Ma photo de foot vintage préférée

Sur la capacité d’une simple photo à restituer l’essence de toute une époque, on ne peut plus rien écrire d’original. Nous tous à la rédaction de P2F, grands amateurs de foot vintage que nous sommes, avons ainsi nos préférées, celles qui capturent des matchs, des joueurs, des lieux mémorables qui nous sont chers. Aujourd’hui, je vous propose la mienne, suffisamment ancienne pour que même Internet ait perdu la trace de son auteur. Bienvenue à une visite guidée à la première personne dont le lecteur saura, je l’espère, pardonner l’absence de neutralité.

Le ciel est gris, un de ces gris lourds et lugubres qui n’existent pas sous les latitudes clémentes de la Plata ou de la Méditerranée. Les arbres à l’arrière-plan dressent vainement leurs branches décharnées vers la lumière falote d’une triste journée. C’est l’hiver et on le devine glacé, humide à en frissonner sous les chandails les plus épais, si long qu’on pourrait le croire éternel. C’est aussi un jour de football, et il y a du monde. Pas de doute, nous sommes en Europe, quelque part dans le nord du continent.

Les tribunes non couvertes malgré leur taille trahissent l’âge du stade : plus personne ne construit sans toit depuis au moins 50 ans. Les couleurs dans la foule, ou plutôt leur absence, trahissent quant à elles l’âge de la rencontre : parkas et anoraks de couleurs variées composent des toiles de fond plus bigarrées depuis les années 1980 au moins.

Le poteau carré au premier plan serait-il celui de Glasgow, désormais en bonne place au musée des Verts au stade Geoffroy-Guichard ? Non, bien que l’idée ne soit pas mauvaise, nous en reparlerons… En tout cas, il place le match avant la fin des années 70, avant que l’UEFA n’impose les poteaux ronds en Coupe d’Europe et dans toutes les divisions nationales supérieures. L’aspect moderne du ballon, apparu avec l’emblématique Adidas Telstar Elast à l’Euro 1968, nous permet d’encadrer la date.

Très peu de publicité autour du terrain, à cette époque, dans un match suffisamment important pour remplir le stade : on ne peut être que derrière le rideau de fer, loin de la décadence consumériste du capitalisme bourgeois. En regardant bien, à l’arrière-plan à gauche, on lit les lettres « ickau » sur un panneau, précédées de ce qui pourrait être un W. Eurêka, nous sommes à Zwickau, en République démocratique allemande, au stade Georgi-Dimitroff !

Dès lors, les dernières pièces du puzzle tombent vite en place. En regardant bien derrière les arbres, on distingue une nuée de spectateurs entassée sur le talus au-dessus des tribunes remplies à craquer. Il s’agit d’un gros, d’un très gros match. Cependant, le jaune et le vert des visiteurs ne sont ceux d’aucun grand club est-allemand, même en tenue extérieur… Ce ne peut être qu’un match international – un match de Coupe d’Europe.

On est à la fin de l’hiver, sans quoi les arbres auraient davantage de feuilles. C’est donc forcément un quart de finale, toujours début mars à cette époque. L’affaire est faite : le Sachsenring Zwickau n’en a joué qu’un dans son histoire. L’adversaire est le Celtic Glasgow, en quart de finale retour de la Coupe des vainqueurs de coupe, le 17 mars 1976. Il joue en jaune pour éviter la confusion entre son habituel maillot cerclé et le blanc des locaux. Le match verra la qualification historique des Allemands de l’Est (1-0) après le 1-1 de l’aller.

Pour en arriver là, ceux-ci ont sorti le Panathinaïkos au premier tour (0-0, 2-0) et la Fiorentina en huitièmes (0-1, 1-0, t.a.b.) : ils n’ont pas volé leur place. À Glasgow, Jürgen Croy a été exceptionnel dans le but du Sachsenring, arrêtant même un penalty de Bobby Lennox, le vieux lion de la victoire en C1 1966-67 (24e). Kenny Dalglish, la future star du grand Liverpool, a bien ouvert la marque à la 43e minute, mais l’ailier gauche Ludwig Blank a éteint Parkhead à deux minutes de la fin sur le seul tir au but est-allemand du match ou presque.

Deux semaines plus tard, à Zwickau, on parlera officiellement de 45 000 spectateurs, sans compter ceux du talus, dans des conditions de sécurité peu avouables. « Luggi » Blank est encore là pour ouvrir la marque dès la 5e minute. Le reste du match sera une attaque-défense entre des Écossais qui jouent leur jeu sans complexe, à la britannique, et des Saxons qui verrouillent leurs 30 mètres et contrent dès qu’ils le peuvent, dans la meilleure tradition est-allemande. Rien ne passera et le Sachsenring se retrouvera en demi-finale où Anderlecht les attend. Les Mauves sont des cadors à l’époque et il n’y aura pas photo (0-3, 0-2).

À propos de photo, vous demanderez-vous, ami lecteur, pourquoi celle-ci me plaît-elle tant ? En un mot, parce qu’elle contient tout ce qu’il y a de beau et de nostalgique dans le football vintage. Pour commencer, elle n’est pas en noir et blanc. Avant Internet, à l’ère d’une presse quotidienne monochrome où il n’y a guère que les hebdomadaires genre France Football pour mériter la couleur, c’est une rareté qui donne vie à la scène et la rattache à notre vécu 100% écrans du XXIe siècle.

Elle me plaît aussi parce qu’il s’agit d’un match de Coupe des vainqueurs de coupe, cette défunte compétition dont P2F a récemment vanté les charmes. Où d’autre que là un KV Malines, un Cardiff City, un Glentoran, ou ce Sachsenring auraient-ils pu vivre ces épopées aussi improbables que glorieuses qui ont tant contribué à la légende des Coupes d’Europe ?

Elle est également un vestige d’un pays et d’un football disparus qui ont laissé leur marque dans l’histoire. En tant qu’entité politique, feu la RDA n’éveille plus guère d’Ostalgie que chez une certaine catégorie d’Occidentaux, qui en admire les idéaux radieux sans en avoir jamais connu la déprimante réalité, et les survivants chaque jour moins nombreux des laissés pour compte de la réunification. Sur le terrain, en revanche, 1976 est une grande année universellement reconnue pour les Allemands de l’Est, participants actifs à la conquête du monde par le deutscher Fuβball deux saisons plus tôt et champions olympiques à venir quatre mois plus tard. Pour le grand amateur de foot allemand que je suis, c’est un attrait de plus.

Toute l’ambiance des années 1970, celles de mes premiers souvenirs de ballon rond, y est aussi. Le stade ne dispose pas d’un éclairage artificiel et on a fixé le coup d’envoi à 15 heures, histoire de finir une éventuelle séance de tirs au but avant la nuit. Le poteau carré à droite de l’image, sans doute en bois, rétréci et arrondi à la base pour mieux pouvoir le planter, est d’un type encore courant en ce temps-là. Les bosses de la pelouse, visibles au premier plan, et la mare de boue que l’on devine devant le but témoignent d’un drainage approximatif et de l’absence de chauffage. Les maillots à manches longues, lourds et épais, sont les mêmes que ceux des amateurs. La densité des figures humaines dans les tribunes révèle que nombre de celles-ci sont debout. Rien de tout cela n’existe plus en Coupe d’Europe au siècle où les projecteurs, les poteaux ronds, les terrains-billards drainés et chauffés, les maillots en fibre spéciale ultra-légère, inaccessibles au commun des mortels, et les tribunes toutes assises sont devenus la norme.

Il y a aussi un côté profondément authentique dans cette photo qu’il est difficile de retrouver dans le monde professionnel d’aujourd’hui. En l’absence de publicité sur les maillots, enlevez les tribunes et l’image devient celle de n’importe quel match de district… à une exception près : on a du mal à imaginer une telle action de gardien à ce niveau-là.

L’intervention est superbe à contempler : la détente d’athlète complet, le corps maîtrisé et tendu vers la balle, les yeux que l’on devine fixés sur celle-ci, les poings fermés pour boxer un tir qu’on imagine violent plutôt que de risquer une parade molle qui retomberait près de la cage, les regards inquiets des quatre défenseurs impuissants, ceux pleins d’espoir et d’opportunisme des deux attaquants… Pour le (très modeste) gardien que j’ai été, ce sont des moments comme ceux-là qui font la beauté d’un poste que j’ai choisi dès le premier jour et que je n’ai jamais voulu quitter.

Le fait qu’il s’agisse de Jürgen Croy est la cerise sur le gâteau. Tout a déjà été écrit sur les qualités de celui que seul Manuel Neuer dépasse au Panthéon des numéros 1 allemands, un joueur et un personnage de statures assez exceptionnelles que j’ai eu le privilège d’interviewer l’an passé en compagnie de mon estimé collègue AlphaBet17. On se bornera à rappeler ici ses faits d’armes sans lesquels ni l’instant, ni l’image n’auraient existé.

Avant d’arrêter le penalty au match aller contre le Celtic, c’est bien Croy qui a envoyé son cher Sachsenring en Coupe des Coupes en marquant à son homologue Claus Boden, du Dynamo Dresde, le tir au but décisif en finale de Coupe de RDA 1974-75. C’est aussi lui qui a fait de même face à Franco Superchi en huitième de finale contre la Fiorentina. Les deux fois, il était le dernier sur la liste des tireurs, et pas par hasard. Outre un mental à toute épreuve, il était connu pour un jeu au pied 40 ans en avance sur son époque. Son entraîneur Karl-Heinz Kluge avait ainsi déclaré en 1975 à la Neue Fussballwoche, le France Football est-allemand : « Il est tellement bon dans le champ que je l’y mettrais comme titulaire si j’avais un gardien meilleur que lui ». Sans commentaire.

Outre toutes ces qualités observables par quiconque, la photo m’offre aussi deux madeleines de Proust plus personnelles. La première, toujours côté football, est la date. 17 mars 1976, c’est aussi le jour d’un match de légende qui est l’un de mes tout premiers souvenirs de foot, une de ces veilles de jours d’école où l’extinction des feux était exceptionnellement retardée : la remontada des grands Verts face au Dynamo Kiev (0-2, 3-0 a.p.) dans un Geoffroy-Guichard en fusion.

La deuxième est celle d’une ambiance et d’une époque. Je connais le Berlin-Ouest des années du Mur pour y avoir rendu plusieurs fois visite à l’un de mes meilleurs amis, presque toujours en hiver. Le climat de Zwickau, 300 km plus au sud mais 300 m plus haut, n’en est guère différent. La pluie fine qui tombait sur le Georgi-Dimitroff-Stadion sans discontinuer ce jour-là, le petit vent glacial qui la portait sans doute, je les connais pour les avoir éprouvés, je les ressens presque en regardant la photo. J’ai aussi visité Berlin-Est une fois, pour une journée, en novembre 1984. Je peux imaginer sans peine les spectateurs quittant le stade vers tous les coins de leur ville, calmant peu à peu leur joie dans des rues vides et figées sous la nuit qui tombe, se gardant de tout mot inconsidéré dans le bar d’après-match où le voisin de comptoir est peut-être un informateur de la Stasi, et se forçant à une démarche et un visage neutres au passage devant les Volkspolizisten postés à tous les grands carrefours avant d’arriver chez eux, dans leurs appartements ou leurs pavillons grisâtres et austères, de retour dans le quotidien sans espoir de La vie des autres.

Voilà ce qui place cette photo au-dessus de toutes dans mon classement personnel. Je m’en voudrais de ne pas l’accompagner d’une petite série qui complètera cette visite guidée. Collègues de la rédaction, amis lecteurs qui avez vous aussi vos souvenirs et vos coups de cœur de l’histoire du football, j’espère que vous saurez me suivre dans la voie du partage qui est, après tout, l’une des raisons majeures pour laquelle nous avons créé et faisons vivre le site qui nous réunit !

Les temps forts du match : (TV est-allemande avec postface « unifiée ») : https://www.youtube.com/watch?v=v5lv8f-zOw8

Coupe des vainqueurs de coupe 1975-76, quart de finale retour

Mercredi 17 mars 1976 (15 h 00), Georgi-Dimitroff-Stadion, Zwickau (RDA).

BSG Sachsenring Zwickau – Celtic Glasgow : 1-0 (aller 1-1).

Zwickau (4-3-3) : Croy – J. Schykowski, Lippmann, Stemmler, Schwemmer – H. Schykowski, Leuschner, Dietzsch – Braun, W. Bräutigam (Reichelt, 80e), Blank. Entraîneur : K.-H. Kluge.

Celtic (4-3-3) : P. Latchford – McGrain, Aitken, Edvaldsson, MacDonald – McCluskey, Wilson (Casey, 67e), Glavin (McNamara, 74e) – Dalglish, Hood, Callaghan. Entraîneur : J. Stein.

But : 1-0 Blank (5e).

Arbitre : Franco Martinez (Espagne).

Avertissement : aucun. Expulsion : aucune.

45 000 spectateurs environ.

Demandez le programme !
Ludwig Blank en mars 2024, à 74 ans, avec l’une des rares photos de son but.
« Le meilleur joueur de l’histoire du club », dira le buteur du jour de son gardien-capitaine.
Le fleuron de la Sachsenring, le luxe version DDR…
…même si un vrai marxiste-léniniste se doit d’être pragmatique dans ses choix.

21 réflexions sur « Ma photo de foot vintage préférée »

  1. N’était la piste, qu’on distingue sur l’une des photos annexées : le genre même de climat stadial que j’apprécie, irrégulier et organique.

    Ce n’était pas le meilleur des Celtic, malgré pas mal de noms ronflants..mais il fallait le faire quand même! En fait d’Aitken, je présume qu’il s’agit de celui que j’avais évoqué en évoquant le culte autobiographique post-prolétarisant de Pat Nevin, ça fait sens……..mais qu’est-ce qu’il devait être jeune alors!!

    Au tour suivant, il n’y eut effectivement pas photo face à un Rensenbrink des (très) grands soirs, injouable.

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    1. Aitken était effectivement encore au lycée et n’avait que 17 ans, ce qui a d’ailleurs rempli une nouvelle page de la légende du Celtic. Le gouvernement est-allemand était à l’époque très sourcilleux sur les entrées de mineurs non accompagnés et lui a refusé un visa. Il lui fallait soit un statut d’orphelin avalisé par un tribunal écossais, soit l’accompagnement par un parent ou tuteur légal. Sean Fallon, l’entraîneur adjoint du Celtic, a donc rempli un formulaire est-allemand d’adoption de Roy Aitken en bonne et due forme !

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  2. J’ai peut-être juste un bémol concernant le KV Malines, qui montra dans la foulée avoir bien plus que la carrure de la C2 qu’il venait de remporter..et qui, quoique déjà sur la pente savonneuse en 1990, eût éliminé ledit « grand » Milan de Sacchi s’il n’y avait eu des décisions arbitrales assez consternantes – la meilleure équipe, c’était eux..

    Lecture très plaisante quoi qu’il en soit. Et bonne idée que voilà.

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  3. Quel dommage de se tromper de 28 jours :
    https://www.lequipe.fr/Football/Article/Ivan-curkovic-se-souvient-de-la-demi-finale-retour-de-c1-contre-le-psv-eindhoven-en-1976-elle-restera-gravee-dans-les-memoires/1127070
    Mais la plus grande performance d’un gardien en coupe d’Europe (surtout en finale) ne serait-elle pas celle de Peter Shilton avec Nottingham Forest contre le Hambourg de son compatriote Keegan 4 ans plus tard ?

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    1. Je me souviens de ce match, frustrant parce que Shilton a empêché la victoire que j’espérais pour le HSV. Question gardien en finale de C1, il y a photo avec Nigel Spink face au Bayern en 1982. Les exploits aux tirs au but de Grobbelaar en 1984 et Duckadam en 1988 sont à mettre dans une autre catégorie, un peu en retrait vu qu’ils n’avaient rien eu à faire dans le jeu ou presque.

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      1. Spink, pas mal. Pour le gardien roumain, il y a sûrement une faute de frappe car cela devait être en 1986. Lors de cette année là, le grand gardien Fillol avait souffert le martyre devant la brillante équipe du Dynamo de Belanov en finale de C2.
        Pour de grands gardiens, pourquoi pas un triple C (plutôt qu’un triple G) ? Croy, Curkovic mais également Casillas pour sa coupe du monde exceptionnelle en 2010 : arrêt contre Robben en finale bien sûr mais surtout le penalty arrêté contre le Paraguay en quarts de finale.
        A propos de triple, il y a en ce moment un trio exceptionnel qui s’est donné le surnom suivant : Triple Espresso (pour une raison intéressante qui n’est pas reliée à la mixité de leurs pères et mères). Elles, elles font souffrir les gardiennes. Rarement vu une telle complémentarité et influence sur les résultats de leur équipes. Peut-être encore plus importantes que les trios Resenbrink-Cruyff-Rep des Pays-Bas 1974 ou de Dzajic-Felix-Zimako du Bastia 76-77. Incroyable, non ?

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    2. Quant à cette fameuse demi-finale de 1976, la plongée dans les archives pour mon article sur le grand duel ASSE-PSV m’a montré combien on avait monté en épingle la prestation de Curkovic. Si bon qu’il ait été au sol (et il l’a été), il avait été plus que vulnérable dans les airs.

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  4. Exhumer de l’oubli – de l’ignorance même – un tel match et en faire un tel papier, c’est du grand art.
    Un mot sur l’arbitre, Angel Franco. Martínez. Désigné pour officier lors d’un match Real Sociedad- Athletic Bilbao alors que des membres de l’ETA venaient d’être condamnés à mort à Burgos par le pouvoir franquiste agonisant, il y avait eu toute une opération de la police secrète espagnols pour le faire renoncer à arbitrer, le nom de Franco Martínez risquant d’être vu comme une provocation par le public basque scandalisé par le verdict de Burgos. A chaque match ou Franco officiait, le public se plaisait à crier « dehors Franco », « tout est de la faute de Franco »… A Saint-Sébastien, le risque de débordement étant trop fort, Franco Martínez avait dû renoncer sous la pression.

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  5. Dalglish, joueur que j’apprécie énormément. Même en fin de carrière, il plante un but fantastique à l’Espagne lors des qualifications pour le Mondial 86. D’ailleurs, il a de bons résultats en tant que joueur-entraineur avec Liverpool dans la fin des années 80. Me demande toujours comment il a pu tenir ce rôle si longtemps, même si il entre rarement sur la fin.

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      1. Et je considère qu’on l’a spolié d’un titre lors de sa dernière expérience avec les Reds.

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    1. Oui, il ne joue quasiment plus jamais sous statut de joueur-entraîneur. Presque surtout un adjuvant moral. A contrario d’un Hoddle qui, pour le coup, joua à fond la double-casquette de libéro et d’entraîneur – et le fit bien!

      Le titre de Blackburn je l’ai suivi à fond la caisse car c’était, derrière Tottenham, l’un des 3-4 clubs qui avaient mes faveurs en Angleterre. Son mérite fut grand, il reprend en mains une équipe qui avait manqué de bien peu de descendre en D3, et tous les entraîneurs ne font pas des merveilles avec de l’argent, loin s’en faut.. ==> Il faut lui reconnaître qu’il est arrivé à quelque chose, même s’il connut son lot de transferts ratés (et ces échecs furent aussi spectaculaires qu’ils n’avaient été coûteux).

      C’est en 92 surtout qu’il frappe fort, une demi-équipe achetée au prix fort! Puis 3-4 titulaires encore l’année suivante. Shearer était la tête de gondole……….mais je garde à l’esprit que Chris Sutton était probablement plus encore important.

      Si l’on ajoute la rénovation du stade, combien aura investi Walker dans ce club??? L’on doit tutoyer la centaine de millions de livres, probablement…….. Dans le contexte de l’époque, c’est énorme.

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      1. En parlant du Celtic, la triplette Sutton-Hartson-Larson était bien sympa.

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  6. Un de tes plus beaux textes l’ami, merci. Je me demande ce qui poussait les habitants de Berlin Ouest à demeurer dans une ville enclavée… Eux qui avaient la possibilité de se barrer vers des horizons sans mur.

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