Stade Olympique de Montréal : le plus blanc des éléphants (1ère partie)

Depuis la naissance de la Coupe du monde, le tournoi olympique de football a cessé d’être un événement majeur. Il a tout de même offert son lot de moments marquants dans l’univers du ballon rond. Entre la découverte de la grande Hongrie en 1952 et le triomphe des Bleus en 1984, il y a eu 1976 où la sélection d’un pays qui n’existe plus a remporté le seul trophée de son histoire. C’est ainsi que le Stade Olympique de Montréal, après une naissance tourmentée, est entré dans les annales de notre sport, lequel revient d’ailleurs y faire escale de temps à autre. Voici pour vous, amis lecteurs, la première partie de la vie d’une enceinte chère à beaucoup, dans tous les sens du terme.

Au début, tout paraît simple…

Le Stade Olympique, c’est la rencontre de deux hommes. D’abord Jean Drapeau, élu en 1954 puis en 1960 à la mairie de Montréal où il règnera (le mot n’est pas trop fort) jusqu’en 1986. Avec son entregent, son sens du contact humain, et un talent de tribun hors normes, ce social-démocrate mâtiné d’un brin de nationalisme ombrageux n’aurait pas dépareillé parmi les barons de la SFIO française ou du Parti socialiste belge de son époque. C’est aussi un visionnaire qui semble marcher sur l’eau en cette fin des années 60. Tous ses grands projets (aménagements d’urbanisme, métro sur pneus de technologie 100% française, Expo 67 qui marque le centenaire d’un Canada en plein essor) ont recueilli des éloges unanimes. À présent, il rêve plus grand : une équipe professionnelle de baseball pour maintenir le rang de Montréal en Amérique du Nord, les Jeux olympiques d’été de 1976 pour mettre sa ville sur la carte du monde. Pour cela, il faut un stade de prestige.

Roger Taillibert, lui aussi, marche sur l’eau. Plus proche des « organiques » à la Frank Lloyd Wright que des brutalistes tels que Le Corbusier ou des modernistes comme Mies van der Rohe, cet architecte diplômé des Beaux-Arts et de l’École du Louvre vole de succès en succès avec une série d’installations sportives aussi originales qu’élégantes. Le centre d’entraînement de Font-Romeu, où les athlètes préparent leurs JO depuis Mexico 68 et les Bleus ont leurs aises avant chaque grand tournoi depuis 1982, c’est lui. La piscine Carnot[1] à Paris, avec son toit bâché rétractable qui représente une belle prouesse technique, c’est lui aussi. Et c’est lui encore qui vient de remporter le concours du nouveau Parc des Princes, prévu pour 1972 en même temps que la construction du périphérique parisien.

Jean Drapeau présente la maquette du Stade Olympique à la presse, le 6 avril 1972. Sous cet angle, on voit bien que le profil de chaque console porteuse est différent. De quoi faire chauffer les règles à calcul et les premières calculatrices scientifiques, quelques années avant l’ordinateur.
Roger Taillibert (à g.) en visite sur le chantier avec Henry Kissinger et Jean Drapeau,
le 11 août 1975. (Archives de la Ville de Montréal)

La légende veut que le dessin du Stade Olympique soit né sur une serviette en papier à l’occasion d’un déjeuner entre l’architecte et le très francophile maire en 1970, peu après que Montréal a décroché les Jeux. Quoi qu’il en soit, Taillibert est choisi sans concours par l’autoritaire magistrat, à la fureur des architectes canadiens privés de l’occasion d’une vie. Il faut dire que son projet, synthèse de ses travaux les plus audacieux, offre ce qu’il faut d’originalité, avec un toit rétractable géant supporté par la plus grande tour inclinée du monde. De plus, l’homme est un spécialiste réputé des structures en béton et a prouvé, en insérant les fondations du Parc au cœur d’une véritable jungle souterraine (tunnel du futur périphérique, eau, gaz, etc.), qu’il maîtrisait les problèmes d’implantation les plus complexes. Ça compte, car on va construire une nouvelle station de métro sous le stade en même temps que celui-ci.

Structurellement, le Stade Olympique est le grand frère du Parc. Comme lui, il est constitué d’une série de « consoles » autoporteuses en béton précontraint (38 au total) qui supportent les gradins et s’avancent jusqu’à la pelouse. Entre celles-ci, une toiture fixe en profilés d’acier, finie par un « anneau technique » de béton qui intègre l’éclairage, vient couvrir toutes les places comme à Paris. La tour, qui porte le toit rétractable et abrite des bureaux ainsi que la piscine olympique au sous-sol, est une structure annexe mais pas tout à fait indépendante. Si agréable à l’œil qu’elle soit, l’enceinte est difficile à modifier en profondeur après coup car les consoles font à la fois office de piliers et de toit : on ne peut pas toucher aux uns sans refaire l’autre, et réciproquement. En tout cas, à la présentation de la maquette, c’est l’enthousiasme général. Les travaux débutent en avril 1973, déjà plus tard qu’on le voulait… et on n’a encore rien vu.

De la structure du Parc des Princes (haut) à celle du Stade Olympique (bas), la filiation est claire. La vue en coupe met en évidence les câbles de précontrainte à l’intérieur des consoles. (Agence Roger Taillibert)

Le chantier de tous les chantages

Des aléas de géologie forcent la révision des plans au printemps 1974. Au même moment, le gouvernement provincial du Québec, de plus en plus inquiet des retards, pousse Taillibert et Drapeau sur la touche et impose un nouveau maître d’œuvre. Il va découvrir à son tour le diable en personne, sous les traits d’André Desjardins. Ce colosse brutal, charismatique, vénal, redoutablement intelligent, totalement dénué de scrupules, très proche de la famille Cotroni qui contrôle alors le crime organisé à Montréal, règne en tyran absolu sur le secteur du bâtiment dont il dirige la fédération syndicale, le Conseil des métiers de la construction.

À coups de retards savamment agencés, de matériaux disparus vers les projets immobiliers des copains ou de la famiglia, et de grèves à répétition, il met les officiels au bord du gouffre avec un malin plaisir évidemment rétribué en heures supplémentaires et surcoûts à la réalité toute relative. La situation est si grave que le Comité international olympique songe sérieusement à reporter les Jeux à 1977… Finalement, en novembre 1975, le gouvernement provincial rachète les installations à la Ville de Montréal et prend directement le chantier en main. Robert Bourassa, le premier ministre du Québec, passe un premier accord grassement rémunéré avec les syndicats et un deuxième, secret et pas gratuit non plus, directement avec Desjardins pour arrêter le massacre. L’explosion des prix des matières premières suite au choc pétrolier de 1973 n’arrange rien. À l’ouverture des Jeux, le 17 juillet 1976, le stade aura coûté 770 millions de dollars canadiens (environ 2,5 milliards d’euros en 2025, plus que le nouveau Wembley qui équivaut à 2,3), contre 134 prévus en 1970.

À ce prix-là, il n’est même pas fini. Seuls 72 des 165 mètres de la tour ont été construits et la bâche du toit se languit dans un entrepôt à Marseille. Les bâtiments n’ont pas reçu leur revêtement imperméable (ce sera pour 1982) et restent bruts de décoffrage comme le Parc des Princes. Le gazon, posé en avril, ne résistera pas à deux semaines d’utilisation ; la finale du tournoi de football, la veille de la cérémonie de clôture, se déroulera sur un véritable champ de patates. Au moins l’accueil des spectateurs aura-t-il été à la hauteur. Avec les quelque 20 000 sièges provisoires installés pour les Jeux (et démontés juste après pour passer en configuration baseball), ils seront jusqu’à 73 000 à assister aux épreuves dans de bonnes conditions.

Le parc olympique pendant les Jeux : il ne manque pas un morceau, là ?

Place au jeu(x), enfin !

Le football, justement, parlons-en. À une époque où les professionnels n’ont pas droit de cité sous les anneaux du baron de Coubertin, le tournoi olympique est la chasse gardée des pays socialistes, et particulièrement des Européens de l’Est. La Pologne, la RDA, ou bien l’URSS peuvent en effet aligner en toute impunité leurs équipes A, dont les joueurs sont cheminots ou policiers dans un « civil » de pacotille, tandis que les Occidentaux doivent puiser parmi les amateurs de D2 ou de D3, les jeunes qui n’ont pas encore signé leur premier contrat pro, et ceux qui font leur service militaire en parenthèse du football rémunéré.

La France a eu le mérite de se qualifier, ce qui est loin d’être toujours le cas. Parmi ses 17 joueurs, on trouve une ribambelle de noms qui deviendront vite connus, voire célèbres : Battiston, Rubio, Amisse, Pécout, Baronchelli, Rouyer, et bien sûr l’étoile montante, Michel Platini, sous un inhabituel numéro 11. Mais ce beau monde n’a qu’entre 19 et 21 ans et va devoir se frotter à des Polonais et des Allemands de l’Est endurcis par la Coupe du monde 1974.

Après un 4-1 bien propre face au Mexique à Ottawa, les Bleus appliquent le même tarif au Guatemala à Sherbrooke et se qualifient d’avance pour les quarts. Deux jours plus tard, ils découvrent enfin le Stade Olympique pour leur dernier match de poule. Devant 33 000 spectateurs, le partage des points avec Israël (1-1) leur suffit pour gagner le groupe. Leur adversaire du jour, lui, connaissait déjà les lieux pour y avoir affronté le Mexique (2-2).

C’est la RDA de Croy et Dörner (mais pas Sparwasser, en baisse de forme) qui attend les mini-Bleus en quart de finale à Ottawa : autant dire mission impossible. Dominés de bout en bout, n’ayant plus que les coups pour freiner le rouleau compresseur est-allemand, ceux-ci se voient réduits à neuf par deux rouges directs suite à une bagarre à l’heure de jeu et s’inclinent 4-0 sans l’ombre d’une discussion.

Dixie Dörner serein devant Olivier Rouyer.

Au premier tour, le Stade Olympique a aussi accueilli un intéressant Brésil-Espagne (2-1) où le monde découvrait Carlos, Júnior, Edinho, et Batista d’un côté, Arconada et Juanito de l’autre. On reverra tout ça en Coupe du monde avec des fortunes diverses. Sur cette même pelouse, les Espagnols se sont battus vaillamment face à l’ogre est-allemand avant de concéder un but (0-1) synonyme d’élimination. La Pologne de Deyna, Lato, et Szarmach s’y est tranquillement mise en jambes face à Cuba (0-0) et à un surprenant Iran (3-2) qui annonce sa future qualification au Mundial 1978. L’URSS, en plein renouvellement, y a montré ses limites (2-1) à un Canada méritant mais fruste.

Un seul quart de finale a lieu à Montréal : le 25 juillet, la Pologne essore la Corée du Nord (5-0) devant 46 885 spectateurs qui espéraient sans doute une meilleure affiche. Celle-ci est pour la demi-finale du 27 : URSS-RDA, un duel qui ne déparerait pas en Coupe du monde et attire 57 182 curieux dans ces mêmes murs. L’Allemagne de l’Est a conservé tout son groupe du WM 1974 et fait parler sa classe face aux « nouveaux » Soviétiques, trop tendres à ce niveau. Le penalty de Kolotov (84e) vient trop tard pour répondre à celui de Dörner (59e) et au but de Kurbjuweit (66e). Voilà la RDA en finale face à une Pologne qui s’est défaite sans trop de mal (2-0, Szarmach 51e et 82e) du Brésil à Toronto.

2-0, ce sera aussi le score du match pour la troisième place à Montréal, le 30 juillet, qui voit l’URSS ravir le bronze aux Brésiliens devant 55 647 personnes (Onichtchenko 5e, Nazarenko 49e). Le lendemain, lors de la finale, le Stade Olympique est enfin plein, ou presque (71 617 spectateurs), pour un match de football. Avec Tomaszewski – Szymanowski, Żmuda, Wieczorek, Wawrowski – Maszczyk, Deyna, Kasperczak – Lato, Szarmach, Kmiecik, Kazimierz Górski aligne dix anciens de 1974. Georg Buschner est à l’unisson avec Croy – Kische, Weise, Dörner, Kurbjuweit – Häfner, Lauck, Schade – Löwe, Riediger, Hoffmann.

7e minute : Hartmut Schade vient d’ouvrir la marque pour la RDA.

Le premier quart d’heure n’est pas encore fini que la RDA mène déjà 2-0 (Schade, 7e, Hoffmann, 14e). Jan Tomaszewski, le héros de 1974 dans le but polonais, est complètement aux fraises, victime d’un de ces trous noirs mentaux qui ont jalonné sa carrière. Górski le sort après seulement 20 minutes de jeu, sans que cela inverse le cours d’une première mi-temps que les Allemands de l’Est dominent nettement.

Après le repos, la Pologne reprend du poil de la bête et Grzegorz Lato marque le but de l’espoir d’un bon coup de tête sur corner (59e). Les hommes de Buschner ne sont pas à la fête et se contentent de balancer en espérant un contre, sans toutefois que les Polonais inquiètent souvent Jürgen Croy. La tactique du hérisson finit par payer : lancé depuis le rond central dans le dos de la défense polonaise, Reinhard Häfner s’en va ajuster Piotr Mowlik d’un plat du pied au ras du poteau et plie le match (84e).

Aux innombrables médailles d’or décrochées par une RDA qui surprend le monde entier (à raison, on le saura plus tard…), les footballeurs en ajoutent une que Berlin-Est n’osait pas vraiment espérer. C’est le premier titre de la DDR-Nationalmannschaft toutes compétitions confondues, et il restera unique pour l’éternité : de quoi faire entrer le Stade Olympique dans l’histoire du football.

À jamais les premiers, à jamais les derniers pour les footballeurs de la DDR.

Retour sur terre, retour de bâton

Le rideau tombe ensuite sur de ternes JO qui n’auront pas contribué à racheter la déjà mauvaise réputation du stade par la naissance d’une légende. Les rares moments forts – la perfection gymnique de Nadia Comăneci, Jim Montgomery premier sous les 50 secondes au 100 mètres nage libre, Kornelia Ender et le triomphe des nageuses est-allemandes gavées d’anabolisants – auront tous lieu ailleurs. C’est tout de même là que le sport français, englué à l’époque dans une médiocrité crasse, décrochera ses deux seules médailles d’or : Guy Drut sur 110 mètres haies et les cavaliers en saut d’obstacles par équipes. Le pays hôte, lui, n’en aura remporté aucune, une première dans l’histoire olympique dont il se serait bien passé après une telle facture.

Le fiasco des Jeux va cristalliser la colère de l’électorat contre Robert Bourassa. Quatre mois après l’extinction de la flamme olympique, un raz-de-marée aux urnes installera le Parti québécois de René Levesque aux manettes avec un programme simple : nettoyer les écuries d’Augias et donner son indépendance au Québec. Le peuple se prononcera sur cette dernière question par référendum en mai 1980. Le « non » l’emportera à 60%[2], mais pas avant que les banques et compagnies d’assurances qui faisaient de Montréal la capitale financière du Canada n’aient toutes déménagé à Toronto en réaction à l’imposition du français comme langue officielle.

Le déclin du « Paris de l’Amérique du Nord » au profit des métropoles de l’Ouest, déjà amorcé depuis les années 60, s’accélérera brutalement. Jean Drapeau rêvait d’une ville-monde ; vingt ans après, même les affaires d’une puissance économique moyenne se décideront ailleurs… Ce n’est qu’en 2006 que les Québécois finiront de rembourser la dette pharaonique des installations de 1976. Flanqué de son moignon de tour, vide et triste sous la neige de l’hiver canadien, le stade que les anglophones avaient surnommé « The Big O » sera devenu « The Big Owe », le Grand Dû, depuis longtemps déjà.

On n’en est pas encore là au moment où les Alouettes du football canadien[3] et les Expos du baseball prennent possession des lieux une fois les athlètes partis. C’est le début de la nouvelle vie du Stade Olympique, un feuilleton à rallonges digne d’une telenovela sud-américaine que nous vous conterons, chers lecteurs, dans une deuxième partie à venir.

La cérémonie de clôture des Jeux, le 1er août 1976. Le stade a tenu, mais la pelouse, elle…

[1] Aujourd’hui Roger-Le-Gall, conçue avec l’assistance technique de l’architecte allemand Frei Otto, spécialiste des toitures souples, qui signera le Stade Olympique de Munich.

[2] Le deuxième référendum sur l’indépendance, en octobre 1995, n’échouera que d’un point (49,4% de « oui »).

[3] Un cousin très proche du football américain, avec des règles presque identiques et sa propre ligue, la CFL, qui tente à l’époque – et sans succès – de percer aux USA.

20 réflexions sur « Stade Olympique de Montréal : le plus blanc des éléphants (1ère partie) »

  1. Good job, triple g.
    J’étais trop jeune pour me rappeler de ces JO hormis un vague souvenir autour d’un petit moment de chauvinisme familial quand Drut a remporté le 110m haies. En athlétisme, il y avait eu le doublé 400-800 du magnifique Juantorena, le 400 haies de Moses à l’aube d’une fantastique carrière et le décathlon de monsieur devenu madame Jenner.

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    1. La ville abrite un autre éléphant blanc à cette époque : l’aéroport de Mirabel, un projet qui témoigne tout autant que le Stade Olympique du manque de réalisme de tous les gouvernants quant à l’avenir de la ville. Celui-là était directement financé par le gouvernement fédéral, ce qui a permis à Jean Drapeau de passer une fois de plus entre les gouttes. Il est quand même assez phénoménal qu’il ait réussi à conserver son fauteuil jusqu’en 1986 avec toutes ces casseroles… mais l’analyse sortirait carrément des limites de notre estimable publication.

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      1. Mirabel? Les joueurs du Trivial Pursuit connaissaient la réponse 😉

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  2. Montréal 76, c’est le début des grands boycotts. 22 pays africains reprochant la présence de la Nouvelle Zélande qui continuait à jouer face aux Boks. Le Cameroun, l’Égypte, l’Irak, le Maroc et la Tunisie qui participent au départ, avant de s’aligner sur les autres. Seuls le Sénégal et la Cote d’Ivoire refuseront de s’associer au boycott.

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    1. Montréal 76, c’est aussi l’éclosion de Ray Sugar. Léonard qui va devenir un mythe pour cette ville. D’ailleurs, il reviendra faire son fameux premier combat face à Duran quatre ans plus tard. Et ça va mal se passer. Duran va l’harceler pendant toute la préparation. N ayant de cesse que de l’insulter, de le suivre partout. Léonard retombe de son nuage. Il prendra sa revanche quelques mois plus tard. Faut dire que Duran avait passé son temps à picoler, avait bouffé comme un chancre et était revenu hors de forme. Une leçon de Leonard jusqu’à l’abandon honteux de Duran. Le fameux No Mas.

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      1. Le premier combat avait lieu au stade olympique de Montréal d’ailleurs.

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    2. « Seuls le Sénégal et la Cote d’Ivoire refuseront de s’associer au boycott. »

      Forcément ces deux là, toujours exemplaires… senghor et houphouet boigny biens plus alignés sur la France et ses intérêts: Montréal, Québec, Francophonie, etc… rien d’étonnant.

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  3. Toujours aussi efficace, bravo.

    Les trous noirs de Tomaszewski, on le soulève rarement et c’est vrai : ce n’était pas toujours l’assurance tous risques. Mais la narrative procède par raccourcis, événements singuliers répétés en boucle.. ==> Dans son cas, le match décisif de 73 + Clough.. : voilà pour l’espèce d’image d’Epinal à quoi on l’associe.

    Dans le débat l’opposant à Mlynarczyk, pour ce que j’ai vu des deux : avantage au second. Auquel je ne trouve pourtant rien au fond de renversant (j’ai vu Tomaszewski être capable de sauvetages bien plus étonnants), mais gardien plus solide, plus fiable. Je pense que, rétrospectivement, l’assertion malheureuse de Clough aura surtout passé pour un accès de plus de certain complexe britannique?? Avec le temps, je trouve qu’elle disait du vrai toutefois, il avait un côté « artiste », pour le meilleur et pour le pire.

    Ces jeunes Français opposés à la RDA, une EDF qui transforme un match en pugilat?? Je crois bien que c’est la première fois que j’ai vent d’un truc pareil, de décennie en décennie, je trouve que vous aurez plutôt été un oasis de douceur dans la brutalité des footballs européens.

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    1. D’accord avec ton jugement sur Mlynarczyk que l’on a vu à Bastia. Bon mais pas exceptionnel. Au sujet des deux cartons rouges des Olympiques, les infos sont fragmentaires et je n’ai trouvé qu’un seul article (en anglais) qui fasse plus qu’indiquer le score final. Une seule source, c’est mieux que rien, mais ce n’est pas terrible. Peut-être quelqu’un qui a accès aux archives de L’Équipe à la BNF pourrait-il nous éclairer ?

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      1. France qualifiée face aux Pays-Bas, dont je n’attendais rien de bien croustillant en termes de talents amateurs et/ou « émergents », mais à ce point??

        Je viens de trouver les compositions pour le match disputé aux Pays-Bas, le gap talentuel est vertigineux, les NL donc : Jan Peters et Louis Cordewener en attaque, Kees van Veenendaal au marquage de Platini, Bakhuis au goal, je vois encore les défenseurs Buvens, Hokke, van Gelder et Meijer, les demis Karstens et van der Linden, le dénommé Nijssen……….

        Je crois bien n’avoir jamais entendu parler du moindre d’entre eux – l’un d’entre vous peut-être???, en tout cas moi pas!, de vrais de vrais amateurs (je viens de vérifier pour 5 d’entre eux : le doute n’est pas permis).

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  4. La photo mise en avant, avec la bâche et cette tour plus vigoureuse : c’est une représentation d’artiste de ce à quoi ç’eût dû ressembler, si je comprends bien?

    Les éléphants blancs sont souvent des projets incompris, tiens : en son temps mon beau-père eut à apporter sa pierre au barrage d’Inga, au Zaïre. Potentiellement : de quoi alimenter toute l’Afrique en énergie verte, inépuisable.. Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit, c’est vrai..mais, j’en ai fait l’expérience : en vérité et des installations abouties (un mini-Inga, comparé au projet de départ) au début des 80’s, seules deux à trois turbines fonctionnent véritablement……………………

    L’explication ne tient pas, ainsi que diraient volontiers l’un ou l’autre altermondialistes, à quelque arnaque de départ, non.. : plus prosaïquement un manque d’entretien, + le sable charrié par le fleuve (problème qui n’a rien d’insurmontable).

    Dans le même esprit, il me paraît donc appréciable que tu rendes ici justice aux concepteurs de ce complexe, non pas mort-né mais mal géré.

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  5. 49,4 % pour le Oui à l’Indépendance, c’était très chaud. 8 millions d’habitants au Quebec sur 40 millions au Canada désormais. Tu sais s’il fallait être résident au Quebec uniquement pour pouvoir voter ? Il me semble que c’est le cas pour le référendum écossais. Ce qui élimine les expatriés mais inclut les Anglais vivant en Ecosse par exemple. A vérifier quand même…

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