Izquierda Unida – Du caractère sous les cendres

Alexis Ponnet, l’arbitre belge siffle la fin des hostilités. Enfin, des hostilités… Pour la Roja, le sort était scellé depuis longtemps. Une élimination piteuse au second tour de son Mondial, que le 0-0 arraché aux tripes aux Anglais n’effacera pas. Santiago Bernabéu n’est pas entièrement rempli, les sifflets sont presque inexistants, la gueule de bois sévère. Pour paraphraser William Shakespeare, il y a quelques chose de pourri au Royaume d’Espagne… J’ignore si le Lobo Carrasco était dans les tribunes. Peu vraisemblable tant il a disparu des convocations depuis la prise de fonction de José Santamaría. Deux ans de mise à l’écart pour l’ailier du Barça qui ne font consolider son image d’éternel incompris. Carrasco, on l’aime ou on le déteste. On pense qu’il l’ouvre trop, qu’il en rajoute dans ses feintes ou ses plaintes.

Dans les vestiaires de la Roja, tandis que Santamaría s’apprête à affronter le courroux des médias, quelques jurons volent ça et là. Et connaissant les spécimens, il est fort à parier qu’ils sortent des bouches de Rafa Gordillo et José Antonio Camacho. C’était leur premier Mondial. Le jeune Gordillo avait vu le Catalan Antonio de la Cruz lui passer devant en Argentine pendant que Camacho récupérait difficilement d’une blessure qui le laissera également sur le carreau pour l’Euro 1980. Une longue convalescence qui changea irrémédiablement son jeu. Jamais, il ne retrouva sa pointe de vitesse par la suite… Les revanchards Gordillo et Camacho attendaient donc impatiemment cet événement. Mais au diapason de leurs coéquipiers, ne survivra au temps qu’un penalty honteusement accordé au Betico face à la Yougoslavie, alors qu’il s’était vautré seul, cinq mètres avant la surface…

Carrasco, Gordillo et Camacho, un ambidextre et deux purs gauchers. Trois destins maudits en cet été 1982. Trois personnalités ombrageuses, parfois controversées, qui vont se relever lentement, à la force du caractère, d’une saine colère et d’une bonne dose de chance, faut bien l’avouer. A l’instar d’une Espagne qui, si elle choisit sciemment de ne pas déterrer les cadavres frais du franquisme, élira quelques mois plus tard un gouvernement de gauche pour la première fois depuis la Guerre Civile…

Charlemagne et l’Ordre de Malte

Santamaría lapidé sur la place publique, la Fédération espagnole fait appel à un vieux de la vieille, Miguel Muñoz. Le Madrilène sort d’une expérience mitigée à Seville mais qui pourrait secouer plus drastiquement cette sélection amorphe que celui qui osa jeter du Real, l’idole Di Stefano ? Muñoz promet de la sueur et ne fait pas sentiment. Miguel Ángel, Urruti, Alexanko, Periko Alonso, Quini, Satrústegui, Juanito, Saura ou López Ufarte disparaissent des secrets des dieux…

Faire profil bas et se faire pardonner. En gagnant enfin, même chichement. Malaga, lieu de la première manche qualificative pour l’Euro 1984 face à l’Islande, réserve le plus bel accueil aux néophytes Sandokan, Bonet, Roberto, Señor ou Francisco. Mais preuve que le mal est profond, seul un but du colchonero Pedreza égaiera la nuit andalouse. La presse, pas dupe, n’offre aucun blanc-seing à Muñoz. « Avec ou sans toi, nos maux n’ont pas de remède. » Néanmoins, la méthode Muñoz semble peu à peu porter ses fruits lorsque la Roja plante son troisième but à Lansdowne Road par le biais du superbe Maceda. Las, l’édifice demeure fragile et la grande carcasse de Frank Stapleton a vite fait de faire valdinguer une défense espagnole aux abois, pour un nul à l’extérieur au goût amer. Si les grands quotidiens nationaux ne sortent pas la sulfateuse cette fois-ci, c’est qu’ils sont occupés à dévoiler au grand jour la fourberie hollandaise. Que dis-je hollandaise ? Un complot ourdi par l’Europe, oui !

Le stade du Petit Poucet du groupe, Malte, est suspendu à la suite d’incidents survenus lors de la phase qualificative de la Coupe du Monde 1982. Si la Fédération espagnole ne trouve rien à redire à la tenue du match Malte-Islande en Sicile, elle s’insurge contre le choix d’Aix-la-Chapelle pour la réception des Pays-Bas, à quelques 10 kilomètres seulement de la frontière néerlandaise ! Malte a obtenu ce qu’elle voulait, 100 000 florins et les Bataves prennent en charge l’intégralité de l’organisation, billetterie comprise. Un air de kermesse flotte sur la ville de Charlemagne, entre caravanes oranges et expéditions festives à vélo. Les Pays-Bas gagnent, sans surprise, la rencontre 6-0… Une enquête sur la possibilité d’un achat voilé de la rencontre n’aboutira à rien. La presse ibérique se déchaîne alors contre l’incompétence de sa Fédération, incapable de faire valoir ses droits. Elle peut légitimement se sentir lésée… Mais que dire des accusations visant Artemio Franchi et son choix présumé de privilégier la présence néerlandaise à celle de la Roja à l’Euro français ? Quand on connait le poids de la communauté espagnole en Hexagone à l’époque. Et, plus hypocritement, c’est omettre que ce même Franchi ferma constamment les yeux sur les naturalisations suspectes de dizaines et dizaines de Sud-américains en Liga, et parfois en sélection, quelques années auparavant…

Pogo à Lansdowne Road !

Muñoz not dead !

Hermétique à la polémique, Muñoz mène sa barque d’une main de maître. Si la Roja utilise maladroitement la capacité de percussion de Gordillo ou Carrasco, elle peut néanmoins s’enorgueillir d’une victoire importantissime face aux Pays-Bas à Seville, sur un penalty de Señor. Une rencontre qui vit les premiers pas de Manuel Sarabia et du meilleur ami de Maradona, Goikoetxea. L’Irlande de Liam Brady essuie également les plâtres quelques semaines plus tard à Saragosse. Un fútbol de muerte, suitant la testostérone, dans lequel les amoureux du beau jeu ne se retrouvent guère mais seuls les résultats comptent. Pour la majorité des fans, Paris leurs tend les bras…

Cette embellie saisonnière bienvenue vivra son premier couac en un lieu inattendu, Malte. Alors que les Espagnols annonçaient, goguenards, une pluie de buts en leurs faveurs, voilà que les amateurs maltais mènent 2 à 1 ! Le terrain est certes indigne d’une rencontre internationale, un champ de chardons selon Amancío, mais ce serait maquiller la vérité. Pour la première fois, Muñoz s’est trompé dans ses choix. Señor, faux arrière droit, est porté disparu, Bonet et Maceda, mauvais dans leurs relances et il faut toute la hargne de Gordillo pour arracher la victoire au bout de la honte. Le public maltais, qui commençait à croire à un invraisemblable succès, est furieux. La Valette prend une nouvelle amende… Visiblement touchée psychologiquement, la Roja est à nouveau laborieuse face à l’Islande et si la victoire est au rendez-vous, nombreux sont ceux qui, soulignant l’importance du goal-average, pointent le manque de talent en attaque. Le 18 juin 1983, c’est l’effroi. La voiture de Miguel Muñoz entre en collision frontale avec un camion. Il est aux soins intensifs avec de multiples traumatismes mais sain et sauf.

Remis de ses blessures, Muñoz assiste en spectateur à l’effondrement irlandais à domicile face son plus féroce rival. Menés deux à zéro, les Néerlandais obtiennent une victoire inespérée que le technicien espagnol qualifiera, tout en nuances, de scandaleuse. La presse a beau crier au loup, force est de constater que l’Espagne n’avance plus. Le jeune Gullit signe le but victorieux dans un De Kuip en feu, les Pays-Bas passent devant, semble-t-il définitivement. Pour son sélectionneur Kees Rijvers, le classement est amplement mérité. Pour l’Espagne, à qui il ne reste qu’un match, un nouveau crash est inévitable…

Des moulins et des hommes

« Mieux vaut la honte sur le visage que la tache dans le coeur. » Don Quichotte

Tel un Chevalier à la triste figure, prisonnier de ses chimères, Muñoz tente par tous les moyens de convaincre ses troupes de la possibilité du miracle. Car il en faudrait un véritable si la Roja veut visiter la France en 1984. 11 buts. Oui, l’Espagne a besoin d’une victoire par 11 buts d’écart face à Malte pour se qualifier… Muñoz souligne l’ambiance incandescente du Benito Villamarín qui a toujours porté chance à la sélection. La récente défaite maltaise face à l’Irlande par 8 à 0. Mais derrière les assentiments de façade, qui y croit réellement ? Le 21 décembre 1983, veille du jour traditionnellement réservé au Gordo, Bonello, le gardien maltais, est catégorique : « Je ne retournerai pas dans mon pays s’ils marquent 11 buts contre moi. » Les Maltais n’ont pas oublié les accusations de corruption après Aix-la-Chapelle et les minables conditions d’accueil que l’Espagne leurs a réservées ne font qu’alimenter leur colère. Toujours taquin, Cruyff n’hésite pas à déclarer, qu’au regard du niveau affiché, ni les Pays-Bas ni si sa patrie d’adoption ne méritent de participer au tournoi final de toute façon…

Miguel Muñoz le têtu réitère l’expérience Juan Señor au poste d’arrière droit, pariant sur une défense maltaise recroquevillée. Il demande à Camacho de redoubler sans cesse sur son côté gauche et à Sarabia d’imposer ses muscles au sein de la surface. En quittant l’hôtel de la concentration, l’attaquant du Betis, Rincón semble possédé : « Soudain, il s’est avancé dans l’allée du bus en criant. Nous pensions qu’il était devenu fou. Il était hors de lui, nous haranguait, nous obligeait à crier avec lui, convaincu que nous pouvions réaliser l’impossible. Cela nous a sortis du marasme et au moment où nous sommes arrivés aux vestiaires, nous aurions presque pu nous lancer vers la conquête de Constantinople. »

L’habituel capitaine, Luis Arconada, absent, Paco Buyo le remplace dans les cages et la Roja débute la rencontre tambour battant. A la fin de la première période, l’Espagne mène 3-1, en comptant l’échec sur penalty de Señor mais on est encore très loin du compte. 40 ans après les faits, personne n’a réussi à fournir une explication définitive et crédible à ce qui va suivre mais la seconde période vire littéralement au paranormal… Deux minutes après la reprise, Hipólito Rincón score. Et plante le cinquième à la 57e minute. La forteresse maltaise s’effondre tel un château de cartes. L’Espagne va marquer toutes les quatre minutes jusqu’au but du 12 à 1 de Señor à la 84e ! Et encore, on refuse un treizième à Gordillo qui, en superstitieux qu’il est, n’en voulait pas…

Seville est en fête, Miguel Muñoz a réussi son pari insensé. Il a forgé un groupe à nouveau conquérant, dont uniquement sept éléments ont connu la débâcle du Mondial 1982. Les Maceda, Arconada, Camacho, Urquiaga, Gordillo, Gallego et Santillana. Certains se sont affirmés sous ses ordres, comme Victor Muñoz, Señor ou le Lobo Carrasco. Et peu importent les railleries venues du continent. De Hollande logiquement où Kees Rijvers avoua ironiquement qu’il n’avait pas vu le match, préférant aller pêcher avec des amis, persuadé que la Roja mettrait une rouste. De Malte, des années après où les langues oseront enfin se délier. Histoire de citrons empoisonnés dans les vestiaires, de promesses de voyages tout frais payés, de stade à La Valette miraculeusement sorti du sable grâce à un financement occulte… Mythologie à laquelle aucun des protagonistes espagnols ne souscrira jamais évidemment. Alors chers lecteurs, à vous de choisir. Exploit incommensurable ou vaste supercherie ? Peut-être bien les deux…

A suivre….

16 réflexions sur « Izquierda Unida – Du caractère sous les cendres »

  1. Quelques photos sont des pépites, celle des Maltais semble être extraite de Borat, eh eh.

    Content que tu évoques José Antonio Camacho, j’adorais ce joueur. Très très grand arrière gauche, pas épargné par les blessures et sa lutte permanente contre le surpoids, mais qu’est ce qu’il était fort. Camacho, Gordillo, pfff, fallait se les coltiner !

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    1. J’allais justement parler des superbes photos et de Camacho… comme coach malheureusement ça n’a jamais été trop ça ni vraiment matché nulle part

      Magnifique article Khia.

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      1. Celle de Camacho, avec Cruyff et Netzer en fond est magnifique. Perso, j’ai aimé l’Espagne de Camacho. Et je continue de penser que sans le vol coréen, ils auraient battu les Allemands en demi-finale du Mondial 2002.

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    2. Camacho, Gordillo, le côté gauche de la fameuse Quinta. Camacho était vraiment un superbe défenseur. Souvenir d’un duel épique contre Djazic face à l’Etoile Rouge quand il était encore en possession de tous ces moyens. Il prend de sacrées feintes de la part du Serbe mais revient toujours à la charge.

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  2. Les oranges, les citrons.. Ces agrumes eurent leur place dans un rapport qui fut ensuite dressé de cette rencontre, par une commission officielle. Lequel rapport n’excluait que les Espagnols fussent dopés : regards fanatisés, écume verte autour de la bouche..et même peut-être des seringues dans le vestiaire espagnol (..dixunt l’un ou l’autre joueurs..maltais). Problème : des images-vidéos circulèrent dudit vestiaire espagnol, et l’on n’y voyait rien de tel.

    Egalement mis sur le tapis, tu l’évoques Khiadia : la fédé maltaise était la pute de l’Europe, se vendait au plus offrant……. Il y eut d’abord ce match « home » délocalisé à portée de fusil de la frontière NL, un deal daté du 25/11/82 que prouvèrent des pièces de la fédé maltaise, alors que les Pays-Bas venaient de compromettre leurs chances de qualif en Islande……….et l’idée est qu’il y aurait donc eu un deal aussi, ensuite, entre fédés maltaise et espagnole. Des soupçons furent émis en ce sens mais impossible de prouver quoi que ce soit, bien qu’un joueur maltais fût tout particulièrement visé : le gardien John Bonello.

    Un autre joueur, Azzopardi, affirma que l’un ou l’autre de ses équipiers (des « expérimentés ») avaient été achetés. Des décennies plus tard, l’attaché de presse de la fédé NL rapporta que Bonello s’était écrié plusieurs fois, au soir de la défaite maltaise au Kuip : « Allez-vous faire foutre, les Hollandais : c’est l’Espagne qui ira en France » – mais, là encore : impossible à prouver 40 ans plus tard……….et d’ailleurs : pourquoi les NL ne firent-ils pas remonter cela à l’époque? pourquoi ne pas en avoir alors informé l’UEFA?

    Ce fut sans doute multifactoriel : pros contre amateurs.. amateurs éprouvés par un trajet particulièrement compliqué.. ils furent drogués, empoisonnés.. leurs adversaires possiblement dopés.. et l’arbitre ne fit tout ce qu’il pouvait pour les protéger (il se borna à interrompre la rencontre à deux reprises – une troisième eût été fatale pour les Espagnols..), dans une rencontre durant laquelle les joueurs espagnols furent parfois brutaux, délibérément violents..et où, surtout, des objets voire des coups furent balancés par la foule sur l’un ou l’autre joueurs (dont le gardien) maltais, en pleine rencontre..ce qui pourtant ne suscita de réaction digne de ce nom de l’arbitre ni des officiels UEFA..

    Ce jet d’objet(s) sur un gardien amateur me rappelle au souvenir de certain gardien chypriote, quelques années plus tard, en qualifs d’Euro 88.. Et ces histoires (en rien établies) de corruption à celle, elle assumée par des officiels de la fédé hongroise, d’achat par les NL d’un match décisif pour pouvoir disputer les play-off games qualificatifs pour la WC86, bref : s’il y eut sans doute conjonction de l’un ou l’autre facteurs peu avouables dans cette qualification espagnole, il est un fait plus certain encore que les NL n’avaient alors de leçon de morale à donner à quiconque en la matière….

    Concernant enfin le match délocalisé à Aachen, il était aussi déjà arrivé que l’UEFA soit beaucoup, beaucoup plus véhémente à l’encontre de l’une ou l’autre structure footballistique ayant abusé de ce type de situation. De toute façon difficile de ne pas donner raison à Cruyff sur ce coup : ces Pays-Bas-là n’avaient leur place ni à l’Euro 84, ni ensuite à la WC86 ; leur niveau de jeu était effarant.

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    1. Ce groupe de qualification est assez épique. Il me fait penser, à un degré moindre en termes de qualité, à celui de la Belgique et de la France pour le Mondial 82. Ce groupe avec les derniers feux de Krol, l’émergence de l’Irlande de Brady, la France de Platini et la Belgique est vraiment très équilibré et mythique.
      Mais c’est bien fini tout ça. Avec des phases finales élargies, personne ne se souviendra des qualifications. Ne resteront dans les mémoires que les éliminations piteuses comme celles de l’Italie récemment.

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      1. Je parlais pour les nations phares de ce sport. Je me doute que la Géorgie va conserver longtemps en tête leur qualification récente.

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  3. Merci pour ce moment, je dois avouer que ça m’a ému de lire le texte et de revoir les buts d’Espagne-Malte, plus par le fait de me transporter à mon enfance que du fait de la victoire espagnole (même si le but de Señor et la voix cassée de José Ángel de la Casa…).
    Je n’ai jamais trop cru au fait que le match soit arrangé : je continue à penser que les maltais étaient vraiment dépassés et qu’au fond ce n’etaient que des amateurs qui montraient leur niveau.

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    1. Dans cette génération, on peut regretter les carrières malmenées de Bonnet, qu’un tacle assassin de Migueli coupera dans son élan, et surtout celle de Maceda. Dont on parlera lundi !

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      1. Merci Bison. Bonnet arrive au Real en même temps que Metgod donc.
        Alex, quelle est la trace laissée par Metgod dans le foot néerlandais ? Je ne l’ai connu qu’au Feyenoord. L’affrontement avec le Monaco de Weah..

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      2. Un de leurs joueurs dominants, à une époque où leur foot est dans le trou. En termes de timing, ça pourrait être l’équivalent de notre Van Buyten, une figure forte dans une période de gros creux. Et pour ce qui était du jeu : frappe colossale, bon jeu long.. Un p’tit côté Koeman avant l’heure.

        Oui, ce groupe d’éliminatoires 82 était formidable, il ne manqua pas grand-chose aux Irlandais et aux Néerlandais.

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    1. Hehe… Non, j’ai finis ce texte, il y a plus d’un mois. C’était surtout un hommage au couloir gauche de l’Espagne en 84. Camacho et Gordillo. En plus de l’ambidextre Carrasco.
      Mais Izquierda Unida est un parti politique espagnol.

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