Ce cinquième épisode vous raconte l’histoire tumultueuse du Brésil avec la Copa América. Si depuis trente ans, la Seleçao a dominé globalement la compétition, ce ne fut pas le cas auparavant. Le titre de 1989 fut une délivrance sur ce point et ouvrant une nouvelle ère du foot brésilien.
De nouveau, à la fin des années 1980, la Copa América opère un nouveau changement de format. Retour à une formule plus classique, avec un pays organisateur et une édition tous les deux ans à partir de 1987. En 1989, le Brésil accueille la compétition. Cela faisait 40 ans que la Seleçao n’avait plus gagné le trophée continental. Lors de sa dernière victoire, elle n’était pas encore championne du monde. C’est le résultat d’une histoire contrariée avec le tournoi sudaméricain, entre le géant Brésilien et l’Hispanoamérica.
Quarante ans plus tôt, ce ne fut que le troisième sacre brésilien après ceux de 1919 et 1922. L’Argentine et l’Uruguay dominaient la compétition. Le Brésil est arrivé plus tardivement, avec une absence prolongée et plusieurs forfaits consécutifs au cours des années 1920 et 1930. Ce n’est que vraiment à partir des années 1940 qu’il pouvait rivaliser avec ses deux voisins. Lors du Sudamericano 1949, gagné à domicile, le Brésil impressionne avec son trio Jair, Zizinho et Ademir préfigurant le Mondial 1950.
Il n’y avait que le Paraguay pour offrir une résistance et pousser les Brésiliens à un match décisif. L’Argentine, absente, était entrée dans un tunnel pour plusieurs années suite la grève des joueurs. L’Uruguay fut aussi perturbée par des grèves, mais elle envoie tout de même une équipe d’amateurs pour faire de la figuration. Par contre, 1950 sera une toute autre histoire pour la Celeste. Les éditions suivantes furent émaillées de forfaits ou de polémiques, atteignant son paroxysme en 1959. Un an plus tôt en Suède, le Brésil a acquis son premier titre mondial et étrenne toutes ses stars dans cette Copa organisée en Argentine, à commencer par Pelé1. Favori, le Brésil entend bien imposer sa domination sur le continent pour les années à venir. Alors que cette édition créée déjà des remous entre pays2.
La rupture entre le Brésil et la Copa América sera actée sur le terrain. Durant le match contre l’Uruguay, le point de non-retour est atteint. La rivalité entre les deux pays est à vif. Les démons de 1950 planent encore sur le match. Le Monumental se transforme en champ de bataille. Un match dur, violent et en à peine une demi-heure de jeu, après une énième provocation et altercation entre joueurs, une bagarre générale éclate et cela tourne au pugilat avec envahissement du terrain par les supporteurs. Le match reprendra après ce chaos d’une vingtaine de minutes et avec deux expulsés de chaque côté. Le Brésil l’emporte finalement 3-1, mais le match laissera des traces.
Le dernier match oppose le Brésil à l’Argentine. Il tient lieu de « finale »3, mais un nul assure le titre aux Argentins. Dans une rencontre timide, peu agréable et pauvre techniquement au vu de joueurs alignés, le match est le théâtre d’une nouvelle rencontre hachée et tendue. Le score final 1-1 permet à l’Albi de remporter le titre. Au final, le Brésil se sent humilié. La Confederação Brasileira de Futebol (CBF) pointe l’organisation défaillante, invoquant la sécurité de ses joueurs, rudement mis à l’épreuve sur le terrain, face à l’hostilité de ses adversaires et du public. Trop c’est trop ! Le Brésil n’enverra plus ses stars pour un bon moment. Sa domination sur le football mondial lui permet de se désintéresser de la Copa América. Sa renommée passe désormais par le Mondial, dans une projection internationale qui délaisse le sous-continent. La CBF a désormais son propre agenda. La Copa n’est plus une priorité, reléguant ce tournoi au second plan. Elle privilégie d’autres matchs financièrement plus avantageux : rencontres amicales, tournées mondiales, trophées symboliques, ou même ses championnats locaux qui passent avant. Pendant des années, le Brésil envoya des équipes A’, B, des Espoirs, une sélection d’un de ses Etats, etc.
Mais en 1989, le Brésil était dans une tout autre dynamique. Presque 20 ans après son dernier titre, dans cette intervalle qui a vu l’Argentine remportait deux Coupes du monde, l’Uruguay truster les deux dernières Copa América ; le Brésil n’a rien gagné. Le joga bonito de Telê Santana n’a remportait aucun titre, des Zico, Sócrates et Falcão s’en sont allés sans couronnes. Une frustration s’emparait du peuple auriverde. Il fallait regagner quelque chose, repasser par la Copa América après l’avoir longtemps snobé. Le Brésil accueille cette édition sur la première quinzaine de juillet. Une équipe rajeunie à l’image de son sélectionneur Sebastião Lazaroni, jeune entraîneur prometteur qui a tourné la page Santana. La Seleçao est devenue celle d’un football brésilien en pleine mutation : européanisation, toujours plus d’export de ses meilleurs joueurs, restructuration interne portée par la CBF.
Cette Copa à la maison démarre mal pour la Canarinha. Le premier tour du Brésil est inquiétant, d’autant qu’une polémique pollue la sélection. Le Brésil jouait son premier tour dans le Nordeste, avec ses trois premiers matchs à Salvador dans l’État de Bahia. L’équipe locale, l’Esporte Clube Bahia, avait remporté le championnat 1988. Son attaquant vedette Charles était espéré avec le maillot de la sélection. D’autant qu’il avait été retenu dans le groupe brésilien dans un premier temps, mais avant d’être écarté quelques jours avant la liste finale. L’imbroglio de sa non sélection provoque l’émoi du peuple baiano. Furieux, les supporteurs locaux boycottent en partie la sélection, des tribunes dégarnies et vides, des sifflets pendant les matchs et des joueurs chahutés, des banderoles hostiles aux dirigeants de la CBF, des drapeaux brésiliens brûlés… Salvador se transforme en enfer pour sa Seleçao. Dans un Fonte Nova, plus qu’à moitié vide, huant sa sélection du début à la fin, le Brésil débute par une victoire contre le Venezuela 3-1.
Les piètres performances n’aident pas à améliorer la situation. Car, suivent deux nuls soporifiques (0-0 les deux fois) contre le Pérou et la Colombie, ce qui n’arrange pas les affaires brésiliennes à Bahia. De plus, devant cette hostilité, joueurs, dirigeants et journalistes n’apaisent pas les tensions, critiquent durement ce qu’il se passe, quitte à enflammer la ville avec des phrases polémiques aux préjugés racistes envers la population du Nordeste, terre en souffrance et délaissée4. Le fait est que le Brésil n’a jamais été aussi mal accueilli sur son territoire. La presse se demanda comment Bahia, le champion brésilien en titre, n’avait réussi à faire entrer personne dans l’équipe nationale. Sur une pelouse de Fonte Nova qui était dans un sale état, presque impraticable, ce furent trois matchs de souffrance et de douleur, à l’image des terres arides et hostiles du Sertão5. La sélection ne remit plus les pieds à Bahia avant 1995.
Finalement, c’est le changement d’air qui sera salvateur pour la sélection qui évita le désastre d’une élimination prématurée. Le quatrième match était programmé à Recife. Délaissant Salvador, le Brésil se réveille et s’impose 2-0 contre le Paraguay, qui était déjà assuré de terminer premier, se qualifiant ainsi pour le tour suivant. Le Brésil put compter sur Bebeto : à 25 ans, il est la nouvelle star brésilienne. Ironie du sort, il est à signaler que Bebeto était natif de Bahia et avait débuté sa carrière au début des années 1980 dans l’autre club, le Vitória. L’attaquant, déjà buteur au premier match, inscrit un doublé. Il terminera meilleur buteur de cette édition avec six réalisations. L’année a été marquée par son transfert mouvementé de Flamengo pour le rival Vasco da Gama, avec lequel il remportera le brasileiro en cette fin d’année. Bebeto, attaquant rapide, technique et formidable finisseur, dominait à ce moment-là le football carioca. Il fut d’ailleurs élu joueur sudaméricain de cette année 1989.
Le second tour, est sous forme d’un quadrangulaire final disputée au Maracanã. Le Brésil fait face à trois de ses voisins : Argentine, Uruguay et Paraguay. Porté par son duo en feu Bebeto-Romário, l’autre star brésilienne de 23 ans qui a déjà traversé l’Atlantique pour le PSV Eindhoven. Le premier match de ce groupe final est contre l’Argentine. L’Albiceleste était venue avec Diego Maradona qui était décidé à remporter le trophée. Malgré une bonne entente avec Claudio Caniggia qui sera fatale au Brésil un an plus tard, Maradona, diminué, pèse très peu dans cette Copa América (on ne retient de lui lors de ce tournoi qu’un but qu’il n’a pas marqué : son lob depuis la ligne médiane qui finit sur la transversale conte l’Uruguay), à l’image d’une Argentine peu offensive et extrêmement poussive. Globalement dominateur, le Brésil fait la différence au retour des vestiaires. Bebeto et Romário inscrivent chacun un but dans les dix premières minutes de la seconde mi-temps, pliant l’issue de la rencontre (2-0). Le second match, est contre le Paraguay. Toujours porté par son duo de funambules, le Brésil s’impose nettement 3-0 (doublé de Bebeto, un but de Romário).
Le match final oppose le Brésil à l’Uruguay qui compte lui aussi deux victoires. La Celeste est la double tenante du titre. Sous les ordres de Óscar Tabárez, elle est emmenée par son attaquant Rubén Sosa qui s’est mis en évidence dans ce tournoi, et peut compter sur ses stars : Enzo Francescoli, Rubén Paz ou Antonio Alzamendi. Dans un Maracanã plein à craquer, les démons du passé sont définitivement chassés. Car, oui le match a lieu le 16 juillet, 39 ans jour pour jour après le terrible et traumatisant Maracanazo pour le peuple brésilien. Les deux équipes arrivaient exténuées pour leur septième match en deux semaines, mais gonflés à bloc pour cette « finale ». Le Brésil alignait un 3-5-2, inhabituelle pour la sélection mais c’était la patte Lazaroni qui avait mué tactiquement la sélection brésilienne dans ce sens. L’Uruguay était dans un 4-3-3 plus classique. La première mi-temps fut difficile, fermée et peu emballante, parsemée de nombreuses fautes. L’avantage de la possession de balle pour le Brésil, mais l’Uruguay disciplinée et bien en place ne laissait que très peu d’espaces.
Au début de la seconde mi-temps, après une relance rapide de Taffarel, Silas et Mazinho combinent rapidement sur le côté droit pour remonter le ballon jusqu’à hauteur de l’entrée de la surface uruguayenne. Là, un centre de Mazinho permit à Romário de prendre le meilleur sur la défense adverse d’une tête croisée au premier poteau qui donne l’avantage au Brésil. Ce but délivre le stade et tout le Brésil. L’Uruguay ne se montra pas plus dangereux et eut du mal à inquiéter le Brésil, malgré quelques timides réactions. Le score ne bougea plus, une victoire 1-0 permit d’offrir à la Seleçao enfin un nouveau trophée, une quatrième Copa América 40 après la dernière. Cette victoire posa les bases du Brésil des années 1990, puisque parmi les joueurs clés de ce tournoi, en plus de Romário et Bebeto, on retrouve : Taffarel, Branco, Ricardo, Dunga, Mauro Galvão, Mazinho, Aldair, Valdo… dont plusieurs furent des éléments indispensables du Brésil champion du monde 1994.
- 1959 sera la seule et unique participation d’O Rei à la Copa América
- Suite au désistement de l’Équateur, hôte désigné, l’Argentine « récupère » le tournoi sur fond de désaccords entre les nations. Une seconde Copa sera même organisée à la fin de la même année… en Équateur avec plusieurs forfaits et le Brésil enverra une équipe de l’État du Pernambuco
- Poule unique de sept équipes
- Renato Gaúcho a par exemple qualifié Bahia de « terre d’Indiens »
- Région désertique du Nordeste
De cette Copa, je me souviens en effet du duo Romario – Bebeto, des quelques pas de Josimar en fin de « finale » avec la Seleção, du but de Caniggia sur une passe de Diego contre l’Uruguay comme une répétition à ce que serait la CM 1990, de Rubén Sosa fit et stratosphérique avec la Celeste (quel but contre l’Argentine !), des deux expulsions de Ruggieri lors des deux oppositions entre l’Argentine et l’Uruguay…
Et comme le mentionne Ajde, ce titre préfigure les succès de la décennie suivante pour le Brésil. Moins glamour que celui de Santana, mais victorieux.
Ruben Sosa était capable de buts sensationnels. Son passage à l’Inter était très bon. Au contraire d’un Bergkamp.
A propos de la bataille rangée de 1959 entre le Brésil et l’Uruguay, j’avais posté un texte sur sofoot que je remets ici.
En 1959, un des matches les plus honteux de l’histoire de la Copa – et Dieu sait s’il y en a – se déroule au Monumental devant 70 000 spectateurs, Brésil-Uruguay. La Celeste est en reconstruction, elle peine dans ce tournoi et mise sur sa combativité face au Champion du Monde 1958 et ses magiciens, Pelé, Garrincha, Didi, Bellini, Djalma Santos, Gilmar, encore en lice pour la victoire (l’Argentine s’impose finalement à domicile).
L’Uruguay entre sur le terrain avec ses valeurs de toujours et le Brésil est prêt à mettre le pied, peut-être pour exorciser une dernière fois le Maracanaço de 1950. Après trente minutes tendues mais de qualité, l’étincelle fatale survient lors d’un choc entre Almir et Leiva à l’issue duquel le Brésilien envoie quelques coups à l’Uruguayen. Pelé intervient et reçoit en retour des coups de pied. La combustion est immédiate, des bagarres éclatent partout sur le terrain. Les remplaçants se précipitent pour participer, les soigneurs et les entraîneurs assistants en font de même, le terrain est devenu une aire de duels féroces.
Est-ce pour le châtier d’avoir été parmi les bourreaux de 1950 que William Martínez est lâchement frappé par le légendaire masseur de la seleção Mário Américo ? Et comment justifier que « le Diamant Noir » Leônidas, le magicien de 1938, abandonne sa cabine de radioreporter pour se mêler à la furie ? Même les photographes s’en donnent à cœur joie, au zénith de la bataille, quatre-cents protagonistes sont sur la pelouse.
Il faut vingt-deux minutes et l’intervention de la police armée pour que la tension retombe. Quatre expulsions ! Le jeu reprend à neuf contre neuf, l’Uruguay ouvre le score mais en seconde mi-temps, le Brésil fait logiquement la différence grâce à un triplé de Paulo Valentim, star de la seleção le temps d’un tournoi.
A la fin du match, les Uruguayens considèrent que le compte n’y est pas : le capitaine Bellini est agressé par quatre joueurs de la Celeste, un high-kick le prive de deux dents. Les bagarres reprennent de plus belle sur le terrain. Lorsque le calme revient, les spectateurs argentins huent leurs voisins uruguayens. Pour clore définitivement la représentation, ces derniers leur répondent avec des gestes obscènes, ultime salut avant la sortie des artistes.
Ce match est assimilé à un sommet de violence entre deux nations, sur un continent qui en a pourtant connu quelques-uns. Mais les observateurs présents témoignent également d’un match d’une extrême qualité, opposant le jeu de possession des artistes brésiliens à la précision du jeu de contres des Uruguayens. Cette rencontre, l’immense journaliste argentin Dante Panzeri la résume ainsi : « le match atteignit les deux extrêmes : le football le plus pur et la barbarie la plus pure de l’ère civilisée ».
La victoire brésilienne de 1949 est en effet lié à des circonstances très favorables : absence de l’Argentine et sélection de jeunes et de briseurs de grèves pour l’Uruguay dont le plus célèbre est le défenseur Matías González, le seul de cette équipe à participer au Maracanaço de 1950.
Ce Brésil 1949 est très proche de celui de 1950 avec Flávio Costa comme sélectionneur et entraîneur du Vasco surnommé O Expresso da Vitória et vainqueur du championnat sud-américain des clubs 1948, ancêtre de la Libertadores. Avec un club dominateur à l’échelle de l’Amsud, des cracks dans toutes les lignes, un sélectionneur novateur inspiré par l’école hongroise (notamment Dori Kürschner, coach de Flamengo dans les années 1930), une victoire en Copa América 1949, le Brésil ne pouvait que gagner la Coupe du monde 1950…
Vous me régalez les gars ! Il est vrai que vu de loin, cela peut paraître incroyable de voir que pendant 40 ans, le Brésil n’a pas été maître sur son continent.
Cependant, le mondial 1990 ne sera pas une grande réussite pour le Brésil, que ce soit en terme de résultats et de jeu.
On peut regretter l’absence du duo Bebeto-Romario en pleine forme au Mondial 90. Bebeto est absent et j’ai longtemps cru que c’était également le cas pour Romario. Mais il joua quelques minutes anecdotiques.
Encore un très bon volet, merci.
Romario, on en avait parlé : diminué voire inapte, assurément à court de rythme.. Pour synthèse :
Le dernier match qu’il joue lors de la saison 89-90 l’est le 4 mars, face à Den Haag. Blessé par le dénommé Gentile. A compter de cette date, on ne le voit plus sur un terrain néerlandais avant le 28/08.. Entre-temps, il y a certes cette poignée de minutes disputée au Mondial..mais dans quel état?? Le fait est que les NL avaient tenu sa participation à la WC90 pour plus que compromise..
La fédé brésilienne aurait-elle forcé son retour sur pelouse? S’en suivirent d’abord l’une ou l’autre contrariétés/absences ponctuelles de début septembre à mi-octobre 1990, puis une nouvelle absence de trois mois jusque mi-janvier 1991.. 1990, anus horribilis pour Romario.
J’ignorais l’épisode avec Charles. Merci Ajde.
Le transfert de Bebeto au Vasco avait déclenché une sacrée polémique, je m’en souviens.
Le fameux lob sur la transversale de Maradona face à l’Uruguay. Genial.
https://youtu.be/W5KDRUkS7oQ?si=1th4uytGuO37gjkV
Sur les 50 dernières années, qui a autant de Copa que Francescoli ?
Je viens de voir qu’il en avait gagné 3 ! Assez incroyable car dans la même période, l’Uruguay ne brillait guère lors des coupes du monde qu’il a disputé, surtout en 1986.
Mazinho était un excellent joueur. Versatile, technique, pas dénué de caractère…
Le Vasco où Lazaroni fait ses armes les années précédentes était une véritable madeleine de Proust. La classe de ce maillot me fait de l’effet encore aujourd’hui. Ils avaient gagné 2 titres de Rio. Outre le duo Bebeto-Romario, ils comptaient deux espoirs aillant chacun terminé meilleur joueur du championnat du monde U20 à quelques années d’intervalle: Geovani et Bismarck. Aucun des deux n’a jamais percé au plus haut niveau. Plus étonnant, on trouve un certain Sonny Anderson dans l’effectif de l’époque.
Une idée de top 10: Sélections chahutées par leur propre public?
(Me souviens d’un Italie-Mexique où les florentins avaient apporté des sombreros pour supporter les latino-américains)