Personnages de la Coupe du monde 1986 – Daniel Passarella, la chute du Kaiser (3/6)

Sur la photo, Diego ressemble à un enfant comblé par le gain d’une babiole dorée. L’entourent Héctor Enrique, les yeux perdus dans l’immensité de l’Azteca, et Oscar Garré, les bras levés, sautillant au rythme des Argentina, Argentina scandés par la moitié du stade. Et puis, à l’arrière-plan se trouve Daniel Passarella, impossible de ne pas le remarquer. En pantalon de survêtement, médaille autour du cou et érythème sur les joues, il se force à sourire. Comment peut-on être double champion du monde, le seul Argentin à détenir ce privilège, et être déclassé comme il l’est à ce moment précis ?

El Gran Capitán

Huit années se sont écoulées depuis la furieuse bataille du stade Monumental contre les Néerlandais au cours de laquelle il ne s’était pas défilé, soignant la dentition de Neeskens d’un coup de coude en pleine course. Puis était venue l’heure de la remise du trophée, une cérémonie aux allures martiales. Les joueurs avaient dû se présenter en rang d’oignons devant les pontes de la junte et patienter un long moment, comme s’il s’agissait d’une revue militaire. Face au général Videla et son rictus cauteleux, Passarella avait adopté le regard fixe du soldat allant être décoré. Lassé d’attendre, le réalisateur avait choisi un plan sur la foule et avait manqué la remise du trophée. Quand la caméra était revenue sur les vainqueurs, Passarella tenait déjà la coupe de la main gauche pendant que Videla lui secouait vigoureusement la droite.

El Kaiser, Videla, El Tolo Gallego, l’ami, le frère.

Dans l’euphorie de la victoire, qui se souvenait qu’en 1975 Menotti en avait fait son relai durant le Tournoi Espoirs de Toulon alors qu’il n’était même pas titulaire avec River Plate ? Qui sait ce qu’il serait advenu si Jorge Carrascosa, le capitaine désigné, n’avait pas renoncé de lui-même à six mois de l’ouverture de la Coupe du monde ? Visage d’Indien, de taille modeste pour un défenseur central, Passarella avait mobilisé des ressorts insoupçonnés pour imposer son autorité et accéder au statut de dieu vivant. Carlos Monzón venait de raccrocher les gants, Mario Kempes était retourné en Espagne dès la fin du Mundial, Guillermo Vilas ne pouvait à lui seul satisfaire le besoin de héros du pays et Maradona était El Pibe, une promesse. Passarella, lui, était une réalité, le mâle dominant que l’on se plaisait à appeler El Kaiser et à qui les Argentins s’identifiaient.

Le début de la fin

En 1982, dans un contexte de débâcle généralisée, Maradona était encore une fiction, un jeune premier au destin incertain, alors que Passarella avait une nouvelle fois prouvé sa bravoure, sonnant la charge sabre au clair sans pouvoir inverser la tendance. En coulisses, les défaites avaient provoqué la désunion et certaines voix regrettaient que le capitaine se soit comporté en satrape, abusant de ses privilèges dans un vestiaire en cours de fragmentation.

Peu après la nomination de Carlos Bilardo, en 1983, Passarella avait appris via la presse que Maradona serait le nouveau capitaine de l’Albiceleste, surpris que Narigón n’ait pas jugé utile de le lui annoncer préalablement. Il avait eu le temps de digérer le camouflet car Diego et Daniel n’étaient revenus en sélection qu’en 1985, pour les rencontres qualificatives à la Coupe du monde.

Puis était venue l’heure d’affronter le regard des hinchas et des caméras, accepter de ne plus être le maître dans sa propre maison, le Monumental. Face au Paraguay, le 9 mai 1985, quand l’arbitre avait offert un pénalty à l’Argentine, il avait dû lutter pour ne pas s’emparer du ballon. Au lieu de cela, il avait regardé Diego marquer d’une caresse puis l’avait félicité d’une tape sur la tête, ce qui avait été interprété comme un serment d’allégeance.

Le premier match qualificatif avait mené l’Albiceleste à Caracas où Maradona avait partagé les honneurs avec Passarella, auteur de son vingt-deuxième et dernier but en sélection[1]. Rien n’avait été simple durant cette campagne et il avait fallu lutter pied à pied contre le Pérou pour s’extraire de ce bourbier. A huit minutes du terme de la rencontre décisive, alors que le Pérou menait 2-1 et que Maradona ne trouvait pas la solution, le Kaiser avait pris les choses en main. Sur un long ballon aérien, jeté comme une bouée à la mer, Passarella avait effectué un contrôle orienté de la poitrine puis avait frappé dans un angle fermé. Acasuzo n’avait pu qu’effleurer le ballon, celui-ci avait heurté le poteau, roulé sur la ligne avant que Gareca ne le pousse au fond des filets péruviens, soulageant un peuple entier de l’angoisse d’une non-qualification pour le Mexique. A la fin du match, le Monumental avait longuement scandé « Pas-sa-rella, Pas-sa-rella» et Diego l’avait vécu comme un affront.

Bilardo et le héros Passarella après le match nul 2-2 contre le Pérou qualifiant l’Argentine pour le Mondial 1986.

Le touriste mexicain

L’année précédant la Coupe du monde avait été pénible, Bilardo semblait ne jamais devoir trouver les clés du succès et les rencontres amicales, lénifiantes, se ressemblaient toutes. C’est à Barranquilla, à quelques semaines de l’ouverture du Mundial que Passarella avait craqué. Contre l’Atlético Junior de Valderrama (0-0), le Kaiser n’avait plus supporté d’avoir été démis au profit d’une ombre, un capitaine incapable de transcendance. Impliqué dans une échauffourée, Passarella avait été expulsé. Puis à l’hôtel, il s’en était pris à Bilardo et avait provoqué un séisme au sein de l’effectif.

Réunis en conclave avec leurs clans respectifs, les deux leaders du vestiaire s’étaient affrontés verbalement, Valdano endossant le rôle d’arbitre malgré sa proximité avec le Kaiser. L’ancien avait reproché au plus jeune sa propension à se réfugier dans des paradis artificiels, Maradona avait contre-attaqué en révélant les mesquineries de Passarella, accusé de faire payer à l’ensemble du groupe ses pharaoniques factures de téléphone. De cet affrontement, El Pibe était sorti vainqueur par KO, ralliant définitivement les indécis à sa cause.

Recluse dans les installations d’América, à Mexico, l’équipe avait décidé de réduire au strict minimum les échanges avec la presse. La séance photo réunissant Diego et Daniel sous de larges sombreros était un leurre, un artifice destiné à rassurer le peuple alors que les deux hommes ne se parlaient plus et que le cercle des fidèles au Kaiser ne se comptait plus que sur les doigts d’une main.

Officiellement, Carlos Bilardo n’imaginait pas se priver de Passarella parmi les titulaires. Mais à l’approche du match contre la Corée du Sud, le Kaiser avait été balayé par une vulgaire turista, soumettant l’auguste défenseur aux turpitudes des mortels. Tétanisé par de terribles diarrhées sur un trône sans noblesse, il avait dû s’en remettre à la pharmacopée hésitante de l’équipe médicale argentine.

Le feuilleton Passarella avait rythmé toute la compétition : allait-il retrouver suffisamment de forces pour chasser José Luis Brown de la défense de l’Albiceleste, cet obscur footballeur sortant d’une saison blanche avec le très modeste club du Deportivo Español ? A chaque fois que le Kaiser semblait sur la voie de la guérison, le virus reprenait de la vigueur à tel point qu’il avait vu « la main de Dieu » et « le but du siècle » d’une chambre d’hôpital.

Dans ces conditions, comment ne pas s’interroger sur le rôle de Raúl Madero ? Était-il un Diafoirus ? Un empoisonneur ? Ancien équipier de Bilardo au sein d’Estudiantes, équipe sans foi ni loi ayant mis à genoux l’Amérique du Sud et effrayé l’Europe de 1968 à 1970, Madero et Narigón avaient en commun d’être docteurs en médecine, ce qui avait valu au premier d’être le toubib de la délégation argentine au Mexique. Passarella et ses soutiens étaient convaincus que l’homme de science l’avait intoxiqué et avait entretenu l’infection virale pour le mettre en échec, une forme de gambit du roi destiné à libérer Maradona de toute concurrence interne avec l’assentiment de Bilardo. Quatre ans plus tard, en Italie, la tentative d’empoisonnement de Branco lors d’Argentine – Brésil avait ravivé les doutes sur les méthodes du staff argentin auquel appartenait toujours le docteur Madero.

Passarella et le Docteur Madero.

Epilogue

Quand l’Albiceleste s’impose en finale contre la RFA, le 29 juin 1986, cela fait quatre semaines que Passarella lutte contre le virus et s’il est présent, c’est entre deux séjours à l’hôpital. Dans la tribune d’honneur de l’Azteca, Maradona, séraphique, prend la coupe des mains du président du Mexique, salue distraitement le boss de la FIFA João Havelange avant d’embrasser le trophée en se tournant vers ceux qui voient en lui une présence numineuse. Passarella observe la scène. Quel contraste avec la solennité de la cérémonie de 1978 dont il fut le héros. Vieilli, amaigri et perdu dans ses pensées, il se tient en retrait mais trouve le moyen d’être au premier rang des remplaçants, comme s’il voulait encore être le capitaine de quelque chose[2].


[1] Victoire 3-2, doublé de Maradona et un but de Passarella.

[2] Il est à nouveau hospitalisé à Mexico après la Coupe du monde et manque les festivités à Buenos Aires.

33 réflexions sur « Personnages de la Coupe du monde 1986 – Daniel Passarella, la chute du Kaiser (3/6) »

  1. Monzon avait fait ses derniers combats à Monaco, face au Colombien Rodrigo Valdez qui fut un des ses principaux rivaux. A voir également, les combats face à Bouttier, Mantequilla Napoles ou Emile Griffith.
    Bennie Briscoe, qui le fit bien galérer, est considéré comme la quintessence de la boxe à Philadelphie. Des boxeurs hargneux comme pouvait l’être Joe Frazier ou Bernard Hopkins.

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  2. Je connaissais l’histoire d’empoisonnement de Branco, d’ailleurs quel joueur!, mais celle de Passarella. Merci beaucoup Verano!
    Une question. Comment s’est passée la courte cohabitation entre Socrates et Passarella à Florence?

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    1. J’avais lu (mais où ?) que les deux hommes ne s’entendaient pas plus que ça, et que ce fût l’une des raisons de l’échec du brésilien à Florence.

      Personnellement, je pense que c’était un mariage intenable entre le Calcio des 80’s et un joueur aussi particulier que Socrates, jamais ce dernier n’allait t’accepter de revenir sur toutes les choses qu’il avait en partie aidé à mettre en place aux Corinthians.

      Et pour l’anecdote, une de mes phrases de footeux favorites vient de cette époque, lorsque Socrates arrive à Florence, les journalistes lui posent les éternelles questions du football italien dont le fameux Mazzola ou Rivera.

      Et la réponse du brésilien vaut son pesant d’or :

      « Je ne les connais pas, je suis ici pour lire Gramsci en version originale et étudier lhistoire du mouvement ouvrier. »

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      1. Socrates est venu à Florence, mais pas pour la Fiorentina.. il a surement eu le temps de lire l’intégrale des écrits et Cahiers de prison de Gramsci du coup.
        Son passage dans le calcio, mouvementé, partira avec fracas dans ses declarations. Avec Passarella ? ils pouvaient pas se voir, n etaient pas fait pour s entendre du tout. Socrates accusait meme l’Argentin en off de lui savonner la planche.

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      2. Mince, c’est ici que je voulais évoquer la clope !
        Sócrates vient en Italie en réponse au refus de la dictature brésilienne d’organiser la transition vers la démocratie via des élections législatives au suffrage direct. Activiste du mouvement « Diretas Já », il avait promis de quitter le Brésil si la junte ne cédait pas. Elle ne cède pas, le scrutin indirect est maintenu alors il s’exile. Mais c’est un transfert sans envie, de dépit, qui le mène en Italie.

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  3. sur cette fameuse réunion (un tournant pour le groupe et la sélection d’après plusieurs protagonistes parce que les deux « clans » en venaient quasiment aux mains), d’après Maradona qui s’est épanché là-dessus: Passarella revendiquait que le capitaine Diego soit exemplaire en tous point (ça va des retards aux réunions à l’implication aux entraînements en passant par arrêter de prendre de la cocaine… (sur ce dernier point, Maradona a juré qu’il en avait pas pris au Mexique… ça vaut ce que ça vaut… ). Toujours selon Maradona, après les remontrances de Passarella, Diego aurait pris la parole et balancé tout ce que beaucoup pensait tout bas de Passarella (lui reprochant un tas de choses dont cette fameuse facture téléphonique, mais aussi ses mensonges, ses manigances pour rallier les joueurs du groupe à son « clan » et une persistante accusation d’infidélité avec une épouse d’un joueur de la sélection…). Valdano qui était un peu le juge ultime (respecté par tout le monde) aurait fait penché la balance en se mettant du côté de Diego et donc cela a définitivement acté la mise à l’écart de Passarella. Bon après lui vinrent ses coliques, « la vengeance de Moctezuma » fut le signe annonciateur que l’histoire se déroulait du côté de Diego.

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      1. on se demande bien pourquoi Bilardo le prend, la fracture etait deja visible et pourrissait le groupe. Bilardo qui semblait assez depassé par la guerre d’ego (dont il avait pris partie) et incapable de resoudre quoi ce soit, il avait portant jarté plusieurs fideles de Menotti, mais foutre dehors « el Kaiser » etait peut etre trop politique. Comme quoi un mondial et ce qui suit, ça se joue à pas grand chose.

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      2. Comment le virer alors que l’Argentine aurait sans doute dû passer par des barrages sans son action décisive contre le Pérou ? Bilardo ne pouvait pas l’exclure alors il l’a isolé en virant Fillol par exemple.

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  4. Passarella – Maradona, une histoire longue et complexe entre deux mâles à l’ego boursouflé.
    Dans le fond, ils s’admiraient car ils n’avaient pas les mêmes qualités. Daniel n’a jamais nié le talent du Pibe, au contraire. Dans des itw, Diego a parfois eu des mots aimables pour Passarella, le considérant comme le meilleur défenseur et le plus grand joueur de tête qu’il ait vu. Quand Daniel perd un de ses fils dans un accident de voiture, Diego souffre de ne pas avoir de réponse à son mot de condoléances au point de s’épancher dans la presse.
    La dernière image que j’ai des deux hommes, c’est une rapide effusion à Moscou en 2018. A l’occasion d’une réception d’avant match, Daniel en costume croise Diego en survêt, dans un état presque second. Les deux hommes partagent un bref abrazo et Daniel prend un instant la tête de Diego entre ses mains. Il écourte l’instant et malgré la piètre qualité de l’image, on perçoit son émotion.

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      1. ps : je n’avais pas réalisé l’inversion des rôles des porteurs de survêt’, bien vu !

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    1. Ça existe le « valet qui pue » chez vous? Le « valet noir », peut-être?

      Un jeu de cartes consistant à se délester d’une carte fatale.. ces histoires de survêt’ m’y font penser, la malédiction du survêt’.

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      1. Madero avait expliqué la turista de Passarella par les glaçons qu’il mettait dans ses whiskys eh eh.

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      2. 3 semaines sa turista quand même, même en brousse faut le faire.

        Passarella fut un cas isolé? Pourquoi ce genre d’histoires me fait toujours penser à des cobayes hollandais qui auraient abusé de néo-saloperies 3.0?

        Que fait désormais Passarella de sa vie?

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      3. Ah, le pouilleux massacreur, quelle belle invention pour se faire mal entre copains du collège…

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      4. Sa turista est éminemment suspecte. Seul malade du groupe, Madero met ça sur le compte des glaçons dans le whisky, manière de renvoyer la responsabilité sur Passarella et de casser son image de grand professionnel. Seuls Madero et Bilardo détiennent la vérité mais le 1er est mort et le 2nd n’est plus en état de se confier.

        Je ne sais pas trop ce que fait Passarella aujourd’hui mais il coule probablement une vie de retraité (il doit approcher les 70 ans). Depuis qu’il a réussi à faire descendre River et qu’il a été accusé par l’équipe suivante de malversations, il n’est plus vraiment en odeur de sainteté dans le football argentin.

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      5. Ah oui, ok : je croyais que c ‘était une image, cette histoire de glaçons dans le whisky..mais en fait ce fut l’angle d’attaque – le clou de son cercueil même, car viser délibérément de la sorte son professionnalisme….. mon dieu que c’est bas!

        Y a beaucoup de petites saloperies du style, dans le foot argentin?

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      6. En fac là où j’étais, c’est en jouant audit « Président » qu’on se mettait minable. De tête une variante à peine plus sophistiquée.

        Je dis ça mais j’ai jamais accroché – ni à dire vrai au folklore estudiantin. Les parties de whist à la couleur au collège me manquent par contre.

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      7. « Depuis qu’il a réussi à faire descendre River et qu’il a été accusé par l’équipe suivante de malversations, il n’est plus vraiment en odeur de sainteté dans le football argentin. »

        idole dechue à River… son mandat presidentiel catastrophique et sa gestion douteuse l’ont propulsé comme paria chez les gallinas. meme encore aujourdhui, plus de 10 ans apres.
        Il n’a pas ete sifflé par le Monumental une fois, apres ça ? il me semble

        Ils lui ont toujours pas pardonné.

        puis il s’est repris un retour de baton: sa mauvaise image, sa personnalité, son comportement, tout les cotes sombres de 1978 (capitaine) de l’albi 90s (selectionneur) de River (president) lui sont revenus a la gueule. Il s est embrouille avec pas mal de ses comperes de 78 au fil des ans, les Gallego, Fillol..
        Meme Grondona le snoba et ne s’en interessa plus a lui.

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      8. Parmi les fidèles, il reste Fillol qui était à ses côtés lors de la cérémonie post CM 2022.

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      9. Fillol et Passarella se sont rabibochés pour l’occasion ? Parce que le Pato et lui n’ etaient pas amis en dehors du terrain et pas en tres bons termes. Meme si Fillol l’a defendu publiquement plusieurs fois par solidarité et mémoire de 78

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  5. merci pour ce texte qui me fait revenir en enfance et à mes probables plus beau souvenirs de foot internationaux (avec 84 et 88 ha la jeunesse!^^)
    forcément ça ne pouvait fonctionner entre les 2 trop différents et déjà en 82 c’était tendu en Espagne
    merci aussi de vos commentaires c’était un peu le FC Hollywood à la sauce gaucho l’équipe d’Argentine à cette époque

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  6. Bel article, belles photos également 😉

    Cocasse de savoir que c’est Ricardo Gareca, par ce but égalisateur lors du dernier match des qualifications, qui enclenche les 36 années de disette du Pérou en coupe du monde entre 1982 et 2018. Et que c’est sous sa houlette que les Péruviens retrouveront le mondial et réaliseront de belles performances entre 2015 et 2022. D’ailleurs, lors de sa nomination à la tête de la sélection péruvienne, est-ce qu’il y a des problèmes par rapport à cela ?

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    1. Bien vu Pig à propos de Gareca, un des grands absents du Mundial 1986.
      Je suppose que les Péruviens lui ont souvent parlé de ce but qui enterrait les espoirs de qualification directe de la Blanquirroja. Le Paraguay de Cayetano Ré les élimine définitivement en barrages et acte la fin de l’ère glorieuse du Pérou (1/4 en CM 70, Copa 75, second tour 78, qualif 82) en même temps que la disparition de la génération Oblitas, Cueto, Velásquez…

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      1. Et là, on assiste à la fin de la génération Guerrero, Yotun, Advincula… Vu le départ cataclysmique pris par le Pérou lors les qualifications pour 2026, ça sent vraiment la galère pour les années à venir, je ne vois pas de relève arriver… Et toi ?

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      2. Ouh la, je ne suis pas le foot péruvien contemporain. Mais j’ai entendu parler d’un jeune du Bayern ayant la binationalité allemande et péruvienne qui serait un crack en devenir. Me souviens plus de son nom.

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