¿Romerito, una estafa?

26 mars 1989. Les appels nocturnes, on ne sait jamais quoi en attendre. Mauvaises nouvelles ou canulars de copains ivres ? Annonce du retour langoureux ou honteux de l’être aimé ? L’opportunité d’une vie ? Qui sait…
Julio César Romero, dit Romerito, décroche le combiné, anxieux. Il est deux heures du matin. Le président du Fluminense, Manoel Schwartz lui annonce qu’il l’attend dans un restaurant proche. Le temps presse. Le Barça vient de faire une offre. Romerito ne comprend pas. Quelques heures auparavant, il venait d’offrir une victoire de prestige à son club face aux colorados d’Internacional. Il est l’idole des torcedores du Fluzão depuis plusieurs saisons. Et surtout, n’a jamais exprimé des velléités de départ. La proposition sur la table, il tente d’exprimer son désarroi. « Ecoutez… Je ne souhaite pas aller à Barcelone. C’est risqué. Le championnat est presque fini là-bas… »
Mais les dirigeants ont déjà pris leur décision. On ne crache pas impunément sur une offre de 40 millions de pesestas. Romerito écoute et ne se rebelle pas outre mesure. Pas dans son éducation. Il ne se renseigne pas non plus sur son contrat. Quelle durée ? Quel montant ? Peu importe… Il est abasourdi et prépare machinalement ses valises, direction la Catalogne, trois jours plus tard. Sans même un adieu à ses amis et ni à Rio de Janeiro. Cette ville qui l’avait subjugué dès le premier regard.

1979

Romerito est la mélodie paraguayenne des années 1980. Celle qui passait en boucle sur toutes les ondes. Il explose à la face du ballon rond 10 ans plus tôt, en 1979, au Japon. Une année charnière pour le sport dans son pays.
Le Paraguay gravit les sommets cette année-là, empli de rêves et d’ambitions ; que la chape de plomb exercée par le tiranosaurio Alfredo Stroessner semblait avoir durablement étouffés. Un Paraguay s’affranchissant quelques secondes de son sort d’éternel modeste, à la force du caractère. Comme si son enclavement territorial subi et l’isolement politique découlant de la dictature étaient devenus soudainement insupportables.

L’Olimpia Asunción de Luis Cubilla met fin au monopole des trois géants sur la Libertadores qui durait depuis presque deux décennies. Tandis que le play-boy de la terre battue Victor Pecci défie Björn Borg en finale de Roland Garros, après s’être délesté de Jimmy Connors et Guillermo Villas en route.
Romerito participe quant à lui au mundial juvenil au Japon, aux côtés de l’autre future figure de proue de sa génération, Roberto Cabañas. Avec qui il traversera avaries et mer d’huile pendant si longtemps. Un tournoi en majuscules puisqu’il est élu meilleur joueur de la compétition derrière un certain Maradona.
Il a déjà les qualités qui vont le distinguer : créatif, résistant malgré un physique plutôt ordinaire. Et, surtout, une polyvalence lui permettant d’évoluer aussi bien en milieu offensif qu’en attaquant de soutien. Romerito est une belle mécanique. Capable de porter secours à ses défenseurs en détresse, un meneur par l’exemple.
La pépite du Sportivo Luqueño, ce petit club de la banlieue de la capitale, aimante les regards et c’est tout naturellement que ce romarin d’eau douce intègre l’escadron paraguayen pour la Copa America 1979.

La victoire récente du Decano face à Boca Juniors a déconstruit les schémas psychologiques. La troupe du sélectionneur Ranulfo Miranda n’avance plus en victime expiatoire, forte de la colonne vertébrale du Club Olimpia, de l’envergure rassurante du Gato Fernández dans les buts et de l’effet de surprise que promet d’être Romerito. Il débute en sélection face à l’Équateur à 19 ans. Une épopée…
Romerito est celui qui planta le dernier clou dans le cercueil du Brésil militaire de Coutinho dans un Maracana hébété, malgré les folles prouesses de Socrates et Falcao. Il récidivera en finale aller face au Chili avec un doublé de la tête. Malice et abnégation. La suite ? Defender o morir au match d’appui à Buenos Aires. Pour finalement décrocher le premier titre continental depuis 1953 dans le silence de l’estadio José Amalfitini, au grand désespoir du Chili de Carlos Caszely et Elías Figueroa. Stroesner 1, Pinochet 0.
A 19 ans, Romerito vit déjà le plus bel accomplissement de sa carrière. Mais l’Europe n’étant pas l’ogre consumériste qu’elle est aujourd’hui, il signe au Cosmos de New York qui croit encore en un avenir.

New York State of Mind

Cruyff a porté la tunique du Cosmos, en match de gala, comme il l’avait fait avec le PSG. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il fit connaissance avec Romerito. Nostalgie remisée au placard, Cruyff n’a qu’un objectif en en ce printemps 1989 : remplacer José María Bakero.
Cette saison 1988-89 devait marquer le renouveau des Culés avec le retour en fanfare de Johan. Écrémage musclé de l’effectif après l’épisode tragi-comique del motín de la Hesperia où, sous fond de droits à l’image truandés au fisc, le président Nuñez et ses joueurs s’affrontèrent sur la place publique. Entraînant le renvoi de la totalité des mutins à l’exception notable d’Alexanko et Zubizarreta.
Mise en place d’un jeu offensif et varié. Le Barça sous Cruyff n’est plus sous assistance respiratoire certes mais demeure malgré tout à la remorque de la Quinta del Buitre.

Le public s’impatiente et Nuñez fonde tous ses espoirs de réélection sur la capacité de Cruyff à remplacer son guerrier basque. Le Barça sonde un temps le Matra Racing pour Francescoli… Refus catégorique d’Arthur Jorge, en pleine lutte pour le maintien. Le cadet Laudrup, idem. Les Catalans tentent même d’avancer de quelques mois l’arrivée déjà négociée de Koeman. Nouvel échec.
Surgit alors la première Cruyffada. Ces inspirations parfois géniales, souvent incongrues, que le Néerlandais sèmera au gré de ses humeurs. Et pourquoi pas Romerito ?
Oui, pourquoi pas ? Le Paraguayen partage quelques similitudes avec Bakero. Une capacité à se projeter vers l’avant. Une hargne et le sens du sacrifice auxquels Romerito rajoute sa finesse.

Cruyff se remémore ce gamin taiseux arrivant dans la mégalopole américaine, s’excusant presque d’être venu. Mais balle aux pieds… une terreur ! Car Romerito n’est pas du genre à s’écraser sous la pression, malgré les apparences et son jeune âge.
Au départ perdu dans la jungle new-yorkaise, il trouva rapidement sa place à la table des Carlos Alberto, Neeskens ou Chinaglia. Grâce à un talent indéniable et une soif d’apprendre jamais rassasiée. Tous les prétextes sont bons pour partager feijoada et conseils avec le frais retraité Pelé. Ou débattre de diététique avec Kaíser Franz !
Romerito symbolise la vaine tentative de rajeunissement entreprise par la NASL au début des années 1980. A l’instar de Cabañas qui le rejoindra au Cosmos. Un incontestable succès dans une ligue qui se meurt. Bien aidé en cela par une personnalité terre à terre. « Quitter Luque pour la majestueusité de New York fut impressionnant. Mais heureusement, j’ai résisté aux tentations de cette ville. Celle des drogues en particulier. »
Oui, Romerito peut être l’électrochoc que Cruyff appelle de ses vœux. Et bien qu’étranger à tous systèmes de jeu, le Néerlandais envisage clairement de l’aligner lors du prochain clásico. Trois jours seulement après son atterrissage en Espagne…

Romerito aux côtés de Carlos Alberto et Chinaglia

Une fraude ? Quelle fraude ?

Romerito et le Barça s’étaient déjà croisés auparavant. En 1984 lors d’une tournée américaine où le Tricolor das Laranjeiras était venu gratter quelques dollars pour le remboursement du transfert de son Paraguayen. Un des derniers matchs de Maradona avec le Barça avant son départ pour la Campanie, et une expulsion pour Diego pour une de ses fameuses manos de Dios ! On ne se refait pas…

Au Brésil, Romerito était surnommé Dom Romero en gage de respect, en tant que chaînon manquant à l’œuvre de Carlos Alberto Parreira. Recommandé par son ancien coéquipier Carlos Alberto, il s’est immédiatement senti à son aise à Rio. La chaleur humaine. La langue. L’admirable esprit de corps de ce Fluminense juvénile. Les Branco ou Ricardo Gomes. La doublette Washington-Assis en attaque, O Casal 20 en référence à une série américaine. Un onze de passion qui va laisser une empreinte indélébile sur le foot brésilien. Un héritage et une rengaine contaminant la moindre parcelle de tribune. « Recordar é viver. Assis acabou com você. » Romerito sera l’homme des grandes nuits, ruinant l’hégémonie du Flamengo sur la scène Carioca mais surtout nationale. La Democracia Corinthiana ne fait pas plus le poids que le Vasco da Gama de Roberto Dinamite en finale du Brasileiro 1984. Le Fluzão est sacré champion sur un but de son inévitable guarani. Un mythe.

Le but du titre 1984

Pourtant, son titre mérité de meilleur joueur d’Amérique du Sud ne lui est d’aucune utilité en Catalogne. La presse scrute ses premiers pas et ses adversaires madridistas se gaussent de ce transfert loufoque. « Ni como ni duermo », ironisera Leo Beenhakker, le coach du Real Madrid.
Le matin même du Clásico, Cruyff lui annonce qu’il prendra la place de Gary Lineker. Mais la prestation du Paraguayen est médiocre et il vendange allègrement. Un triste nul vierge. Les critiques pleuvent sur le malheureux Romerito qui se sent pour la première fois submergé par l’enjeu : « En d’autres circonstances, avec moins de pression, je ne les aurais pas ratées… »
Cruyff soutient dans les premiers temps sa recrue devant l’Inquisition. « Il est intervenu dans toutes les situations dangereuses. A su trouver sa place malgré le fait de jouer avec nous pour la première fois. Il faut être un très bon joueur pour agir de la sorte. »
Romerito enchaîne Zaragoza en tant que titulaire. Sans plus de succès et malgré une belle activité. L’étau se resserre et la confiance semble l’avoir abandonné. Il surjoue et, comble de malchance, se tord la cheville face à Valladolid lors de sa troisième apparition. Un mois d’arrêt, fin de l’opportunité d’une vie… A partir de ce moment, Romerito squattera davantage l’infirmerie que la pelouse du Nou Camp, ne comptant plus vraiment aux yeux de Cruyff. C’est sans lui que le Barça se sortira du piège du Sredets Sofia, où le Néerlandais découvrira le plus caractériel de ses soldats, Stoichkov.
C’est également sans son aide que son club mettra fin, à Berne, aux rêves de grandeur de la Sampdoria des gemelli del gol. Le premier titre d’une grande génération. Le projet Cruyff de Nuñez est sauvé. Consolidé.

Revenu en toute fin de saison, Romerito n’aura finalement joué que sept matchs en trois mois avec Barcelone. Soit 470 pauvres minutes, et un unique but face à Malaga, le jour de son départ. Gardant malgré tout en mémoire l’adieu chaleureux et respectueux de ses coéquipiers, à qui il aurait aimé offrir un autre visage.
Mais dans ce monde où on n’oublie jamais de vous rappeler vos chutes, il demeure pour certains médias et fans culés un échec retentissant. Difficile de leurs donner tort. Mais una estafa. Une fraude. Une arnaque. Non, jamais de la vie…

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21 réflexions sur « ¿Romerito, una estafa? »

  1. Merci Khia, très grand Fluzão que celui guidé par Romerito. Champion du Brésil et triple champion carioca mais comme toujours en échec en Libertadores en 1985.
    Tu évoques le Mundial Juvenil de 1979 ébloui par la classe de Diego mais avant cela, il y a une Copa América Juvenil qualificative. Le Paraguay de Romero et Cabañas échoue de peu face à l’Uruguay de Rubén Paz, pays organisateur. Les jeunes Paraguayens auraient pu faire le doublé Copa Juvenil et Copa « des grands ». Du beau monde d’ailleurs dans cette édition espoirs puisque Diego, Díaz, Calderón ou Barbas sont présents pour l’Albi ou encore Rojas, le gardien du Chili.

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  2. Merci pour cette belle musique écrite Khia !
    « Mon Paraguay à moi », c’est bien sûr et avant tout Chilavert, Arce aussi et enfin Santa Cruz, qui joue encore il me semble… Un petit pays qui pourtant, et curieusement… manque énormément sur la scène internationale.

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  3. Bel et impressionnant papier, j’ai appris des trucs, merci!

    Je me rappelle de lui pour la WC86, dont il était annoncé comme l’une des grandes sensations à venir..et cependant c’est le plus funky Cabanas qui aimanta mon attention.

    Romero dans mes souvenirs : gros volume, caractère, un patron..mais j’avais espéré plus de fantaisie. Avec le temps toutefois, à chaque fois que je pus voir le Paraguay : il m’apparut rétrospectivement bien plus paraguayen que Cabanas.

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    1. Ah Cabañas, c’est évidemment l’America Cali et pour la France, Brest! Certainement le joueur le plus doué du club après l’immense Drago Vabec. Je me souviens d’un coup franc magistral face à l’Oheme.
      Et également son titre avec Boca attendu depuis l’époque Maradona. Avec une forte coloration Ligue 1. Juan Simon et Beto Marcico en 1992. Je crois que Latorre faisait encore parti du groupe.

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  4. Paraguay, isolé.. Je relirai quand je serai plus à l’aise (probable que je lise mal), mais je garde le souvenir d’une fédération paraguayenne extrêmement influente durant les années Stroessner – je vérifierai ce soir.

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    1. Bon, après relecture je ne sais toujours pas trop ce que tu visais par « isolement politique ». Mais puisque j’avais pigé « isolement..diplomatico-footballistique », et en vrac à titre de pistes de lecture, tant qu’à faire :

      Parmi les dirigeants qui ont dominé la CONMEBOL pendant un demi-siècle, à compter de la reprise en main de l’Amérique du Sud par la CIA : le très « condorien » Paraguayen Nico Leoz, intronisé à la fin de l’ère Stroessner. Avant lui ç’avait été l’interminable Péruvien Salinas, ami intime de Havelange..jusqu’à ce que Havelange finit par lui préférer Leoz (NB : Leoz, Salinas et Texeira constituèrent le noyau de l’entourage toxique de Havelange). Surtout : Salinas et Leoz étaient des produits/résidus du Plan Condor.

      A leur contact les liens CONMEBOL-MERCOSUR sont devenus poreux pour ne pas dire consanguins : avec le temps la confédération sudam entreprit même de rouler ouvertement pour l’intégration libérale du continent sous patronage US (la Copa Sudamericana s’appelait initialement Copa..Mercosur!, instituée me semble-t-il sous Leoz), une dérive a minima datée des années Kissinger, et un soft-power bien peu discret.

      (..toute ressemblance avec l’UE/UEFA et le parrain US, guerre froide, etc..)

      Pays qui oeuvra le plus au Mercosur? Le Paraguay! Faute de façade maritime et coincé entre deux géants : quoi de plus logique que d’oeuvrer à une intégration supra-régionale.

      Pays qui poussèrent à la création de la Libertadores : Paraguay et Chili.

      Siège de la Conmebol : au Paraguay (avec d’ailleurs un statut assez démentiel, qui ménage une forme d’immunité diplomatique pour ses cadres – porte ouverte à toutes les turpitudes, trahisons..).

      Sur les 20 dernières années, 3 des 5 Présidents de la Conmebol ont été paraguayens.

      Bref et à compter de la seconde moitié du XXème siècle : ce pays..ou plutôt ce qu’il en est advenu depuis qu’il fut stroessnerisé de fond en comble, a été on ne peut plus actif registre « diplomatie » (c’est mafieux au dernier degré) – diplomatie stricto sensu voire diplomatie du football ; quelque agent coagulant au service d’une logique de prédation et de marché.. un peu comme la Belgique postwar, dont les élites furent vérolées de A à Z, l’aura été pour l’Europe postwar.

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      1. Merci. Les méandres institutionnels sud-américains mériteraient assurément un texte.

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      2. Le sudam est au-dessus de mes forces, je passe mon tour 🙂

        Bcp plus facile pour l’Europe par contre.

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      3. Pour ma part, je ne suis pas assez calé sur le sujet mais je confirme que le Paraguay de Stroessner jouait un rôle pivot en Amsud à plus d’un titre. Un exemple : cette suprême flexibilité quant à la gestion des passeports permettant de nourrir le prestige de la Liga, et donc de Franco, via les transferts de joueurs. Il existe des courriers adressés au Caudillo dans lesquels Stroessner prouve que son administration se démène pour trouver des aïeux espagnols à Eulogio Martinez, buteur que se disputent les Madrilènes et Barcelonais, à une période où la Coupe d’Europe sert l’intégration et l’honorabilité de l’Espagne dans le concert des nations. C’est sous Stroessner que des Argentins et Uruguayens se sont retrouvés Paraguayens du jour au lendemain, et mieux encore, dotés d’ascendances espagnoles leur ouvrant les portes de la supposée mère-patrie. Tout ça avec la complicité bienveillante de la Conmebol qui régulièrement « effaçait » les preuves de leur réelle nationalité, les archives des compétitions et sélections des équipes de jeunes disparaissant miraculeusement.

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      1. Ah mais tu prêches un convaincu, c’était mon chouchou au sein de ce Barça, j’adore ce genre de joueurs.

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  5. Histoire avoisinante, c’est le transfert avorté de Lozano au Barça : admiré aux USA par Cruyff, qui le recommanda chaudement au bord catalan..tout en le poussant dans les bras de son beau-père, l’agent de joueurs Cor Coster..mais après une semaine le bouillant Lozano estima qu’on lui y manquait de respect, que ça trainait..et planta donc le Barça au grand bénéfice d’Anderlecht.

    Si je devais pointer un couac parmi les transferts catalans de Cruyff, ce serait probablement Witschge.

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      1. Le top avec lui, c’est qu’il perdit tout son capital, fauché comme les blés bien qu’Anderlecht fût parvenu à le caser aux institutions européennes (réseaux antiques obligent..)..et qu’il se refit néanmoins une santé financière en gagnant le gros lot au Lotto belge, too much.

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  6. J’ai lu ça cet après-midi, mais je n’ai pas pris le temps de commenter.
    Je passe donc juste pour dire que c’est vachement bien et que, bien évidemment, je ne connaissais ce Romerito ni d’Eve ni d’Adam.
    Merci le Kia, dont on ne reconnaît pas ici le style caractéristique…

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