Ecouter les conseils d’inconnus est parfois une bonne idée. Les Îles Vestmann, en Islande, ne se rejoignent pas après une longue traversée, à affronter les éléments déchaînés. Non, 40 minutes de bateau, tout au plus. Mais la découverte de cet archipel est un ravissement. Pics rocheux d’où plongent maladroitement les macareux pour attraper du poisson, la couleur orangée du cratère du volcan principal, les petites maisons blanches qui unissent et réchauffent les corps de ses 5000 habitants. Une mégalopole à l’échelle du pays ! On est veinard, le soleil est de la partie, ce qui est loin d’être une évidence en Islande, même en été. Des familles pique-niquent autour d’un terrain de foot. 100 personnes maximum. Niveau de jeu correct et engagement. Un moment sans stress, calme et bucolique. Ce n’est que quelques semaines plus tard, à mon retour, que je me rendrais compte que j’avais assisté à un match de première division. Il me faudra des années pour découvrir que le plus grand talent de ce peuple était né dans ce coin paumé…
Un fils sans limite
Ásgeir Sigurvinsson est né à Vestmannaeyjar en 1955 et manifeste très jeune un intérêt pour le football. Pas grand-chose d’autre à faire sur l’archipel. A 16 ans, il intègre l’ÍBV Vestmannaeyjar au poste d’ailier gauche. Performance assez stupéfiante au regard de sa faible population, l’ÍBV est une des locomotives du pays à l’époque, finissant dauphin du championnat en 1972 et offrant à Ásgeir son premier trophée, la coupe, face à l’imprononçable Fimleikafélag Hafnarfjarðar. A seulement 17 ans et 52 jours, il devient le plus jeune sélectionné de l’histoire, un record qui tiendra quelques années.
Le globetrotteur Albert Gudmundsson, ancien du Racing, d’Arsenal et du Milan AC, ministre et candidat malheureux à la présidentielle, contacte son ancien coéquipier des Rangers, Willie Waddell. Gudmundsson le convainc de prendre Sigurvinsson à l’essai pendant un mois. Ásgeir s’entraîne avec brio avec la réserve du grand club de Glasgow et se voit même offrir un contrat professionnel par le club écossais de Morton, qu’il refuse pourtant. Sage décision. Quelques semaines plus tard, une offre plus alléchante viendra d’un pays en plein âge d’or, la Belgique.
« Toute la vallée semble trouée de cratères en éruption… »
En 1973, plus d’un siècle après Victor Hugo et à la suite d’une éruption volcanique de cinq mois ayant détruit autant qu’agrandi l’ilot de Heimaey de plus de deux kilomètres, Ásgeir débarque à Liège pour signer au Standard contre la somme rondelette de 800 000 francs belges de l’époque. Il a 18 ans et ne sait absolument rien du pays, encore moins de son football. Sigurvinsson loge un temps près de la gare des Guillemins, avant d’emménager dans un studio dans le centre-ville. Ses premiers pas sont laborieux, il ne peut échanger ni avec ses partenaires ni avec ses voisins et l’ombre de Cockerill sur Liège lui font regretter l’absence d’industrialisation de son ciel islandais.
Arrivé au mercato en compagnie du buteur bosnien Josip Bukal, Sigurvinsonn s’intègre discrètement au groupe de vieux grognards que forment les Piot, Dewalque, Thissen, Semmeling ou Takač. Et apprend quotidiennement auprès du stratège Wilfried Van Moer qui revient, non sans difficulté, d’une terrible fracture infligée par l’italien Bertini lors des qualifications pour l’Euro 1972. Beerschot sera le rival des premières, apparition et but, Sigurvinsson finit à une frustrante quatrième place et ne cède en Europe qu’au-devant du futur vainqueur de la Coupe UEFA, le Feyenoord de Van Hanegem.
Les deux saisons suivantes sont médiocres, malgré les efforts de Lucien Leduc et l’éclosion du guerrier Michel Renquin. Sigurvinsson, Sigi pour les intimes, devient un des chouchous de Sclessin, sorte de Ballack d’avant-garde, métronome et volontaire, au port altier et la frappe puissante. Il découvre le plaisir de la première gorgée de bière, interdite en Islande jusqu’en 1989, aux côtés de Christian Labarbe et du jeune Éric Gerets et s’accommode comme il peut des attentes interminables pour joindre sa famille au téléphone ! Une autre époque…
En 1977, le technicien Robert Waseige, venu de l’ancêtre du KRC Genk, va remettre les Rouches à flot. Le recrutement est malin et local, l’Allemand Helmut Graf de la Louvière et l’Autrichien Alfred Riedl d’Antwerp, qui fût deux fois meilleur buteur du championnat, le Standard arrache le podium. Un podium qui le club ne quittera plus les années suivantes.
1978 est la saison des regrets. Tandis que son frère Olaf dirige désormais la défense des voisins de Seraing, Sigi s’éclate en Europe, plantant face au Slavia et l’AEK, et donnant le tournis au pauvre Van Binst lors de matchs à couteaux tirés face au grand Anderlecht. Harald Nickel, autre allemand familier du championnat, score les yeux bandés mais les Rouches échouent à deux points du titre et du Club Bruges d’Happel. Leur chance est passée…
Sigi est devenu une référence continentale, ce n’est pas Manchester City qui dira le contraire. Roger Petit passe à la vitesse supérieure, en engageant Happel et les pointures Edström et Simon Tahamata néanmoins le titre se fait toujours attendre.
La saison 1981 est paradoxale. En Europe, le Standard est éliminé à Cologne, lors d’un match houleux. A la volée, la gravissime blessure de Graf, une simulation mythique de Dieter Müller dans la surface et le coup de sang de Renquin.
En championnat, l’Anderlecht méthodique d’Ivić finit loin devant la plèbe mais Sigi gagne son unique titre en Belgique, la Coupe face au Lokeren de Lubanski, Lato et Elkjær Larsen. Une finale que Sigurvinsson quittera prématurément au bout de cinq pauvres minutes. Cinq minutes pour un adieu…
Raymond Goethals, qui succède à Happel, après avoir pensé au départ les faire jouer ensemble, lui préfère finalement Arie Haan, au caractère plus affirmé. Sigurvinsson résiste par fidélité aux avances mirobolantes de l’Anderlecht de Constant Vanden Stock et signe chez un cador européen, le Bayern Munich. Une consécration.
La croix et la Bavière
« Un joueur de classe mondiale. » Ce sont les mots de Mike England, coach du Pays de Galles, en route pour le mondial espagnol. Sigi vient de mettre un doublé qui éliminent définitivement les Gallois de la course. Nous sommes 14 octobre 1981 et l’Islandais vit certainement sa seule respiration de la saison 1982.
Ásgeir est vendu 25 millions de francs belges au Bayern en 1981, non sans que Roger Petit ait rogné une partie de la prime à la signature, et espère s’établir dans le championnat le plus puissant de l’époque. Ironiquement, le Standard vivra sans lui une saison dantesque, couronnée du titre, mais qui finira malheureusement en eau de boudin face au Barça de Simonsen et Quini. Cette unique finale européenne du club, noyée dans la polémique au Camp Nou que les vieux fans du Standard n’ont toujours pas digéré.
De son côté, Sigi se demande jour après jour les raisons de sa venue, ne disputant que 17 matches sous ses nouvelles couleurs. Arrivé blessé après la finale de Coupe en Belgique et n’ayant pas participé à la préparation d’avant-saison, il découvre un monde sous le règne des grandes gueules, où tous les coups sont permis, surtout les plus vils. Le coach Pal Csernai ne compte manifestement pas sur lui et l’accueil du Ballon d’Or Rummenigge et de son dauphin au classement, Breitner, est glacial. Ce dernier, chef de meute omnipotent, voit d’un mauvais œil l’arrivée d’un Islandais, aussi talentueux soit-il, qui pourrait contester son emprise sur l’équipe. Le combat est inégal. Un seul coq dans la basse-cour dit-on…
La Bundesliga confirme la suprématie du Hambourg de son ancien coach Happel. Sigi regarde du banc la finale de coupe victorieuse face à Nuremberg et, dernier coup de poignard dans le dos, est sorti dès la 17e minute de la demi-finale de Coupe des Clubs Champions face au CSKA. Le Bayern perd à ce moment du match 3 à 0, son remplaçant Dieter Hoeneß sonnera la révolte… Il n’est pas aligné face à Aston Villa, ce match qui inaugura la tradition des défaites imméritées du Bayern en finales européennes. Sigurvinsson en gardera longtemps une forme de rancune.
Le Zico de l’Arctique
Sigi, après son échec en Bavière, est contacté par Helmut Benthaus, le nouvel entraîneur germano-suisse du VfB Stuttgart, qui l’avait remarqué lors d’un match international entre l’Islande et la Suisse. Il a pour délicate mission de reprendre le costume de l’enfant chéri de la ville, parti en Italie, Hansi Müller. Mais comme le soulignera plus tard Förster, au contraire d’Hansi, « cela ne le dérangeait pas d’avoir un maillot sale sur le terrain. »
Ásgeir, débarrassé de l’ombre écrasante de champions repus et aigris, s’entend instinctivement à merveille sur et dehors du terrain avec la bande des frères Förster, Karl Allgöwer ou Guido Buchwald. La première saison est un succès, une place sur le podium. La suivante sera celle de la confirmation.
Le Vfb engage le Suédois, couronné en Europe avec l’IFK Göteborg, Dan Corneliusson qui forme un duo d’attaquants complémentaires avec un autre produit du club, le futur Toulousain, Peter Reichert. Le championnat 1984 est équilibré à l’extrême. Les frangins Förster symbolisent l’esprit de corps qui habite le groupe souabe. Solidité, rigueur et solidarité. A Sigi, devenu entretemps Eismeer-Zico, le Zico de l’Arctique, de créer l’étincelle. Stuttgart se prend progressivement au jeu, battant deux fois le champion en titre, Hambourg et se fait une spécialité de remonter au score en deuxième mi-temps les scénarios les plus mal engagés. Une victoire à Brême tandis qu’Hambourg s’incline. Le club est champion avec trois points de plus que le Werder, un de plus que le Bayern et à la différence de buts face au HSV et Gladbach !
Ce titre attendu depuis 32 ans par la ville porte le sceau de Sigi. Happel a beau ironiser sur le niveau général en déclarant « qu’il n’a jamais été aussi facile de devenir champion d’Allemagne » , Ásgeir est unanimement considéré comme l’étoile de l’année. Une aura qu’aucun étranger n’avait approché en Allemagne depuis un certain Kevin Keegan. Le président du VfB est ravi et ne cesse de louer la saison supplémentaire de Breitner au Bayern lui ayant, par voie de conséquence, offert l’homme venu du froid !
Europe contrariée
1985 est une année difficile pour Ásgeir en raison de blessures. Stuttgart occupe le ventre mou du championnat et se fait rapidement éliminé de la Coupe des Clubs Champions par le Levski, malgré le renfort du belge Claesen et du jeune Jürgen Klinsmann. Sofia, décidément une terre hostile pour notre Islandais…
À l’été 1986, de nombreux clubs s’intéressent à lui, dont son ancien club, le Bayern Munich, mais Stuttgart, ayant déjà perdu Förster, refuse toutes les offres et propose à Ásgeir un nouveau contrat de quatre ans qu’il accepte. Aux lendemains de deux nuls encourageants en sélection face aux Soviétiques et à une France orpheline de Platini, Sigurvinsson devient le capitaine du VfB.
Le club souabe dirigé par vieille connaissance, Haan, réalise une grande Coupe UEFA 1989. Jürgen revient affamé d’un Euro à domicile frustrant, Katanec colmate les fuites tandis que Gaudino offre, à qui daigne écouter, un peu de sa théâtralité latine. Le Vfb s’extirpe du piège d’une Real Sociedad vieillissante, déjoue les enjeux géopolitiques d’une confrontation avec le Dynamo Dresde de Sammer et Kirsten pour affronter en finale Naples du toujours mesuré Maradona. Le but de Gaudino à San Paolo est un espoir pour ses fans mais un espoir vain. Mené chez lui 3 à 1 à 20 minutes du terme, le VfB arrache un nul à l’orgueil et laisse Careca, Alemão et Carnevale célébrer l’unique trophée européen de cette grande génération.
Jürgen rejoint la colonie allemande de l’Inter, Sigi abandonne son brassard en réaction à des expulsions qu’il considère injustifiées, joue et marque lors de son dernier match en sélection face à la Turquie et arrête sa carrière en 1990. Il faut croire que l’amour, aussi bien à Liège que Stuttgart, ne dure pas sept ans mais bien huit pour un homme des îles Vestmann…
Sigurvinsson, joueur tenace et collectif, au pied gauche fulgurant, aurait, selon Beckenbauer, fait parti de ses listes s’il avait été allemand. Sacré compliment. De nos jours, il aime à revenir sur les lieux de ses exploits, que ce soit l’Allemagne ou Liège, s’exprimant dans un français superbe que les années n’ont pas altéré. Et s’il fallait retenir quelque chose de ce long, trop long récit, ce serait : Allez voir jouer Sigi ! Piochez dans les archives. Et si vous passez en Islande, ne ratez pas les îles Vestmann. Ecouter les conseils d’inconnus est parfois une bonne idée…
Très bon, hyper-complet, bravo.
L’élimination face au Feyenoord, en 74? Pour la pomme de Piot : la qualif était dans la poche, mais une erreur coupable.. Il s’en veut encore aujourd’hui.
Dans mes souvenir, le VFB peut s’estimer avoir été lésé en finale face à Naples.
Un très joli coup franc de Sigurvinsson face à City avec le Standard. Avec les commentaires de Roustand!
https://youtu.be/55-fHoYxAGY
Le match face à Cologne, quelle blague…Je connaissais l’épisode Renquin mais le peno obtenu par Dieter Muller est scandaleux.
Toute la vallée semble trouée de cratères en éruption… » est une citation de Hugo de passage à Liège. Ça tombait bien avec Sigurvinsson et ses volcans!
Cologne a coûté à Renquin une (bien plus) grande carrière internationale : adieu son transfert au Bayern, quasi-adieu les Diables Rouges.. et une réputation qui le poursuit encore parmi les gauchistes de la RTBF, c’est dégueulasse mais la RTBF aime à clouer au pilori tout qui n’est pas de son bord politique, ainsi vont les choses en Belgistan francophone..
Oui, c’est du Victor Hugo.. Bon, y a ses accents lyriques habituels, il en fait parfois juste un peu des tonnes..mais il aura tout de même connu un sacré grand écart, le Victor durant sa traversée de la région : d’abord l’enfer des hauts-fourneaux, en arrivant..et puis la bucolique vallée de la Vesdre, « la plus ravissante vallée qu’il y ait au monde » écrivit-il..mais l’urbanisation est passée par là, malheureusement..
Le texte complet (Victor Hugo, Le Rhin, lettres à un ami, Lettre VII) :
« Cependant le soir vient, le vent tombe, les prés, les buissons et les arbres se taisent, on n’entend plus que le bruit de l’eau. L’intérieur des maisons s’éclaire vaguement ; les objets s’effacent comme dans une fumée ; les voyageurs bâillent à qui mieux mieux dans la voiture en disant : nous serons à Liège dans une heure. C’est dans ce moment-là que le paysage prend tout à coup un aspect extraordinaire. Là-bas, dans les futaies, au pied des collines brunes et velues de l’occident, deux rondes prunelles de feu éclatent et resplendissent comme des yeux de tigre. Ici, au bord de la route, voici un effrayant chandelier de quatre-vingts pieds de haut qui flambe dans le paysage et qui jette sur les rochers, les forêts et les ravins, des réverbérations sinistres. Plus loin, à l’entrée de cette vallée enfouie dans l’ombre, il y a une gueule pleine de braise qui s’ouvre et se ferme brusquement et d’où sort par instants avec d’affreux hoquets une langue de flamme.
Ce sont les usines qui s’allument.
Quand on a passé le lieu appelé la Petite-Flemalle, la chose devient inexprimable et vraiment magnifique. Toute la vallée semble trouée de cratères en éruption. Quelques-uns dégorgent derrière les taillis des tourbillons de vapeur écarlate étoilée d’étincelles ; d’autres dessinent lugubrement sur un fond rouge la noire silhouette des villages ; ailleurs les flammes apparaissent à travers les crevasses d’un groupe d’édifices. On croirait qu’une armée ennemie vient de traverser le pays, et que vingt bourgs mis à sac vous offrent à la fois dans cette nuit ténébreuse tous les aspects et toutes les phases de l’incendie, ceux-là embrasés, ceux-ci fumants, les autres flamboyants.
Ce spectacle de guerre est donné par la paix ; cette copie effroyable de la dévastation est faite par l’industrie. Vous avez tout simplement là sous les yeux les hauts fourneaux de M Cockerill.
Un bruit farouche et violent sort de ce chaos de travailleurs. J’ai eu la curiosité de mettre pied à terre et de m’approcher d’un de ces antres. Là, j’ai admiré véritablement l’industrie. C’est un beau et prodigieux spectacle, qui, la nuit, semble emprunter à la tristesse solennelle de l’heure quelque chose de surnaturel. Les roues, les scies, les chaudières, les laminoirs, les cylindres, les balanciers, tous ces monstres de cuivre, de tôle et d’airain que nous nommons des machines et que la vapeur fait vivre d’une vie effrayante et terrible, mugissent, sifflent, grincent, râlent, reniflent, aboient, glapissent, déchirent le bronze, tordent le fer, mâchent le granit, et, par moments, au milieu des ouvriers noirs et enfumés qui les harcèlent, hurlent avec douleur dans l’atmosphère ardente de l’usine, comme des hydres et des dragons tourmentés par des démons dans un enfer. »
Ici encore ça a fort changé, Victor Hugo ne reconnaîtrait plus cette vallée : bon 90% des usines ont fermé.
Magnifique Khia! Encore ton meilleur article !
L’introduction m’a replongé dans l’ambiance islandaise que les Dieux m’ont donné la chance de connaître il y a quelques années. Un voyage qui a changé pas mal de chose dans ma vision de la vie…
Merci à toi, je ne connaissais pas du tout cet belle histoire. Les photos etc Splendide!
Suis d’accord. Pays magique. On en discutera des coins que tu as vus!
Très bon article, effectivement, sur un joueur dont j’entendais beaucoup parler à mes débuts de suiveur de la Bundesliga mais qu’on ne voyait pas à la TV en France. Pendant la période noire du foot ouest-allemand après l’Euro 84, Sigurvinsson était le seul joueur de champ (Schumacher étant un abonné dans le but) à mériter le label « classe mondiale » du magazine Kicker. Et puis, ce Stuttgart 1983-84, c’était avec le Werder un vent de fraîcheur qui faisait du bien après des années de duopole Bayern-HSV.
D’accord sur tout : Bundesliga dans un creux qualitatif à l’époque, Happel disait vrai..et Sigurvinsson était l’un des ultimes joueurs de classe mondiale de ce championnat.
Selon celui qui passe communément pour plus grand spécialiste des footballs féringien et islandais, aucun doute : Sigurvinsson compte parmi les 10 plus grands joueurs jamais produits par les footballs nordiques! (je précise qu’il n’est pas islandais..mais il est catégorique)
En somme et selon lui : il a incontestablement sa place parmi les Liedholm, Laudrup, Gren, Simonsen, qui sais-je encore..
Gunnar Nordahl, c’est quand même quelque chose. 5 fois capocannoniere. Même s’il manque les mondiaux 50 et 58, je vois personne au-dessus de lui chez les pays scandinaves.
Hamrin ?
Totale découverte me concernant, merci monsieur !
Merci kadatoul…kiadato…pfff…merc kiadoti…putainnnnnn
Merdeeu
Merci Kiki
Avec plaisir Patou!