par Nous voici donc au stade Chaban-Delmas, nous sommes le 11 Janvier 2009 et nous jouons la 20e journée de Ligue 1.
Les supporters Bordelais sont encore réticents à l’idée de ne plus nommer l’historique enceinte au doux nom chargé de souvenirs de Parc Lescure. Les Girondins, futurs champions de cette cuvée, vont nous gratifier d’une performance aussi spectaculaire que mémorable. Bordeaux , troisième, voit dans son rétroviseur son rival du soir, le Paris Saint-Germain, sixième avec seulement deux points d’écart.
Du suspens, le spectateur n’en aura que peu. En effet, le but de Diawara à la 10ᵉ minute puis celui de Cavenaghi à la 35ᵉ mettent en exergue l’apathie de l’équipe parisienne. Non contents de cette confortable avance, les Girondins continuent de proposer leur jeu, portés au coaching par un Laurent Blanc encore en odeur de sainteté. La température négative et l’état de la pelouse qui poussera les officiels à annuler le lever de rideau n’y changeront rien, nous allons assister à un des buts les plus magnifiques et mémorables de l’histoire du championnat de France.
69ᵉ minute donc, Trémoulinas envoie un centre généreux qui ne trouve pas preneur aux 16 mètres, lequel est rapidement repris par un Chalmé au pressing, et en grande forme. Le moment de grâce arrive…
Au 16,50 mètres, le jeune Yohan, qui alors suscite l’émerveillement de toute la planète football, va nous aveugler de son talent via une action d’une rare spontanéité. Armand et Traoré se font littéralement mystifier par la vitesse d’exécution du jeune homme, qui, d’une roulette « zidanesque » efface nos deux victimes du soir. Dos au but, le sacripan nous régale d’un double contact pour finir sur une cahouète qui rendrait même un Zlatan humble.
La puissance de sa frappe exter pied droit laisse encore rêveur.
La suite sera un peu moins glorieuse pour ce joueur, certes pétri de talent, mais peut être un peu léger pour naviguer dans les eaux troubles d’une époque bien cruelle pour le football français. Espoir déchu, « nouveau Zidane » comme d’autres avant lui, le Breton aura tout de même impressionné. Celui qui guerroyait même contre un certain Rafael Nadal au tennis en junior n’aura pas pu aller au bout de l’aventure, malgré un talent indéniable. « La nouvelle star » telle que l’appelaient Ribéry et Henry, n’était peut être pas calibrée pour nager au milieu des requins. Après tout , zidanesques étaient aussi les attentes placées en lui…
Coupez !
Prem’s 😬 trop bien ça fait trop plaisir un article qui ramène ces souvenirs en mémoire, même si en tant que supporter de l’OM il y en a des douloureux dans le lot… quel but en effet, je l’ai vu en direct et je me souviens avoir halluciné en effet devant la rapidité de l’action en temps réelle, probablement à cause de la fluidité dingue avec laquelle il enchaîne les mouvements…
je me souviens d’ailleurs avoir lu quelque part une interview de lui où il racontait ce but. Si je la retrouve je posterai le lien plus tard. Quoiqu’il en soit, et indépendamment du phénomène Gourcuff, Bordeaux avait une sacrée équipe à l’époque, et un sacré coach. Ça envoyait du jeu et la fin du championnat fut haletante (avec les buts en série de Chamakh notamment, dédicace à VanBaston 🫡), avec cette victoire au dernier match en même temps que l’OM, qui si je me souviens bien, gagnait 3-0 pour du beurre…
De bien beaux souvenirs.
Merci N… 411VM !!
Ce qui est drôle c’est que je suivais le parcours tout en habitant à Londres!
Je n’ai jamais autant acheté l’Equipe chaque matin aux kiosques internationaux !
(Des 9h il était dispo).
Et cela avait une saveur particulière , n’ayant pas la télé, les smartphones n’existants pas encore ou peu répandus , et allant checker mes mails dans des cyber-cafés à one pound la minute!
C’était assez rigolo de jubiler en ouvrant le canard !
« Yeeeeeeeesss »
Une saison cruelle pour l’OM, j’étais au Vélodrome pour la défaite contre Lyon qui nous condamne…L’OM finissant à 3 pts des Bordelais (qui termine en gagnant plus de 10 matchs de suite).
Je me souviens de ce final haletant .
Le titre ayant été célébré à l’avant dernière journée sur la défaite de l’OM.
Une belle époque à Bordeaux…
On a tout gâché… 🥲
Les Girondins , pour lesquels mon affection demeure sans faille, n’ont pas passé le virage du foot moderne.
La qualité de vie, les installations du Haillan, les résultats plus que souvent honorables ainsi que l’équilibre des salaires au niveau national, les rendaient aussi séduisants qu’attractifs …
On en regretterait presque Triaud…
On vous reverra les gigis.
cavégol Chamack le jeu proposé était sympa mais le chouchou de Lescure ou du moins du virage sud c’était l’argentin le pure 9 par excellence et lui qui est le futur du foot français avant que les cochons ne le mangent en particulier du côté de quenelles land!^^
j’aimais bien Lescure stade de centre ville, les petites ruelles autour avec les fameuses petites maisons individuelles Bordelaisesl’odeur des baraques à frites les accents du sud ouest le fameux McDo qui en a vu des vertes et des pas murs tout comme le boulevard a côté avec le xintrailles qui en a vu aussi
le parcage pas terrible mais un vrai stade pas comme le truc impersonnel loin de tout actuel (seul avantage un parcage top et un virage sud plus adapté pour les tifos au niveau inclinaison )
c’était avant l’ingérence Quatari la trilogie Bordeaux OM Lille et pour nous les débuts de Galette et de nos passages en europe^^
Tu connais mon amour aveugle pour le PSG , mais celui que j’ai pour les gigis est tout aussi fort et teinté de tendresse!
D’ailleurs , quand l’on sait que Lescure, ou Chaban pour les plus jeunes , est toujours fonctionnel et pas du tout vétuste ….
ben Lescure est utilisé par l’UBB en rugby
ce wk en l2 on va à Bordeaux justement, parcage plein (sans moi^^) pour la bisounours party entre UB et MF si on pouvait avoir la bonne idée de continuer notre série
Ces girondins étaient vraiment agréables. Et leur Champions l’année suivante était brillante également. Dominer la Juve et le Bayern était une page d’histoire de ce club. Et ils ont tout perdu…La dégringolade alors que le titre 2010 semble leurs etre promis. La qualif face à Lyon…
Je préfère le Bordeaux 99. Plus de caractère.
« Je préfère le Bordeaux 99. Plus de caractère. »
Moi aussi. En plus, il a de subtiles notes boisées…
L’effectif de Bordeaux 99, est fou.
En plus d’avoir un 11 remarquable , le banc était également pourvu de sacrés joueurs.
Malheureusement , et cela est encore d’actualité pour les belles épopées annuelles , la stabilité n’a pas été la voie choisie.
Ce qui donne toute sa saveur au but, c’est les ralentis passés dans le stade avec la réaction des supporters ; il me semble que maintenant ce n’est plus possible de voir les ralentis sur l’écran géant.
En tant que supporter lyonnais, ça n’a pas été agréable de sentir le souffle bordelais dans notre nuque. Surtout qu’ils avaient leur Juninho à eux : Wendel.
Leur effondrement restera un mystère pour moi, tant ils avaient dominé la phase aller 2009-2010 (46 pts ils me semble).
Le coup des ralentis, on le perçoit bien dans la vidéo de l’article. Deux clameurs de suite sur les deux premiers ralentis, ça fout des frissons. Clairement un des plus beaux but marqué en L1/D1.
Les Knicks, les Giondins… Tu vas finir piéton, 411!
et encore tu oublies le psg pre quatari et sa crise de Novembre^^
Maintenant on a la crise de tout le temps ^^
Quoi qu’on la trouve désormais plus vers février /Mars .
On va bien finir par y arriver bordel.
La route et longue et la pente est forte, j’aurai même bientôt besoin d’une cane avec ces affections!
Je me rappelle qu’à cette époque, beaucoup de gens soutenaient Bordeaux afin qu’ils stoppent la série de titres de l’OL.
Gourcuff n’a jamais semblé être à l’aise avec la lumière qu’il attirait, qui plus est avec l’équipe de France à l’époque. Son transfert à Lyon a été le début de la fin, quelle tristesse… On a voulu le mettre dans un rôle qui n’était pas fait pour lui.
Entre lui et Abou Diaby, on se prend à rêver de ce qu’ils auraient pu faire avec les Bleus s’ils n’avaient pas connu tous ces pépins physiques et mentaux.
Diaby sur ses deux jambes pouvait nous faire oublier Viera.
Quel dommage.
Ce but m’avait scotché, merci donc du rappel – si superflu fût-il ;)..car quel but, en effet..mais merci quand même!
Cavenaghi, j’aimais beaucoup.. C’est quand même un drôle de club, Bordeaux.. On dirait un club du Sud profond, vivre au-dessus de ses moyens..et les grandeurs et décadences qui vont avec.. C’est au fond assez peu raccord avec l’image bourgeoise que la ville véhicule.
J’étais au stade.
Il faisait froid et on avez aucun doute sur l issu du match.
À cette époque mettre une branlée aux parigots était une evidence.
14 ans plus tard… La Ligue 2 c’est sympa.