par Voyage au bout de l’ennui (ou des ennuis)
Que dire ? il n’y a rien à raconter concernant cette affiche qui s’annonçait déjà comme offrant tout, sauf du football.
Le match ayant été d’un ennui sidérant, je vous épargne son compte rendu… Autant aller directement à la fin des 90 pages (+ 8 de bonus) ! Match bizarre, 0-0, Deschamps s’essouffle, le vivier français aussi, c’est un France-Israël sans supporters, et sans Mbappé, qui a ses « soucis ».
Didier, pragmatique, nous fera une réponse politique géniale à la question habituelle :
« Alors Didier, qu’est ce qu’il a manqué ce soir ? »
« On aurait pu faire plus, mais on a fait ce qu’il fallait à partir du moment où on ne marque pas face à un adversaire ultra-regroupé, qui gagne du temps. Il nous a manqué l’efficacité. On a eu les occasions, même si on a fait un début de match tranquille, pas assez énergique. On a fait plus en deuxième mi-temps, on a eu les occasions pour marquer, mais le gardien a fait ce qu’il fallait. À travers leur jeu, bien regroupé, gain de temps… Je les comprends. En temps effectif, je ne sais pas si on a joué une heure. Ça fait partie du jeu. Je ne vais pas sauter au plafond en faisant 0-0 à domicile contre Israël ou une autre équipe. On peut toujours jouer la première place mais il va falloir faire un sacré score en Italie. »
Ce soir, Deschamps, qu’on a vu agacé, irrité, semblait par moments comme muselé. Muselé par le contexte, les aléas, les réalités… Muselé par sa légendaire langue de bois et les limites qui vont avec, que l’on parle du terrain ou pas.
Et si il n’est pas muselé, Didier donnait l’impression d’être un homme accouchant d’une très longue gueule de bois, dont personne ne semble être le coupable. Mais même sans coupable, il y aura eu malgré tout une victime ce soir : le football.
FH pour Pinte de foot.
Dans une compétition sans intérêt, pendant une période morose où tout est remis en question dans le football (jeu de l’EDF, niveau de Mbappé, quantité des matchs…), on ne pouvait qu’assister à un tel « événement ». Le contexte politique a aidé à la performance.
Un match nul dans une compétition nulle. J’en viens à rêver qu’il n’y ait plus que ça en Ligue des Nations.
Je me suis farci une mi-temps de mes Belges, puis la deuxième des Bleus.. Apparemment les Diables se sont d’un peu réveillés en 2ème, n’auraient pas volé un but?? Leur première était en-dessous de tout, pis que l’attentisme nihiliste vu contre la France à l’Euro : une impuissance absolue, ne fût-ce qu’à ressortir le ballon, c’était d’une faiblesse folle. A contrario et sans grands talents particuliers, l’Italie aboutit un jeu collectif intelligent.. La tête fait beaucoup, toujours..et perso je n’en puis absolument plus de cette génération de « techniciens-technocrates » assujettis à la data comme de vieilles moules à leur pieu, fin des fins faut pas s’étonner peut-être.
Les Bleus, ben.. Tous ces médians à gogo en mode power-football sans prise de risques aucune, bah : que produire comme jeu avec ça??
Pour ne pas trop paraître vieux con, j’essaie de garder à l’esprit les cycles de jeux dominants plutôt voire franchement dégueulasses qu’on a dû se farcir jadis, le tournant 80’s-90’s c’était globalement bien naze par exemple..mais pour l’heure c’est globalement plus que tristounet, oui.
Si en plus s’y ajoute la politique : ça donne juste envie de passer à autre chose, au secours..