’il existe également une vidéo, ce à quoi l’auteur du mail lui répond que oui, mais qu’il pensait que seulement l’audio intéresserait une radio. Un échange de mails plus tard, le Graal arrive en Irlande du Nord et on découvre les premières images de Jimmy Hasty jouant au football.

Pour toute la communauté de Dundalk, c’est un cadeau du ciel : elle a désormais les images d’un des plus grands matchs de foot de son histoire ainsi que d’un de ses joueurs les plus emblématiques. On peut tout voir, les goals, son élégance balle au pied, ainsi que sa frappe malheureuse sur la barre. Comme dirait son fils : « Not bad for a wee Belfast boy with one arm! »

Victim 1205 – Catholiques et protestants, IRA et UVF, Belfast et les Troubles

Après son passage à Dundalk, Jimmy Hasty jouera une dernière saison anecdotique à Drogheda en 1966-1967. Son corps est trop ralenti par les nombreuses blessures accumulées pendant sa carrière, il prend sa retraite sportive à la fin de la saison qui verra Dundalk remporter le championnat, sans lui. Enfant de Belfast, Hasty y a toujours vécu grâce à la proximité entre la ville et son club. Après sa carrière, il trouve un boulot dans une boutique de paris non loin des docks.

La vie dans la capitale nord-irlandaise est agitée dans cette période. La fin des années 60 et le début des années 70 voient le commencement des Troubles qui opposent les protestants loyalistes aux catholiques républicains, ceux-ci fréquemment victimes de discrimination. Des « milices paramilitaires » naissent et sèment la mort, ainsi l’UVF (Ulster Volunteer Force) en 1966 ou l’UDA (Ulster Defense Association) en 1971. 

L’UVF multiplie les agressions sectaires contre les catholiques. Du côté des catholiques, l’IRA (Irish Republican Army), qui existe depuis 1922, se veut uniquement politique depuis 1962 et n’intervient pas pour défendre son camp comme elle le fait traditionnellement. Des scissions au sein de l’organisation au sujet de l’action militaire vont aboutir à la création de deux groupes paramilitaires, la « PIRA » (Provisional Irish Republican Army) en Irlande du Nord, la plus puissante, et l’ «OIRA » (Official Irish Republican Army) active depuis la République d’Irlande. Les communautés vivent alors dans des quartiers séparés, explosions et coups de feu se font entendre tous les jours. On se fait « simplement » abattre dans la rue par ce qu’on est catholique ou protestant. 

Les habitants déménagent pour fuir des quartiers sinistrés ou pour trouver un endroit sûr pour leur famille. Les Hasty n’échappent pas à la règle, Jimmy quitte l’enfer d’Ardoyne pour Hillman Street avec sa femme Margaret et ses deux enfants Paul et Martin. Sa rue est située entre le quartier républicain de New Lodge et le district voisin de Tigers Bay, loyaliste. 

Peintures murales dans les quartiers de Tiger Bay et New Lodge (post 1974)

Il y a 50 ans presque jour pour jour, le 11 octobre 1974, Jimmy Hasty part travailler comme tous les matins. Alors qu’il marche sur Brougham Street, une voiture s’approche, un homme en sort et lui tire trois balles dans le dos avant de prendre la fuite. Jimmy traverse la rue en titubant et s’effondre sur le trottoir. Non loin de là, George Larmour, un protestant, entend les coups de feu depuis sa voiture et vient au secours de la victime. « Il respirait toujours, les yeux fermés, je lui ai dit que mon nom était George et que tout irait bien. Il a ouvert les yeux et vu que j’étais là. » Hasty meurt quelques instants plus tard dans ses bras. Quelques instants plus tard, un policier arrive derrière Larmour et s’exclame « Oh my God, it’s Jimmy Hasty! »

A Dundalk, la communauté est sous le choc, Jim Malone et beaucoup d’autres ne peuvent empêcher les larmes de couler. Un match de charité sera disputé afin de récolter des fonds pour la famille de leur attaquant préféré. Le crime sera attribué au Protestant Action Group, un nom de couverture pour l’Ulster Volunteer Force. Personne n’a jamais été inculpé. Pour Paul, le fils de Jimmy, il s’agissait de faire peur à la communauté catholique en tirant sur un personnage connu. « Le message était que tout le monde est une cible. Je pense qu’ils savaient ce qu’ils faisaient. »

Programme du match disputé en la mémoire du joueur.

Bizarrement, une sinistre providence fera que le 11 octobre 1988, exactement 14 ans plus tard, le frère de George Larmour sera tué par l’IRA. John Larmour, policier au repos et footballeur amateur, tient ce jour-là le comptoir du magasin de glaces de son frère. Le tireur l’interroge sur les parfums avant de tirer à quatre reprises.

George Larmour publiera un livre sur la mort de son frère : They Killed The Ice Cream Man. Cet incident inspirera le poète irlandais Michael Longley à écrire un des plus beaux poèmes sur le conflit. L’œuvre est encadré par deux tons : le premier dans la voix d’un enfant, pleine de joie et d’anticipation, et la second dans la voix de Longley, récitant pour l’enfant une autre liste de merveilles. Entre ces deux listes, il y a un acte de guerre en Irlande du Nord, le meurtre d’un marchand de glaces, une perte de vie insensée que l’enfant cherche à honorer par un cadeau.

Rum and raisin, vanilla, butterscotch, walnut, peach:

You would rhyme off the flavours. That was before

They murdered the ice-cream man on the Lisburn Road

And you bought carnations to lay outside his shop.

I named for you all the wild flowers of the Burren

I had seen in one day: thyme, valerian, loosestrife,

Meadowsweet, tway blade, crowfoot, ling, angelica,

Herb robert, marjoram, cow parsley, sundew, vetch,

Mountain avens, wood sage, ragged robin, stitchwort,

Yarrow, lady’s bedstraw, bindweed, bog pimpernel.

Ce n’est qu’en 2005 que George Larmour se rendra chez la femme et les enfants de Jimmy pour leur dire qu’il n’est pas mort seul sur le trottoir ce jour-là. Il ne sait expliquer pourquoi il les a laissés si longtemps pleurer leur mari et père, sans qu’ils sachent la vérité, en croyant qu’il était mort seul à Brougham Street. « Alors que je me tenais dans sa maison soignée et que je parlais à cette charmante dame, je savais que j’aurais dû prendre contact avec elle bien des années plus tôt et lui dire que Jimmy n’était pas mort seul, que quelqu’un s’était occupé de lui à la fin. Heureusement, elle m’a pardonné. Nous étions là, deux personnes ordinaires, l’une protestante, l’autre catholique, qui, par un simple acte de naissance, étaient considérées comme étant de part et d’autre du fossé sectaire. L’une dont le frère a été assassiné le 11 octobre pour le simple fait d’être protestant et policier, et l’autre dont le mari a été assassiné à la même date pour le simple fait d’être catholique. » Lost Lives, un catalogue des personnes tuées pendant les troubles, mentionne Hasty comme la victime numéro 1205.

15 réflexions sur « The one-armed wonder »

  1. Il a de la gueule, ce Jennymount Mill!

    Et c’est alors que je lis, je lis..et le reste de cette histoire, éh bien je ne le voyais absolument pas venir, qui tombe comme une double-accélération dans le tragique. Ca ne laisse pas indifférent et je ne sais trop qu’écrire alors qu’il y a assurément beaucoup à dire (merci, déjà).

    Au plus simple alors, en rebondissant sur cette belgitude que nous partageons : la Belgique a connu, aussi, un manchot de très grand talent……….dont Anderlecht crut d’ailleurs pouvoir instrumentaliser le handicap pour s’épargner, sur tapis vert, une défaite : François Tuyaerts, dont beaucoup disent qu’il méritait de jouer en équipe nationale!

    Et alors, Belfast……. Voilà qui évoque en moi un déplacement européen pour le moins sanglant du Standard Liège, à Belfast au plus fort des troubles, et l’attentat meurtrier qui non loin du stade frappa l’actuel..pub officiel de la sélection, si je me rappelle bien?? De vieux supporters du Standard m’ont raconté ce déplacement, le pâté voisin qui tremble sur ses fondations, les ambulances, le sang.. Ce survint de mémoire peu avant la rencontre. Le déplacement européen le plus surréel de leur vie.

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    1. Je ne savais pas du tout pour Tuyaerts ! C’est tres anderlecht ça comme move évidemment ..
      Oh wow, fort pour le déplacement du standard, j’ignorais aussi, vu l’époque il y a pas du avoir beaucoup de liégeois qui ont tenté le déplacement.

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      1. Si je me rappelle bien cette histoire, le KV Malines de Tuyaerts venait de battre Anderlecht 2-0, grâce notamment à un Tuyaerts de feu! Alors Anderlecht déposa ses réserves, arguant qu’il était déloyal d’avoir dû affronter une équipe dont l’extérieur gauche ne pouvait pas être règlementaire vu qu’il n’avait qu’un bras : son jeu était perturbant pour ses adversaires, ça faussait les perceptions des défenseurs commis à sa garde, gnagnagna.. Voilà pour l’argumentaire mauve.

        De surcroît, il avait dû essuyer les provocations constantes du stopper anderlechtois Plaskie – et à force de moquer son handicap, évidemment : ça avait fini en bagarre générale..

        Tout du comportement des « chevaliers » (lol) d’Anderlecht fut lamentable dans cette histoire, procéduralisme de mauvais perdant typique des mauves et blancs………..qui finirent par jeter l’éponge, si je me rappelle toujours bien.

        Préciser tout de même que ça faisait bon 10 ans que Tuyaerts martyrisait les flancs droits adverses, sans que cela n’eût jamais gêné quiconque.

        Parmi ses grigris, c’était un grand spécialiste du corner direct.

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      2. Ce déplacement européen du Standard au milieu de la tragédie irlandaise, je m’étais dit que j’en ferais bien un article un jour, j’aime bien ce genre d’histoires totalement tombées dans l’oubli.. ; faudra juste que je reprenne contact avec les deux lascars que je connais à avoir fait ce déplacement, leurs témoignages seraient bienvenus.

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  2. Comme manchot le plus célèbre dans le football, impossible de ne pas mentionner Hector Castro, « El Divino Manco » premier buteur de l’histoire pour l’Uruguay en coupe du monde en 1930. Il a également marqué le goal du 4-2 enterrant définitivement les espoirs argentins lors de la finale de cette même édition.

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    1. Un autre manchot, Victorio Casa, ailier gauche qui a fait partie des Carasucias de San Lorenzo dans les 60es avec Telch, Bambino Veira et El Loco Doval.
      Il a perdu son bras après s’être fait tirer dessus par un militaire en ayant pénétré dans une zone interdite.

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    2. Le dernier manchot professionnel que j’aie vu, c’est en Belgique : Benji Commers pour Saint-Trond, lors d’un match de..play-offs 1 je crois?? Ce dut être il y a une douzaine d’années.

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  3. Gros coup de cœur sur ce texte.
    J ai adoré.
    Super thème qui me touche et replacé dans un contexte historique complètement fou.

    Bravo ketchup et merci.

    Vous êtes forts les gars.

    J en parle régulièrement mais putzin J vais finir par le faire ce livre P2F un de ces quatre.

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  4. En voyant vos commentaires d ailleurs un thème/dossier football et handicap pourrait être chouette.
    Pas l impression que ce thème ait déjà été abordé, enfin moi j ai jamais rien lu à ce niveau.

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  5. Dans l’équipe de Zurich jouait Köbi Kuhn, très bon milieu de terrain qui dirigera la Suisse dans les années 2000. Kuhn sera 6 fois champion national. Dans ce que demeure la plus belle époque du FC Zurich.
    Fritz Künzli, plusieurs fois meilleur buteur du championnat. Ilija Katić. Une demi-finale de c1 en 77.

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  6. En voilà un article interessant et original (qui fait d’ailleurs penser aux « Derry Girls »).

    Dundalk avait participé à la même competition européenne que Bastia en 1981-1982 : la C2. Le deux avaient été éliminés au même stade de la compétition, contre le Tottenham de Glenn Hoddle pour Dundalk et contre le tenant du titre (Dinamo Tbilissi) pour Bastia.

    Il y a une joueuse actuelle qui est née sans main et avant-bras gauches. C’est Carson Pickett. Excellente arrière gauche et remarquable pied gauche qui délivre beaucoup de passes décisives. Carson Pickett est très impliquée dans sa cause. Elle fait toutefois face à une competition très dure en équipe nationale américaine du fait du talent de Crystal Dunn (championne du monde U-20, championne du monde A et championne olympique).

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