Lettre et le néant

Série « As 17 leis do jogo » suivant les traces des différents champions du Brésil.

En 6e, j’avais un béguin pour une fille de Curitiba. Elle s’appelait Tami, elle était magnifique. Je me doute que cette information n’a strictement aucun intérêt pour nos millions de lecteurs mais j’avais quand même envie de le dire. Pour moi, Curitiba, c’est elle. Le foot et la vie sur place, je n’y connais rien… Passé ce douloureux constat, il faut bien que je ponde quelque chose. Surtout qu’on ne m’a rien demandé… C’est bien beau de jouer au spécialiste du foot canarinho, de se pignoler sur une idole poussiéreuse des années 1930, dont j’ai vue approximativement trois minutes d’archives mal cadrées, mais quand on s’attaque au terroir, aux vestiaires jaunis et malodorants, y’a plus personne. Escroc, va !

Ça n’a pas l’air terrible Curitiba sur les photos, je comprends mieux le départ des parents de Tami. L’effectif du Coritiba FC me filera bien quelques pistes. Lela, Toby, Marildo… C’est marrant, on dirait des personnages cachés de Mario Bros. Effectivement, c’est très drôle… J’aurais peut-être plus de bol avec le finaliste ! En 1985, on rêve de Careca, Zico ou Roberto Dinamite, des noms qui claquent, avec des commentateurs qui hurlent à la mort dès que ballon a dépassé le rond central ! Bangu… Ok, ça va bien m’aider ça. Suis à peu près certain que Zizinho ne jouait plus en 1985. C’est la merde… Il ferait quoi Verano dans cette situation ? Il citerait probablement une scène d’un film naturaliste des années 1950, où Rosa, jeune lavandière, refuse les avances de Sergio, le fils d’un capitaine d’industrie carioca, afin de ne pas trahir ses idéaux révolutionnaires. Un peu aussi parce qu’il a la réputation d’être un mauvais coup. Je connais quoi au cinoche brésilien ? La Cité de Dieu… Pas sur que parler de Zé Pequeno, qui veut buter tout le quartier parce qu’il est défoncé, m’aide beaucoup dans mon entreprise… Quelques mots pour lancer la machine, une introduction sobre et passe-partout…

Des Allemands et un vagabond

Au premier jour du monde, naquirent l’eau, le soleil et le Coritiba FC. Bien que cette dernière affirmation soit régulièrement sujette à interprétation, il est indéniable que le club a une histoire riche et colorée. Fondé en 1909, par des immigrés allemands nombreux dans la ville, Coritiba est le pionnier dans la province du Paraná, le premier à fournir un joueur à la Seleçao, en la personne du bien nommé Maxambomba ! Une rivalité se développe rapidement avec le Clube Atlético Paranaense et l’institution vivote presque anonymement, malgré une belle victoire face aux Bleus en 1971, jusqu’à une surprenante troisième place au Brasileiro 1979 ! Un podium inespéré derrière une grande génération de l’Internacional, dirigée par un certain Ênio Andrade. Nous en reparlerons…

La première moitié des années 1980 voit le club descendre en deux occasions et ce n’est pas le début de l’édition du Brasileiro 1985 qui va rendre les Torcedores plus optimismes. La Coxa-Branca enchaîne revers sur revers, le binôme Dino Sani et Krüger est limogé, Ênio Andrade, tout juste sorti d’une expérience avec Náutico, débarque. L’ancien joueur du Palmeiras est un itinérant, qui ne reste jamais plus de deux ans en même endroit. Mais foin de séparations fracassantes dans son cas, Andrade a choisi la liberté à la stabilité, le défi au ronronnement. Il a déjà deux Brasileiros en poche, celui de 1979 avec un Colorado invaincu, le premier des rivaux du Grêmio deux ans plus tard, preuve que sa méthode est la bonne.

Le Sudeste l’inspire visiblement et, de sa voix douce et posée, il institue dès sa prise de fonction trois axes forts : intensité physique des entraînements, avec de nombreux exercices de musculation, discipline défensive et contre-attaque. Coritiba signe une grande victoire face au Flamengo de Bebeto, Mozer ou Tita et accède à la seconde phase après avoir littéralement exorcisé son terrain lors de la dernière journée, en aspergeant les poteaux de but d’eau de mer et de graisse animale et en déployant pas moins de 120 bougies le long de la surface de réparation !

Andrade, à l’extrême gauche

Cream, Yardbirds, Derek and the Dominos…

Tel un Eric Clapton juvénile, mais sans feuille de coca, Ēnio navigue nonchalamment de formation en formation. Lela, le roi de la grimace, est l’as caché dans la manche, Indio le buteur providentiel tandis que Edson « I shot the Shériff » Gomes ne cesse de narrer à ses compagnons son expérience victorieuse avec Guarani en 1978. A-t-il décelé parmi eux la flamme suffisante pour surmonter tous les obstacles ? Je l’ignore mais Andrade profite pleinement de la trêve imposée par les qualifications pour le Mondial mexicain pour souder son groupe, lui conférer une confiance inébranlable en ses moyens et Coritiba se défait sans grande difficulté de Recife et du Corinthians de l’ancien poulain d’Andrade, Hugo de Léon. Sans oublier Joinville Esporte Clube qui, comme chacun sait, doit son nom au fils du roi Louis-Philippe, François d’Orléans, prince de Joinville. Prends ça bobbyschanno !

En demi-finale, l’Atlético Mineiro est le seul à représenter l’ordre établi face aux mutins que sont Coritiba, Brasil de Pelotas ou Bangu. A croire que la restauration démocratique a rebattu drastiquement les cartes. Malgré l’absence de son gardien titulaire, Rafael, Coritiba résiste à domicile aux assauts de João Leite et Paulo Isidoro et des vieux Reinaldo et Nelinho et profite d’un moment d’inattention de la défense du Galo pour ouvrir le score par Heraldo. Le retour de Rafael, est primordial à Belo Horizonte. Coritiba plie mais ne rompt pas, l’état du Paraná fête ses héros qui ne cessent d’étonner. Le méchant de la fin porte le nom de Bangu, dominé par la figure du Joker local, Castor de Andrade.

You’ve got me on my knees, Lela

Andrade contre Andrade

Six ans après la séparation entre Meryl Streep et Dustin Hoffman, la finale du Brasileirão 1985 nous offre son remake de l’œuvre de Robert Benton. Bangu, le jouet de Castor de Andrade, le baron de Jogo do Bicho, homme pittoresque s’il en est, reçoit pour la finale au Maracanã le soutien massif et inattendu de l’ensemble des fans cariocas qui s’entichent soudainement du fils délaissé de la ville. Marinho est dans la forme de sa vie, il sera d’ailleurs élu meilleur joueur du championnat tandis que Castor Andrade se délecte d’avance d’un nouveau succes prestigieux, après celui de son école de danse lors du fameux carnaval.

90 000 fans garnissent le stade, Ēnio prévoit de laisser se fracasser les vagues de Bangu contre sa muraille défensive pour contre-attaquer de plus belle. Castor et son équipe s’embourbent, s’énervent, commettent des fautes inutiles. A la 26e minute, deux joueurs de Coritiba forment étrangement un mur devant leur coéquipier Indio, avant de s’écarter et laisser leur buteur envoyer une mine superbe dans la lucarne ! Une avance de courte durée puisque Lulinha égalise sur un cafouillage, au grand dam d’un Rafael jusque-là irréprochable. Marinho de Bangu voit un but refusé pour un hors-jeu, la séance de penaltys s’annonce inexorablement. Le numéro 11 de Moça Bonita, Ado s’avance. Il a tout vécu cette saison. Sa première convocation en sélection, les rumeurs de transferts vers des gros clubs, Bangu est confiant… Il dévisse et rate le cadre… Le Shérif Gomes frappe en force au ras du sol, Ēnio Andrade est champion avec trois équipes différentes, il quittera le club immédiatement.

Point final… Et bien, c’était laborieux. Autant qu’un oral de rattrapage en histoire médiévale, où j’étais arrivé en touriste. Le trou noir et ce prof qui essayait vaille que vaille de m’aider. Vous avez bien lu un ouvrage ? Ah oui, ça me revient, un livre de Maurice Chevalier… Ça ne l’avait pas fait rire. Ils n’ont pas d’humour les profs de fac. A part essayer de coucher avec leurs étudiantes, rien ne les intéresse. Je me demande bien ce qu’est devenue Tami. J’avais osé lui avouer mes sentiments. Elle avait souri poliment et était partie. Le bide… 30 ans plus tard, me voilà à écrire sur un obscur site de foot, sous un pseudo ridicule, à converser avec des mecs prénommés Goozy ou Caille Farcie. Si mon grand-père voyait ça, il se foutrait bien de ma gueule ! Mais bon, c’est pas très grave au fond, personne ne nous lit…

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39 réflexions sur « Lettre et le néant »

    1. Je ne connais pas grand-chose de la présence française au Bresil. En licence, j’avais pris histoire de l’Amérique Latine de l’epoque moderne à la contemporaine, très dense!, mais la France n’était pas abordée. Ça m’a donné envie de lire Rouge Bresil de Rufin. Tu le conseilles?

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      1. Psychedelic Train! Tu as franchi le Rubicon, ça fait plaisir!

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      2. Franchi, c’est vite dit… Mais je ne suis pas très loin!

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  1. Excellent et merci pour le clin d’œil (je ne me serais jamais aventuré sur ce terrain, trop ardu pour moi !).

    Ce titre de Coritiba est le plus improbable qui soit, celui de Guarani est une évidence en comparaison. Avec Renato, Zé Carlos ou Careca, l’effectif de Guarani 1978 a une autre allure que celui de Coritiba où seul Dida obtient des sélections nationales (il participe à la préparation à la CM 86 mais Júnior et Branco lui sont préférés au poste de latéral gauche). Mais Coritiba dispose de Andrade, un coach subtil, pas le plus flamboyant mais capable de faire déjouer ses adversaires.

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    1. Et Bangu en finale! Sans compter Brasil de Pelotas en demi dont j’ignorais l’existence. Assez incroyable. Y a un côté championnat de France de Rugby des années 80 dans cette édition brésilienne de 1985. 44 participants. A peine un peu plus qu’au Rugby où ils étaient 40 en première division.

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      1. Ce qui fausse un peu l’appréciation du titre de Coritiba, c’est la période durant laquelle le championnat a lieu, de janvier à juillet. Le Brésil dispute de nombreux matchs amicaux puis qualificatif à la CM 86 de mars à juin 1985, des périodes clés du Brasileirão. Entre les joueurs évoluant en Europe et ceux fatigués ou mobilisés par Evaristo puis Telê Santana, j’imagine que Coritiba et les autres surprises de cette saison là en ont profité.
        Les années suivantes, le championnat se dispute d’août à février, des périodes sans compétitions internationales.

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    2. Je ne connaissais pas Enio Andrade mais il a clairement permis aux équipes du sud du Bresil de croire en leurs chances. 3 titres avec 3 clubs différents, sans passer par Rio ou São Paulo, c’est fort.

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  2. Peut-on dire que Coritiba est le club populaire de la ville par rapport à l’Athletico Paranaense, plus « moderne », avec son stade à l’européenne, son nom changé, son nouveau logo, le fait qu’il soit bien géré (fait inédit au Brésil)… ?

    Et pourquoi Coritiba FC et pas Curitiba ?

    Très belle série bresilienne.
    En attendant la continuation.

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    1. Merci Bison. Au Parana, dans les etudes, c’est le Corinthians qui a le plus de fans! Mais l’Athletico est devant Coritiba. J’imagine que les bons résultats depuis une vingtaine d’années ont joué. Ils ont quand même 2 finales de Libertadores.

      Et pour la deuxieme question, Coritiba et Curitiba étaient utilisés au moment de la création du club avant l’orthographe définitive se fixe sur cette dernière. Ça voudrait dire une grande quantité de pignons de pin en tupi-guarani.

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      1. @khiadia, @verano et pour ceux qui veulent
        Votre onze type du Bresil periode 78 à aujourdhui ?

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      2. Berti
        Ça demande réflexion tout ça. Je vais plutôt faire un onze de coeur sur la période
        Emerson Leao
        Cafu Mozer Edinho Junior
        Socrates Mauro Silva Dirceu
        Zico
        Romario Ronaldo

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  3. Pas mal
    La mienne coup de coeur aussi
    Leao ( mais je pense Taffarel plus fort)
    Roberto carlos ricardo edinho junior
    Dunga zico socrates ronaldinho
    Ronaldo romario

    Et on se prive de cafu , rivaldo, josimar, neymar….

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    1. Neymar, j’aimais été trop fan mais je lui reconnais evidemment son talent! Idem pour Ronaldinho, j’ai apprécié sans succomber!
      Mauro Silva, c’est presque le premier mec que je mettrais. En exagérant à peine…
      Le plus grand joueur du Depor!

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      1. Mauro Silva un vrai crack c’est vrai mais j’aime bien Dunga , le deschamps brésilien
        Pour Neymar, je pense qu’en France on a une vision tronquée de sa valeur à cause du PSG car avec santos , Barcelone ou même sur certains matchs avec le Bresil un vrai génie
        Ronaldinho , je n’ai jamais vu quelqu’un aussi fort avec un ballon ( encore plus que Diego pour moi )

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    2. Allez, juste selon mes affinités, un bon vieux 4-3-3 avec Leão – Nelinho, Aldair, Edinho, Júnior – Falcão, Sócrates, Ronaldinho – Paulo Isidoro, Ronaldo, Eder.

      Si je suis sérieux, je joue en 4-4-2, je mets Cafu ou Leandro en 2, je renforce le milieu avec Mauro Silva et j’associe Romario à Ronaldo (Isidoro et Éder sortant de l’équipe).

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      1. Merde, j’ai oublié Reinaldo. Dans l’équipe coup de cœur, il prend la place de Ronaldo.

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  4. Curitiba, c’est aussi la ville natale de Pierre Clostermann qui, s’il n’a pas participé à la « Battle of Britain » avec le 602 Squadron de la RAF qui s’y est couvert de gloire, a figuré avec distinction dans l’effectif de l’escadrille au moment du Débarquement.

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  5. Leão – Leandro, Oscar, Luizinho, Júnior – Cerezo, Falcão, Sócrates, Zico – Romário, Éder.

    Ah, ça fait du bien de se réveiller en apprenant la grosse défaite du Real !

    Bonne journée à tous.

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      1. C’est bien sûr l’équipe de 1982 sans les deux intrus. Comme avant-centre j’ai d’abord songé à Ronaldo, mais Romário pour moi s’impose face à Ronaldo, question de style peut-être, surtout si je pense au Romário à Eindhoven.

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  6. La « Seleçao » de tous les temps:
    En 1997, à l’initiative du magazine brésilien « Placar » 64 personnalités, des journalistes sportifs, des joueurs étrangers et d’anciens entraîneurs de la « Seleçao », ont élu les onze plus grands joueurs à avoir porté le mythique maillot jaune:

    Gilmar
    Nilton Santos
    Djalma Santos
    Carlos Alberto
    Domingos Da Guia
    Gerson
    Didi
    Zizinho
    Pele
    Leonidas
    Garrincha

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      1. Seul Bobby pourrait nous dire s’il était meilleur que Leonidas ou Ronaldo !

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    1. Domingos da Guia, Zizinho et Leonidas ont-ils « porté le mythique maillot jaune » ?
      Sinon, depuis 1997, de l’eau a effectivement coulé sous les ponts et un Romario ou un Ronaldo, peut-être même les deux, méritent d’y figurer. Et, en défense, probablement un Cafu.

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  7. « Maxambomba », lol…….. On dirait un titre de chanson de Sepultura..

    Encore une histoire dont j’ignorais tout, et merci donc.

    Un truc qui m’intrigue dans ledit foot brésilien : cette espèce de grand écart récurrent entre science, rationalisme (Cf. ce coup-franc très méthodique que tu relates), d’une part..et de l’autre les séances de (dés)envoûtements, grigris divers et variés.. A la fois moderne et archaïque, méthodique et bordélique.

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      1. Le Pinkpop, lol.. J’ai dû y aller en 91 je crois, festival-culte mais j’ai toujours préféré le Pukkelpop qui a lieu dans le Limbourg belge : de (beaucoup) plus belles affiches et la bière était moins mauvaise.

        Maintenant quand je retourne du côté du Pinkpop, dans le pays de Willy Brokamp en fait (il est né juste à côté) : c’est pour y trimballer mes enfants dans des parcs à thème sur les lutins, ce genre de truc.. Région hautement touristique pour les NL!, truffée de parcs d’attraction vaguement attractifs..alors qu’elle ne paie vraiment pas de mine, pourtant (mais puisque c’est le seul endroit où ils aient du relief).

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