Un des inconvénients de l’opulence est que l’on devient de plus en plus exigeant , que ce soit au spectacle ou pour notre pain quotidien. Et cette cuvée de Bundesliga est pour le moment beaucoup moins pétillante que les dernières productions.
La faute à trop de matchs ? À une baisse du niveau moyen technique des joueurs ? Au règne croissant du toujours plus physique ? A une qualité moyenne des équipes en recul ? Des staffs ?
Bref, pas une seule explication mais un faisceau d’indices pour arriver à ce constat : à l’exception des deux qui surnagent ou surjouent la Grande Illusion (à votre bon choix), les équipes pratiquant un jeu minimaliste arrivent cette saison à rivaliser quasiment les yeux dans les yeux avec celles qui ambitionnent de jouer au ballon. Et ça, ce n’est pas bon pour le football que l’on aime.
En espérant que cette triste réalité du terrain s’évanouisse avec le retour des beaux jours.
FC Bayern München – SV Werder Bremen
Pendant une heure, le Bayern Munich a tranquillement déroulé devant Holstein Kiel en comptant quatre buts d’avance. Et puis entre déconcentration et/ou suffisance, les Bavarois ont concédé à un promu volontaire trois buts pour se retrouver sous la menace d’une improbable égalisation jusqu’au coup de sifflet final d’un match qui aurait dû être plié depuis bien longtemps (3,50 xG, 71 % de possession, 29 frappes). Un nouveau révélateur de la légèreté de cette équipe, capable de sacrés trous d’air sur certaines séquences. En Bundesliga, ça passe (enfin pour le moment). En Ligue des Champions (5v, 3d), ça pourrait coincer même si, contre le Celtic qui ressemble à un bon tirage au prochain tour, ça devrait encore faire illusion.
En matant Mayence sur la plus petite des marges, le Werder Brême s’est offert sa première victoire de l’année 2025 et interrompt une pâle série de quatre matchs sans victoire (2n, 2d). Un concurrent direct en confiance, un penalty stoppé, 37 % de possession, huit cartons jaunes dont deux cartons rouges reçus dans le temps additionnel par deux défenseurs centraux (pour gain de temps et conduite anti-sportive), un match fini à neuf et le coach Ole Werner, trop plein d’émotions, y allant lui aussi de son rouge après le coup de sifflet final : c’est un succès pour le moins alambiqué que sont allés chercher des Grün-Weißen qui grimpent à la huitième place. Marco Friedl et Niklas Stark automatiquement suspendus, Amos Pieper et Miloš Veljković devraient être titularisés.
Vent dans le dos avec une sixième victoire consécutive, le Bayern Munich est un leader qui compte six points d’avance sur son dauphin et semble encore plus intouchable lorsqu’il évolue à domicile (9v, 1n). En gagnant enfin en 2025, le Werder Brême se rapproche à un point de l’Europe. Capables d’être embêtants à l’extérieur (5v, 2n, 3d), les Werderaners ont plus de difficultés quand l’hôte est un cador. Leur chance pourrait résider dans une attention bavaroise davantage tournée vers le barrage aller de C1 contre le Celtic la semaine prochaine que sur les tâches domestiques, mais sans les deux tiers de la défense centrale habituelle, ça s’annonce quand même compliqué. Surtout que les réservistes bavarois voudront en profiter pour se montrer. Et rien de mieux que cette affiche qui est un des beaux classiques du football allemand.
Pronostic 3-1
Borussia Dortmund – VfB Stuttgart
Autant la première mi-temps de Dortmund à Heidenheim a été à peu près cohérente, autant le BVB de l’intérimaire Mike Tullberg a été poussif en seconde période. En mode bataille et chiffonnier pour conserver son avance, c’est l’équipe la moins malade des deux qui l’a emporté (1-2). Sans grande surprise, c’est bien Niko Kovač qui prendra dorénavant place sur le banc en tant que nouvel entraîneur du Borussia. Un choix qui ne fait pas rêver mais qui ressemble à un mal nécessaire pour une remise au carré. En barrage de Ligue des champions, le BVB rencontrera le Sporting Portugal, leader du championnat et qui a maintenant surmonté le coup de moins bien suite au départ de son entraîneur Rúben Amorim à Manchester United : un tirage 50-50 si l’absence du buteur Viktor Gyökeres est confirmée.
Éliminé de la Ligue des Champions après une démonstration parisienne, Stuttgart a bouclé une semaine noire avec une nouvelle défaite à domicile, cette fois-ci face à Gladbach (1-2). Jouer à la baballe, c’est bien mais à un moment, il faut être efficace. Et dans les deux surfaces car défensivement, la gestion de la profondeur et des espaces laisse dubitatif.
Ce Dortmund-Stuttgart est l’affiche de cette journée entre deux équipes dont on attendait beaucoup cet été et qui sont finalement décevantes depuis le début de cette saison. Même si rien n’est encore définitivement joué (il reste quatorze journées), il est grand temps pour eux deux de se réveiller.
Heureusement que Serhou Guirassy, qui semble avoir mis en route la machine (5 buts sur ses 4 derniers matchs, toutes compétitions confondues), cache la misère parce que le BVB actuel ne propose pas grand-chose en terme de structure et de fond de jeu. On attend avec impatience la première composition de Kovač en espérant qu’il ne bétonne pas trop. Au contraire, Stuttgart joue plutôt bien au ballon et dispose de plusieurs animations maîtrisées par l’équipe. Reste un niveau défensif trop alternatif pour jouter sérieusement en haut du tableau. A voir si le mercato hivernal qui a été actif sur les défenseurs centraux (départ de Anthony Rouault à Rennes, arrivées de Finn Jeltsch, pépite de Nuremberg, et Luca Jaquez de Lucerne) change la donne. On y croit moyennement malgré les qualités évidentes de développeur de Sebastian Hoeneß et du jeune Jeltsch, 18 ans et la vie devant lui.
Longtemps solide à domicile, Dortmund n’y a pas gagné depuis quatre matchs (3n, 1d). Sur ses derniers matchs à l’extérieur (2v, 2n, 1d), Stuttgart s’en est mieux sorti dans des configurations avec davantage d’espace pour exprimer son jeu. Une donnée qui n’a pas dû échapper à Kovač que je vois bien jouer avec deux 6 pour cadenasser le trafic. Les Marsupiaux favoris malgré tout autant pour les débuts du nouvel entraîneur que des retrouvailles de Guirassy avec son ex.
Pronostic 2-2
TSG Hoffenheim – 1. FC Union Berlin
Battu à Leverkusen (3-1), Hoffenheim n’a pas démérité, pourra regretter de ne pas avoir lâché complètement les chevaux lors d’une dernière demi-heure en supériorité numérique, mais au total n’aura semblé à aucun moment en capacité de revenir au score. Entre la fatigue de la Coupe d’Europe (éliminé, le TSG en est dorénavant débarrassé) et un effectif décimé par les blessures (12 joueurs out parmi lesquels Baumann, Stach, Kramaric, Samassekou, Gendrey ou Kaderabek, soit au bas mot six titulaires), la marche était trop haute.
Repassé à une défense à quatre, le FC Union Berlin a livré sa meilleure prestation de l’ère Steffen Baumgart lors de la réception du RB Leipzig (0-0). Avec le refrain habituel d’une équipe qui fournit beaucoup de courses, d’effort, de solidarité et d’intensité… et toujours aussi le même déchet offensif. Avec 16 buts inscrits en 20 matchs, la plus mauvaise attaque de Bundesliga voit arriver en cette fin de mercato hivernal un jeune avant-centre croate de 22 ans, Marin Ljubicic, en provenance du Linzer ASK. Si on peut lui reconnaître un certain potentiel, alors même que son début de saison en Autriche est moins convaincant que ses deux premières saisons, le palier avec la Buli reste conséquent et il ne pourra pas à lui seul résoudre toutes les limites offensives de cet effectif. Autant dire qu’il n’y a pas grand-chose de plus à attendre des Berlinois, et on peut déjà dédouaner le coach à la casquette qui n’était dans la boucle lors de la constitution de cet effectif.
Match du bas tableau où le quinzième reçoit le quatorzième, séparés par trois points. Tant au niveau de son jeu que de ses joueurs disponibles, Hoffenheim compte beaucoup trop d’incertitudes pour aborder la réception du FC Union Berlin sereinement, même à domicile où son bilan est des plus moyens (3v, 2n, 5d). Sa dernière victoire à la PreZero Arena remonte au mois de novembre. A l’extérieur, les Berlinois restent sur six défaites consécutives et devraient déployer un football énergique et physique, à défaut d’un jeu offensif de qualité. On peut s’attendre à une opposition crispée entre deux équipes qui n’ont que le maintien en tête. A minima, les Eisernen repartent avec un nul, surtout s’ils arrivent à mettre la gonfle au fond.
Pronostic 1-1
SC Freiburg – 1. FC Heidenheim 1846
Service minimum pour Fribourg qui s’est imposé à Bochum (0-1). Un but sur corner à la demi-heure de jeu puis le SCF a reculé pour mieux jouer le contre, sans parvenir pour autant à tuer le match. Autant dire qu’on ne retiendra pas grand-chose si ce n’est la fin d’une série de trois défaites consécutives.
D’abord timide et sur le reculoir face à Dortmund, Heidenheim a attendu d’être mené 2-0 pour enfin sortir de sa coquille, à l’image de sa très belle réduction du score sur l’engagement du second but concédé. Malheureusement, trop tard pour éviter la défaite (1-2). Un attentisme et un manque d’audace offensive qui coûtent au moins un point à un club qui en a pourtant besoin.
Opposition entre deux clubs du Bade-Wurtemberg qui finalement se ressemblent un peu dans la façon de travailler au long cours, Fribourg ayant un peu plus de vingt-cinq ans d’avance sur la démarche engagée par Heidenheim. Malgré une certaine solidité à domicile (6v, 1n, 2d), il est possible que le club de la Forêt Noire propose encore ce jeu minimaliste de gagne petit. Or, Heidenheim a surtout besoin de se rassurer à l’extérieur vu ses dernières sorties (1n, 4d). Pas forcément le match à cibler ce week-end pour assister à de grandes envolées, mais un derby avec les possibles premiers pas de Jan-Niklas Beste, sous son nouveau tricot et lors de la réception de son ancien club (là où il s’est révélé), vaut toujours le déplacement.
Pronostic 1-1
VfL Wolfsburg – Bayer 04 Leverkusen
Proche de s’imposer à Francfort, Wolfsburg a fini par craquer une fois sous la pression adverse (1-1). Un résultat logique pour une équipe qui après l’ouverture du score a fait le choix de gérer et de défendre son avantage. Autre mauvais point du déplacement, la blessure du gardien Kamil Grabara touché à la cuisse, et les examens ne seraient pas bons.
Avec Victor Boniface titulaire au coup d’envoi après son transfert avorté (et buteur sur l’ouverture du score), le Bayer Leverkusen s’est imposé devant Hoffenheim (3-1). Rapidement devant (deux d’avance au bout de 20 minutes), le B04 a subi en seconde période et a concédé un but après l’expulsion méritée de Alejandro Grimaldo autour de l’heure de jeu. Sans forcer, le Werkself renoue avec la victoire, conforte sa place de dauphin, reste à six points du leader, et creuse l’écart avec le troisième repoussé à sept points. En Ligue des Champions, l’aventure continue et l’assurance d’un prochain tour forcément coriace. Qualification en demi-finale de Pokal par un trou de souris contre le voisin de Cologne, sorti après une égalisation à la 90+6’ et un but assassin à la 98’. Dur pour le leader de la 2.Buli qui en plus se voit refuser l’égalisation pour quelques centimètres. Leverkusen est donc encore qualifié dans toutes les compétitions auxquelles il participe.
Rencontre entre les deux clubs entreprises de Bundesliga. Le secteur automobile contre la chimie. Invaincus à l’extérieur depuis le début de la saison (5v, 4n), les chimistes se méfieront de mécanos en progrès constants y compris dans la Volkswagen Arena (3v, 3n, 4d). Pas de dialogue social au menu, plutôt une bonne baston des bas-fonds. Le capitalisme est un univers impitoyable, et un des patrons va pleurer à la fin.
Pronostic 1-2
1. FSV Mainz 05 – FC Augsburg
Battu à Brême malgré une domination des plus stériles (1-0), Mayence n’y arrive plus à l’extérieur et enchaîne sa troisième défaite en autant de déplacements sur l’année 2025. Et pour ne rien gâcher, le M05 a perdu sur blessure son capitaine Nadiem Amiri (cuisse), sur qui repose une grande partie de la créativité du jeu proposé, et Stefan Bell, son taulier défensif. Le survitaminé Bo Henriksen a reçu un nouveau carton jaune (son quatrième) et connaîtra donc sa seconde suspension. Une exubérance fatigante et qui en deviendrait presque gênante, surtout pour l’entraîneur principal d’un club dont les écoles de football et les éducateurs sont des références.
Au bout de l’ennui, Augsbourg a ramené un point de son excursion à Sankt Pauli (1-1). Plus que frileux (zéro tir en première mi-temps, deux tirs en seconde), les Souabes bavarois n’ont strictement rien proposé et se sont contentés de défendre, même menés. Si le coaching de Jess Thorup s’est révélé payant en fin de match, on peut regretter ce manque d’ambition offensive. Le choix est fait de prendre des points, et ce quelque soit la manière. Et force est de constater que depuis quatre matchs, cette stratégie fonctionne très bien (3v, 1n). Tant mieux pour eux.
Deux clubs qui en début de saison sont attendus en milieu de tableau, qui sont aujourd’hui éloignés au classement de cinq points et qui ne diffèrent pourtant pas tant que ça. Sixième, Mayence reste sur six victoires consécutives à domicile et questionne sur son niveau de compétitivité : les Mainzers sont-ils en surrégime ou en réel progrès ? Si le niveau sportif est sans commune mesure avec celui de la saison passée, on penche pour une équipe de milieu de tableau qui connaît une bonne passe et qui profite d’un nivellement par le bas des équipes de la première partie de tableau. La situation de Augsbourg, douzième, est un peu différente : ni vraiment derrière grâce à sa belle série actuelle de quatre matchs positifs (3v, 1n) qui l’a éloigné de la zone rouge maintenant à douze points, ni vraiment en mesure de s’inviter à la course à l’Europe, qui n’est certes qu’à cinq points devant mais avec surtout six équipes à enjamber pour y arriver. Et comme, les Bavarois ont actuellement la bonne carburation à l’extérieur (2v, 2n, 1d), les Rheinhessen qui, eux, sont irréguliers (2v, 3d), seraient bien inspirés de se méfier d’une équipe qui pense d’abord à défendre et à détruire. Comme un saisissant miroir entre ces deux formations aux principes de jeu finalement proches. A quoi tient la réussite d’un match, d’une saison… ? Au possible retour du buteur providentiel Jonathan Burkardt.
Pronostic 2-1
Borussia Mönchengladbach – Eintracht Frankfurt
Dans un match disputé et équilibré, c’est un Mönchengladbach sérieux et sans fioriture qui s’est imposé à Stuttgart (1-2), sur un nouveau but décisif de son avant-centre Tim Kleindienst. Une excellente opération pour le Borussia qui peut toujours rêver d’Europe, et même à la lucrative Ligue des Champions qui n’est qu’à trois points. Avec un mercato calme si ce n’est deux joueurs prêtés (Jan Olschowsky à Alemannia Aachen et Grant-Leon Ranos au FC Kaiserslautern), l’effectif est resté le même : malheureusement pas de changement à attendre sur le jeu proposé par Gerardo Seoane.
Longtemps menés par un Wolfsburg en place et défensivement bien arrimé autour d’un solide duo de centraux (Konstantinos Koulierakis – Denis Vavro), un Eintracht Francfort en difficulté a dû pousser pour revenir et peut remercier deux de ses remplaçants (Jean-Matteo Bahoya à la passe pour une conclusion signée Can Yilmaz Uzun) qui ont arraché l’égalisation en fin de partie alors que ses nombreuses situations restaient jusqu’alors en échec : au final, c’est un partage des points plutôt logique (1-1). En Ligue Europa, qualification malgré une défaite sur le terrain de l’AS Roma (2-0).
Après trois défaites consécutives, Mönchengladbach a bien réagi et à la faveur d’un enchaînement de deux victoires s’est replacé à la septième place, à un petit point de son rêve européen. En face, même au ralenti depuis les deux points pris lors de ses deux derniers matchs, Francfort reste troisième avec cinq points d’avance sur le quatrième.
Une confrontation entre deux équipes qui vont se rendre coup pour coup et qui ont fait du jeu de contre-attaque leur arme favorite de la saison : Gladbach à domicile (6v, 1n, 3d) contre un prétendant au podium devrait chercher à piquer sur transition rapide alors que l’Eintracht efficace loin de ses bases (5v, 2n, 3d) cherchera à faire sortir le bloc pour mieux le punir à la perte du ballon. Contrôle du ballon, du rythme et des espaces au menu de ce Poulain contre Aigle.
Pronostic 1-1
Holstein Kiel – VfL Bochum 1848
Battu à Munich par le Bayern (4-3), Holstein Kiel s’est offert un baroud d’honneur qui en dit long sur la détermination de ce groupe à ne rien lâcher, même mené de quatre buts sur la pelouse du leader du championnat. Si les Cigognes déploient la même envie sur les quatorze matchs restants à disputer, l’exploit est possible. A noter que le vétéran Steven Skrzybski va mieux : longtemps gêné par des pépins physiques (mollet puis tendon d’Achille), celui qui devait être un des leaders du promu retrouve le chemin des filets. Auteur d’un doublé ce week-end après son premier but de la saison la semaine dernière, il pourrait être le joker attendu par tout le KSV.
Bochum peut avoir des regrets après sa défaite à domicile face à Fribourg (0-1). Un but concédé sur corner en première mi-temps et le VfL a pris le jeu à son compte. En vain. Trop désordonné, en manque de réussite (à moins que ce ne soit le gardien adverse Noah Atubolu qui soit à féliciter) et pas assez dangereux offensivement alors que son adversaire avait fait le choix de reculer et de jouer en contre. Heureusement, les cinq derniers ayant perdu, les écarts restent les mêmes.
L’affiche crispante de la journée puisque les deux derniers que deux points séparent sont opposés dans un duel à mort. Et les deux sont dans de mêmes difficiles dynamiques (1v, 1n, 3d).
Condamné d’avance en début de saison par les observateurs, Kiel qui est en progrès depuis quelques matchs va jouer gros lors de la réception de la lanterne rouge qu’elle peut mettre à cinq points. Habitué ces dernières saisons à arracher son maintien de haute lutte, Bochum, qui connaît l’importance de ce type de rendez-vous pour la réussite de cette mission, va jouer encore plus gros que son hôte. Sans aucune marge au regard de son retard au classement, le VfL se retrouve dos au mur. Indécision totale.
Pronostic 2-2
RB Leipzig – FC St. Pauli
Piteusement éliminé de la Ligue des Champions, et alors qu’une réaction était attendue, le RB Leipzig a continué à creuser. De nouveau aussi faibles que décevants, les Saxons ont été ballottés par un FC Union Berlin supérieur sur ce match et ne doivent leur salut qu’à la maladresse récurrente de la plus mauvaise attaque de Bundesliga. Un triste partage des points (0-0) qui ne permet même pas de profiter des faux pas des adversaires au podium et qui fragilise encore un peu plus l’entraîneur Marco Rose.
A l’issue d’une purge dont on aurait pu se passer, Sankt Pauli et Augsbourg ont fait match nul (1-1). Récompensés sur un csc en première période après de rares initiatives, les Pirates ont été punis en fin de match sur le seul cadré concédé sur ce match. Toujours aussi efficace défensivement, le club hambourgeois est invaincu depuis trois matchs (2v, 1n) et continue d’engranger. Et pour quelques semaines, ce sera sans Morgan Guilavogui out (fracture du scaphoïde).
Alors, évangélisation impérialiste contre angélisme pragmatique ? Ambassadeur teuton de la World Company qui verse dans la multipropriété, le club en plastique par excellence reçoit le club de gauchos qui a fait de ses postures rebelles un fond de commerce marketé jusqu’à l’outrance et qui n’a plus rien à envier aux stratégies mondiales des copains d’en face. Côté ballon, les Taureaux Rouges sont normalement au-dessus des Pirates, mais avec ce RBL là, branché sur courant alternatif (1v, 3n, 1d), on ne peut jurer de rien, Marie-Thérèse !
Pronostic 3-1
Je mets une pièce sur une victoire du Holstein face à Bochum, parce que je l’aime bien. Si j’avais 10 euros à gaspiller, je les mettrais sur une victoire moisie du Werder à Munich, comme l’an passé, parce que c’est le Werder.
Vous pensez quoi de Gyökeres ? Ce que j’ai vu était intéressant mais arrivera-t-il à s’imposer chez un gros ? Presque 27 ans, je le pensais plus jeune. En tout cas, avec Isak et lui, la Suède a un chouette duo mais je ne sais pas s’ils sont compatibles…
Gyökeres, ça sent le mec en surchauffe
un peu comme Guivarc’h à une certaine époque
un bon finisseur mais pas non plus le Mâme Alpha des Surfaces
Et Dieu sait à quel point j’aime Trévignon, sa Baleine et ses autochtones
lire Mâle Alpha des Surfaces
Il devait partir où Boniface ? Un attaquant qui me plaît bien.
Al-Nassr (Arabie Saoudite) qui a préféré prendre Jhon Duran d’Aston Villa à 77 M€