Reyna, Arena : « Team US » et « Latin Touch » !

« With that old moon above the Meditteranean sea »

« With that old moon above the Meditteranean sea », traduisez « Avec cette vieille lune au-dessus de la mer Méditerranée »… C’est sur cet extrait, tiré du titre de Louis Prima « Buona Sera », que nous lancerons ensemble le troisième et dernier morceau de notre petit album consacré aux acteurs méconnus et autres stars des coulisses. Après le cocasse, ou plutôt ici caucasien « Kaladze, l’autre Kakà du Milan AC » et le non moins montagnard « Rolando Bianchi, l’hirondelle qui avait fait le printemps », place maintenant aux larges plaines et autres grandes étendues avec à l’affiche du jour un gros plan de fixé (à la sauce Sergio Leone comme vous pouvez l’imaginer, parfaite pour accompagner un bon vieux Western spaghetti) sur deux figures, ou plus exactement ici deux « vraies gueules » et visages majeurs du cinéma, pardon… du football américain : Bruce Arena et Claudio Reyna. Football américain ? Attention au quiproquo… c’est vous l’aurez compris du si dénigré et toujours relégué au second plan « Soccer » qu’il s’agira bien sûr aujourd’hui. Le génial « Buona Sera » choisi donc comme bande-son pour chanter les louanges et jouer le générique de légende de deux régisseurs de l’ombre ? Original et, en même temps, quoi de plus naturel ? Effectivement, cette chanson (à l’image de nos deux vedettes certainement trop oubliée) et plus particulièrement sa version proposée par Louis Prima (ce dernier réalisant en réalité ici l’une des nombreuses (voir quasi innombrables (plus de 120 au total)) reprises (l’œuvre initiale ayant été écrite et composée par deux artistes américains pour être parfaitement précis))… a formidablement raflé les récompenses et plusieurs fois fait la « Une » des « Box office », ou plutôt ici des « Hit Parade », « Top 50 » où que sais-je encore… Un classique pour conclure, taillé alors pour des costumes de crooner typiquement « ricain » mais qui pourtant, répond curieusement bien et correspond même à la perfection aux critères de sélection et autres propriétés caractérisant (ou pourquoi pas caricaturant) chaque « émigré rital pure souche » : romantique, accrocheur… et incontestablement intemporel ! « With that old moon above the Meditteranean sea », « Avec cette vieille lune au-dessus de la mer Méditerranée »… le ton est donné, l’ambiance dessinée et enfin, forcément, la bande-annonce du film met facilement l’eau à la bouche… Reyna, Arena : « Team US » et « Latin Touch » !

Bruce tout-puissant

Émigré italien, ou descendant de ces derniers c’est idem… c’est indéniablement ce qu’il y a d’écrit en gros (et également en gras) sur le front du célèbre coach américain Bruce Arena. En effet, avec sa bouille de bulldog bronzé située à cheval entre la tronche de « Paulie » dans « Rocky » (Gerald Tommaso de Louise de son vrai nom (mais dit Burt Young) et évidemment italien) et le portrait pratiquement craché de « Clemenza » dans le premier volet du « Parrain » (joué par Richard S. Castellano (bien sûr italien lui-aussi (est-il seulement nécessaire de le préciser ?)))… Bruce Arena ne peut cacher l’origine de sa provenance (ou peut-être la provenance de ses origines ?) et s’impose ainsi presque logiquement comme étant le profil parfait afin de faire basculer, pivoter ou chavirer peu importe… le pays de la « NBA », des battes de Baseball et autres « Quaterback » vers le fameux sport « boring » des possibles « 0-0 » et de cette satanée, souvent incompréhensible ou même carrément grotesque et incongrue règle du « hors-jeu » ! Italien disais-je ? Et même sicilien pour être tout à fait précis (comme d’ailleurs (pour l’anecdote) les deux comédiens cités juste au-dessus)… c’est donc quelque part guidé par le respect de ses racines que le petit Bruce poussé à Brooklyn prendra ses quartiers sur les territoires désertiques des terrains de football. Cinquante ans de carrière (cinquante oui, vous ne rêvez pas) et une armoire truffée de trophées plus tard (tous soulevés à la tête d’une franchise américaine (du championnat universitaire (NCAA) aux différents titres MLS, en passant par les compétitions nationales ou continentales (Coupe des États-Unis, Coupe des champions de la CONCACAF, Copa Interamericana), sans oublier bien sûr ses nombreux succès aux commandes de la sélection (trois « Gold Cup »)))… et voilà le quatrième « plus puissant » Bruce du pays (après Willis, Lee et Springsteen (j’en oublie certainement)) qui fait son entrée par la grande porte au panthéon des personnalités, ou à minima des sportifs populaires américains… gladiateur ayant triomphé au centre de l’arène et ayant reçu son César (ou plus exactement son Oscar) dans la catégorie « anti-star » : absence de boulard et d’étoile sur le célèbre Hollywood Boulevard faisant foi ! Palmarès, statistiques et tapis rouge… très peu pour moi comme vous le savez, c’est alors vers le « Far East » et la première édition d’un mondial asiatique que les phares de la méritocratie seront rivés. Direction la Corée du Sud et le Japon vous l’aurez compris, pour une Coupe du Monde 2002 s’étant alors superbement substituée à la définition de « surprise » avec entre autres dans ses paquets le parcours épique et épatant de l’équipe des États-Unis (cadeau je vous l’accorde, peut-être un petit peu plus discret que les magnifiques « Magic Box » turques et sénégalaises directement parachutées du ciel et ayant fabuleusement offert feux d’artifice et étoiles plein les yeux aux enfants orphelins de football fortuit et naïf). USA version 2002 donc : autant point culminant du chapitre « Coach Arena » que point de chute qui tombe à pic pour boucler ce deuxième paragraphe ! Point culminant ? Et comment ! En effet (et pour faire bref), le « Flag » à la bannière étoilée n’aura jamais flotté aussi haut et surtout aussi longtemps dans l’air (jusqu’en quart de finale) que lorsqu’il aura été soufflé par ce vent frais et nouveau venu d’Asie. Qualifiée sur le fil dans un groupe serré grâce notamment à une victoire (3-2) sur le Portugal en ouverture de bal, la « Team USA » comme on l’appelle, autant portée par les petites épaules frêles du divin Landon Donovan qu’emportée par les grandes ailes de cette même idole (pour l’anecdote meilleur « assistman » de l’histoire de la sélection, meilleur buteur aussi de celle-ci (ex-æquo avec l’autre plus redoutable gâchette du pays et ancien acolyte, copilote de l’attaque américaine ou complice peu importe : Clint « Eastwood » Dempsey) et second joueur le plus capé après Cobi Jones (ex coéquipier également))… va ensuite remporter haut la main (2-0) le « derby du Rio Grande » en huitième contre son voisin mexicain (un piment vert, blanc et rouge pourtant bien relevé cet été là) avant enfin de fièrement sortir par la grande porte (en quart de finale par définition) face à une Allemagne future finaliste et à l’issue d’un match où, sans un Oliver Kahn des grands soirs et au sommet de son art : c’est très certainement la machine « Mannschaft » qui se serait méchamment fait mâcher ! Plus qu’une simple belle prestation, Bruce Arena a, au « Pays du soleil levant » et sur les terres du « Matin calme », pratiquement fait apparaître l’aube tant attendue par les fans de « vrai football » après des années de longues nuits, sombres et interminables, passées à rêver de jours meilleurs. L’aurore oui on peut le dire, car à partir de 2002 (inclue), sorte alors d’année zéro pour l’occasion… la sélection des États-Unis gagnera six de ses sept « Gold Cup » et passera (pour rester concentré ici uniquement sur les deux principales compétitions disputées) non moins de quatre fois (sur six possibles) le premier tour d’un Mondial (2002 donc, 2010, 2014 et 2022) contre seulement trois phases finales explorées (en plus de 70 ans) avant ça (1930 (demi-finaliste pour l’anecdote), 1934 et 1994 (pour la grande première « garden party » sur les pelouses de l’ « oncle Sam »))… Pour conclure, le presque hollywoodien « Un américain en Asie » constituera donc incontestablement le début d’un film au scénario tout sauf aseptisé, série à succès, grand classique ou pourquoi pas ici « blockbuster » à petit budget peu importe… Une œuvre dont très peu de gens imaginaient ne serait-ce que la simple sortie en salle et à la fin de laquelle le public espère bien sûr retrouver un traditionnel « Happy End » ! « God bless America » ? Ce ne sera pas nécessaire : « Bruce tout-puissant » s’en est chargé ! Un « Yes we can » cliché mais incontournable et voilà : ici le drapeau des États-Unis finalement profondément planté sur cette étrange planète en forme de balle ronde et alors complètement méconnue… là les frontières d’un nouveau monde formidablement redessinées… et enfin une croix de marquée sur la carte du football afin d’y placer une bonne fois pour toutes le « pays du poker et des croupiers ».

L’ « homme-aReyna »

Place maintenant au célèbre (et pour l’occasion bien réel (oserai-je ajouter « en chair et en os »)) « Captain America », comme on appelle de l’autre côté de l’Atlantique l’emblématique ex-capitaine de l’équipe de football des USA : Claudio Reyna. « Captain America »… simple, efficace et parfait ! Une image même… presque trop facile à emprunter et de laquelle nous nous affranchirons alors ici, lui préférant sans prétention aucune l’osé jeu de mot, surnom ou comparatif peu importe : l’ « homme-aReyna ». L’ « homme-aReyna » oui… ou pourquoi pas « Spider Claudio »… parce que cette sorte de « Peter Parker du Soccer » répond et correspond à la perfection aux propriétés du héros de chez « Comics », si pas dans la souplesse de ses mouvements alors au moins dans son caractère populaire, peut-être aussi dans sa capacité à porter sans difficulté l’association du rouge et du bleu… enfin et surtout dans l’approche humble et anonyme de ses interventions. Un costume sur-mesure donc, pour celui qui pourtant (en club du moins), ne grimpera jamais vraiment sur les vitres et les parois glissantes des gratte-ciels du football local (une seule saison (la dernière de sa carrière très exactement et accomplie pour le compte du New-York Red Bulls) est en effet à inscrire à l’actif de son parcours en MLS (Reyna aura surtout gravi les échelons dans des chapelles du vieux continent et gravité autour de chouettes clochers décorant ce dernier (Leverkusen, Wolfsburg, Glasgow Rangers… Sunderland et Manchester City)))… « En club », ai-je pris soin de discrètement préciser dans une petite parenthèse ? Parfaitement ! Parce qu’en équipe nationale en revanche, notre araignée du milieu de terrain a su tisser sur son territoire, ou pourquoi pas ici dans sa maison, une toile titanesque est indestructible, que dis-je une toile… une fresque fantastique, une mosaïque magnifique ! Dixième au classement des recordmans de sélections (avec 112 matchs disputés pour les « States »), titulaire indiscutable tout au long de son mandat et même capitaine détenteur, comme cité plus haut, du titre honorifique et du status unique de « Captain America »… Un roi Reyna qui pour conclure connaîtra carrément durant son règne, performance significative ou récompense purement symbolique peu importe (quoi qu’il en soit une première (et hélas encore aujourd’hui la seule apparition) pour un joueur américain) : une place au sein de l’ « équipe type » d’un mondial, ici celui de 2002 et aligné s’il vous plaît devant (entre autres) la légende espagnole Fernando Hierro, ou encore partageant fictivement la gestion de l’entrejeu aux côtés du monstre germanique Michael Ballack et avec pour finir, le trio dorée « do Brazil » Ronaldinho, Rivaldo et Ronaldo placé plus haut… Rien que ça ! Clin d’œil discret et nouveau crochet par l’Asie sur la route de notre article, Claudio Reyna alors quelque part aussi, ou à minima pour l’occasion : l’« Empereur du milieu » ! Un « homme-aReyna » qui pour terminer, en bon relayeur qu’il est, servira de trait d’union idéal pour proposer ici un petit quart d’heure américain, pardon… un quart d’heure de gloire à ceux qui d’ordinaire, par leur poste et les compétences requises à la réalisation de leurs prouesses, prétendent plus spontanément au déguisement de « Spiderman » et empruntent plus promptement le surnom d’ « homme-araignée », comprenons ensemble : les gardiens de buts. Quart d’heure de gloire donc, nous y voici… Entre filets et lucarnes, les États-Unis de cette belle époque, l’ère « Arena-Reyna » en quelque sorte… comptaient pas moins de trois excellents « goalkeeper à huit pattes » dans leur placard (ou plutôt ici dans leur grenier). Les deux premiers, Kasey Keller et Brad Friedel, ayant évolué durant la même période (90-2007 pour le premier, 92-2004 pour le second) ont par conséquent échangé les coups (avec des gants heureusement) pour un poste de « number one » (aucun KO mais seulement une courte victoire aux points (et alors un poing levé sans trop de pirouettes) pour Keller (102 sélections contre 82))… Le troisième portier, Tim Howard, connaîtra quant à lui un peu moins de concurrence et gardera ainsi le « goal » américain pendant quinze ans (de 2002 à 2017) pour un cumul de 121 sélections… Une catégorie « records » (qui plaît toujours sur le continent des statistiques stratosphériques) et « anecdotes », pour clôturer avec ce court crochet effectué du côté de la surface de réparation : Howard détient, avec un total de seize arrêts comptabilisés lors du huitième de finale du mondial 2014 contre la Belgique, le record du nombre de « parades » réalisées au cours d’un match de Coupe du Monde… avec ça, l’ex dernier rempart de Manchester United pointe également le bout de son nez dans la liste des « gardiens buteurs en Premier League » (il n’y en a que six à l’heure actuelle), une liste restreinte donc où pour finir, transition toute trouvée, figure également notre ami Brad Friedel, ce dernier étant, en parallèle et par-dessus le marché, le joueur ayant enchaîné le plus de matchs d’affilés (310) dans l’histoire du championnat d’Angleterre… Prêter alors à Claudio Reyna, pour revenir à notre hôte d’honneur et invité VIP, pourquoi pas notre « Guest Star » pour l’occasion… plutôt qu’à ces trois mygales géantes et autres tarentules presque tentaculaires de l’équipe étasunienne de cette époque… les caractéristiques mutantes d’ « homme-araignée », démontre toute l’importance de ce tisseur d’exception, de cet architecte latino-américain (Reyna est né d’un mariage entre un père argentin et une mère portugaise) au sein de la bâtisse pas toujours très bien entretenue qu’est l’équipe de foot des USA : villa de rêve souvent hypothéquée et évaporée au réveil, devenue petit à petit une vitrine tout à fait convenable de ce sport et pouvant quasiment rivaliser aujourd’hui avec la carte postale ou de visite de la célèbre « Maison Blanche » ! Ballon rond remis au centre du bureau ovale, à la manière d’une bonne vieille église qui viendrait se hisser et résister tant bien que mal au beau milieu de « Times Square », « Wall Street » ou que sais-je… l’Amérique du « Soccer » a une sacrée carte à jouer. La dernière peut-être, certainement même… celle-ci loin d’être un « As » d’ailleurs mais un modeste morceau de carton, au mieux une espèce de pancarte avec écrit « Advienne que pourra », ou « Alea jacta est »… Une ultime chance, une « last dance » après : ici un rdv déjà manqué en 94 avec une flamme du football qui n’aura finalement jamais pris, poudre plutôt qu’étincelle dans les yeux, écran de fumée et autres feux de paille… et là, plus récemment, une répétition générale complètement ratée (l’organisation de la « Copa America » que les États-Unis viennent d’accueillir), un fiasco diffusé en mondovision à deux ans d’un deuxième mondial à domicile (et encore, on souligne ici uniquement l’aspect logistique et faisons gentiment l’impasse sur un plan sportif tout aussi préoccupant)… Dernière carte donc, alors facilement, presque fatalement, un classique : « Les jeux sont faits » et « Rien ne va plus » ! Transition pour la conclusion aussi sèche que radicale c’est vrai mais hélas, les jeux semblent en effet faits et rien ne va plus très bien pour une « Team US » qui n’a même plus de sélectionneur (dans l’attente, à l’heure où j’écris ces lignes, de l’officialisation de la piste Mauricio Pochettino (une superbe pioche pour le coup))… Vous commencez clairement à me connaître et devinerez par conséquent aisément mon jeu : j’aurais quant à moi et sans aucun doute rappelé « Captain Arena » à la barre (parce que visiblement, « Papi Bruce » n’est plus sur le banc et c’est tout le foot américain qui se retrouve sur la touche), épaulé par Reyna en adjoint évidemment… et aurais ainsi jeté les espoirs comme les dés, aveuglément et énergiquement, sur les tapis verts d’un pays habitué après tout au casino, au jackpot et à la baraka ! Avec un triangle formé par Pulisic, Balogun et Weah en attaque, McKennie et Musah assemblés au milieu et donc, vraisemblablement, « Pochet’ » à la manœuvre… la distribution est loin d’être mauvaise, constituant peut-être même le meilleur casting de l’histoire de la sélection et prétendant pratiquement au titre de « Dream Team ». Alors, sait-on jamais… enrobé d’une bonne dose d’effets spéciaux, de science-fiction et de super-héros… le prochain épisode pourrait pourquoi pas finir en véritable rêve américain.

9 réflexions sur « Reyna, Arena : « Team US » et « Latin Touch » ! »

  1. Super article Calcio, comme toujours !
    Un sujet que j’apprécie beaucoup, j’ai toujours apprécié la dégaine de Bruce et le capitaine courage et discret Reyna (c’est d’ailleurs le type de joueurs que j’apprécie le plus dans le football… Et qui se font de plus en plus rares..)
    Arena, Reyna et Donovan sont les 3 figures que j’associe directement au « soccer ».

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    1. Oui je m’en souviens parfaitement, je n’avais pourtant pas vu le match mais je me rappelle très bien de l’atmosphère en Belgique (où je vivais alors depuis seulement 1 an) et de l’enthousiasme autour de ce beau mondial brésilien et de cette fameuse mais hélas assez infertile génération dorée des Diables Rouges…

      Une anecdote, ou plutôt ici une statistique qui m’avait particulièrement marqué autour de ce match, celle-ci présentant, au lendemain de la confrontation, le faible chiffre d’interventions de la part de la police et des ambulances: 6 seulement (je ne sais en revanche plus si cela concernait uniquement Bruxelles-Capitale ou carrément tout le pays (ce dont je doute fort tout de même)). Quoiqu’il en soit un chiffre plus que significatif qui exprime à merveille la mentalité local: festive, joyeuse, éduquée… simple, chaleureuse etc ont pourrait facilement proposer un défilé de superlatifs pour résumer le savoir-être belge.

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      1. Oui, en général tout se passe bien. Quand il y a des interventions c’est un général quand on joue des équipes nationales qui ont une forte diaspora présente dans le pays. La ville de Tournai, non loin de chez moi, au bord de la frontière et qui abrite donc de nombreux Français avait d’ailleurs interdis tout supporters venant avec des maillots ou drapeaux des bleus dans la zone écran géant pour la demie finale de 2018. À fin d’éviter tout problème tellement l’événement était polarisant… Je suis pas spécialement partisan de ça , finalement il y a eu quelques petits accrochages mais plutôt des trucs de saoulards rien de bien méchant.
        Le plus gros incidents à avoir eu lieu sont de mémoire lors du Belgique Maroc de 2022. Forte diaspora dans les grandes villes flamandes et nottament à Bruxelles, ça à fait des étincelles, surtout chez les jeunes. Une belle image pour mettre fin a une quasi émeute après leur qualification, une chaîne humaine faite de partisans modérés et de « vieux-sages » si je peux utiliser l’expérience pour calmer le tout. C’est con mais ça a bien mieux fonctionné que la police !

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    2. Le détail qui tue avec Howard, c’est que certes il battit officiellement un record (y a de tout parmi ses arrêts..mais un arrêt est un arrêt et l’un ou l’autre sont effectivement solides) mais, ce que ça a fini par éclipser : c’est que les US ont LA balle du match en toute, toute fin de temps règlementaire..car cette occasion-là, s’ils la mettent au fond (Courtois sort bien..mais ça reste un gros raté) : l’arbitre siffle derrière et on n’en parle plus.

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  2. > MESSAGE POUR XL < Salut on a bien reçu tes textes, on te remercie. Ils vont paraître dans les prochaines semaines. On te donnera les dates si tu le souhaites bien sûr. Tu parlais de problèmes de connexions? Si t as besoin d aide n hésite pas à envoyer ton mail via "soumettre un article", on essaiera de t aider. Plusieurs personnes s'en plaignent effectivement. Il va falloir remédier à ça... En tout vas merci pour tout! Goozy

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  3. Bel article et belle plume, as usual 😉

    Plus de 20 ans après, j’ai encore les souvenirs très nets de ce Portugal-USA : l’ouverture rapide du score par O’Brien, l’improbable CSC de Jorge Costa (comme celui de Jeff Agoos), le 3-0 avec un Portugal désorganisé et hors de forme, Figo et Rui Costa transparents… C’était incroyable de voir un des favoris se faire marcher dessus de la sorte.

    Il y aussi ce huitièmes face à des Mexicains favoris et qui se font bouffer, Marquez qui se fait expulser… C’était incroyable !

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