Que cherchait-il en Serie B, le vieux Buffon ? Accumulant des matches sur des pelouses sans noblesse, des champs de patates à défaut de champs de bataille, il était chargé de surveiller un front de pacotille depuis que les grandes arènes n’étaient plus pour lui. Se peut-il que Gianluigi Buffon se soit rendu compte qu’il ressemblait au commandant Drogo, le héros du Désert des Tartares imaginé par Dino Buzzati ?
Sa carrière n’en finissait pas de s’étirer, crépuscule interminable que l’appât du gain ne pouvait justifier à lui seul. Il fallait le croire lorsqu’il évoquait le plaisir du jeu mais cela suffisait-il à compenser la souffrance qu’il s’infligeait lors des entraînements dans les brumes hivernales ou les étés brûlants d’Émilie-Romagne, la douleur ressentie quand sa silhouette empesée et de moins en moins élastique rencontrait le sol ?
Depuis ses premiers faits d’armes à Parme à la fin du siècle dernier, il reproduisait consciencieusement des gestes quotidiens, comparables aux routines de Giovanni Drogo dans sa forteresse, année après année, sans que rien ne change vraiment hormis le renouvellement des soldats anonymes qu’il encadrait. Le militaire vivait dans l’attente d’un conflit au cours duquel il imaginait se couvrir de gloire, Gigi Buffon avait espéré triompher en Ligue des Champions avec la Juventus, bâton de maréchal qui lui aurait permis de définitivement supplanter Dino Zoff dans la prestigieuse hiérarchie des gardiens.
Avait-il conscience qu’il ne pouvait plus être le héros des grandes épreuves ? Dans le roman de Buzzati, l’attaque du fort survient au bout de l’ennui, au moment où Drogo doit quitter le casernement après une vie d’attentes déçues, malade et trop vieux pour le combat. Il en était de même pour Buffon, lors des épreuves décisives de C1, incapable de prendre les bonnes décisions avec le Paris Saint-Germain puis subalterne de Wojciech Szczęsny, planqué à l’arrière sur ordre de l’état-major de la Juventus, quémandant une ultime médaille qui n’aurait rien changé à sa grandeur. Gianluigi Buffon n’a pas réussi sa sortie mais cela n’enlève rien à sa carrière, une carrière modèle, comme celle de Drogo.
Je trouve ça classe quand même, de terminer dans son club formateur, quand bien même il évolue en D2 car Gigi avait reçu une grosse offre du championnat saoudien (30 millions nets par saison) : https://football-italia.net/buffon-receives-lucrative-offer-from-saudi-arabia-report/
Une forme de modestie dans cet acte, le fait de vouloir terminer chez soi, dans sa maison, au calme et loin des projecteurs. Une carrière débutée en 1995 ; il était présent lors de la coupe du monde 1998, aux côtés de Giuseppe Bergomi, qui a 60 ans maintenant. Les affres du temps mes amis 🙁
Il l’a déjà eu sa lucrative expérience exotique : au PSG il y a quelques années !
Très grand gardien, incontestablement, mais je n’ai jamais accroché au personnage. Parme, club de la Parmalat, un des pires du calcio survitaminé des années 90 (aux médicaments et au fric de la Parmalat, on sait comment ça a fini), Juventus époque Moggi puis Andrea Agnelli, des clubs qui ne m’inspirent aucune sympathie. Et puis chez ce Gigi que l’on disait sympa et désintéressé (fidélité à la Juve après le calciopoli et la relégation administrative), des histoires de paris sur des matchs le concernant ont brouillé l’image. De même, cette modestie apparente, je n’y ai jamais cru, il m’a toujours semblé que cela ne servait que son personnage. Cette incapacité à stopper sa carrière en 2018, quand la Juve lui a annoncé qu’il ne serait plus le gardien numéro 1 pour aller chercher les dollars qataris, a fini de me détourner de lui. La suite ? Un retour à la Juve pour espérer une C1, même en n’étant plus un joueur majeur, quel intérêt ? Peut-être que les dernières saisons à Parme revêtent un peu de sentimentalisme, dans le doute je le lui accorde!
« Très grand gardien, incontestablement, mais je n’ai jamais accroché au personnage. »
Ah bah pareil, le meme ressenti. Il m agaçait beaucoup, dont plusieurs choses que tu evoques dans ton com.
Très intéressant, ça apporte une autre nuance. On lit souvent que Parme était une équipe « romantique » avec de sacrés joueurs (cf la finale de C3 en 99 contre l’OM), mais ce n’était que la partie visible de l’iceberg.
Pour Buffon, difficile de ne pas avoir de la sympathie pour celui qui fut sans doute LE gardien de ma jeunesse (je suis né en 93), aux côtés de Casillas ou de Kahn notamment, mais son transfert au PSG écorche son image (qu’espérait-il vraiment gagner là-bas, en dehors d’un beau salaire ?).
Certains disent que son addiction au jeu l’a incité à poursuivre sa carrière au delà de ce qu’il imaginait. Peut-être !
Moi ce n’est pas qu’il m’agaçait, connais pas assez les arcanes du foot italien.. c’est qu’il m’a toujours indifféré..
Pendant des années je n’ai cessé de me demander ce que je ne pigeais pas à ce type, dont je me rappelle pourtant des débuts, aussitôt présenté comme la huitième merveille du monde à l’époque..??? Certes solide mais..mais je n’ai jamais accroché, un mélange de désintérêt assez spontané et de défiance diffuse.. Du coup, ouf : je me sens enfin moins con / moins seul à vous lire, toujours ça de pris!
De manière générale, et pourtant j’en ai vu des bons : souvent du mal à accrocher aux gardiens italiens..que j’ai vu live, du moins! (ça commence donc avec Zenga et Galli, on va dire) ; l’impression qu’on en fait souvent un peu trop avec eux, c’est peut-être une question de style, aucune idée.
Zoff, je ne le compte pas : des archives certes, mais live vraiment vu que sur la fin, bénéfice du doute………et cependant pas totalement conquis non plus..
Leurs pairs du Nord sont plus spectaculaires, ça doit être pour ça.
Alex. Tu vois, perso, c’est les grandes tiges filiformes qui me laissent de marbre. Les Courtois, Van Der Saar, De Gea… Tu vois le style. Je ne mets pas en doute leurs qualités mais esthétiquement, c’est pas mon truc…
Tout pareil.
Mon commentaire sur son article SF il y a 22 heures:
« Jamais rien ressenti concernant ce gars. Désolé.
Le seul gardien qui compte de toute façon c’est Bodo Illgner. »
Eux aussi me laissent de marbre! 😉
Courtois, tu sais ce que j’en pense : objectivement c’est le meilleur gardien belge all-time, je suis même de ceux qui trouvent qu’il aurait dû avoir un BO voire deux……mais qu’est-ce que ça m’emmerde d’en convenir : j’aime pas son style, pas trop le coco non plus…… Quant à van der Sar, pouillouillouille………. : bon gardien mais surtout un gros phénomène de foire à l’époque – physique de grand dadais, NL (de surcroît Ajax..de surcroît un super Ajax!) et bon jeu au pied, mais tout le tralalas autour de lui je pige pas trop..
De Gea, je trouve qu’il y a / avait quand même un truc, fin bref : des goûts et des couleurs.
Mes goûts : c’est des Lama, Preud’Homme (que je trouve brin surfait cependant), van Beveren, Nkono.. Aérien, spectaculaire, élégant souvent.. Pas souvent vu ça en Italie.
Illgner, oui!!! Quel talent………
J’aime bien les têtes brûlées aussi.
Par contre respect pour sa carrière : un quart de siècle au tout haut niveau, c’est vraiment très fort.
…ou les braves types sans tralalas qui ont multiplié les miracles (vrais miracles!), constamment tiré vers le haut leur équipe : un Banks, un Piot.. Là j’accroche sans problème, même si le style bof.. ‘fin bref : tu vois l’idée, pardi.
Tout à fait Alex, respect pour sa carrière.
Mais je n’ai jamais rien ressenti en le regardant jouer, et je ne comprends pas toute cette sympathie spontanée et généralisée qu’il suscite. D’autant qu’il y a pas de zones d’ombres autour de sa personnalité.
Peut-être parce qu’il a joué pour un club que je ne peux pas voir, j’en sais rien…
Si l’on part du postulat qu’on regarde du football pour ressentir des émotions, hé bien sur l’ensemble de sa carrière, Buffon ne m’en a fait ressentir aucun. Ni dans ses victoires, ni dans ses défaites. En 2006, j’avais vibré pour le tournoi ultime de Cannavaro ou de Pirlo, mais rien concernant Buffon pourtant excellent sur toute la Coupe du Monde.
Je pourrais écrire le même constat sur un autre juventino: Del Piero.
pas mal de zones d’ombres*
Je laisse les zones d’ombre de côté : je vois un peu de quoi il retourne, mais concernant Buffon ça me dépasse.
Mais décidément oui sur tout le reste. Dont Del Piero, pareil.
Ca me fait chier tout le tagadatsouintsouin fait autour d’un Buffon (qu’il n’y ait pas de malentendu : merci pour l’article!), d’un van der Sar, d’un Barthez, même un Kahn……….alors qu’un mec qualitativement beaucoup plus accompli tel Illgner, ben.. Je pige pas, c’était un extraterrestre celui-là.
Concernant Illgner voilà la réponse que j’ai reçue ^^
« Ayatollah Jesus
Il y a 22 heures
Celui qui s’est fait piqué sa place par un joueur de 18 ans 1/2 environ 1 an après avoir gagné la Champions League? »
Bon, j’avais un peu lancé ça pour la vanne, je ne suis pas aussi fin connaisseur que vous de la carrière d’Illgner, à l’époque je suivais le football tous les 4 ans…
Il m’avait marqué par sa Coupe du Monde en 1990, cette classe folle et ce sentiment d’invulnérabilité qu’il dégageait aux yeux du gamin de 9 ans que j’étais. Il y avait des noms qui m’ont marqué à jamais comme ça, les Illgner, Brehme, Matthäus, Möller, Littbarski, Völler, Maradona, Caniggia…Et 4 ans plus tard c’était un certain Roberto Baggio 🙂
Dans ma psyché, tous ces gens sont intouchables. (Comparativement, les Messi, CRonaldo, Mbappé, Haaland et autres me laissent indifférents).
Jusqu’aujourd’hui je me rappelle vivement de ce souvenir, quand on parle gardien, je pense d’abord à Illgner.
Illgner perd sa place au Real………..sur blessure, il est marrant Yaveh Bouddah. Et en équipe nationale c’est un conflit avec..Vogts???, sans quoi, Kahn..
Je n’ai plus jamais vu un type aussi grand, même pas moins grands à dire vrai, fondre avec telle réactivité sur des balles au sol ; c’était l’arme fatale ce gardien, il avait tout. Mais pas grande ni belle gueule dans mes souvenirs, ceci explique peut-être cela, en partie au moins?
« Je n’ai plus jamais vu un type aussi grand, même pas moins grands à dire vrai, fondre avec telle réactivité sur des balles au sol »
Tu résumes bien le lascar, c’est aussi le vague souvenir que j’en ai: des gros réflexes.
Il semblait effectivement taiseux, tout l’inverse d’un Kahn en somme.
En tt cas entre un Buffon et un Illgner, mon choix est fait 🙂
Enfin, c’est surtout un vieux Kopke plus que Kahn qui prend la suite d’Illgner. Pour l’Euro 96 et le mondial suivant.
Oui exact, c’était une façon de parler. Ce que je voulais dire, c’est que Khan et Illgner c’est peu ou prou la même génération, et que c’était tout sauf gagné pour un Khan de lui passer devant à la régulière.
Je viens de vérifier, fin abrupte de sa carrière internationale à 27 ans seulement, en pleine bourre – moins suivi son passage au Real, mais il était vraiment injouable à l’époque en Allemagne.
C’est vrai que stopper sa carrière internationale à 27 ans est étrange… Peut-être que l’échec de l’Allemagne en 1994, éliminée en quarts par la Bulgarie alors qu’elle était parmi les favoris a pu influencer sa décision… La fin également d’une bonne partie des vainqueurs de 1990 comme Brehme, Völler, Buchwald, Berthold.
Difficile de trouver du jambon de Parmes en Arabie. S’expatrier ça peut être tentant mais là ça peut jouer trop sur la vie perso.
Buffon était le premier gars de ma génération à percer. Il est un peu plus vieux que moi. Et j’ai immédiatement été impressionné. Un immense gardien, finalement malheureux sur la scène continentale. Une coupe UEFA, c’est maigre pour un joueur de son importance.
Faut pas jouer à la Juve pour gagner des C1 !
Que de finales perdues depuis le dernier sacre (95 ou 96 ?) ! Personne n’a du faire pire depuis: 2003, 2015, 2017…
Celle de 2003 était insipide, 2015 et 2017 ils tombent contre plus fort qu’eux. L’absence de Nedved en 2003 leur a sûrement été préjudiciable, la faute à un deuxième avertissement stupide en fin de match de la 1/2.
Et tu ne cites pas 97 et 98 à l’époque Zidane. Ça fait effectivement beaucoup d’echecs en finale et mise à part 2003, peu de regrets sur ces rencontres.
2 victoires en 9 finales, c’est le pire ratio…
y’a l’Atlético avec ses 3 finales perdues et la malédiction Benfica sur ce podium des losers.
Sa première sélection avec l’Italie se fait dans des conditions dantesques : 19 ans, barrages de la coupe du monde 1998, il remplace Pagliuca, blessé, à la 31ème minute à Moscou, il neige et la température est largement en-dessous de zéro. Typiquement le genre de match qui peut te flinguer ta carrière internationale si tu te troues dans les grandes largeurs (cf. Carson avec l’Angleterre face à la Croatie en 2007).
Letizi a pas apprécié sa sélection en Russie! Frey s’était de son côté troué en Ukraine. Belle carrière italienne pour Frey. Y avait des similitudes avec Buffon et pas uniquement son passage à Parme.
Létizi c’était un amical pour sur. Frey aussi de mémoire. mais j’en suis moins sure. Pour Létizi le poste de titulaire était bloqué par Fab et Lama. Pour Frey il y avait la gestion humaine de Raymond… J’ai l’impression que ce dernier pouvait faire disparaitre le talent de ses joueurs. Je ressent pour Frey comme pour d’autres uns pression malsaine.
Merci Verano.
Pour moi, Buffon a terminé symboliquement carrière en 2018, lors de ce fameux match retour face au Real où il se prend un rouge. Si proche de rallier la finale et paf ! Encore non ! Le reste, PSG et autres, anecdotique.
Tout comme Federer l’a terminée lors de ce cauchemar Wimbledonesque face à Djokovic en 2019. Ce qui a suivi n’a aucune importance.
Buffon restera pour moi associé au Mondial 2006, Zidane et tutti quanti.
Très juste, l’occasion manquée est face au Real en 2018. Objectivement la Juve avait fait le match quasi parfait, un retournement de situation magnifique. Et patatras !
assez juste @ed kalish mais on ne dit pas de mal du grand Suisse s’il te plait^^
Buffon on lui prête un interêt ou un attrait pour les idées Mussoliniennes, beaucoup de rumeurs certes mais jamais vraiment démenties non plus…
il peut pas être totalement mauvais son fils s’appelle Thomas en hommage à un grand gardien Camerounais^^
c est le dernier joueur qui jouait déjà quand j’ai commencé à regarder du foot. voila pour le coup de vieux
vu de mes yeux, je vais faire dans le classique mais c’est le gardien le plus fort que j’ai vu.
Kahn et Oblak (un peu dans le même registre lui, mais moins d’aura) pas si loin.
Neuer et Casillas un bon cran en dessous quand même.
Courtois… au top depuis 2 ans, mais l’impression que sa carrière en club a stagné pendant un très long moment suite à ces débuts enthousiasmants à l’Atletico
et puisque ça parle des gardiens d’époque et de la trace qu’ils ont pu nous laisser, quelques gardiens dont j’ai un avis un peu différent sur l’avis général j’ai l’impression.
VanDerSar… assez moyen finalement. Des débuts chauds et une fin de carrière de gros niveau (pas grandchose sur ces années là) viennent remonter la moyenne d’une carrière que je trouve assez moyenne, avec un passage à la Juve franchement mauvais, et pas mal de saisons à United où je l’ai trouvé correct mais jamais transcendant (bien couvert par une charnière en béton Vidic-Ferdinand).
Pas souvenir de beaucoup d’arrêts mémorables.
Par contre pas mal de buts pris, où je me disais « mouais y a pas vraiment d’erreur, mais un top gardien aurait pu la sortir ». Un but pris en finale de LDC contre Barca où il est pas clair non plus
Seaman. Bon lui il doit sa réputation au fait qu’il ait un gueule sympa et qu’il a été le gardien de l’Angleterre pendant des années (vu qu’ils ont pas pondu un gardien potable pendant des décennies là bas) mais en vrai il était très banal
Barthez. Très bon gardien dans l’ensemble (spectaculaire, explosif, jeu au pied), carrière 10/10 en Bleu (98 solide, finale 2000 au top, y a match avec Coupet en 2006, mais sur la CDM Fabien fait un boulot irréprochable).
Mais l’impression qu’on le surcote un peu en France. A le voir comme le meilleur gardien du monde à son époque et dans le top sur la période 95-05 grosso modo. mouais il était fort mais je le mets pas au top des top non plus (de tête, Buffon, Casillas, Kahn, Schmeichel font déjà partie d’une autre caste)
Neuer. Pareil, très bon mais un peu surévalués. Ses pics sont très très hauts, mais dans son historique il y a aussi pas mal de matchs où il a pris des valises (plus que les autres monstres). Plus de boulettes aussi j’ai l’impression.
Quant au fameux « il a révolutionné son poste avec son jeu au pied »… mouais le Barthez il faisait déjà la même chose 15 ans plus tot (jeu long, sorties à 25-30 mètres). Et d’autres gardiens surement. Je vois pas en quoi Neuer a revolutionné quoique ce soit (si ce n’est d’avoir plus de maitrise dans ces compartiments de jeu au pied)
Keylor Navas. Ingratitude la part de ses clubs… mais peut être par réactance, un peu de surcotage de la part des supporters.
Il est chaud dans les gros matchs en général c’est vrai, mais moins de concentration dans les matchs à moindre enjeu. Jeu au pied quasi inexistant.
Et je trouve qu’il est bien passé au travers des gouttes lors du match PSG-City, où il est pas net du tout sur 2 des buts de City
…
Et à l’inverse, pour dire du bien de certains gardiens que je trouve un peu oubliés ou sous cotés
Victor Valdez. On retient des boulettes (pas si nombreuses que ça en vérité) mais il était très souvent décisif dans les gros matchs.
Julio Cesar et Handanovic… bon les deux ont joué à l’Inter et les deux ont quand même une grosse réputation. Mais l’impression qu’ils ont du en faire des tonnes pendant des saisons avant d’être reconnu à leur juste valeur, et que ça arrive au moment où les mecs commencent à décliner
« Surcoté » , « souscoté »… C’est par ici les dernières tendances du CAC40?
En français il y a des termes plus justes pour exprimer l’idée quand on parle de personnes: on dit « surestimé » ou « sous-estimé », je suis consterné qu’à notre époque la majorité des francophones oublient de parler correctement leur langue.
Merci Luish. Handanovic, c’est gardien qui est un peu passé sous mes radars, ayant tres peu maté l’Inter à cette époque là. Avec Oblak, c’est pas mal pour un pays comme la Slovenie.
J’ai le même problème avec Handanovic, extrêmement peu vu jouer.
Tenu il me semble en (très?) haute estime en Italie, mais..??
Bon, puisque je regarde la Serie A, je l’ai souvent vu. Il a eu une période durant laquelle il était excellent, disons fin de la dernière décennie. Mais à l’Italienne : sans prendre de risques. Réflexes, capacité à se coucher rapidement, grande envergure mais pas très bon au pied et peu aventureux au delà de ses 6,50 m. Bref, bien mais pas exceptionnel.
Bon, pas trop mon truc donc.. Ca doit être culturel!, et j’imagine que « les Italiens » (..ou plutôt la presse italienne dominante?) goûtent particulièrement ce genre de gardiens car ils les trouvent « sécurisants »? Et/ou, soyons positif : parce qu’y prime (aussi?) certaine inclination au « classicisme »?
Excellente article, mais ce n’est pas une surprise, et je partage complètement « les pincettes » que Verano utilisé pour brosser ce grand gardien. Le côté obscur de Buffon est malheureusement très large et vite oublier de la part de ceux qui se félicite maintenant de la contestable décision de la FIGC d’en faire un membre officiel des nazionali.
Immense gardien, piètre homme…….