La Coupe du Midi, peu connue aujourd’hui, était une compétition régionale qui se déroulait dans le Sud de la France, principalement dans la région du Midi.
Elle permettait aux équipes locales de s’affronter et était, souvent considéré comme un tremplin pour les clubs aspirant à briller sur la scène nationale.
Pour le FC Sète, remporter cette coupe représentait une opportunité de montrer sa domination régionale et d’accroître son palmarès.
Pour conserver le trophée, il fallait remporter trois fois d’affilée la compétition.
« Les dauphins » s’en chargeront en sortant vainqueur de quatre éditions entre 1920 et 1923.
Suprématie
Dans le même temps, histoire d’étoffer un peu plus leur domination sans partage dans le Midi, la Ligue du Sud-est est créée. Un championnat qui va vite se révéler être comme l’un des plus relevé du pays et dont les FC Sète remportera les six premières éditions, ne laissant que des miettes à l’Olympique de Marseille et au Stade Olympique Montpelliérain.
Ces victoires, bien qu’elles soient souvent éclipsées par les trophées nationaux, étaient pourtant cruciales dans la construction de l’identité du club.
Héritage et influence
Aujourd’hui, le FC Sète a peut-être perdu de sa superbe sur la scène nationale, mais son héritage reste gravé dans l’histoire du football français. Les succès en Coupe du Midi ont contribué à poser les bases d’un club fier, porté par une ferveur populaire et une tradition de victoire.
En somme, les victoires du FC Sète en Coupe du Midi font partie intégrante de l’histoire du club et ont contribué à forger une légende malheureusement tombée dans l’oublie.
Retrouvez plus en détail dans le podcast ci-dessous, l’histoire de la Coupe du Midi, le premier trophée remporté par le FC Sète.
Merci Guits ! J’ai joué gamin une Coupe qui s’appelait également la Coupe du Midi. Et qui etait prestigieuse pour les catégories jeunes.
Je ne connaissais pas la Vie au grand air du Médoc. Je vois que Jean Boyer, qui sera un grand attaquant de l’OM, a obtenu une sélection en jouant dans ce club.
Comment qu’ils disent, les Allemands, déjà ? Plastikverein, ou un truc dans le genre ?
Bé, la VGA c’est ça dans les années 10-20 : un truc artificiel, fondé par des riches viticulteurs du Bordelais, avec le nom du plus connu des magazines sportifs de l’époque. Aujourd’hui, ça donnerait quelque chose comme : « L’Equipe du Médoc ».
Plein de fric, donc capable d’attirer quelques-uns des meilleurs joueurs parisiens (amateurisme marron) : dont Boyer, déjà international (il était des Jeux d’Anvers) lorsqu’il débarque dans le Médoc.
La VGA fait de belles perfs dans la Ligue Sud-Ouest et en Coupe de France au début des années 20, puis périclite. Pourquoi ? Je ne sais pas. Emergence de l’OM et indépassable suprématie sétoise ? Concurrence du Stade ? Retrait des mécènes ? En tout cas, un club emblématique du premier football français, oui.
Le Stade Bordelais, section foot, je connais peu. Par contre, j’ai bossé un moment avec un mec qui jouait dans la fameuse section rugby, plusieurs fois championne de France ! Je passais régulièrement devant le stade de ce club omnisports qui devait accueillir les Girondins désormais si j’ai bien compris.
Tiens Bakayoko a fini sa carrière au Stade Bordelais. J’aimais bien sa période montpelliéraine. Bonnisel, Rizzetto, Lefevre, Carotti ou Sanchez. Une promo sympa à la Mosson.
@l’auteur, rassure-moi : tu ne possèdes quand même pas cette coupe parmi ta collection??
Ladite coupe est curieuse avec, au niveau des anses (?), ces têtes d’aigle et de..de lion?? Pourquoi ces effigies?
Non, elle est toujours dans la vitrine du club.
Un je ne sais quoi dans la formulation de ta phrase suggère que tu finiras bien par l’avoir aussi dans ta vitrine.
Non, je pars du principe que les trophées appartiennent au club.
Les médailles, (j’en ai) c’est différent, les joueurs et ou famille de joueurs en font ce qu’ils en veulent.
Après, à l’allure ou va le club, les trophées si ils ne sont pas mis sous le manteau, seront vite aux enchères 😢
Toujours aussi intéressant, merci Guits.
J’attends, tu le sais, impatiemment l’épisode qui traitera de la venue du CA Paulistano à Sète. Avec évidemment le mythe du CAP, Friedenreich. Bonne journée à tous
J’ai finis d’écrire le podcast, je l’enregistre dès que j’ai du calme à la maison. Mais sur P2F ce sera début 2025, j’ai des épisodes à publier avant.
Elle est belle cette coupe!
Elle est toute en bois? On dirait bien. Ça rend vachement bien.
Moi elle me fait penser aux – l’appellation sera officielle, mais intraduisible – « broll en cuivre », « bazar en cuivre », « bidule en cuivre » (aucune traduction ne rendrait la distance que plupart des Belges mettent avec ce genre de barnums, désolé), qu’on remettait aux vainqueurs des premiers derbys des Plats-Pays ; je la trouve pareillement typée et lourde, un peu disgracieuse peut-être. Et cependant évidemment pas dénuée d’intérêt, goûts et couleurs ne sont pas parole d’évangile.
Ceci dit, tu penses à du bois………..parce que, sur le gros plan de son dais, la matière semble comme « piquée », c’est ça? On dirait presque que des parasites sont passés par là, c’est assez étonnant.
Elle est effectivement tout en bois, seule la plaque est en fer.
Je le dis dans le podcast. 😉
Argh : j’oubliais qu’il y avait une vidéo! Pas habitué à ce format, désolé.
De fer et de bois.. Ce trophée a bien du mérite à avoir traversé le siècle, en bord de mer ça se corrode « vite ».
Roh le con, scuse comme le camarade en haut j ai pas eu le réflexe de cliquer.
J m en vais corriger l erreur de ce pas.
Quelle taille fait cet objet, maître Guits?