C’est le printemps ! Le soleil revient, les bourgeons s’ouvrent, les vêtements raccourcissent, les terrasses se repeuplent (cause à effet ?), les flaques et la boue disparaissent enfin des terrains où nous tous, joueurs du week-end, trouvons à nous adonner à notre sport favori. Loin des projecteurs et des cathédrales du ballon rond, à des années-lumière d’un Croy ou d’un Sivori dont nous relatons les exploits, nous autres rédacteurs avons aussi eu nos micro-parcelles de gloire, au détour d’un five ou d’un match de district. Dans cet article où le bas de la pyramide est à l’honneur, les derniers seront les premiers et les souvenirs vont défiler par ordre alphabétique inverse. Maradona des stabilisés de banlieue, Garrincha des parcs et jardins, Beckenbauer des cours de cité, ceci est pour nous, ceci est pour vous !
Stade & Mayo
Notre rédacteur du plat pays ne craint pas les voyages et n’oublie pas de nous en ramener des impressions parfois grandioses. Là où Napoléon a laissé des plumes, lui nous rapporte ce journal de sa campagne de Russie :
« Mon meilleur moment foot, ça a été lors de la Coupe du monde 2018 en Russie. Il y avait des matchs organisés entre supporters avant chaque match des Belges, on jouait toujours contre l’équipe qu’on affrontait en match. Le match contre la Tunisie se déroulait à Moscou, il y avait un terrain de five avec gradins sur la place Rouge. Je me propose en tant que gardien et on bat les Tunisiens, 8-6, je pense. Je sors de beaux arrêts et j’ai droit à une foule de fans dans les gradins de la place Rouge qui me chantent « Oh, oh, Thibaut Courtois » à la fin du match. Le sobriquet m’a suivi une année entière auprès des fans belges quand j’ai continué à suivre les déplacements ! Dans notre équipe belge, j’ai eu les compliments et l’occasion de fouler le terrain avec Hernán Losada, ancienne gloire du Beerschot d’Anvers, qui était consultant pour un média belge à l’époque avant de devenir adjoint puis coach de ce même Beerschot juste après la Coupe du monde. Ça reste mon plus beau souvenir, vu le contexte et l’endroit. Après ça, on gagne le « vrai » match 5-2 avec un récital d’Hazard. C’était au stade du Spartak. On a fêté ça jusqu’à 6 h du matin juste à côté de la place Rouge, sur la rue Nikolstraya. Ce soir-là, on était champions du monde dans nos cœurs, qu’est ce qu’on y croyait… »


Rui Costa
Aussi lusophone et lusophile que son illustre homonyme, grand pourfendeur de la VAR à ses (rares) heures perdues, et inconditionnel d’un pilier du football français que nous ne pourrions nommer qu’en allant droit au but, voici l’un de ceux parmi nous qui ont le plus riche passé en club. C’est pourtant hors des compétitions officielles qu’il va chercher un bon souvenir :
« J’ai beau avoir joué une dizaine de saisons en club, tous mes plus beaux souvenirs se sont déroulés en dehors des terrains officiels. Des matchs entre amis, en tant qu’élève, professeur, animateur, ou surveillant, en vacances… J’ai longuement hésité entre plusieurs moments marquants : mon but après une « feinte à la Pelé », mon doublé sur des « Madjer » dans un camping où la colo que j’animais affrontait des Hollandais, ou encore mon but décisif lors d’un match entre « Imigrantes » et Portugais, un été dans le village paternel au Portugal.
Mais finalement, j’ai choisi un match qui s’est déroulé en 2003. À l’époque, j’étais étudiant en DEUG d’éco-gestion à Orléans et membre du bureau des élèves des étudiants en économie. Depuis plusieurs semaines, nos homologues du BDE de droit fanfaronnaient, affirmant que leur équipe était la meilleure, toutes filières confondues. Lassés de leurs provocations, nous avons fini par accepter leur défi.
Nous voilà donc le jeudi 27 avril 2003. Nous avons réussi à former une équipe hétéroclite, composée d’étudiants bulgares, malgaches, réunionnais, russes, et marocains, donnant à notre formation une dimension internationale. Votre serviteur, habituel numéro 9, cède sa place à Ulrich, un Réunionnais virevoltant, et prend position au cœur du jeu. Face à une équipe pleine d’arrogance et après quelques minutes d’ajustement, l’équipe des « écos » finit par écraser les « droits ». Ce jour-là, je suis dans la forme de ma vie.
Au bord du terrain, des centaines d’étudiants (et d’étudiantes, ce qui a sans doute boosté ma performance) encouragent leur université. J’offre le premier but sur une ouverture à la « Rui Costa » avant de marquer d’une reprise de volée du gauche, alors que ce pied est d’habitude incapable de faire une simple passe. Un double une-deux avec un Bulgare dont nous ne connaîtrons jamais le nom (pas Emil, on l’espère), suivi d’un autre but inscrit par un certain Gérard, nous porte à 4-2. Une de mes frappes des 20 mètres, mal repoussée, permet à Ulrich de marquer en renard des surfaces, puis un coup franc tiré dans un mur bien trop fragile me permet d’inscrire un second but.
La victoire est totale. Les supporters des « écos » exultent et chambrent leurs adversaires, tandis que les futurs juristes commencent à se montrer mauvais joueurs. Le temps additionnel s’éternise, certains quittent le terrain et, au final, le score se fige à 6-4.
Le lendemain, un collègue placarde un résumé moqueur de la rencontre dans tout le bâtiment que nous partageons avec nos rivaux. Les deux mois suivants ne seront qu’une succession de chambrages, les « droits » réclamant une revanche… qui n’aura jamais lieu. »
modrobily
Installé au pays d’Antonín Panenka et de Ľubomír Moravčík depuis une bonne décennie, notre spécialiste des affaires tchèques (sur le terrain et au-delà) a acquis une technique irréprochable au contact des orfèvres locaux du ballon rond. P2F a déjà relaté dans un autre article son geste mémorable réalisé en 2023 sous le maillot du Sokol Chmel. Aujourd’hui, il ouvre un nouveau tiroir de sa boîte à trésors :
« Mon plus grand exploit, c’est dans la cour de récré à l’école primaire, à Lyon, en CE2 ou CM1. Bien avant que l’OL joue à Eindhoven, nous étions déjà à cheval sur les penalties et, après une action confuse, la décision est prise à l’unanimité. Penalty ! Le tireur ne sera autre que ce grand couillon qui jouait en club. Et voilà que mes coéquipiers me désignent pour aller arrêter le missile, parce que je suis « fort au goal » selon eux. Je m’exécute, le platane à ma gauche (toujours debout selon Google Maps) le mur à ma droite (réduit à un muret, toujours selon Google Maps), la peur au ventre, pas envie de me prendre le ballon en mousse dans la poire ou de me faire trouer par la star de l’équipe d’en face. Il s’élance… et tire en plein milieu du but. Moi, n’ayant pas eu le temps de réagir, je me contente de lever les mains pour attraper le ballon qui me file droit sur le torse. C’est l’arrêt de l’année, personne n’arrivait jamais à bloquer un penalty !
Je vivrais même un deuxième exploit quelque temps plus tard lors d’une séance de tirs au but. Voyant les copains et les adversaires enfiler les buts comme des perles, j’avais les guibolles qui tremblent au moment de m’élancer à mon tour (je jouais toujours en défense, je ne savais pas tirer). Au début de ma course d’élan, j’eus une inspiration subite : ouvrir mon pied pour prendre le gardien par surprise ! Je ne l’avais jamais fait, je n’avais jamais vu ce geste car je ne voyais jamais de foot à la télé, et je ne savais même pas que ça se disait comme ça. Mais voilà, j’ouvris mon pied gauche, surpris le gardien et l’ensemble des joueurs, et je fus de nouveau le héros de la cour de récré pour quelques minutes. »
khiadiatoulin
Fin hispanisant, grand amateur des choses du football latin, mais aussi de cyclisme à ses heures perdues, le jefe de la planification de P2F a lui aussi joué en club. C’était dans la région de Toulouse, il y a bien longtemps déjà. Il raconte :
« Mon plus grand match, c’était quand je jouais en club, en pupilles au Rangueil Football Club dans les années 1990. On jouait contre Toulouse Fontaines, le deuxième gros club de la ville derrière le Tef, donc c’était toujours chaud. J’étais libero. J’ai reçu le ballon dans notre camp et commencé à éliminer un, deux, jusqu’à cinq adversaires, avant de me retrouver seul devant le gardien et de balancer une frappe sur la barre… Un moment Maradona ! Sans le but… Mais je me souviens avoir fini par marquer dans ce match. C’était rare pour moi et je m’étais laissé tomber à la renverse de surprise ! Juste après ce match, j’avais enchaîné une autre rencontre, dans une autre catégorie d’âge où l’on avait battu des Italiens dont j’ai oublié le nom. Un tournoi international. J’avais la forme à l’époque ! »
g-g-g
Notre correspondant aux USA et spécialiste du football allemand est lui aussi passé par la Ville Rose, un peu plus tôt que Khia qu’il n’a donc pas croisé. À défaut d’avoir joué en club, il a porté le maillot d’une des équipes réserves de son école en FNSU avec quelques rares éclairs, dont celui-là, en amical plutôt qu’en match officiel :
« C’était le match annuel profs-élèves de mon école d’ingénieurs, à Toulouse, au milieu des années 80 (au stade Faucher, pour ceux du coin comme l’ami Khia). J’étais le gardien des élèves. On mène genre 2-0 ou 2-1 et on écope d’un coup franc à 20 mètres, un peu sur ma droite. Certains des profs savaient y faire, l’un d’eux pose la balle et tente une Platini autour du mur. Je la vois bien partir vers mon poteau gauche et je me déplace pour aller bloquer tranquille. Seulement voilà, le tir touche le mur qui dévie en cloche vers mon poteau droit. Je repars vers la droite à la désespérée, je sens que je vais être trop court, et je plonge comme un dément, n’importe comment. La balle arrive à mi-hauteur, je passe presque dessous, mais j’arrive à la claquer en corner de la main gauche… pas sur le côté, comme il aurait fallu, mais au-dessus de la barre ! Pas orthodoxe du tout, mais ça marche. On gagne le match (quelque chose comme 6-3), et après, des coéquipiers viennent me demander : « Comment tu as fait ça ? » Moi, j’avais l’impression d’avoir fait un arrêt foireux… Rétrospectivement, c’est mon plus beau, et c’est mon plus beau plongeon, l’une des rares fois où je me suis vraiment senti voler. »
bobbyschanno
Quand il n’est pas en train de relire Bukowski ou de flâner au Pays basque en y mêlant Hölderlin et ballon rond, le plus érudit de nos rédacteurs ne dédaigne pas de tâter de la gonfle. Ainsi, par exemple, a-t-il senti les ailes de la gloire l’effleurer un lointain jour en vallée d’Ossau :
« Histoire de me défouler après le taf, je m’étais inscrit dans un minuscule club ossalois. Parmi mes coéquipiers, il y avait le fils de l’omnipotent maire du village, un éleveur de brebis, un gars qui bossait dans un abattoir, etc. Le seul renoi de la vallée gardait nos bois. Après les entraînements, on mangeait du fromage de brebis en enquillant de la mauvaise bière néerlandaise. Notre terrain penchait méchamment d’un côté et prenait l’eau de partout à la moindre pluie. Il neigeait parfois. Je m’étais présenté comme un demi défensif de type sentinelle. Ma haute taille plaidait pour moi. Lors du premier match, contre un autre club minable, nous avions fini à 1-1. Vers la vingtième minute de la première mi-temps, me trouvant à la réception d’un ballon dégagé par la défense adverse, je réalisai un enchaînement dantesque : amorti poitrine, coup du sombrero sur mon vis-à-vis, relance au sol plat du pied vers le milieu créateur devant moi. Les gestes m’avaient été inspirés par une divinité inconnue, j’en étais bien sûr incapable par moi-même. A la mi-temps, nous en parlions encore : j’avais impressionné mon petit monde. Je capitalisai donc sur cette action et fis ainsi oublier mon match par ailleurs insipide. La supercherie ne dura cependant pas longtemps. Dès le match suivant, au premier tour de la Coupe de France, nous récoltâmes un 16-0 et je passai le reste de la saison sur le banc. »
ajde59
Voici un autre de nos poids lourds en club, un vétéran de ces terrains du Nord où l’hiver semble ne jamais finir, où l’on affronte à la fois l’adversaire et les éléments « quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle », comme l’a écrit Baudelaire… À notre connaisseur encyclopédique du football sud-américain, à notre compadre dont le cœur battra pour toujours en Sang et Or, le mot de la fin :
« C’est fou comme j’ai l’impression que les défaites restent plus longtemps dans les souvenirs que les victoires, et au fond deviennent de meilleurs souvenirs. Plus d’une douzaine d’années en club, chez les jeunes, en district. C’était pas la crème. J’aurais pu raconter des buts inscrits, certains dont je suis assez fier, ils étaient dignes de figurer au prix Puskas ! Mais la mélancolie des tournois de printemps revient par moment, des tournois qui cassaient la routine des matchs du samedi après-midi puis du dimanche matin. Certains avaient lieu sur deux jours, comme le week-end de Pâques, sinon c’était tous les jours fériés.
Des journées de foot entières, où l’on croisait des plus gros poissons régionaux. Une fois, les « 13 ans » du LOSC étaient là. Mis à part qu’ils avaient tous le même survêt-sac-parka, c’étaient des ados comme nous… Oui, l’action se passe dans la région lilloise. Des fois, des clubs venaient de plus loin : Normandie, Picardie, région parisienne, jusqu’à avoir une dimension internationale : Belges, Anglais, Néerlandais… C’était tout une ambiance, buvette, midi américain merguez (fallait pas rejouer trop tôt derrière). Toute une journée, je ne vous dis pas quand il pleuvait et il fallait attendre en short-maillot-crampons ! Je me souviens d’un tournoi de Pâques sous deux jours de drache non stop, des terrains d’un boueux… mais on y a joué deux jours durant et on allait tout raconter au retour en classe au collège comme des stars !
Revenons à un souvenir plus précis, quelques années plus tard. Un tournoi plus important, il faisait beau. On devait être dans la moyenne, et on est en feu ce jour-là avec mes camarades, avec mon équipe. On a 15-16 ans. C’était plutôt défense en béton que joga bonito. Et on se retrouve en finale. On l’a perdue, forcément, et pas que d’un peu : on est surclassés par un des gros clubs régionaux présents. On était arrivé en finale après une victoire aux tirs au but en demie, on a tous couru vers notre gardien qui en arrête deux ou trois dans mes souvenirs, la joie ! La finale avait eu lieu sur le terrain d’honneur, avec une mise en scène « comme les pros » : entrée sur le terrain, photos des équipes, speaker qui annoncent les compositions en nous appelant par notre prénom..
J’étais sur le côté gauche, milieu, avec une défense à trois derrière. Gaucher, mais je jouais des deux pieds, et dire que je tirais du droit… Il vaut mieux avoir un bon pied que deux moyens ! J’avais commencé ma carrière attaquant-ailier, puis j’avais reculé au fil de l’âge et de mon évolution physique. On ne va pas se mentir : je n’étais pas le plus rapide, ni le plus technique, ni le plus physique, hein, pas le premier nom à mettre sur la feuille de match. Mais la régularité : j’y allais pour tout donner, faire de mon mieux. Le résultat ? On doit s’en prendre 3 ou 4 (on devait être sur un format genre 2 x 20 minutes, un truc comme ça). Il y a un but qui vient clairement de mon côté, pris de vitesse dans mon dos, erreur de marquage, de placement…
Qui sait précisément de ce match, finalement… Quelques larmes à la fin, une médaille, une coupe, terminé. Dans le vestiaire, on sait que c’est fini, on ne sera plus les héros du jour, peut-être demain un article dans La Voix du Nord, on rentre chez soi … Mais les souvenirs, des années plus tard, d’une journée de printemps, d’une bande de copains, de plaisir et d’émotions, d’une belle journée de football, quoi. »
Que dire de plus sur ce qui rend ce sport indispensable, irremplaçable, inoubliable pour nous tous ?
Un faible pour cette histoire de péno dans une cour d’école, probablement parce que voilà forcément l’histoire qui me parle le plus, on a tous joué au foot à l’école, non?
Je ne me rappelle pas qu’on se prît pour des stars du ballon rond à l’époque, c’était jouer et rien que jouer – mais avec un sérieux qui n’avait d’égal que nos maladresses, attention.. ==> Inoubliable.
de grands moments et souvenirs pour de grands joueurs ! hehe
équipe de numéro 10 P2F.
C’était comment Moscou, Mayo ? Je ne connais que St Pétersbourg, ville magnifique evidemment.
Magnifique ville, mais j’ai pas fait St Petersbourg donc je ne peux donner de comparaison. C’est moins richer c’est certain mais quand même de beaux parcs, belles églises orthodoxes richement décorée (dont la plus grande au monde il me semble) j’ai adoré la place rouge et alentours évidemment. Le kremlin , impressionnant et de magnifiques musées à l’intérieur avec les plus belles pièces d’orfèvrerie qu’il m’ai été donné de voir jusqu’à présent. Mais j’ai eu deux gros coup de cœur, le Couvent de Novodievitchi, magnifique meme si en rénovation lors de mon passage mais non loin de mon hôtel j’ai surtout apprécié « VDNKh ». Qui n’est autre que « l’Exposition des réalisations de l’économie nationale ». Une espèce d’expo universelle du communisme qui est restée en l’état. Impression d’un autre temps mais vraiment fou ! Je te conseille de jeter un œil sur internet. Et évidemment, impressionné devant les sept sœurs, les grattes ciels staliniens. Mon préféré étant celui de l’Université sur la colline des moineaux.
C’est justement sur cette même coline des moineaux qu’était installé le village coupe du monde et l’écran géant. J’y ai donc passé pas mal de temps et je retiendrai une soirée avec un jeune couple moscovite qui parlaient un français impeccable bien loin de l’accent cliché qu’on aurait en tête. Famille bourgeoise mais loin d’être pédant ni ultra riche. Mais dont le français était appris par tradition aristocratique d’antan.
Le métro de St Pétersbourg… Quelle classe. Celui de Moscou a l’air incroyable également. Ce qui est magnifique à St Pétersbourg, c’est l’ouverture vers la mer, ces avenues immenses et ses cafés en sous-sol. La beauté des édifices religieux, les trésors de l’Ermitage. Ses canaux… Faut être très difficile pour ne pas apprécier cette ville. Ou un peu con-con. Hehe
Magnifiques témoignages et non moins magnifique mise en exergue de ceux-ci!
La prochaine fois je vous raconte ma volée Zidano-Leverkuseniesque , du droit , et du milieu de terrain siouplait. (Terrain de handball^^)
Vêtu de mon plus beau faux maillot de Maldini acheté à Montmartre .
Devant un parterre de camarades lycéens littéralement électrifié par l’exploit ^^
Ps: c’était un but en or car en 5, et on menait 4 zéro ^^
Si j’ai des petits enfants un jour ce sera the sujet:
« Comment il est relou l’ancien à toujours nous parler de son but » ^^
De bien belles histoires et même pas de carrière brisée la faute aux ligaments croisés ! Notre rédaction est taillée dans le roc ..
3 gardiens, du défenseur , ça manque d’attaquant, d’ailier, de meneur ! P2F ça joue derrière en costaud.
Estilo Simeone, papí ! Huevos y sangre !
Sors tes vissés pour ce week end!
J’ai toujours été nul en défense. Et comme je manquais de vitesse j’ai souvent joué 10 ou 9 1/2 avec un attaquant qui galopait. J’avais le sens du but de crevard à la Inzaghi 🙂
Je n’ai jamais compris qu’on dise que c’était facile de défendre! Composer avec un esprit d’initiative placé chez autrui : c’est dur..