Les granges brûlées – 2e partie

Fumée : rêverie de feu.

Jules Renard, 1906.

Rappelez-vous. Hasardée dans le Black Country, à Molineux puis à Villa Park, et moyennant un détour par le Lancashire à Birkenhead puis à Manchester City, la première partie nous avait finalement menés aux granges fondamentales mais de longue date perdues du grand Est londonien : Charlton d’abord où, avec près de dix ans de recul, Archibald Leitch reproduirait l’esthétique aboutie à Woolwich et qu’il n’avait pu pallier à Hyde Road ; Leyton Orient ensuite, aux étables curieusement compilées dans la profondeur, comme en des duplications métastasées ; Crystal Palace enfin, mère douloureuse de ces tribunes aux travées multiples et qui, à l’instar bientôt du moindre de ses enfants, ne survivrait tout bonnement à l’incendie de l’éponyme palais les surplombant.

Old Trafford, 1920.

Mais il est encore un autre stade, et léché aussi par les flammes, qu’il revient d’aborder pour cerner l’ambigüité des rapports cultivés par Leitch à l’endroit des tribunes à travées multiples : à Old Trafford où, mandaté en 1909 par le Président John Henry Davies, et concomitamment aux toitures dressées par un concurrent chez les rivaux de Manchester City, l’homme d’affaires écossais avait entrepris de bâtir une structure bâtarde, constituée de sept travées logiquement délimitées par huit supports verticaux lesquels, bien que le bon sens entendît qu’il y eût deux pans par travée, supportaient toutefois une toiture composée non pas de 14 mais de 26 pans, en un ensemble asymétrique où le rythme prêté aux ondulations de la couverture se trouvait découplé, curieusement, de celui des structures portantes et des volumes abrités.

La toiture crénelée de Sentinel Works, vieille de 120 ans, et exclusif projet industriel de Leitch qui soit parvenu jusqu’à nous, parmi les quartiers Sud de Glasgow.

Ce n’est pas faute pourtant que Leitch fût, et restât jusqu’à son dernier souffle, un architecte fondamentalement plus prosaïque et utilitariste que porté sur ce genre de chinoiseries – ce qui, en soi, confortait l’exceptionnalité déjà manifeste de ce bâtiment. Mais pour vraiment apprécier l’incongruité de cette réalisation, qu’en son temps la presse anglaise tint à saluer comme la manifestation d’un « luxe inédit dans l’Histoire du football », fallait-il encore considérer que, parmi une poignée d’autres qui ne feraient long feu, cela faisait seulement dix ans que le pragmatique Leitch se mêlait à l’art balbutiant de la construction de stades : son secteur d’activités premier, longtemps plus juteux, avait en effet tenu à la conception d’usines dont ne subsiste d’ailleurs plus, au titre de témoin de ses travaux et à fins désormais de parking pour les rencontres disputées à Hampden Park, que l’antique mais toujours secourable usine de Sentinel Works, aux pans supérieurs pareillement démultipliés.

Les pompiers de Manchester, luttant contre le feu parmi les ruines de la Grandstand, Old Trafford, 12 mars 1941.

Ces fondamentaux étant posés, et quand bien même les étables élégantes de Crystal Palace l’avaient incontestablement précédé, il paraît toutefois raisonnable d’avancer que Leitch ne leur était en rien redevable, et qu’il fut moins l’héritier des bucoliques structures de Sydenham, présumément initiées par le concepteur de théâtres Frank Matcham, que celui d’une tradition industrielle née à l’Angleterre pré-victorienne de la manufacture et du charbon, qui d’ailleurs un jour condamnerait la Grandstand de Old Trafford.

Mais le plus absurde encore, dans cette propension que d’aucuns gardent à vouloir voir en Leitch l’alpha et l’oméga des tribunes à travées multiples, tient sans doute au fait que le recours à ces structures aura globalement été atypique pour lui, et que l’utilitarisme-roi de ce fort peu sentimental ingénieur se sera bien au contraire employé surtout, fût-ce peut-être malgré lui, à les jeter radicalement à bas…

Certes avec le temps, et dans la foulée de cette étrange Grandstand hybride de Old Trafford, dont le cordon ne sembla jamais vraiment coupé avec le monde des usines, Archibald Leitch affinerait-il ses vues pour les tribunes principales d’Arsenal et de Charlton, puis même de Molineux peu avant sa mort. Et cependant, au gré de ses dizaines de travaux : le recours aux granges sépulcrales serait toujours moins la norme que l’exception, tant Leitch se ferait bien plutôt l’apôtre contagieux, par pur fonctionnalisme, de tribunes dont les pans plats penchassent résolument vers la pelouse, comme en la cultissime South Bank de Molineux, et comme en un évangile qui conduirait, inexorablement, aux destructions voire refontes méthodiques des tribunes de Woolwich, de Charlton, de Wolverhampton et de Birkenhead.

A gauche, la Grandstand de The Valley, en 1971. A droite : la même tribune en 1989, après que la toiture de Leitch fut remplacée par le type même de toiture, plate et aux pans orientés vers la pelouse, qu’il s’était particulièrement employé à populariser.

La Grandstand de Old Trafford, cependant, échapperait au carnage comme à la corruption du temps : après avoir essuyé de premiers dégâts collatéraux au cours du mois de décembre 1940, insuffisants toutefois à enrayer la poursuite de la saison, une bombe allemande destinée au complexe militaro-industriel voisin de Trafford Park s’abattrait fatalement sur elle, le 11 mars 1941. La préservant d’un coup d’une agonie certaine, la drapant dans le suaire magnifiant des regrets et de la jeunesse éternels, et laissant à d’autres le soin de clore, un demi-siècle plus tard, le glorieux chapitre des étables démultipliées.

La Grandstand, mi-mars 1941. Aux lendemains du Manchester Blitz.

La vieille dame et les deux condamnées

Cerise sur le gâteau, du superbe stade de Brunton Park : la tribune dite de Warwick Road End.

Pour autant, la destruction à Birkenhead de la Cowshed, survenue en 1994, ne serait nullement significative de l’annihilation, pour l’Angleterre et pour de bon, de tout un pan de sa prodigue architecture stadiale : à deux heures de route à peine vers le Nord, aux confins du royaume et parmi ses divisions inférieures, la part la plus mélancolique d’Albion trouverait en effet à se rabattre sur les travées multiples du désormais illustre Brunton Park, en les granges turquoises de sa Warwick Road End, et à mesure des vaines ambitions de son fugace repreneur Michael Knighton – fraîchement éconduit de Manchester United vers Carlisle United, qu’il comptait non moins conduire aux sommets de la Premier League naissante, et doter d’un stade ultra-moderne de 28 000 places…

Après de premières saisons des plus encourageantes, et même la destruction puis reconstruction complètes d’une première tribune, le délirant Knighton se lasserait heureusement bien vite de sa vaillante danseuse de métal et de bois. Si bien que pour pour une fois et pour un temps au moins, une génération ou deux peut-être, et au plus grand bénéfice de la mémoire vivante du football britannique : la sémillante Warwick Road End était sauvée.

La tribune couverte du KKS Koluszki, à 30 kilomètres de Lodz.

Le processus d’extinction, cependant, a déjà brisé tant de tribunes, que d’aucuns se piquent désormais à ce jeu, longtemps partagé par votre serviteur, consistant à en retrouver coûte que coûte – et, si possible : que ces vénérables étables, que partout menacent la ruine et l’hubris, servissent encore de théâtres aux rencontres…

A ce titre, le cas résiduel le plus célèbre, nous l’avons vu, est celui de Brunton Park, sis dans la lointaine ville touristique de Carlisle, et désormais menacé moins par la folie des hommes que par de fréquentes inondations. Et pour autant la Warwick Road End n’est-elle ni l’unique, ni la plus périphérique de ces tribunes, puisqu’ainsi également de la structure inversement sinistre, en Pologne, dudit KKS Koluszki. Et dont l’on sait tragiquement bien peu sinon que la menacent, irrésistiblement, les impitoyables travaux de modernisation du stade, entrepris à compter du 22 juin dernier, et qui devraient pour de bon rayer de la carte ce témoin branlant des travées multiples de naguère.

Tsirion stadium, Limassol.

Ou plus insoupçonnable, et plus lointain et plus encore hors normes, trouverait-on aussi son bonheur au contact de ces deux impressionnantes tribunes latérales qui, à Limassol mais pour combien de temps encore, comportent chacune sept travées mitoyennes, et font du curieux Stade Tsirion l’exclusive structure de cet acabit qu’il nous restât possible d’identifier au Sud des Alpes.

Nommé en mémoire du philanthrope qui, de 1973 à 1975, avait financé sa construction, mais notoirement inadapté, érigé en dépit des prescrits urbanistiques et architecturaux, et probablement voué à la ruine depuis le déménagement de ses trois clubs-hôtes vers le plus moderne Alphamega Stadium, ce stade de toutes les tares ne devrait pas, lui non plus, perpétuer longtemps le charme suranné des étables démultipliées de jadis.

(…to be continued…)

21 réflexions sur « Les granges brûlées – 2e partie »

  1. Jules Renard, Journal (extraits), 1995 : « L’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture. »

    De 1887 à 1910, Jules Renard tint un journal dont figurent ici des morceaux choisis organisés thématiquement. C’est ainsi un vrai petit dictionnaire qui permet d’entrer dans le monde de Renard et de découvrir son point de vue sur les Claudel, le socialisme, le muguet, le crabe ou le cerveau.

    « Ironiste par métier », Renard collectionne les choses vues, les aphorismes poétiques et les opinions tranchées, qui témoignent autant de l’esprit de l’auteur que de son époque. Qu’on en juge :
    « L’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture. »
    « Le savant généralise, l’artiste individualise. »
    « Je suis un libre penseur qui voudrait bien avoir pour ami un bon curé. »
    « L’art, c’est le rare. »
    « Il ne faut pas être trop indulgent : un peu de haine protège. »
    « Claudel déjeune. Il parle du mal que l’affaire Dreyfus nous a fait à l’étranger. Cet homme intelligent, ce poète, sent le prêtre rageur et de sang âcre.
    – Mais la tolérance, lui dis-je.
    – Il y a des maisons pour ça, répond-il. » (13 février 1900)
    « Coccinelle : une petite tortue qui tout à coup s’envole. »
    « Aujourd’hui on ne sait plus parler, parce qu’on ne sait plus écouter. »
    « Les crabes, galets marchant. »
    « Les génies sont […] ceux qui peinent dix-huit heures par jour d’un manière infatigable. La gloire est un effort constant. »
    « N’écrire ni pour le peuple ni pour l’élite : pour moi. »
    « Les hommes naissent égaux. Dès le lendemain, ils ne le sont plus. »
    « Il faut avoir le courage de ses faiblesses. »
    « L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout. »
    « L’homme est un animal qui lève la tête au ciel et ne voit que les araignées au plafond. »
    « Il s’agit d’être, non le premier, mais unique. »
    « Mallarmé, intraduisible, même en français. »
    « La volupté du mensonge. »
    « Qu’y a-t-il à comprendre dans un vers ? Absolument rien. […] C’est trop exiger de vouloir qu’une musique ait un sens. »
    « L’ouvrier a l’air de vivre, si on le compare au paysan mort. »
    « Le singe : un homme qui n’a pas réussi. »
    « Je suis un réaliste que gêne la réalité. »

    https://www.amazon.fr/Journal-1887-1910-Jules-Renard/dp/2742752161/ref=sr_1_1?dib=eyJ2IjoiMSJ9.-vkDYOtEjUB-X6DOSHPgxjaOY0VGfZTdHku14UPOW_cXbNWhhYUe00VvgAy16y8J1fjzsLBbf3rp2ssNA5gCxqgJEBixflyOiDDRgA36Yp3EAOf3eKcMLMf5kXydqbOjTWsxG6YlgNylMKiUDPkBnfv6ApaAqqhdTXbenOGztlA0eASyg6XSumw2PfyOIer8xck2njTaU-pHdM7SO5mmBta1knuVknALmpTirAfn4Qqjv_Mn1MXNIzAIcFD8HRE2SfV9f5At_T09-DMj9YA9pEQj514g7DPGQxCPvo6ZFn4.qxOMeY7cUCQAWJoyxcZvld0HV0B3R1XUekzfY8w7R_4&dib_tag=se&keywords=Jules+Renard+Journal&qid=1727590288&sr=8-1

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    1. Où j’aie vu un match : Tottenham et Arsenal.

      Le reste, il me semble les avoir tous vus..sauf le plus joli à temps T+0, Fulham.

      A part les stades londoniens, j’ai vu un match à Reading et un autre à Goodison Park. Je ne me rappelle de rien d’autre.

      Mais surtout : ça date, années 90…………… Là, par exemple : je ne crois pas avoir vu le moindre match du championnat anglais durant ces 15 dernières années, ni complet depuis??? Pendant des années, Match of the day fut peut-être le moment que j’attendais le plus dans une semaine……….mais bien 12 ans que je n’en ai plus rien vu live?

      La PL m’a fait décrocher du foot anglais dès la seconde moitié des 90’s. Les primes années ça allait encore, mais je m’en suis très vite lassé alors que je ne me lassais pas encore du tout du foot, que du contraire : souvent en tribunes au Legia Varsovie, abonné au Standard à l’époque Conceicao, et même à Kinshasa j’allais encore assez souvent au stade Tata ou à celui des Martyrs. Mais la PL…………………..

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  2. Perso, je n’ai jamais vu jouer de clubs anglais mais j’ai vu la sélection au Mondial 98. Ils avaient pris une leçon de la part de la Roumanie. Super match. Y avait du beau monde côté anglais. Scholes, Schearer, Sherigham, Owen, Beckham… Mais le cobra Ilie les avait rendus fous.

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  3. Puisque tu parles de la Pologne, quand j’étais passé à Varsovie, en 2012, juste après l’Euro, ils avaient installé une superbe exposition au niveau de Rynek Starego Miasta, la magnifique place du marché. Elle racontait sur des dizaines de grosses pancartes l’histoire du Legia et de Polonia. Dense mais très intéressant.

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    1. Ah ben voilà, on s’est croisés sur le sujet Legia 🙂

      Tribunes avec un je ne sais quoi de âpre et old-school, quand j’y allais au tournant du millénaire. De loin, pas sûr que je mordrais encore à ce hameçon-là, pas l’impression que c’est encore le même genre d’ambiance même s’ils ont semble-t-il spectaculairement gagné en notoriété.

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      1. Ah, les fans du Legia ont acquis une sacrée notoriété. Pas ma tasse de thé mais ils ne font pas les choses à moitié.

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      2. D’ailleurs, quelles sont les différences entre les fans du Legia et ceux de Polonia ? Ça doit pas être facile d’exister avec cet encombrant voisin..

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      3. Aucune idée! J’ai travaillé parfois à côté de leur siège social, mais ça s’arrête là. Le stade est hyper-central pourtant, mais mes camarades étaient pro-Legia, je travaillais très souvent juste à côté de leur stade, le Legia était sur la route de mon tram.. ==> Aussi con que ça.

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    2. Juste après l’Euro, ach : tu n’as donc pas connu ledit « marché russe », établi parmi les parkings, couloirs et, surtout, déambulatoires supérieurs de l’ancien stade dit « du 10e anniversaire »!

      C’était LA cour des miracles, ce n’est que dans les pires quartiers de Kinshasa, au marché de Matate surtout dirais-je, que j’ai revu un truc aussi bordélique et WTF.. A Matete, c’étaient surtout les animaux de brousse parfois totalement non-identifiables (même quand ils étaient entiers, des animaux que je n’ai parfois jamais pu identifier ensuite dans des manuels de zoologie), vendus à la pièce (une patte, une tête, une couille..) ou entiers, ou même parfois réduits en poussières pour les besoins de je ne sais quelle probable potion..

      Ben à Varsovie c’était des équipements militaires surréalistes, je me rappelle y avoir vu un Panzerfaust (!!!) par exemple??? Et dire que son vendeur était très probablement ukrainien, avait traversé de nuit la frontière UKR-POL pour venir vendre ses vieux brolls guerriers (y avait tout le nécessaire pour un carnaval nazi), lol..

      Ca, c’est une expérience que je n’échangerais jamais contre la visite du moindre stade de l’euroranking 20 contemporain!

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      1. Et non. Par contre, en me baladant à Budapest, j’étais tombé sur le Nepsatdion pendant un jour de marché aux puces. Stands tenus par des Tziganes principalement, tout autour du stade. C’était un joyeux bordel !

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  4. Ironie de l’histoire, concernant la destruction de la Grandstand de Old Trafford : c’est précisément parce que les Anglais y construisaient des éléments (dont moteurs) de bombardiers, que le quartier de Trafford Park fut à ce point ciblé par les bombardiers allemands..et que la tribune de Leitch en fut une victime collatérale, comme est désormais coutume de dire avec pudibonderie.

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  5. Pour en revenir au sujet, et contrairement à ce que beaucoup affirment (quoique : j’ai pu observer, en cherchant une photo en particulier, que l’idée d’un Leitch pas si inventif a commencé à RE-faire son chemin – j’insiste sur le « RE-« ), Leitch n’est donc pas le père de ce genre de tribunes, idée folle fin du fin assez récente je crois mais qu’on peut lire désormais de ci de là, et typique surtout de certaines logiques « cognitives » où l’on s’échine à résumer tout fait culturel à une ou deux figures connues, en une usine de l’abrutissement collectif qui se refuse à la complexité et privilégie la binarité, bref..

    Bref : Leitch n’a non seulement pas inventé ce type de structures….mais plus encore, si rôle il eut les concernant : ç’aura plutôt été dans leur ringardisation! Car son dada, le modèle que vraiment il privilégia : les tribunes à « casquette », avec ces toitures planes orientées vers la pelouse….. ==> La logique inverse en somme.

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  6. J’ai eu la flemme de vérifier, mais je présume qu’à temps T+0, cet ultime (??) témoignage polonais, du côté du KKS Koluszki, n’existe déjà pus qu’à l’état de poussières??

    NB, par « ultime » : je vous prie de croire qu’on serait étonnés………….. Pendant des années j’ai affirmé, mais vainement, à quelqu’un qui avait publié sur le sujet que, non, Tsirion et Warwick Road End ne sont pas les ultimes vestiges des tribunes à travées multiples – dont acte..

    Il y a quelque chose de follement prétentieux, à croire avoir arrêté le dernier mot sur ce genre de questions (et d’autres), le monde est vaste, celui des tribunes ne se limite pas aux clubs que l’on voit en Coupes d’Europe…………..mais les gens sont si têtus..

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  7. Un commentaire que je tenais à apporter, j’évoque d’autres architectes..car, éh oui : il n’y eut pas que Leitch, faut pas croire…….. Et il en est un que je trouve vraiment pertinent pour illustrer le fonctionnement de l’historiographie du foot : le dénommé William Williamson…… Allez-y voir la liste des oeuvres prêtées à Leitch, parmi celles-ci, vous trouverez trace de ci de là de certain « Stark’s Park », à Kirkcaldy, en Ecosse.. Mieux : jetez un oeil sur la page Wikipedia consacrée à ce stade……… ==> Leitch, Leitch, Leitch…et c’est peu dire que c’est affirmé avec assertivité : rien des oripeaux de la vérité historique n’y manquent!

    La vérité, pourtant, est que Leitch n’eut absolument RIEN à voir dans la genèse de ce stade, oeuvre bien au contraire du susmentionné Williamson ; le fin mot en a été parfaitement relaté et documenté dans un ouvrage de 2008, « 125 Years of Raith Rovers ».

    A contrario : les affirmations péremptoires de Wikipedia (et de tout qui s’en inspira) ne reposent sur..ben sur rien, comme souvent..

    De la matière dont est faite l’Histoire d’autorité.. L’Histoire pour les nuls.

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    1. Ah c’est un stade-culte, incontestablement. Quoique un peu déconcertante, cette Grandstand dont la construction fut entreprise en 1909 était une tuerie absolue!!! (d’autres photos suivront – je vais essayer d’en mettre qu’on ne trouve pas sur Google)

      J’ai pas trop suivi les problèmes du stade actuel, mais je présume que le corsetage avec lequel il a toujours dû composer (coincé entre canal et voie ferrée) finira par avoir sa peau.

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    2. En très mauvais état, oui c’est ce qu’on dit, mais bon : ses dernières rénovations ont quoi, une génération à peine??

      Même en ne suivant plus grand chose du foot contemporain, difficile de passer à côté de ces histoires d’infiltration/percolation, pour le moins spectaculaires………mais comment est-ce possible??, ces toitures furent-elles donc si mal conçues?

      Ca va sonner conspi alors que non, je n’ai au fond aucune idée du fin mot de l’histoire. Mais j’ai déjà vu des stades qu’on laissait pourrir, n’entretenait plus à dessein histoire de mieux en finir, et que le supportériat s’y résigne moins difficilement……. éh? Compliqué de ne pas y penser..

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      1. Oui j te rejoins c’est compliqué de pas y penser.
        Surtout que c est pas l oseille qui manque à ManU a priori. Donc envisager la volonté de passer à autre chose en laissant péricliter l ancien pour monter un projet immobilier où tronerais New old trafford, ben… ça paraît crédible eheh

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