FC Sète, les débuts

En 1934, le FC Sète remporte le premier doublé de l’histoire du football français.

Yvan Beck, joueur mythique du FC Sète. Une rue de la ville porte son nom.

Mais avant d’en arriver là, revenons sur les débuts du club. 

Quand, comment et par qui a été fondé ce club majeur du football français à ses débuts ?

C’est en 1900, après leurs études en Suisse que trois jeunes Sétois ramènent la pratique du football dans la cité de Brassens. 

L’Olympique Cettois voit le jour et s’impose rapidement comme l’un des meilleurs clubs au niveau régional.

Stade des casernes. Terrain de jeu de l’Olympique Cettois.

Le Stade Raphaëlois, la Vie au Grand Air du Médoc de Bordeaux, le Stade Helvétique de Marseille et le Sporting Club de Nîmes seront essentiellement les rivaux des premières années de compétition en championnat du Languedoc et championnat de l’Union des Sociétés Françaises de Sport Athlétique. 

Des personnages importants du football français verront le jour à Cette (Sète depuis 1928) : Georges Bayrou et Emmanuel Gambardella.

Gambardella, sétois de naissance sera dirigeant de l’Olympique Cettois et du FC Sète avant d’intégrer les hautes instances du football français. (La coupe de France des jeunes porte son nom).

La Première Guerre mondiale freine l’ascension du club et ce dernier doit mettre un terme à son histoire.

Durant la guerre, les jeunes Cettois non mobilisés ainsi que la vedette britannique Victor Gibson se refusent à ne plus pratiquer le football.

Ensemble et avec l’aide de deux Suisses (le port de Cette est déclaré port suisse pendant la guerre), ils fondèrent le FC Cette. 

Ci-dessous le premier épisode des podcast sur l’histoire du FC Sète. 

Épisode 1: « Les débuts du club »

Disponible sur Youtube et Spotify.

Lien Spotify :

https://spotify.link/BfG3wu2wADb

Guits34

Guillaume, collectionneur et passionné par l'histoire du FC Sète. 24 ans de passion, de joies, de désillusions et de rencontres qui me permettent d'entretenir un lien avec une partie d'anciens joueurs et dirigeants

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20 réflexions sur « FC Sète, les débuts »

  1. Merci pour ta première guits34! La rue Yvan Beck à Sete me fait penser au boulevard des Frères Moga à Bordeaux. Pour célébrer cette famille de rugbymen. Vous avez d’autres exemples? La rue Alain Gilles à Villeurbanne peut-être?

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    1. À Sète, le premier stade (stade des casernes, qui deviendra stade Georges Bayrou) et le stade actuel (stade Louis Michel) sont reliés par la rue du football ( d’où le nom de ma chaîne youtube).
      Entre les deux il y a la rue Yvan Beck et rue Désiré Koranyi.

      C’est un peu le « Quartier foot » de la ville.

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      1. Pour beaucoup, il est le plus grand joueur de l’histoire du club.
        Mais il est difficile de juger, tant les époques sont différentes et tant le football a évolué.
        Moi, je n’ai que 32 ans. Et le joueur que j’ai vu jouer et que j’ai tant admiré, son nom ne vous dira rien mais c’est Christophe Rouve. Une longévité et fidélité rare. Après des personnages qui ont marqué les esprits il y en a quelques uns.
        Difficile de te répondre. (Oui je ne me mouille pas) 🤣

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  2. Merci Guits, premier « podcasteur » de P2F !
    A propos de la Coupe des Pyrénées, tu indiques que le club atteint la finale sans la remporter. Pour moi (et selon RSSSF), l’Olympique Cettois est demi-finaliste à domicile de la 1ère édition en 1910 mais est éliminé en refusant de jouer les prolongations contre le FC Barcelone alors que le score est de 1-1. Dommage car c’était l’occasion de s’imposer dans cette épreuve qu’aucun club français ne remporte avant sa disparition en 1914.
    Eh oui, Gibson est passé à l’Espanyol, il joue même cette Coupe des Pyrénées avec les Pericos en 1912 à une époque où l’effectif est essentiellement composé d’Anglais.

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    1. Je vais te faire confidence.
      Tu as raison. C’est une grossière erreur de ma part.
      Une erreur de lecture au moment de l’enregistrement car sur ma trame il est bien écrit demi finale.
      Toutes mes excuses.

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      1. Ne t’excuse pas ! D’ailleurs, c’est pas vraiment inexact puisque Cette n’a pas perdu en demi-finale 😉
        As tu trouvé des articles donnant des explications sur ce renoncement ? Ce serait à cause de la fatigue mais y a t il des papiers sur le sujet ?

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    1. Avant la Guerre, la Suisse utilise le port de Gênes comme accès principale à la Méditerranée. Lorsque la Guerre éclate, ils se tournent vers Cette, essentiellement pour le commerce de vin notamment avec l’Afrique du nord.

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  3. Ah ! Cette, Sète, que sais-je encore…
    Si tu me prends par les sentiments, alors…
    La Mecque du football, comme il y eut une Mecque du cinéma (dixit le Phénix venu de Suisse)…
    Jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, Sète règne sur le football français. S’il y a un club qui traverse les décennies, jusqu’en 1939, c’est Sète. Le Red eut sa période, l’OM aussi, Sochaux également, mais aucun ne tint la distance comme Sète. Et la concurrence était alors farouche… En particulier dans cette redoutée Ligue du Sud-Est !

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  4. Génial un article sur le FC Sete ville de ma famille paternelle depuis plusieurs générations. Mon pauvre père disparu me parlait de Korany et de son jeu de tête, il me racontait aussi les tonneaux dans les rues pour canaliser les gens pour les matchs contre l OM ou le SOM (premier club de Montpellier). Quand à moi à 53 ans sur les joueurs que j ai vu lorsque j allais à Sete 2 auraient mérité une meilleure carrière, Rouve l enfant du pays qui avait largement le niveau D2 voire D1 mais il a jamais voulu quitter sa ville. Le second s appelle Guillermo Sahud un Argentin un peu rondouillard qui a joué à River, une sorte de Marcico, grosse technique mais hygiène de vie… Disons qu’il aime la vie, il est d ailleurs marié avec une Setoise. J avais vu un petit article sur lui sur un site Argentin que j aime bien « En una baldosa ».

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    1. Désiré Koranyi surnommé « Tête d’or ».
      Je suis en contact avec sa petite fille qui entretient sa mémoire.

      Quant à Christophe Rouve, une hygiène de vie irréprochable, ce qui lui a permis de jouer jusqu’à… 46 ans.
      Il est aujourd’hui le coach de l’équipe première désormais en R3 (rétrogradation administrative en 2023).
      Je suis totalement d’accord sur le fait qu’il avait le niveau pour jouer en L2 voir…
      Mais en fondant une famille et en ayant un poste à la mairie il n’a pas souhaité prendre un quelconque risque.

      Guillermo Sahud, avec qui j’ai eu le plaisir d’échanger par téléphone.
      Il a fait danser le tango à ses adversaires. Sur ma chaîne youtube, il y a quelques morceaux d’actions qu’il m’avais envoyé (pas très bonne qualité).

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  5. Voici l’article en question en version originale

    D’ailleurs on voit qu’il a aussi joué a Montauban ou a joué un certain Khidiatoulin….

    Sahud Guillermo
    Posted on 25/10/2004 by juancastromdp Estándar

    Guillermo Sahud
    Mediocampista de Douglas Haig de Pergamino, que decidió irse con su fútbol a las inferiores de River. Allí integró un mediocampo con jugadores de la talla del “Loco» Dalla Líbera y “Pipo» Gorosito. No le fue bien con los Millonarios, volvió a su pueblo natal y continuó con sus desepeños en el rojinegro.
    Pero su futuro no sería precisamente en Argentina. Soñaba con conocer el mundo gracias a sus habilidades futbolísticas, pero fueron las empresariales las que le depararon un viajecito a Portugal para probar suerte. Dijo que se iba porque “la diferencia económica era muy notoria, el dólar estaba muy alto en Argentina». Análisis económico de lado, se marchó al Sete, de alguna divisional de Francia. Se le hizo difícil: había dejado todo en Argentina, pero se enamoró perdídamente de una francesa que le ayudó a pasar el mal trago de no poder comer un rico choripan con chimichurri.
    La sede del Sete quedaba cerca de la Costa Azul y dijo que cuando le pifiaba en los entrenamientos la pelota iba a parar al mar. Otro que contribuyó a la contaminación del Mediterráneo. Igualmente era ídolo y cuando le tocó irse le hicieron un homenaje de despedida. Se marchó al Montauban, también de alguna categoría del ascenso de Francia.

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      1. Un beau joueur de foot ce Pipo Gorosito, a son époque y avait du monde à ce poste en Argentine.

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