L’homme encerclé par la police à son arrivée à l’aéroport est l’Écossais Willie Johnston. Il revient d’Argentine où il a été exclu du Mondial 1978 pour dopage. Rien de bien étonnant diront ses détracteurs, tant l’irrévérencieux ailier défraie la chronique depuis plus d’une décennie. Beuverie, brutalité sur et dehors du terrain, montagne de dossiers à charge, de quoi figer l’image d’un mec borderline et peu fréquentable que les années n’auront jamais assagi. C’est en grande partie vrai. Néanmoins, ce serait faire injure à un talent rare de ne pas conter l’envers du décors. Car si Johnston demeure une idole des Rangers et de West Bromwich Albion jusqu’à nos jours, c’est avant tout pour ses prouesses sur la pelouse, ce grain de folie qui fait se lever les foules…
Bud et Slim Jim
Johnston, que ses amis surnomment Bud, est né en 1946 à Glasgow mais a grandi à l’Est du pays, vers la région côtière du Fife, la patrie du pilote Jim Clark. D’un milieu modeste, il sera quelques temps mineur, après avoir quitté prématurément l’école, avant d’intégrer occasionnellement les jeunes pousses des Rangers dès 1962. Rapide, les formateurs des Rangers l’imaginent au départ en latéral, ce qu’il déteste, avant de lui donner sa chance à son poste de prédilection, ailier gauche. Les débuts, en 1964, sont tonitruants, Willie remporte la Coupe de la Ligue au bout de son cinquième match et un Old Firm où il a joué un rôle prépondérant.
Johnston, 17 ans à peine, ne dissimule pas longtemps son volcanique caractère. Une semaine après la victoire en Coupe de la Ligue, il débarque furieux dans le bureau du manager des Rangers, Scot Symon. Le compte n’y est pas. Symon avait promis à chacun une prime de 500 £ en cas de victoire, il n’en voit que 50 sur sa fiche de paie. Symon tente bien de le baratiner, en lui expliquant que « trop d’argent peut faire tourner la tête d’un enfant » , Johnston a vite fait de faire une croix sur la parole des hommes et leurs valeurs. Ses conseils, le vieux peut se les garder, idem pour les recommendations suggérant d’éviter son coéquipier Jim Baxter. Car Baxter l’a pris sous sa coupe depuis un moment déjà…
Baxter, Slim Jim pour ses fans, est peut-être le plus grand talent écossais des années 1960, dans une génération qui n’en manquait pas. Gaucher, maestro du tempo, il règne sur Ibrox et son milieu depuis quatre ans. Fort en gueule, élégant en diable, il est le grand artisan de la première finale européenne du club, perdue face à la Fiorentina, trois ans auparavant. C’est également un noceur de compétition, coureur de jupons invétéré, qui fait généreusement découvrir les plaisirs de la nuit au jeune Johnston qui vient du même coin que lui. Willie trouve en Baxter sa source d’inspiration, le suit dans toutes ses virées, avant qu’une vilaine blessure contractée face au Rapid de Vienne ne plonge Slim Jim en convalescence forcée et du côté obscur de la bouteille… Toujours aussi doué et impertinent mais empestant l’alcool à chaque regroupement, Baxter est transféré comme un malpropre à Sunderland en 1965, laissant derrière lui un vide que Johnston ne comblera jamais réellement.
Willie débute en sélection cette même année 1965, face à la Pologne, et s’impose comme le détonateur des Rangers dans une période d’intense frustration pour Ibrox. Le Celtic ne laisse pas une miette nationalement dans cette fin de décennie et quand la lumière daigne enfin se poser sur Johnston et ses sbires, le Bayern remporte la finale de la Coupe des Coupes. Défaite d’autant plus douloureuse qu’elle intervient une semaine après le sacre européen du Celtic face à l’Inter ! Les deux Willie, Johnston et Henderson ont beau animer magistralement leur couloir respectif, la colère gronde au sein des Unionistes et la moindre étincelle est prétexte à l’expression d’une bêtise crasse…
Les invasions barbares
Il n’est exagéré de dire que Johnston ressemble à ses supporteurs. C’est une tête brûlée qui accumule coups de sang et suspensions. En décembre 1970, après avoir récolté son cinquième carton rouge depuis le début de la saison, il reçoit la suspension record de 105 jours ! Du jamais vu à l’époque… Une brutalité vitale selon ce petit gabarit : « Je repondais toujours aux agressions. Ils vous donnaient des coups de pied à mort. Ils vous faisaient mal et s’assuraient que vous resteriez blessé. En dehors du ballon, des tacles hauts, des tentatives de vous casser la jambe. » Le public le sait, il se passe toujours quelque chose sur le terrain avec Willie. De positif ou non… Un soir de match de gala à New York, il refuse de sortir du terrain après avoir savaté un joueur de la Fiorentina et se fait mettre en joue par un flic local. Un autre, il s’assoit sur la ballon pour se moquer des défenseurs du Celtic qui n’osent plus s’approcher de lui! Cependant, dans cette période de tension sociale extrême à Glasgow, malheureusement symbolisée par le décès de 66 personnes lors d’un Old Firm en 1971, Johnston et les Rangers vont écrire leur plus belle partition.
La Coupe des Coupes 1972 débute par une confrontation houleuse avec le Stade Rennais de Jean Prouff. Willie Johnston et Colin Stein, toujours à la limite, harcèlent constamment la défense bretonne, tandis que Sandy Jardine déploie ses grands compas pour museler, voire annihiler définitivement Raymond Keruzoré. « De l’anti-football » caractérisé selon un Prouff outré. Au tour suivant, nantis d’une victoire 3-2 à Ibrox à l’aller, les Rangers subissent les foudres d’un Sporting survolté. Yazalde casse la jambe de Ronnie McKinnon, Manuel Pedro Gomes, dans les dernières secondes, envoie les belligérants en prolongations. Un chassé-croisé haletant qui n’a pas encore dévoilé toutes ses cartes… Le minuscule Willie Henderson, 1,63 m, égalise à trois partout, avant que Fernando Peres ne donne l’avantage définitif aux Portugais ! 4-3 pour le Sporting, 6-6 sur l’ensemble de la confrontation, l’arbitre invite les coachs à choisir leurs tireurs de penalty… Dans un chaudron, les fans Sportinguistas envahissent une partie du terrain, Vitor Damas arrête trois tentatives écossaises, les Rangers sont éliminés… Oui mais non. Car l’arbitre Laurens van Ravens a commis une grossière erreur. Il a oublié que les buts comptent double à l’extérieur, même en prolongations. Waddell le coach des Rangers s’empresse, muni de son manuel de règlements, d’aller voir le délégué de l’UEFA, le résultat est annulé en faveur des Ecossais. Un sauvetage in extremis mais pas suffisamment prompt pour les tabloïds qui ont déjà fait leurs unes sur l’échec de la bande de Johnston…
Après que Waddell ait demandé à son capitaine John Greig de mettre hors d’état de nuire le jeune Claudio Sala du Toro, les Rangers retrouvent un Bayern qui a changé de dimension depuis 1967. Canardés de toutes parts dans les 20 premières minutes à Munich, les Rangers s’arc-boutent, s’attachent à couper les transmissions avec le « spielmacher » Hoeness et rentrent aux vestiaires avec un unique but encaissé. Un moindre mal… Un retard rapidement comblé après la pause, lorsque l’infortuné Rainer Zobel détourne le dans son propre camp. 1-1, tout se jouera donc en Écosse. En préparation de la revanche à la maison, les Rangers innovent et s’essaient à d’étranges rites, mêlant friction capillaire à base d’alcool, suivie de douches glacées, censées rétablir l’équilibre cosmique de l’individu. Rappelons que nous sommes en 1972… Deux demi-finales européennes se jouent le même soir à Glasgow, celle du Celtic face à l’Inter dans la Coupe aux Grandes Oreilles et le remake de la finale 1967 face au Bayern. Autrement dit, 160 000 personnes, soit environ 18 % de la population totale de Glasgow à l’époque, s’entassent à l’intérieur d’un stade de foot ce soir là. Certains parleront de passion, d’autres de manque d’imagination… Mais les plus vernis seront du côté d’Ibrox. Jardine au bout de 45 secondes, Parlane, 20 minutes plus tard pour une soirée des plus abouties, ouvrant une troisième finale européenne pour les Rangers. John Greig qui désespérait de prouver au continent la valeur de son club de cœur, a désormais 90 minutes catalanes pour s’asseoir à la table des pontes européens.
Les Rangers affrontent en finale le Dinamo Moscou de Kostantin Beskov au Nou Camp, lointain souvenir de la tournée des Soviétiques à Glasgow en 1945. Ils sont 16 000 à avoir fait le voyage, coiffés de sombreros et déjà bien allumés, lorsque les gladiateurs entrent en scène. Le Dinamo, habituellement offensif, a choisi la prudence. Mauvais choix… A la 23e minute, Smith envoie un long ballon que Stein contrôle brillamment, avant de décocher une mine en direction du pauvre gardien russe. 1-0, les fans des Rangers dansent sans vergogne sur la pelouse… Puis deux, sur une tête piquée du petit Willie Johnston. Et de trois, sur une nouvelle frappe de Bud, décidément inspiré par l’air méditerranéen. Le Dinamo tente un baroud d’honneur en seconde période, s’approchant à un but seulement quand Johnston, aux bords des crampes, balance le ballon dans les tribunes à quelques minutes du terme de la rencontre. Solidaires, ses fans envahissent à nouveau le terrain. Le match est fini… Comme le soulignera plus tard le gardien du Dinamo, Vladimir Pilguy, il y avait certainement mieux à faire face à Johnston et sa bande, mais absolument rien face à ces « fans complètement ivres, aux visages de fous et aux yeux exorbités… »
Rhume des foins
Ce doublé moscovite sera la dernière contribution positive de Johnston sous le maillot des Rangers. A la reprise du championnat, après avoir cogné un défenseur de Partick Thistle, il reçoit une nouvelle suspension de 63 jours et est vendu au West Bromwich Albion quelques jours plus tard pour une somme record. Ce changement de tunique semble adoucir Willie le teigneux, qui régale le stade Hawthorns de ses crochets et pitreries pendant cinq saisons. Comme lorsqu’il négocie l’achat d’une parcelle avec un spectateur en plein match ou, pour ne pas perdre les bonnes vieilles habitudes, quand il administre un petit coup de pied au cul de l’arbitre, trop lent à son goût… Orchestré par Johnny Giles ou Ron Atkinson, symbolisé par les jeunes Laurie Cunningham ou Cyrille Regis, Bud s’épanouit comme jamais au sein du jeu offensif de West Bromwich. Le club de Birmingham initie une révolution culturelle en Angleterre, en alignant plusieurs joueurs noirs dans son onze de départ, joue l’Europe et est capable de battre n’importe qui sur 90 minutes.
Ses bonnes performances anglaises ne passent pas inaperçues. A l’approche de la Coupe du monde 1978, le sélectionneur écossais, Willie Ormond, ne tarit pas d’éloges sur Willie. « Tu es le meilleur ailier d’Angleterre. Je te veux dans mon équipe mais la Fédération ne veut pas de toi dans l’équipe. Prouve-leurs qu’ils ont tort. » Le nouveau Johnston saisit cette chance inespérée, se donne à fond lors du regroupement mais se fait expulser en amical à Buenos Aires pour son retour avec la sélection. Mauvais présages…
Malgré cette énième bourde, Willie joue enfin son premier Mondial en 1978. A la suite de la déconvenue face au Perou de Cubillas au premier match, Archie Gemmill est invité à fournir un échantillon d’urine. Mais gravement déshydraté, Willie propose de remplacer le gaucher chauve. Il remplit un échantillon non étiqueté et rejoint une réception réservée aux joueurs et officiels écossais. C’est à ce moment que tout bascule. Une équipe de télé l’interpelle et lui demande sa réaction face à son résultat. Quel résultat? Il est positif au Fencamfamin, élément constitutif du médicament en vente libre, le Reactivan. Le choc… Johnston admettra, par la suite, avoir pris deux comprimés avant la partie, pour soigner un rhume des foins, dont il souffre régulièrement, mais nullement pour améliorer ses performances. Il le jure, il était dans la forme de sa vie, et d’ailleurs, sa prestation face au Perou fut lamentable ! Mais le mal est fait, il est renvoyé manu militari, caché sous des couvertures à l’aéroport, dès le lendemain matin. Cette fois-ci, il ne trouverait personne pour le soutenir…
Un drogué en Colombie-Britannique
A son retour sur les pelouses anglaises, chaque touché de balle est accompagné de « Junky ! Junky ! » Bert Millichip, alors président de West Bromwich ne supporte pas longtemps cette publicité nuisant à la réputation du club, Johnston trouve asile en NASL, à Vancouver. Il y remporte le Soccer Bowl de 1979 avec les Whitecaps mais marque avant tout les esprits pour avoir lancé une bagarre générale dantesque, en compagnie de Chinaglia de Cosmos, tandis qu’Alan Ball et Beckenbauer, assis dans le rond central, regardaient, dépités, le pugilat. Revenu en Écosse, ses dernières années de carrière seront du même tonneau. Un match, il piétine méchamment la tête de John McMaster, d’Aberdeen, s’en excusera puisqu’il visait en réalité Willie Miller. Un autre, il insulte copieusement le vieux Billy McNeil dans le tunnel du Celtic Park, avant de finir en beauté lors de sa dernière comparution devant le comité de discipline… A ceux qui venaient de la condamner à payer une amende de 200 £, il demanda s’ils allaient déjeuner. Ils répondirent que oui. « Alors c’est moi qui paie le vin, bande de connards ! » Et une amende à la 12, une !
Ah, l’Ecosse 1978. Les gars, que dis-je, le pays entier était convaincu de gagner la CM. L’histoire est connue, le départ des joueurs en Argentine avait été organisé en grande pompe, comme des héros partant au front en sachant qu’ils en reviendraient en triomphateur. La déception avait été à la hauteur des espoirs initiaux et l’exclusion pour dopage de cet âne de Johnston avait été la goutte de trop.
Les observateurs n’ont pas compris pourquoi le coach s’était passé de Souness face au Pérou et l’Iran. Surtout qu’il s’était montré à son avantage face à Bruges en finale de c1, quelques temps auparavant. Souness est présent lors du dernier match face aux Néerlandais et apporte son physique et son activité.
On parlait récemment de tueurs talentueux avec Benetti mais que dire de Souness…
Même genre de cocos, tous deux avec une tête et un air à faire du porno.
L’impression que Souness avait plus de ballon?? Je ne suis peut-être pas 100% objectif, pas touche à Van Moer.
Oui, perso, je trouve Souness un cran au-dessus. C’était un vicelards mais un milieu de très haut niveau.
Une bonne tête brûlée!
Mais faut voir aussi ce qu’on leur infligeait, peut-être?? L’excuse de Johnston semble cohérente, et bien sûr il n’est pas gaulé pour cela en 78, mais les amphétamines faisaient des ravages à l’époque – sur pelouse mais aussi en termes de comportement : agressivité, comportements erratiques, brutalité.. et pas que dans le cas d’école NL!
WBA est évoqué.. ==> Je n’en connais pas d’autre (les Anglais sont assurément beaucoup plus pudibonds que les NL, d’ailleurs aujourd’hui encore ils parviennent à cadenasser leur discours en la matière, en dépit de l’une ou l’autre révélations..) mais je connais ce cas-là, en fait de club anglais qui fût épinglé pour doping dans les 70’s, et non pas pour l’un ou l’autre cas isolés mais au titre de club où sévît cette culture, un système de doping institutionnel peut-être même.
Et puis, quand on voit la brutalité, illustrée ici, qui sévissait alors dans le football écossais.. ==> Vu l’époque ou leurs coutumières débauches d’énergie, l’espérance de vie moyenne de joueurs issus de certains clubs en particulier.. : il y a légitimement matière à se poser des questions.
Mais les UK restent des as du storytelling, tiens : pour 66, ils sont parvenus à en remettre une couche sur la RFA, lol, je ne vois pas d’autre pays qui ait autant mis l’accent sur la question du doping wessie durant la WC66!
Que la RFA de Saint-Beckenbauer eût encore recours à de l’éphédrine ou je ne sais plus quoi : qui cela étonnera-t-il désormais? Une bonne tête de coupable, après les révélations concernant 54.. Et, ce-faisant : l’on grandit encore les mérites d’un triomphe anglais..qui un peu partout ailleurs me semble faire de moins en moins autorité, bref : une espèce de contrefeu peut-être?
Pour ma part : surtout du mal à croire qu’ils eussent le cul propre..
WBA était un laboratoire? Je l’ignorais… Je connaissais uniquement le rôle que le club avait joué dans l’acceptation difficile de joueurs noirs en première division. Comme quoi, rien n’était totalement immaculé…
Oh, l’un n’enlève rien à l’autre.
Mais oui, y a des trucs qui circulent les concernant. Ce qui est rarissime aux Îles.
Jonhston était un sacré nerveux. Je crois qu’il a plus d’une vingtaine d’expulsions en matchs pros dans sa carrière. Et à une époque plus laxiste en terme d’engagement. Pour un attaquant, il doit être bien placé dans la hiérarchie!
Sinon, je crois avoir lu jadis Johnston estimant avoir servi de bouc-émissaire, voire avoir été piégé.. La flemme de rechercher l’info!, et livré tel quel qu’est-ce que ça vaut?
Retour à la saine hypocrisie anglaise : il me semble qu’ils se gargarisent d’avoir inventé les tests anti-doping…………..ce qui est très douteux!, mais qui cultive (c’est d’ailleurs souvent présenté ainsi!) l’idée d’une nation de foot qui entendait combattre le vice, contrairement à d’autres qui, elles, le propageaient, ben voyons, lol.
Jonhston a dit que son exclusion du Mondial 78 était la conséquence du peu de poids de l’Écosse sur l’échiquier mondial. Et également parce que sa fédération n’a rien fait pour le protéger.
Son discours a dû évoluer mais en fait il y a un continuum, car un truc qui revint quand même assez fréquemment désormais dans sa bouche, peut-être en vieillissant, c’est (selon lui, hein) que la fédé écossaise l’aurait lâché..voire livré à la vindicte populaire pour étouffer le désastre subi face au Pérou.
Un truc qui revient beaucoup dans les archives aussi : le côté disproportionné de la sanction. Et c’est vrai que, rétrospectivement??? Ce traitement institutionnel fut quand même assez violent, peut-être paya-t-il un cv déjà bien fourni? Alors si de surcroît, comme tu l’écris, pas grand-monde à la fédé ne voulait entendre parler de lui..
Des trucs aussi où il rapporte que l’Argentin Luque lui eût dit, après un amical pré-Mundial qui partit évidemment en sucette, « ne reviens jamais en Argentine »..?? La menace ou prophétie est presque trop belle que pour être vraie, mais?
On parlait en off de Pogba, y a pas bien longtemps, ben.. Ben j’ai envie de dire quel timing 😉
Finalement, le Forever Young, c’est lequel ? Alphaville, Bob Dylan, ou Rod Stewart ?
Ah, je ne connaissais que celui d’Alphaville, tiens.
Joan Baez.
C’est plutôt la version d’Alphaville. J’ignore pourquoi car je l’apprécie moyennement cette chanson. Mais chaque fois que je relisais mon texte, je l’avais en tête.
Vu le profil du bonhomme, Rod Stewart lui va comme un gant.
Tu veux que Johnston te tacle au niveau de la gorge? Rod Stewart est fab du Celtic. Hehe
Sur la photo, j’avais l’impression qu’il était encadré par Danny Boon et Poelvoorde, genre le nanard avec des douaniers..