Le grand conseil de mi-saison

Nous avons abordé hier nos impressions générales sur cette première partie de championnat. Et voici la suite, lors que la L1 a repris hier sur de belles bases avec un spectaculaire Nice-Rennes.

Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur les 18 clubs de Ligue 1. Bien que le PSG soit le moins performant des clubs français en Ligue des Champions, le titre national semble déjà lui être promis. Néanmoins, la lutte pour les places européennes ainsi que celle pour le maintien nous promettent une deuxième partie de saison exaltante. Un autre fait notable – et positif – est que seulement deux entraîneurs ont été limogés à mi-saison, un chiffre bien inférieur aux neuf qui n’avaient pas atteint 2023 il y a deux saisons. Nous allons passer en revue les 18 clubs de Ligue 1, identifier les joueurs qui se sont distingués, et examiner les perspectives des clubs pour briller en 2025.

Le PSG, entre domination nationale et difficultés européennes

Malgré des performances décevantes en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain survole la Ligue 1. Déjà intouchable, l’équipe semble bien partie pour décrocher un nouveau titre de champion de France. Monaco, Lyon, Marseille et Lille n’ont pas fait le poids face aux Parisiens qui restent trop armés pour la compétition nationale, même s’ils manquent de maturité en Europe. Achraf Hakimi est en grande forme et le milieu de terrain parisien, avec ses Portugais Vitinha et João Neves, semble intouchable en L1. Bradley Barcola a fait un début de saison canon et, alors qu’il paraît s’essouffler, Désiré Doué semble prendre la relève. Malgré ce très bon début de championnat, Luis Enrique est régulièrement critiqué pour son jeu parfois ennuyeux, ses changements souvent incompris, et son obsession de jouer avec un faux 9, d’autant plus que Gonçalo Ramos revient de blessure et semble être l’avant-centre qui donnerait plus de réussite à une attaque souvent maladroite. Tout n’est pas parfait mais on ne voit pas qui priverait Paris d’un treizième titre de champion – le onzième sous la présidence qatarie – voire d’une seizième Coupe de France tant le club domine ses concurrents.

Des outsiders au rendez-vous

Comme souvent, l’Olympique de Marseille a vécu un début de saison tumultueux. Après un été inattendu marqué par l’arrivée d’un entraîneur très coté, Roberto De Zerbi, de renforts prometteurs tels que l’ancien joueur de classe mondiale Mason Greenwood (malgré les polémiques liées à son passé condamnable mais non condamné), de joueurs expérimentés comme Højbjerg, Rulli ou Maupay, ainsi que de jeunes talents tels que Wahi, Koné, Carboni ou Brassier, les attentes des supporters phocéens étaient énormes. Malgré des performances rarement maîtrisées, le début de saison avait été encourageant. Les victoires improbables, notamment à Lyon, et l’arrivée d’Adrien Rabiot ont même provoqué un vent d’euphorie. Cependant, comme souvent, un enchaînement de contre-performances – défaite à Strasbourg, nul contre Angers, lourde défaite contre le PSG à domicile, puis humiliation face à Auxerre – a ramené l’OM à la réalité et la classique crise automnale semblait inéluctable.

Mais après un stage intensif à Mallemort, le club semble reparti sur de meilleures bases, avec des victoires contre Monaco et Saint-Étienne ainsi qu’un nul arraché face à Lille. Pour l’instant, la patte De Zerbi reste difficile à percevoir, si ce n’est dans quelques transitions bien exécutées. La défense, en revanche, demeure trop friable. Mason Greenwood, après un début impressionnant, alterne entre le bon et le moins bon mais reste le meilleur buteur du club avec 11 réalisations. Rulli est l’homme fort de ce début de saison, enchaînant les parades décisives, ce qui illustre les faiblesses défensives de l’équipe. Højbjerg et Rabiot peinent encore à enchaîner les performances de haut niveau mais il est clair qu’ils sont au-dessus du niveau moyen des milieux de L1, tandis que Luis Henrique, en grande progression, est essentiel avec 7 buts et 5 passes décisives. Reste à voir si l’OM saura enfin faire preuve de régularité en 2025, avec ou sans renforts supplémentaires. Peut-être que cette année le club mettra fin à 36 ans de disette en Coupe de France, au bout d’une aventure débutée par un cinglant 4-0 sur le terrain de Stéphanois à l’agonie. Il faudra passer l’obstacle lillois au prochain tour pour commencer à rêver.

Deux hommes qui suscitent beaucoup d’espoirs à Marseille, à confirmer en deuxième partie de saison.

Le début de saison de l’AS Monaco ressemble à un classique : des débuts prometteurs, portés par le duo Akliouche-Ben Seghir, et une belle victoire face au Barça en Ligue des Champions. Rapidement désignés comme les principaux challengers du PSG, les Monégasques ont ensuite connu un coup de frein, à l’image de l’OM. Les défaites contre Nice ou Angers ont révélé leur fragilité, et le mois de décembre, marqué par des revers face à l’OM et au PSG, a enterré leurs espoirs de titre. La qualification pour les phases de barrages de la Ligue des champions semble toutefois à portée de main malgré une lourde défaite contre Arsenal. La défense monégasque, imposante sur le papier (Singo, Salisu, Zakaria mesurent tous plus d’1,90 m), connaît des moments d’inattention et a des difficultés face à des attaquants très mobiles. Le jeu offensif dépend encore trop des éclairs individuels de Golovin ou Akliouche. Comme pour Marseille, le mercato hivernal pourrait être déterminant pour la suite de la saison.

Après un début de saison difficile marqué par des défaites contre le PSG, Saint-Étienne, et le Sporting, Bruno Genesio a trouvé la bonne formule et Lille enchaîne désormais une série impressionnante de 17 matchs sans défaite (série en cours). Le club figure parmi le Top 8 en Ligue des Champions et reste en lice pour une place sur le podium en Ligue 1. Jonathan David brille avec 15 buts toutes compétitions confondues, tandis que l’effectif bénéficie de joueurs de grande qualité. Zhegrova se distingue par ses éclairs de génie, André dirige avec autorité le milieu de terrain, et Chevalier s’impose comme l’un des meilleurs gardiens français, ce qui lui a valu une convocation par Didier Deschamps lors du dernier rassemblement des Bleus. Enfin, une mention spéciale pour Ayyoub Bouaddi qui semble être le dernier joyau d’un centre de formation lillois habitué à sortir des pépites. Porté par sa série, le club semble être sur la meilleure dynamique parmi les prétendants, mais la jeunesse de son effectif risque de lui jouer des tours, notamment avec l’accumulation des matchs à enjeu.

Le futur chouchou de Van Baston ? Ayyoub Bouaddi est convoité par les sélections française et marocaine.

À l’image de l’autre Olympique, tout semble toujours compliqué pour Lyon. Après un début de saison rappelant les déboires de l’an dernier, Pierre Sage et ses hommes ont su relancer la machine, notamment après une défaite frustrante face à Marseille. L’effectif lyonnais reste dense et de qualité, surtout offensivement, où la révélation Fofana, un Cherki enfin brillant, un Lacazette éternel, et un Mikautadze enfin en confiance s’illustrent. Avec Zaha, Benrahma, Nuamah, ou Orban sur le banc, l’OL dispose d’un potentiel offensif redoutable pour ses adversaires. Au milieu de terrain, les joueurs expérimentés comme Tolisso, Veretout, et Matic excellent face à des équipes qui les laissent jouer, mais peinent face à un pressing intense, comme celui rencontré face au PSG. Cependant, la défense reste le point faible du club. Si Rulli impressionne dans la cage marseillaise, Perri peine à faire oublier Lopes, écarté par le club et tout juste parti pour Nantes. La suite de la saison s’annonce incertaine entre les menaces de la DNCG, les probables mouvements cet hiver, et l’irrégularité chronique de l’équipe. Un beau parcours en Europe n’est pas à exclure tant cette équipe semble irrésistible lorsqu’elle est dans un bon jour. En tout cas, il est très difficile de pronostiquer la suite de la saison lyonnaise.

Un trio capable de mettre le feu à n’importe quel match, pour combien de temps ?

Comme nous l’avons évoqué hier, Nice réalise un parcours catastrophique en Coupe d’Europe, classé 35e sur 36 à deux journées de la fin. En revanche, en championnat, le club désormais dirigé par Franck Haise affiche un bilan encourageant avec une belle sixième place à mi-saison. Cette performance est d’autant plus notable que les Azuréens font face à une vague de blessures, avec plus de 10 joueurs, dont une moitié de titulaires, actuellement à l’infirmerie. Le travail de l’ex-entraîneur lensois porte ses fruits et l’équipe montre des signes de progression, bien que l’engagement limité de l’actionnaire principal, INEOS, laisse penser que Nice n’est plus une priorité stratégique pour lui. Conserver cette sixième place serait déjà une belle réussite. À noter le bon début de saison d’Evan Guessand en attaque ainsi que le retour prometteur de Mohamed-Ali Cho, bien que celui-ci soit actuellement blessé.

Après avoir vu une partie de son staff partir à Nice, le RC Lens s’est reconstruit autour de Will Still. Actuellement septièmes, les Sang et Or affichent un paradoxe : ils possèdent la meilleure défense du championnat (ex æquo avec le PSG), notamment grâce à la révélation de la saison, le jeune Ouzbek Khusanov, 20 ans, encore une trouvaille brillante de leur cellule de recrutement. Cependant, leur inefficacité offensive leur coûte cher, d’autant plus que Wesley Saïd et Satriano, deux éléments clés de l’attaque, sont blessés. Ce manque de finition a conduit Lens à perdre ou à concéder le nul dans des matchs qu’ils auraient dû gagner. Tant que ce problème ne sera pas résolu, il semble difficile pour les Lensois de viser beaucoup plus haut que la septième place. L’année 2024 s’est terminée par une défaite très frustrante – encore une – en Coupe de France contre le PSG. Plus inquiétant, le club est obligé de vendre pour survivre, et cela a commencé avec le départ de Brice Samba qui rejoint un club moins bien classé, en l’occurrence Rennes.

Derrière l’ogre parisien et ces six outsiders, deux groupes distincts se dessinent : le ventre mou du championnat et celui des clubs en lutte pour éviter la relégation, pour lesquels la fin de saison s’annonce compliquée.

Ceux qui paraissent à l’abri

Une équipe se distingue particulièrement dans ce groupe : l’AJ Auxerre, menée par l’excellent mais sous-estimé Christophe Pélissier. Après un début de saison difficile, les Icaunais ont su redresser la barre, réalisant quelques performances marquantes, notamment une victoire éclatante 4-0 contre Rennes et une démonstration au Vélodrome (victoire 3-1) où ils menaient 3-0 à la mi-temps face à l’OM. Portée par ses cadres Sinayoko et Perrin, très performants, l’AJA bénéficie également de l’apport de Hamed Traoré, un international ivoirien et ancien « jeune à fort potentiel » qui s’avère être une excellente recrue après avoir été ballotté de club en club en début de carrière. Actuellement huitièmes, les Auxerrois devraient terminer leur saison tranquillement en milieu de tableau. Seule ombre au tableau : l’élimination au premier tour de la Coupe de France par Dunkerque, club en forme en ce début de saison de L2.

Deux entraîneurs qui ont gagné la montée l’an passé : l’un brille toujours, l’autre est déjà licencié. La dure vie des bancs de Ligue 1 !

Si l’AJA dépasse les attentes, Rennes, de son côté, déçoit. Beaucoup avaient anticipé cette baisse de performance en observant le mercato hivernal du club. Les départs de piliers comme Terrier, Doué, Bourigeaud et Le Fée, combinés à l’arrivée d’un effectif cosmopolite (Norvégien, Sénégalais, Anglais, Colombien, Portugais, Danois, Gallois, Hollandais), ont déstabilisé une équipe déjà en perte de cohérence. Cette instabilité s’est vite reflétée sur le terrain et a coûté sa place à Julien Stéphan, remplacé par Jorge Sampaoli. Si les Bretons ont réussi à déjouer le piège bordelais en Coupe et peuvent rêver d’un beau parcours, eux qui restent sur trois finales (dont une victorieuse) en 15 ans, le bilan reste mauvais en championnat. Pour l’heure, peu de joueurs parviennent à se distinguer et il est difficile de savoir si l’entraîneur argentin réussira à renverser la situation. L’objectif prioritaire reste de se maintenir à distance du groupe de relégables avant de rêver à une remontée au classement. Le début de mercato avec les arrivées de Seko Fofana et Brice Samba, deux acteurs majeurs de l’excellente saison lensoise d’il y a deux ans, semble montrer que l’actionnaire principal ne se contentera pas d’un club rennais qui joue le maintien. Ces deux joueurs ont coûté 35 millions d’euros et fortement augmenté la masse salariale. Reste à voir si ces deux leaders de vestiaire suffiront à renverser la mauvaise dynamique rennaise.

Strasbourg, également agité lors du mercato, est désormais un club satellite de Chelsea. L’équipe, rajeunie à l’extrême, a même aligné dix joueurs de champ tous âgés de moins de 23 ans lors de la deuxième journée du championnat. Malgré cette jeunesse, le talent est bien présent : Andrey Santos (prêté par Chelsea) brille au milieu, tandis que Bakwa, Diarra et Emegha posent de sérieux problèmes aux défenses adverses. Le Suédois Nanasi, joueur élégant qui rappelle Emil Forsberg, est aussi une révélation. Cependant, cette jeunesse, combinée aux bouleversements de l’effectif, rend les Alsaciens très irréguliers, capables de superbes prestations (comme contre l’OM) mais aussi de contre-performances face à des équipes plus faibles. L’entraîneur Liam Rosenior devra particulièrement travailler sur l’aspect défensif, car Strasbourg encaisse trop de buts.

Aux neuvième et dixième positions, nous retrouvons deux habitués du ventre mou de la Ligue 1. Le Stade de Reims, entraîné par Luka Elsner, a démarré la saison sur les chapeaux de roues, laissant penser qu’il pouvait franchir un palier cette année. Cependant, le club est vite rentré dans le rang, tout en restant une équipe difficile à manœuvrer. La paire japonaise Ito-Nakamura continue de briller et d’être déterminante mais le club n’arrive pas enchainer les victoires pour espérer viser plus haut.

La paire nippone joue un football champagne.

Du côté de Toulouse, la dynamique a été inverse. Après un début de saison timide, le club, dirigé par l’Espagnol Carles Martinez Novell, a trouvé son rythme avec un effectif homogène, dans lequel le Marocain Aboukhlal s’illustre à nouveau. Cette équipe qui avance sans faire de bruit peut toujours rêver à un beau parcours en Coupe de France, malgré sa qualification poussive face à un club de N3, pour revivre les émotions de 2023.

Enfin, le Stade Brestois, bien que brillant en Ligue des champions, rencontre des difficultés en championnat. Cependant, cette onzième place est loin d’être une contre-performance, surtout à la vue des nombreuses blessures de cadres comme Locko, gravement touché, Lees-Melou, absent une bonne partie de la saison, ou encore Lala, actuellement indisponible. Les Ty Breizh restent redoutables à domicile, particulièrement lors de leurs bons jours. Les supporters brestois vivent sans doute la meilleure période de leur histoire, une situation rare en Ligue 1 aujourd’hui. Nous, observateurs neutres, ne pouvons que leur souhaiter une belle réussite pour cette saison.

Ceux qui vont batailler

Les années passent, mais rien ne change pour le FC Nantes version Kita. Loin paraît le temps où le club jaune et vert jouait les premiers rôles en championnat. Malgré quelques éclairs de Simon ou Abline, les Nantais semblent une fois de plus condamnés à lutter jusqu’au bout pour leur maintien. Fidèle à ses habitudes, le président Waldemar Kita a envisagé un changement d’entraîneur, contactant l’ancien de la maison Sergio Conceição ou encore Habib Beye. Finalement, c’est l’éternel pompier de service Antoine Kombouaré qui reste aux commandes, du moins jusqu’à nouvel ordre… L’arrivée d’Anthony Lopes dans le but rappelle à de nombreux supporters celle de Barthez lors de la première relégation du club nantais, un très mauvais souvenir.

Après un début de saison catastrophique, Angers a dû attendre le 26 octobre pour décrocher sa première victoire, contre Saint-Étienne. Depuis, les Angevins, emmenés par leur leader Himad Abdelli, semblent avoir relancé leur saison. L’équipe paraît taillée pour cette lutte acharnée pour le maintien, d’autant plus que les trois clubs suivants semblent encore plus mal en point.

Promu cette saison, Saint-Étienne vit un parcours en dents de scie. Son effectif paraît clairement trop limité pour le niveau de la Ligue 1. Si Larsonneur a parfois sauvé les meubles dans le but, la défense a souvent sombré : quatre buts encaissés contre Brest et Angers, cinq contre Rennes, et surtout un cinglant 8-0 face à Nice, avec un 6-0 encaissé dès la 39e minute ! Portés par leur incroyable public, les Verts ont glané 12 de leurs 13 points à domicile. Cependant, en l’absence de cet atout numéro un, leurs faiblesses sont criantes. En Coupe de France, malgré une magnifique ambiance, ils n’ont pas existé face à l’OM, et ce devant les yeux de leur futur entraîneur, le Norvégien Eirik Horneland qui remplace Oliver Dall’oglio. L’ancien coach du SK Brann, inconnu du grand public, arrive avec la lourde mission de sauver le monument vert en péril, flanqué soit dit en passant de son adjoint Hassan El-Fakiri, ancien joueur de Monaco et international norvégien.  La question demeure : le nouvel actionnaire majoritaire, Kilmer Sports, injectera-t-il les fonds nécessaires pour éviter une descente qui semble inévitable avec cet effectif ?

La tête basse, une image récurrente chez les Stéphanois cette saison.

Le Havre avait terminé la saison précédente à la première place de non-barragiste en laissant entrevoir des certitudes dans le jeu marquées par la patte de Luka Elsner, notamment en début de saison dernière. Cependant, l’arrivée de Didier Digard n’a pas inversée la mauvaise dynamique commencée en 2024 et les Normands semblent désormais pris dans une spirale de défaites qui les dirige vers la descente. Une élimination piteuse en Coupe contre le Stade Briochin, pensionnaire de N2, a fait entrer le directeur sportif Mathieu Bodmer dans une rage folle. Pour lui, « ceux qui ne veulent pas revenir en 2025, ils ont juste à lever la main ». Le club est donc en grande difficulté et nous voyons bien Digard devenir le troisième technicien remercié.

Il y a certaines fréquentations qu’il ne faut pas avoir en 2024 !

L’été dernier, Laurent Nicollin a suscité la polémique avec une déclaration maladroite : « 30 euros, c’est le prix d’un resto un vendredi soir. Cela fait un vendredi dans le mois où tu ne vas pas au resto pour te payer ton abonnement DAZN. » Le président du Montpellier HSC, à la tête d’un club particulièrement dépendant des droits télévisés, a ainsi symbolisé aux yeux de beaucoup une Ligue 1 en décalage avec la réalité.Sur le terrain, les résultats catastrophiques du club ont semblé être un retour de bâton mérité. Une déroute 6-0 au Parc des Princes, suivie d’une lourde défaite à domicile face à l’OM, a entraîné le licenciement de Michel Der Zakarian. Jean-Louis Gasset a été rappelé à la rescousse, mais malgré un léger sursaut, les résultats restent insuffisants. 2024 s’est achevée sur une humiliation supplémentaire : une défaite 4-0 en Coupe de France face au Puy, club de National 2. Le MHSC traverse une période très difficile, et ses problèmes financiers compliquent toute possibilité de redressement. Son principal espoir réside dans le niveau extrêmement faible des concurrents directs pour le maintien.

25 réflexions sur « Le grand conseil de mi-saison »

  1. L’émergence de Luis Henrique me fait plaisir. Recruté trop jeune en tant qu’avant-centre qu’il n’a jamais été, perdu à Marseille, de retour d’un prêt et en échec à Botafogo, il montre qu’il est un excellent joueur de couloir. C’était déjà le cas l’an passé avec Gasset à tous les postes, arrière, milieu, ailier. Cette année, il fait mieux que confirmer.

    0
    0
    1. Pareil que toi, cette année il a vraiment progressé et je pense qu’il peut encore gagner en régularité mais il a de belles qualités de débordement et de passes, tout l’attirail du parfait joueur de côté.

      0
      0
  2. Lens est enfermé dans une logique – inhérente au football français, un plafond de verre, mais qui n’est pas rédhibitoire. Mais bon, comme ailleurs, il y a une logique économique qui s’impose sans être remise en question et personne semble penser en dehors du cadre. Donc Jojo, toujours aussi double dans son rôle , un coup je suis un président sympa et différent, un coup il met mon costume d’argentier: il faut vendre, faire des économies. On se demande où les profits des années précédentes sont passés, mais bon, puisqu’il dit qu’il faut trouver je ne sais plus combien de millions, et que sportivement ça passe encore, une misère tout ça… Et l’autre Pouille qui veut en faire une succursale de Rennes, la honte.

    Mais bon, plus tôt surpris sur les résultats bruts, Still a l’air plutôt réglo et fait ce qu’il peut. Cette saison, ayant décroché comme jamais, lire les résultats me suffit.

    0
    0
    1. Franchement Lens manque surtout de réalisme, ils ont dominé pas mal de matchs mais se retrouvent à cette place car ils sont nuls devant. Ils n’ont pas réussi à retrouver un mec en feu qui plante quand il le faut.

      0
      0
      1. Joseph vend, donc y’a pas d’argent pour recruter… donc.. à chaque fois l’attaquant n°1 se barre. Sotoca viellit, Saïd n’a jamais été un attaquant numéro 1, nin 2 d’ailleurs, plus de soutien ou joker; Labeau blessé, mais un jeune qui n’était pas là pour ça. Guilavogui a été recruté l’an dernier, mais on parle d’un gars qui jouait en National, prêté de tte façon pas convainquaient. Donc oui, on fait pitié en attaque, pas de buteur.

        0
        0
    2. Still est de prime abord un brave type, oui. Ca crevait les yeux que ce jeune homme avait quelque chose. Il a bien fait de ne pas s’y attarder, tant ce club est devenu un cimetière pour tout qui s’y colle, mais quel gâchis là encore pour le Standard : Still y est passé trois fois………et n’y fut jamais vraiment retenu ; y a-t-il encore un pilote dans cet avion??

      Montanier et Elsner sont également évoqués..et furent voués aux gémonies lors de leur passage au Standard.. Le premier, ça m’avait aussitôt semblé d’une rare injustice. Le deuxième, sa plus-value était par contre des plus douteuses..mais je crois comprendre qu’il s’en tire plutôt bien chez vous?

      0
      0
      1. Vous aurez sans doute compris que je n’ai..RIEN suivi du championnat de France cette saison! 🙂

        Content de voir que Jonathan David soit toujours, et prévisiblement aussi bon, un crack..mais plus encore étonné qu’il soit toujours là??

        1
        0
      2. Même mes amis dogues se le demande aussi, mais il a l’air d’être vraiment attaché au LOSC.. David meilleur attaquant de L1 non ? j’ai rien suivi, non plus, mais je fait confiance à mes camarades lillois qui suivent attentivement.

        0
        0
      3. Elsner il semble bon les 6 premiers mois, à voir sur la durée dans un club stable comme Reims.
        Still à Lens je trouve qu’il fait un super boulot, dans un club qui se fait dé »pouille »r!
        Montanier il s’était relancé à Toulouse mais il a pris la porte après avoir remporté la coupe de France (et n’a plus de club).
        Pour les ex de Belgique, David bien sur, a été rejoint par Fernandez Pardo et Mukau deux jeunes avec un bon potentiel.
        Malick Fofana explose réellement cette année, pas comme Nuamah (le record, lol, de transfert en Belgique) ou Orban qui ont plutôt floppé. Mangala est parti au bout de 6 mois lui.
        Stassin a du mal dans cet ASSE pourri et le george d’antwerp à Monaco à l’air d’être un futur Osihmen

        0
        0
      4. C’est l’Orban..qui était à La Gantoise avant, je présume?

        Si oui : vraiment très fort, ce joueur ne peut que faire son trou quelque part.

        0
        0
      5. @Alex oui, c’est bien le Orban qui était à La Gantoise. Mauvais profil pour l’OL. Il est bourré de talent quand il s’agit de prendre la profondeur et de marquer 3 buts en ayant touché le ballon 2 fois, mais quand il faut contrôler un ballon et jouer dans les petits espaces, il est perdu. A Lyon il n’avait aucune chance de percer, en revanche maintenant qu’il est parti à Hoffenheim il devrait s’éclater étant donné les espaces qu’offre la Bundesliga.

        Et Malick Fofana, là, par contre, gros crack en devenir. En plus d’être doué balle au pied du point de vue technique, il joue intelligemment. Il sait à quel moment lâcher le ballon, à quel moment déclencher ses appels… J’espère qu’il prendra son temps avant de quitter Lyon histoire de ne pas se brûler les ailes, mais il a tout à fait le potentiel pour aller dans l’un des plus grands clubs européens et y réussir.

        1
        0
      6. Modro t’a répondu avant et il a tout dit. Orban pas le bon profil pour cet OL qui, comme beaucoup de clubs de L1, recrute pour la plus value plus que pour le jeu du coach.
        Fofana pour le coup lui il s’adapte parfaitement, surtout dans le système actuel. Dommage qu’ils aient du vendre Mangala car cette année il aurait fait du bien dans ce milieu de pré-retraités.

        0
        0
      7. @rui Mangala est prêté avec option d’achat, peut-être qu’Everton ne voudra ou ne pourra pas le garder. En revanche, sur ce qu’il a montré pendant 6 mois à Lyon il avait encore plus l’air d’un pré-retraité que Matic. Bon, personne ne s’attendait à ce que Caqueret soit aussi mauvais cette saison (c’est son cousin qui joue ?) donc ça pique un peu…

        0
        0
      8. Je te parle de Stassin le jeune belge acheté 10 millions par Sainté et c’est à ce moment-là qu’il fait le meilleur match de sa saison, offrant un but et en marquant un joli. L’ASSE se donne de l’air!

        0
        0
      9. D’ailleurs ce Lucas Stassin est le fils de Stéphane Stassin passé aussi à Anderlecht.

        0
        0
  3. Le Lyonnais en moi se devait de réagir à cet article 🙂

    « Tout semble toujours compliqué », c’est assez raide comme introduction. J’aurais compris si on parlait de Manchester United.

    Sur le plan du jeu, rien à redire, la défense est effectivement le point faible. Mais c’est surtout Dujan « QI d’huître » Caleta-Car qui nous handicape. Dire que Perri peine à faire oublier Lopes c’est super dur pour lui. Perri est tout à fait au niveau sur sa ligne, sait arrêter les tirs de loin et relancer proprement. J’ai adoré Lopes et je regrette que son départ se soit fait dans ces conditions, mais Perri fait plus que le taf à sa place. Son seul handicap c’est que Lopes était proche des ultras lyonnais, mais ça ne veut pas dire que le public lyonnais n’en a que pour Lopes.

    L’irrégularité chronique de l’équipe, c’est franchement à relativiser. L’OL est constant dans le jeu depuis le match contre l’OM mais manque parfois d’efficacité. Le problème n’est pas l’irrégularité mais la capacité à battre les gros. Par contre, là où on a encore du mal à voir la patte De Zerbi à l’OM, à Lyon la patte Sage se voit de plus en plus. La stratégie est aussi de faire un gros turnover au fur et à mesure pour garder les joueurs aussi frais que possible. On verra ce que ça donnera pendant le printemps, mais pour le moment on est quasi dans les clous et avec très peu de blessés.

    Le mercato d’hiver devrait servir à faire partir les indésirables et pour le moment c’est bien parti. Reste à voir ce qui se passera avec la DNCG, mais plusieurs choses sont déjà allées dans leur sens ces derniers mois.

    En termes de points pris l’OL est 2e derrière le PSG depuis début octobre. Pas trop un rythme de club irrégulier 😉

    0
    0
    1. Pour l’irrégularité je parlais sur un temps plus long, comme pour Marseille d’ailleurs, sur l’incapacité de ces deux clubs d’enchainer une bonne saison depuis plus de 10 ans. Et le tout semble compliqué était par rapport aux transferts et finances, à la gestion de l’effectif du Lyon de Textor qui pour l’instant parait plus compliqué qu’autre chose. Entre les multiples magouilles entre ses clubs (Nuamah ou récemment Jeffinho) et les coups de pression de la DNCG (Orban devrait déjà partir mais est-ce que ce serait suffisant?).
      Je suis d’accord sur la touche Sage même si en début de saison c’était compliqué, il a su remettre en cause son système et replacer Cherki dans le coeur de jeu a été l’idée qui a tout changé. Le retour en forme de Tolisso a bien aidé.
      Pour Alex, Fofana est un sacré bon joueur, à voir si il progresse.
      Mais comme je le dis dans l’article le milieu a explosé face aux PSG, dès que ça presse haut c’est la cata.

      Pour Perri oui il est pas mal sur sa ligne mais son jeu au pied est vraiment pas incroyable. Et la comparaison avec Lopes est surtout sur les gros matchs où le pote des bad gones sortaient toujours des gros matchs, surtout dans l’intensité. Perri contre l’OM il est mauvais (et je l’en remercie fortement), contre Paris il offre aussi un but…
      Je pense qu’il a plus de qualités que Lopes mais pour l’instant il n’arrive pas à amener le même esprit de combat que lui.

      0
      0
      1. Forcément, si tu fais un conseil au bout de 6 mois mais que tu prends en compte un temps plus long, ça porte à confusion… 🙂 Je pensais qu’on ne parlait que de la première moitié de saison.

        Oui, le milieu de l’OL a été mauvais contre le PSG. Mais ça rejoint ce que j’ai dit aussi, on n’arrive pas à battre les gros pour le moment. A Sage de trouver la formule. Ce n’est pas qu’une question de talent des joueurs, Genesio arrivait à performer contre les gros alors que son OL était plus que poussif le reste du temps.

        Perri a fait des erreurs, c’est vrai. Mais c’est aussi parce qu’il prend des risques. Lopes se contentait de balancer des parpaings devant, ça limitait les risques d’erreurs de relance (c’est quand même arrivé). Perri est largement rassurant et c’est ce qu’on lui demande. Contre le PSG il a été lâché par les 10 joueurs devant lui. Qu’il n’ait pas un état d’esprit combattif à la Lopes n’est pas forcément une mauvaise chose, ça lui évite de se faire pourrir hors des terrains 😀 Et sur ce point on ne peut pas comparer un joueur formé au club et capitaine avec un étranger qui est au club depuis à peine un an (mais qui parle déjà français !).

        0
        0
      1. Carrément, pour l’instant c’est pas mal, il y a du but en L1 en plus cette journée!

        0
        0

Laisser un commentaire