Pour tout l’or du Nouveau Monde – 5e partie : les palmiers de Pasadena

Cinquième et dernière partie de la grande aventure de 1984 qui a mené l’équipe de France olympique d’un vestiaire espagnol aux paillettes de Los Angeles. Après avoir brillamment remporté leur poule qualificative, terrassé l’ogre ouest-allemand dans un éprouvant barrage, émergé d’un premier tour loin de la vraie ambiance des Jeux, vaincu de méritants Égyptiens en quarts, et triomphé en demi-finale du favori yougoslave, nos héros jouent l’or et leur destin sur 90 minutes et plus si affinités, en point d’orgue d’un été déjà mémorable pour le ballon rond tricolore.

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(Troisième partie disponible ici)

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Rose Bowl de Pasadena, samedi 11 août 1984, 18 h 55. Maillot frappé du coq sur les épaules, en file dans le couloir, onze Français attendent le signal qui les libérera de l’attente qui leur pèse depuis trois jours. Là-bas, au bout du tunnel, c’est le terrain, le match, l’heure de vérité – enfin ! Pour la deuxième fois de l’histoire, une équipe de France de football va disputer une finale olympique.

Que de chemin parcouru depuis cette rocambolesque soirée de Murcie qui a marqué le départ de la grande aventure, il y a un an et demi déjà ! Que d’exploits pour cette première sélection professionnelle admise à participer aux Jeux, véritable équipe A’ qu’on ne croyait pas capable d’éliminer Espagnols, Allemands, et Yougoslaves pour se hisser en finale ! Que d’espérance dans l’opinion après la victoire à l’Euro 84, six semaines plus tôt ! Et que de déception à craindre si la fortune refusait un nouveau titre à la France !

À côté d’eux, prêt à la bataille lui aussi, c’est le Brésil. Ce seul nom devrait inspirer la peur, donner un ou deux buts de retard à l’adversaire dans son inconscient. Mais cette Seleção Olímpica, tout comme la France et conformément au règlement, est composée de pros qui n’ont jamais joué en Coupe du monde, et le début du tournoi a prouvé qu’elle n’avait rien d’injouable.

Certes, les Brésiliens sont sortis invaincus du premier tour, avec deux succès attendus sur l’Arabie saoudite (3-1) et le Maroc (2-0), et un, plus probant (1-0), sur cette RFA que la France avait battue en barrage et que le boycott des Jeux par le bloc soviétique a fait repêcher en dernière minute. Mais en quart de finale (1-1), il a fallu les tirs au but pour venir à bout de Canadiens abonnés d’ordinaire au rôle de faire-valoir. La victoire en demi-finale (2-1 a.p.) sur une très solide Italie, qui comptait dans ses rangs une brochette de tauliers de Serie A (Tancredi, Tricella, Vierchowod, Bagni, Massaro, Serena, et un tout jeune Franco Baresi), a rétabli la cote de ce Brésil sans restaurer son aura.

Au-delà des résultats, c’est le jeu qui fait douter. La magnifique Seleção des Sócrates ou autres Falcão, entrée dans la légende de la Coupe du monde deux ans plus tôt à Sarrià, est bien loin. On se croirait retombé dans le mauvais rêve des années 1970 avec une formation physique, rugueuse, pas maladroite balle au pied, mais dépourvue d’imagination et de puissance offensive. Peut-être est-ce pour éviter le sacrilège qu’elle ne porte pas la tenue auriverde traditionnelle mais un curieux maillot jaune à parements verts floqué du nom de son pays…

Dans un groupe composé en grande majorité (dix sur dix-sept), on ne sait trop pourquoi, de joueurs de l’Internacional de Porto Alegre, un joueur personnifie ce Brésil de combat : le jeune capitaine Dunga, un milieu récupérateur tenace, râblé, dur au mal et sur l’homme. On reparlera de lui dix ans plus tard, dans ce même stade, dans une autre finale. Les plus anciens ne manquent pas non plus de relever la présence d’un Gilmar dans le but, même si celui-ci n’égale pas le légendaire portier des champions du monde 1958 et 1962.

Les équipes sont maintenant sur la pelouse, dans l’immense vasque d’un stade plein à craquer : 101 799 spectateurs, troisième meilleur chiffre de l’histoire du soccer aux États-Unis aujourd’hui encore.[1] Jair Picerni, le técnico du Brésil, dispose de son équipe-type : Gilmar – Ronaldo Silva, Mauro Galvão, André Luis[2], Pinga – Dunga, Gilmar Popoca, Ademir[3] – Tonho, Kita[4], Silvinho[5]. Dunga mis à part, aucun de ces joueurs ne s’illustrera par la suite malgré quelques noms ronflants.

Henri Michel, lui, a du souci avec sa défense. Jean-Christophe Thouvenel, à droite, et Didier Sénac, au centre, manquent à l’appel après une demi-finale musclée qui a laissé des traces. Il aligne donc Rust – Ayache, Jeannol, Bibard, Zanon – Lemoult, Rohr, Bijotat, G. Lacombe – Xuereb, Brisson. L’absence dans le couloir droit de Thouvenel, dont l’entente avec Xuereb a fait merveille depuis le début, est un vrai coup dur.

C’est là que les Athéniens s’atteignirent.

Les Bleus avaient cueilli les Yougoslaves à froid en demi-finale ; cette fois-ci, ce sont eux qui manquent de se faire surprendre. On joue depuis trois minutes à peine quand Gilmar Popoca lance un raid tranchant dans l’axe. La balle parvient à Silvinho sur la gauche, dans la surface, qui ne rate le cadre que de vingt centimètres alors que Rust semblait battu.

Le Brésil presse haut et fort, étouffant les Tricolores au milieu et n’hésitant pas à faire faute à la perte du ballon. Il ne se crée pas beaucoup d’occasions pour autant : un nouveau raid de Silvinho repoussé de justesse (14e), un tir mou de Gilmar Popoca sans danger pour Rust (26e), encore un numéro de Silvinho qui contourne toute la défense française par la droite mais ne trouve que le petit filet (30e), et c’est tout.

Mais voilà que les Bleus sortent un peu le nez : au tour de Bijotat de faire un joli solo dans les seize mètres de Gilmar, mais son tir est contré au dernier moment (33e). Un peu plus tard, le même Bijotat, lancé en profondeur, s’écroule un peu vite dans la surface brésilienne au contact d’Ademir et l’arbitre, le Néerlandais Jan Keizer, laisse logiquement jouer (44e). Et c’est la mi-temps, après une première période indécise, crispante, qui ne laisse vraiment rien présager ni d’un côté, ni de l’autre.

Au retour du vestiaire, ce sont les joueurs d’Henri Michel qui prennent les choses en main. Guy Lacombe réussit un joli slalom sur l’aile droite jusqu’à la ligne de but et centre en retrait dans la surface pour Xuereb qui frappe, contré au dernier moment (48e). Le ballon ne ressort pas et parvient à Lemoult qui tente sa chance de 20 mètres, directement sur Gilmar (49e). Attention toutefois à ne pas se découvrir : sur un coup franc dans le rond central vite joué par André Luis, Gilmar Popoca se retrouve seul face à Rust qui gagne le duel (52e).

Les Français dominent maintenant. Daniel Xuereb part côté gauche, bute sur la défense, mais le ballon reste bleu et circule jusqu’à Rohr qui prend le couloir droit. Le Messin adresse un superbe centre au point de penalty pour François Brisson qui s’élève et plante une tête majestueuse dans la lucarne de Gilmar au second poteau (1-0, 54e). À une Arconada près, on est en train de revivre le scénario de la finale de l’Euro.

La tête, mode d’emploi.

Jair Picerni ne tergiverse pas longtemps : Milton Cruz et Chicão remplacent respectivement Tonho et Kita, inexistants, pour épauler Silvinho devant (57e). Mais les nouveaux, bien pris par Zanon et Jeannol, n’arrivent pas non plus à mettre Rust en danger. C’est justement Zanon qui vient gratter dans l’axe un ballon que Lemoult prolonge pour Bijotat aux 40 mètres. Le Monégasque a du champ, arrive à l’entrée de la surface, et lâche un cachou à ras de terre. Gilmar ne peut que repousser sur sa droite et Xuereb, qui a suivi le premier, marque en force du coin des six mètres (2-0, 62e).

Après Larqué en quart de finale, c’est pour Sparwasser que Monsieur Xu se prend.

L’heure de la rébellion devrait sonner, mais le Brésil ne répond plus. Un coup franc de Gilmar Popoca au ras du poteau de Rust (64e), un raid du même dans la surface qui force le gardien sochalien à une bonne parade (68e), et l’élan retombe. Entretemps, Guy Lacombe a vendangé une balle de 3-0 (67e) sur une aile de pigeon « socratesque » d’un Bijotat qui aura fait le tournoi de sa vie. Les Bleus contrôlent maintenant la situation, leur double rideau efficace confine les débats aux abords du rond central. Mis à part un gros coup franc de Zanon de peu au-dessus (70e) et une feuille morte de Gilmar Popoca par-dessus le mur bleu que Rust boxe en corner par sécurité (83e), il n’y aura plus rien à signaler.

Deux minutes de temps additionnel et Jan Keizer siffle la fin du match. La France était déjà championne d’Europe, la voilà championne olympique. Au micro d’Antenne 2, aux côtés de Bernard Père, Michel Hidalgo ne trouve plus les mots, submergé qu’il est par l’émotion. Un peu plus bas, dans la tribune présidentielle, Fernand Sastre savoure sans rien dire sa joie et son triomphe. Quand il a pris la tête de la FFF, le football français était un champ de ruines. Quinze ans d’efforts incessants plus tard, les espoirs sortent à la chaîne de centres de formation de premier ordre, la France vient d’organiser avec succès son premier grand tournoi, et le ballon rond a offert au pays ses deux premiers grands titres dans quelque sport collectif majeur[6] que ce soit.

Pendant que les joueurs bouclent leur tour d’honneur sous les bravos d’un public enthousiaste, les officiels tirent déjà les premiers bilans. Avec près d’un million et demi de spectateurs (44 500 de moyenne par match), le tournoi de football a dépassé toutes les espérances. Ces chiffres pèseront, quatre ans plus tard, dans le choix audacieux de la FIFA de confier la World Cup 1994 aux États-Unis. L’admission des professionnels a elle aussi été un succès quant à la qualité du jeu. Après un nouvel essai aux Jeux de Séoul en 1988, en compagnie cette fois des pays de l’Est, le CIO modifiera cependant les conditions de participation pour donner naissance à cette sorte de Coupe du monde « U23 + 3 » qui donne toute satisfaction aujourd’hui encore.

Il est vingt et une heures, la fraîcheur d’un beau soir d’été a remplacé la torride sécheresse de l’après-midi. Autour du Rose Bowl, les grands palmiers se balancent doucement dans un léger souffle qui apporte avec lui le parfum de Los Angeles, ces senteurs de béton encore chaud, de poussière de sable, et de bougainvillées en fleur auxquelles on superpose Raymond Chandler ou James Ellroy rien qu’en fermant les yeux. Le podium est là, rapidement dressé dans le rond central, les trompettes déjà immortelles de John Williams résonnent. Le grand moment est arrivé.

Dix-sept Français montent sur la plus haute marche. De Michel Bensoussan, doublure exemplaire qui a su pousser Albert Rust à un niveau de jeu décisif et sans faille, à Daniel Xuereb, auteur de dix des vingt-deux buts tricolores en seize mois de campagne, chacun y a mérité sa place. Les Brésiliens sont en contrebas ; les Yougoslaves sont là aussi, qui ont battu l’Italie la veille (2-1) pour le bronze. Cent mille spectateurs se sont dressés pour une standing ovation avant que Juan Antonio Samaranch, le président du CIO, et João Havelange, le président de la FIFA, ne passent l’or au cou des vainqueurs, l’or olympique plus beau que tous les lingots, l’or de Bob Beamon et de Jesse Owens.

Au son de la Marseillaise, les nouveaux champions regardent leurs couleurs monter lentement, jusqu’en haut de ce mât qui symbolise un fabuleux parcours entamé dans le chaos d’un lointain vestiaire ibérique. Il faudra attendre quarante ans pour voir une équipe de France revenir près du Graal à le toucher. Mais les joueurs de Thierry Henry, qu’on aurait aimé voir égaler ceux d’Henri Michel au palmarès pour leur fraîcheur et leur sympathie, chuteront devant l’Espagne (3-5 a.p.), sur leur pelouse du Parc des Princes, lors d’une finale déjà entrée dans la légende.

À jamais les premiers, eux aussi, tous ensemble.

Pour ces Bleus de 1984 qui avaient presque l’étoffe des grands, la nuit de Pasadena marquera le sommet d’une carrière. La plupart retomberont dans le relatif anonymat de la Division 1. Seuls Ayache, Bibard, et Xuereb perceront en A, connaîtront un autre grand tournoi avec la Coupe du monde 1986 qu’ils passeront pour l’essentiel sur le banc, puis vivront les années difficiles de l’après-Platini. Il restera à tous les souvenirs d’une aventure humaine qui les conduiront à rester en contact longtemps après.

C’est à Albert Rust, le capitaine, que revient le mot de la fin. Avec 583 matchs de Division 1, une demi-finale de Coupe UEFA, un titre à l’Euro comme doublure non utilisée de Joël Bats, une troisième place au Mundial 1986 assortie de sa seule sélection A, et le sacre olympique à l’issue d’une épopée dont il a joué chaque minute, l’homme possède un palmarès unique aujourd’hui encore dans l’histoire du football français. Trente ans plus tard, il résume pourtant sans hésiter[7] les sentiments de tous ses coéquipiers lorsqu’il évoque ces inoubliables Jeux du Nouveau Monde :

« Mon plus beau souvenir de footballeur ».

Le match en intégralité, commentaires de l’époque : https://www.youtube.com/watch?v=7UOBsSY12Hk

Parce qu’on ne s’en est pas encore lassé en quarante ans : https://www.youtube.com/watch?v=WbQDpsx_6sU


[1] Seuls deux matchs amicaux joués au gigantesque Michigan Stadium d’Ann Arbor ont fait mieux. La finale de la Coupe du monde 1994 n’arrive qu’en septième position, avec 94 194 spectateurs.

[2] Celui-ci a quinze ans de plus que son presque homonyme André Luiz vu au PSG, à l’OM, et à Ajaccio dans les années 2000.

[3] Celui-là pourrait presque être le petit-fils du « vrai », meilleur buteur de la Coupe du monde 1950.

[4] Aucun lien là non plus, malgré les couleurs identiques, avec le président du FC Nantes.

[5] Encore un presque homonyme, cette fois avec le Sylvinho brièvement vu sur le banc de l’Olympique lyonnais en 2019.

[6] Ce n’est pas faire insulte aux rugbymen, forts à l’époque de trois Grands Chelems dans le Tournoi des V Nations, que de rappeler que leur sport n’est que peu pratiqué à l’échelle mondiale.

[7] https://www.estrepublicain.fr/sport/2016/07/28/football-albert-rust-champion-olympique-en-1984-devant-120-000-spectateurs

12 réflexions sur « Pour tout l’or du Nouveau Monde – 5e partie : les palmiers de Pasadena »

  1. Ah, c’est qu’on s’y croirait, avec cette description de la Californie urbaine du Sud. Très belle et intéressante série, bravo et merci.

    J’ai pensé à toi en entendant un commentateur hexagonal revenir sur la médaille d’argent décrochée ce soir même par l’équipe olympique française : « 40 ans après la génération dorée de Los Angeles »…………. ==> Il aurait dû lire ta série : ces Olympiens de 84 n’avaient rien de dorés, une équipe A’, B peut-être bien..si pas C. Et cependant, ça oui : quel parcours!

    Mais bon, génération dorée.. ==> On vous refile bien volontiers ce nouveau témoin/totem de la nullité journalistique contemporaine!

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    1. C’est un peu ça qui m’a poussé à écrire cette série : tout le monde semble avoir oublié ce qu’il a fallu à ces joueurs doués mais pas exceptionnels pour remporter la médaille d’or. Dans les articles et les interviews, on parle du tournoi olympique, un peu du barrage contre la RFA, pas du tout de l’acte fondateur en Espagne qui était pourtant dans la presse à l’époque, et pas du tout non plus des circonstances que l’équipe a affrontées. Quelqu’un se devait d’écrire cette histoire, et je suis content que ce soit nous.

      Je ne sais pas pourquoi, mais tout ça me fait penser à l’introduction en voix off de « L’Étoffe des héros », un film aux dialogues bien mieux écrits qu’on pourrait le croire :

      « There was a demon that lived in the air. They said whoever challenged him would die. Their controls would freeze up, their planes would buffet wildly, and they would disintegrate. The demon lived at Mach 1 on the meter, seven hundred and fifty miles an hour, where the air could no longer move out of the way. He lived behind a barrier through which they said no man could ever pass. They called it the sound barrier.

      Then they built a small plane, the X-1, to try and break the sound barrier. And men came to the high desert of California to ride it. They were called test pilots. And no one knew their names. »

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      1. Et tu leur as d’autant rendu justice ainsi!, bien plus que ce paresseux imbécile que j’entendis, parlant panurgiquement de « génération dorée »..

        Les effectifs sinon : j’adore (re)découvrir les effectifs en éliminatoires de ce type de tournois périphériques (JO, jeunes..), éh bien, quelques trucs sympathiques que je relève fissa, pour la zone Europe :

        1) Un incontournable parmi les incontournables du football néerlandais, pour qui j’ai déjà répété mon très grand respect (comme quoi! 🙂 ), y connut son exclusive sélection avec le Elftal, qui est-ce?

        2) Débuts internationaux d’un futur Ballon d’Or, aussi.. Au sein d’un effectif qui avait toutes les armes pour remporter le tournoi olympique, ferait par la suite très forte impression..mais ne se rendit pas aux USA ; quel est ce joueur?

        3) Première fois en près d’un demi-siècle que certaine nation européenne se qualifiait pour un tournoi international, quel qu’il fût (WC, Euro, JO..).. ==> Nom de cette sélection??, dont la qualification fut d’ailleurs bien peu émérite, euphémisme..

        4) Le plus grand joueur dudit pays (là-bas il n’y a AUCUNE ambigüité possible) n’avait que 32 ans lors de ces éliminatoires, cochait toutes les cases…….et cependant : il n’en disputa pas la moindre rencontre. D’une part parce que son business devenait florissant..et de l’autre parce qu’il avait une peur bleue des déplacements en avion (ce qui lui fit refuser des offres émanant des clubs les plus puissants des 70’s : Leeds, Bayern, Ajax, Real, Feyenoord..)..mais de qui diable s’agit-il?

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  2. Merci pour cette belle série.
    Mis à part Dunga, dans la sélection brésilienne il faut citer aussi Mauro Galvão, un libéro très ellégant qui a quand même joué 26 fois pour la A.

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  3. Merci Triple G pour cette belle épopée ! Les Américains avait mis en place, dans une NASL agonisante, une franchise uniquement composée d’Américains afin de préparer les J.O. Team America !

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  4. Merci Triple G pour ces récits précis et exhaustifs.
    Si la Seleção est majoritairement composée de joueurs de l’Internacional, c’est parce que le club accepte de mettre son effectif à disposition alors que les clubs cariocas et paulistas privilégient les championnats d’états qui se déroulent durant les JO.
    Le championnat Gaúcho, alambiqué comme seuls les Brésiliens savent l’imaginer, propose plusieurs phases et les clubs phares comme Grêmio et l’Inter entrent en lice tardivement dans une compétition bien moins dense qualitativement que ceuxde Rio et São Paulo. C’est d’ailleurs l’Inter qui s’impose cette année là.

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  5. Superbe série qui a été un régal à lire! Merci!

    Ça fait bizarre de voir Bijotat en winner flamboyant alors qu’en tant qu’entraîneur je l’ai surtout connu en tant que loser au visage triste.

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      1. Rosa Mota c’est 88, en 1984 c’est la première des 6 médailles d’or obtenues par des portugais…par Carlos Lopes, aussi sur Marathon. Rosa Mota a plus marqué l’imaginaire portugais , sa personnalité probablement.
        Quand on y repense 6 médailles c’est peu…
        Cette année c’était la première qui n’était pas en athlétisme. Jusqu’à la c’était 2 marathon, 1 10000m et 2 triple saut.

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  6. Compo de la finale :
    1 Albert Rust
    2 William Ayache
    3 Michel Bibard
    4 Dominique Bijotat
    5 François Brisson
    8 Philippe Jeannol
    9 Guy Lacombe
    10 Jean-Claude Lemoult
    11 Jean-Philippe Rohr
    15 Daniel Xuereb
    16 Jean-Louis Zanon

    Remplaçants :
    Gardien de but 17 Michel Bensoussan
    6 Patrick Cubaynes Entré après 87 minutes
    7 Patrice Garande Entré après 79 minutes
    12 Didier Sénac
    13 Jean-Christophe Thouvenel
    14 José Touré

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