Ipswich Town voit les années 70 s’éteindre, une décennie qui a consolidé sa réputation de tueur à domicile et de brebis égarée loin de ses bases… L’effectif est stable, Bobby Robson toujours aussi souriant, à nous les années pognons !
Coupe de l’UEFA 1979-1980
Coupe de l’UEFA 1980-1981
Coupe de l’UEFA 1981-1982
Coupe de l’UEFA 1982-1983
Coupe de l’UEFA 2001-2002
Coupe de l’UEFA 2002-2003
Telle est l’histoire européenne d’Ipswich Town et elle a de la gueule assurément. Avoir bossé le sujet me fait espérer un renouveau. Afin de verifier si la forteresse de Portman Road demeure toujours un bastion imprenable…
Merci Khia!
En leur souhaitant de vivre d’aussi passionnantes épopées à l’avenir.
Cette saison de championship en est une, même s’il est un peu tôt pour vendre la peau de l’ours comme disent les jeunes ^^
Merci. Je voulais offrir un panorama exhaustif des adversaires qui s’étaient cassés les dents à Portman Road ou n’avaient pas réussi à y gagner.
Car ils étaient de qualité. On parle simplement des plus belles équipes de la Roma, d’Aberdeen, de Bruges, de l’AZ… De grandes générations stéphanoise, milanaise ou de la Lazio. Des géants espagnols, de Cologne…
J’imagine la confiance engrangée par la bande de Mills après cette succession d’exploits.
Enfin, c’est le foot de campagne qui s’invite à la table des grands. Une sorte d’Auxerre de la belle époque, à un niveau encore plus élevé…
Un truc marrant. Ipswich a donc un record de 31 matchs à domicile en Europe sans connaître de defaite. Record à l’arrêt depuis 20 ans.
Mais ce record a été battu par une des anciennes victimes, l’AZ! De 77 à 2008, l’AZ est restée invaincu pendant 32 matchs, jusqu’à une défaite face à Everton.
C’est drôle que ce genre de record ait été détenu par des clubs qui ne sont pas des cadors européens.
Cette génération d’Ipswich est considérée comme une, sinon la plus belle, à ne pas avoir été récompensée par le titre anglais. Heureusement qu’ils ont chopé l’UEFA.
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Ils avaient longtemps été en tète , ils ont craqué à la fin devancé par Aston Villa ….
Et pour en avoir un peu discuté avec ceux qui l’ont vaincu en direct, la confrontation avec les Verts à marqué les esprits, comme tu l’ecrivais. L’attente devait etre forte après le récital de la bande de Platini face à Hambourg… On ne pouvait pas imaginer que l’on voyait la dernière grande équipe des Verts…
J’avais 11 ans et j’avais vu le match un récital…depuis j’ai de la sympathie pour eux comme pour Nottingham également , on reste sur ses souvenirs d’enfant…
Le titre est étonnant mais excellent, t’as tapé dans le mille.
J’aime bien leur stade, je trouve qu’il a encore une sacrée gueule.
Gros faible pour Mühren (Arnold donc – son frangin : j’ai du mal!). Je crois avoir déjà raconté à quoi tint son remplacement..avorté par l’excellent Lauridsen, finalement dérouté vers l’Espanyol par l’agent Goyvaerts, dans la foulée d’une tempête en mer du Nord……… Probablement l’une des 2-3 pièces qui leur manquèrent, à l’heure de perpétuer les succès de l’ère Robson, dommage..mais ce type de club provincial n’était-il condamné à appartenir au passé?
Je me souviens tout au plus d’un passage-éclair de ce club dans les toutes primes saisons estampillées PL, et le gap était cruel en termes de qualités intrinsèques et collective, rétrospectivement je ne vois pas un seul joueur à sortir du lot, absolument plus rien à voir avec le (très!) grand Ipswich vu sous Robson..
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Merci Alex. Tu connaissais ce record d’invincibilité d’Ipswich. Toujours en jeu, uniquement dépassé d’un match par l’AZ par la suite. Je pensais pas le bastion néerlandais était à ce point imprenable jusqu’en 2008. 31 matchs, bel exploit pour une équipe de cette catégorie.
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Je dis une bêtise. Ipswich n’a jamais perdu à domicile en 31 matchs et l’AZ a tenue 32 matchs avant une défaite face à Everton.
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* a tenu…
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Les joueurs d’Ipswich sont surnommés les Tractors Boys et puisque le sujet était l’invincibilité…
Oui, John Wark était présent. Beattie doublait les scènes de foot de Michael Caine et le gardien Cooper celles de Stalone!
A noter la présence du Norvégien Hallvar Thoresen qui fit une splendide carrière aux Pays Bas, au PSV en particulier.
..et quelques autres encore, le défenseur international Osman par exemple (les noms des autres, euh..??), il y avait quasiment de quoi faire une équipe.
Bobby Robson connaissait un type de la production, qui cherchait donc des joueurs pour le film.. ==> Moitié du noyau pro fit en définitive le voyage pour Budapest, lieu du tournage.. Ce dut être une fameuse expérience à l’époque.
Sinon ceux que tu citais, Osman aussi peut-être : pas les noms les plus ronflants qui firent le voyage. Par contre : faisait-on mieux qu’Ipswich à l’époque?? Avec Tbilisi, c’était pour moi et de loin la plus belle équipe du continent. Et tous deux, aussi périphériques furent ces deux clubs (des bouseux et des cocos du Caucase), restent parmi les plus beaux vainqueurs d’Eurocoupes que j’aie jamais vus.
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La même année 1981 en plus.
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Oui, il peut être tentant de parler de (très) grand cru. Mais les styles de Tbilisi et d’Ipswich n’ont pas grand chose en commun..sinon d’être tous deux entreprenants, résolument tournés vers l’offensive. Deux foots généreux, comme quoi, les « petits » clubs, hum..
Ce que j’aime bien côté Ipswich, c’est que ça bouge dans tous les sens, c’est dingue…… Rayon football total, c’est porté à un très haut niveau de mouvement et de permutations perpétuels. Celui qui ne connaîtrait pas ces joueurs (de fait pas les plus illustres qui aient été) y aurait vraiment matière à être perturbé, au regard des places qu’ils occupent dans l’animation aboutie par Robson.
Merci Khia!
En leur souhaitant de vivre d’aussi passionnantes épopées à l’avenir.
Cette saison de championship en est une, même s’il est un peu tôt pour vendre la peau de l’ours comme disent les jeunes ^^
Merci. Je voulais offrir un panorama exhaustif des adversaires qui s’étaient cassés les dents à Portman Road ou n’avaient pas réussi à y gagner.
Car ils étaient de qualité. On parle simplement des plus belles équipes de la Roma, d’Aberdeen, de Bruges, de l’AZ… De grandes générations stéphanoise, milanaise ou de la Lazio. Des géants espagnols, de Cologne…
J’imagine la confiance engrangée par la bande de Mills après cette succession d’exploits.
Enfin, c’est le foot de campagne qui s’invite à la table des grands. Une sorte d’Auxerre de la belle époque, à un niveau encore plus élevé…
Un truc marrant. Ipswich a donc un record de 31 matchs à domicile en Europe sans connaître de defaite. Record à l’arrêt depuis 20 ans.
Mais ce record a été battu par une des anciennes victimes, l’AZ! De 77 à 2008, l’AZ est restée invaincu pendant 32 matchs, jusqu’à une défaite face à Everton.
C’est drôle que ce genre de record ait été détenu par des clubs qui ne sont pas des cadors européens.
Quelle belle équipe ce Ipswich qui avait battu Saint Etienne , que des internationaux : Anglais , Ecossais(3) , Hollandais ….
Cette génération d’Ipswich est considérée comme une, sinon la plus belle, à ne pas avoir été récompensée par le titre anglais. Heureusement qu’ils ont chopé l’UEFA.
Ils avaient longtemps été en tète , ils ont craqué à la fin devancé par Aston Villa ….
Et pour en avoir un peu discuté avec ceux qui l’ont vaincu en direct, la confrontation avec les Verts à marqué les esprits, comme tu l’ecrivais. L’attente devait etre forte après le récital de la bande de Platini face à Hambourg… On ne pouvait pas imaginer que l’on voyait la dernière grande équipe des Verts…
J’avais 11 ans et j’avais vu le match un récital…depuis j’ai de la sympathie pour eux comme pour Nottingham également , on reste sur ses souvenirs d’enfant…
Question @khadia : Pourquoi avoir choisi ce titre ? C’est bien une référence au film de Russ Meyer ?
Oui, c’est bien ça. Je trouvais le titre marrant. J’ai jamais vu le film de Meyer.
Le titre est étonnant mais excellent, t’as tapé dans le mille.
J’aime bien leur stade, je trouve qu’il a encore une sacrée gueule.
Gros faible pour Mühren (Arnold donc – son frangin : j’ai du mal!). Je crois avoir déjà raconté à quoi tint son remplacement..avorté par l’excellent Lauridsen, finalement dérouté vers l’Espanyol par l’agent Goyvaerts, dans la foulée d’une tempête en mer du Nord……… Probablement l’une des 2-3 pièces qui leur manquèrent, à l’heure de perpétuer les succès de l’ère Robson, dommage..mais ce type de club provincial n’était-il condamné à appartenir au passé?
Je me souviens tout au plus d’un passage-éclair de ce club dans les toutes primes saisons estampillées PL, et le gap était cruel en termes de qualités intrinsèques et collective, rétrospectivement je ne vois pas un seul joueur à sortir du lot, absolument plus rien à voir avec le (très!) grand Ipswich vu sous Robson..
Merci Alex. Tu connaissais ce record d’invincibilité d’Ipswich. Toujours en jeu, uniquement dépassé d’un match par l’AZ par la suite. Je pensais pas le bastion néerlandais était à ce point imprenable jusqu’en 2008. 31 matchs, bel exploit pour une équipe de cette catégorie.
Je dis une bêtise. Ipswich n’a jamais perdu à domicile en 31 matchs et l’AZ a tenue 32 matchs avant une défaite face à Everton.
* a tenu…
Les joueurs d’Ipswich sont surnommés les Tractors Boys et puisque le sujet était l’invincibilité…
Ahah trop cool l article sous ce format!
Super idée
Ipswich, sinon : c’est aussi, et de très loin!, le club le mieux représenté dans « A nous la victoire » de John Huston, si j’ai bon souvenir.
Oui, John Wark était présent. Beattie doublait les scènes de foot de Michael Caine et le gardien Cooper celles de Stalone!
A noter la présence du Norvégien Hallvar Thoresen qui fit une splendide carrière aux Pays Bas, au PSV en particulier.
..et quelques autres encore, le défenseur international Osman par exemple (les noms des autres, euh..??), il y avait quasiment de quoi faire une équipe.
Bobby Robson connaissait un type de la production, qui cherchait donc des joueurs pour le film.. ==> Moitié du noyau pro fit en définitive le voyage pour Budapest, lieu du tournage.. Ce dut être une fameuse expérience à l’époque.
Sinon ceux que tu citais, Osman aussi peut-être : pas les noms les plus ronflants qui firent le voyage. Par contre : faisait-on mieux qu’Ipswich à l’époque?? Avec Tbilisi, c’était pour moi et de loin la plus belle équipe du continent. Et tous deux, aussi périphériques furent ces deux clubs (des bouseux et des cocos du Caucase), restent parmi les plus beaux vainqueurs d’Eurocoupes que j’aie jamais vus.
La même année 1981 en plus.
Oui, il peut être tentant de parler de (très) grand cru. Mais les styles de Tbilisi et d’Ipswich n’ont pas grand chose en commun..sinon d’être tous deux entreprenants, résolument tournés vers l’offensive. Deux foots généreux, comme quoi, les « petits » clubs, hum..
Ce que j’aime bien côté Ipswich, c’est que ça bouge dans tous les sens, c’est dingue…… Rayon football total, c’est porté à un très haut niveau de mouvement et de permutations perpétuels. Celui qui ne connaîtrait pas ces joueurs (de fait pas les plus illustres qui aient été) y aurait vraiment matière à être perturbé, au regard des places qu’ils occupent dans l’animation aboutie par Robson.