Série « As 17 leis do jogo » suivant les traces des différents champions du Brésil.
« Qui n’a pas aimé l’élégance subtile de Bobô? », chantait Caetano Veloso dans Reconvexo. Certainement pas Evaristo de Macedo, le coach de l’Esporte Clube Bahia en 1988. C’est déjà son troisième passage dans la première capitale du Brésil et il sait pertinemment qu’un nouveau succès dans le championnat annuel baiano ne laisserait que peu de traces dans les consciences. Aucun grand club brésilien ne lui a donné sa chance à ce jour. Et quand, assez étonnamment, on lui offre en 1985 la possibilité de diriger la prestigieuse Seleção, il ne reste en poste qu’un mois. Intérimaire devenu rature dont l’unique fait d’arme est un succès en amical face à l’Argentine grâce à Careca et Alemão. A l’Estádio Fonte Nova de Salvador de Bahia justement. Le souvenir de Telè Santana rôde toujours…
C’est à se demander si son pays a déjà su apprécier à sa juste valeur Evaristo. Un brin exagéré certes. Les plus vieux se souviennent de son splendide Flamengo qui domina Rio dans les années 1950, aux côtés de Dida et Zagallo. Les statisticiens de son quintuplé face au Venezuela lors de la Copa America 1957, unique en son genre. Mais le choix de partir en Catalogne au lendemain de cette compétition lui a peut-être ôté un destin d’immortel. Était-il moins bon que Vavá ? Pas certain mais que valent ses fulgurances en Espagne face au premier sacre mondial tant attendu ? Mauvais tempo… Kubala, Suárez, Czibor, Kocsis, Eulogio Martínez… Le grand Barça a-t-il eu par la suite une armada offensive de cette classe ? A mon sens, non… Faut croire qu’Evaristo le charmeur était fait pour l’exil, le voyage. Pour cette Catalogne meurtrie qui hurlait sa culture intérieurement, pour ce Qatar qu’il mena en finale du Mondial junior en 1981, pour cette équipe irakienne qui causa bien du tracas à la Belgique de Ceulemans…
Les mots de Jorge Amado
A la fin de la décennie 1980, le football brésilien se cherche et tâtonne, quitte à se renier. Déjà 18 ans sans le moindre trophée à ranger dans l’armoire pour sa sélection. Et si ses clubs ne subissent pas l’exode fatal qui est leur lot aujourd’hui, ses dirigeants ne procrastinent malheureusement pas suffisamment. Des idées, ils en ont à la pelle. Comme celles d’organiser le tournoi national en trois phases distinctes, d’octroyer des victoires à deux points ou trois selon la saison et l’humeur, de rajouter des séances de penaltys interminables en digestif. Dédale sans fin, merdier sans nom…
Le président de Bahia, Paulo Maracajá, attend d’Evaristo qu’il se défausse de l’ennui dans lequel végète son club depuis des décennies. Refaire de la perle du Nordeste une géographie enfin détachée de son douloureux passé, aussi esthétique soit pour le touriste le quartier du Pelourinho. En un mot, les clouer tous au pilori, ces mastodontes ancestraux, aussi impunément que le faisaient les négriers des esclaves récalcitrants.
L’équipe de Bahia se connaît bien mais débute excessivement mal. Le Tarantini local est moutachu, Newmar est aussi sec que la mer d’Aral, seul Zé Carlos surnage. Bobô, l’enfant du coin, est là heureusement. Une tige barbue, au regard infiniment doux, comme sorti de la cache d’une belle utopie. Le chef d’orchestre qui impose la cadence, montre la voie. Celle d’un succès à Morumbi comme autant de respiration, celle du cadavre d’un Sócrates broyé qui pensait rajeunir à Santos. Tu parles Charles ! Jorge Amado l’avait bien compris, les pauvres, à défaut de cuvette en argent, en ont marre d’être constipés.
Chance, malchance…
Ce qui est réconfortant quand la panade est ton quotidien, c’est que tu t’en rends compte quand tu es verni. Bahia l’est indubitablement face à Sport. Égalité parfaite en quart de finale sur les deux confrontations, Bahia passe. Pourquoi eux et pas d’autres modestes ? Parce que la règle est la règle, aussi idiote soit-elle et que seuls les faibles et les oisifs se lamentent sur les questions d’équité.
Prochaine station, le Fluminense de Romerito… Affiche alléchante mais sans la saveur des quartiers qui s’entredéchirent, des voisins qui se conspuent, les regards sont ailleurs. Le GreNal du siècle, Mazarópi face à Taffarel, Abel Braga face à son égo. Quatre ans que Grêmio se moque de son encombrant voisin mais la foule colorada connait ses classiques, elle sait que Nilson toujours deux fois…
De son côté, Bahia ramène un nul vierge du Maracanã et Fonte Nova ouvre généreusement les vannes. 110 438 âmes dans un enfer pavé de mauvaises intentions comme autrefois les ruelles de Pelourinho. Et combien de milliers d’insatisfaits en dehors…
Charles, le futur xeneize, dont l’absence lors d’une convocation en sélection créera un boycott massif du peuple de Salvador, est une pulsation incontrôlable pour Fluminense. Gauche, droite, Bahia croit à son miracle. Suffocation, Washington égalise mais Bobô, aiguille perdue dans une meute de fous, plante le dernier clou dans le cercueil du Tricolor .
30 ans et pas une ride
L’Internacional de Porto Alegre est incontestablement le favori de la finale, au regard de sa dynamique, de la confiance inébranlable de Braga en ses troupes et de la rouste 3 à 0 administrée aux ouailles d’Evaristo en phase de groupe. Sur un coup franc rapidement joué, profitant d’une défense apathique, Leomir d’Internacional ouvre la marque. Suée glaciale dans les travées du Fonte Novo. Zé Carlos ne s’avoue pas vaincu, zizague entre les mailles du filet et dépose une offrande sur la tête de l’ami Bobô. Un coup de canon, Taffarel n’y peut rien. Au milieu de la mêlée de la seconde période, du méli-mélo des sentiments, Bobô, encore lui, récupère le ballon à trois mètres de la ligne. Taffarel au sol, une frappe de raccroc, un but moche comme une nuit sans lune, Fonte Nova chavire. La beauté cachée des laids, se voit sans délai…
Le Colorado tente son va-tout à domicile. En entrant dans leur vestiaire, le Tricolor de Aço découvre un animal sacrifié avec soin par un pai de santo gaúcho, un maître des esprits. Mais comme le soulignera Evaristo, utiliser les forces mystiques macumba contre Bahia, est un acte de désespéré. Tenir, tacler et souffrir… Le match est haché et Ronaldo le gardien de Bahia fait des miracles sur sa ligne. Malgré la pression de 80 000 fans revanchards, ils le tiennent enfin leur Graal. 30 ans après la Taça Brasil conquise face au Pelé de Santos, cette époque lointaine où Evaristo aimait à compter fleurette du côté des Ramblas.
Pendant quelques jours, Salvador ne s’appartient plus, du moins si on est pas fan de Vitória, et loin de moi le désir de contredire Amado le conteur des bas-fonds quand il écrivit que « Bahia, c’est la bonne terre, à condition de vivre ailleurs. » Sur la globalité de son histoire certainement. Mais cet instant précis n’était que lumière et rire pour tous ces négligés, ces damnés de la terre…
Gol! Bien joué Khia
Merci Calcio. Normalement, y’en aura toute une serie. Si j’arrive au bout! C’est pas gagné! Hehe
Merci Khia, super ! Un club méconnu, un titre oublié. Beaucoup à dire sur Evaristo, les quelques cracks passés par Bahia ou encore la catastrophe de 1971 du Fonte Nova. Je repasserai ce soir ou demain pour commenter tout ça, pas le temps ce matin.
Yep. J’attends de lire ton point de vue sur le duel Vava-Evaristo!
Depuis le 4 mars 1971, le stade de Fonte Nova est associé à une tragédie que les militaires au pouvoir ont largement étouffé. Pour fêter la construction de nouvelles tribunes portant la capacité du stade à près de 100 000 places, un tournoi est alors organisé avec Flamengo, Grêmio et les deux clubs de Salvador, l’Esporte Clube Bahia et l’Esporte Clube Vitória.
Lors du premier match, l’EC Bahia bat Flamengo 1-0 puis vient la seconde rencontre entre l’EC Vitória et Grêmio. Le score est de 1-0 pour le club de Porto Alegre quand une détonation retentit et provoque la panique dans la partie supérieure des tribunes. Des spectateurs se jettent des gradins les plus hauts, tombant sur le béton des rangs inférieurs ou sur des personnes n’ayant pas fui sur la pelouse. Officiellement, l’origine de la déflagration est le résultat de l’explosion d’une ampoule. Toujours officiellement, l’incident cause deux morts et près de deux milles blessés. Mais les témoins présents assurent que les victimes sont bien plus nombreuses que le recensement des autorités. A l’époque, ce type d’accident n’altère pas les enthousiasmes : trois jours plus tard, Bahia bat Vitória sur un but de son vieux goleador argentin El Nene Sanfilippo. Puis le 10 mars, le match décisif oppose Bahia à Grêmio. Les deux clubs ne parviennent pas à se départager et puisque Oto Gloria refuse la séance de tirs au but, Bahia est déclaré vainqueur.
En 2007, dans ce même stade, à l’issue d’une victoire de Bahia, une tribune s’effondre sous le poids du public et cause la mort de 7 personnes. C’est la fin de ce vieux stade, rasé au profit d’une nouvelle Arena Fonte Nova pour la CM 2014.
Merci Verano. Pour le match de demi-finale face à Fluminense en 88, ils sont 110000 dans le stade Fonte Nova mais bien 30000 à l’extérieur! Un raz de marée.
Refuser la séance de tirs au but??
N’oublions pas aussi le 2e club de la ville, l’Esporte Clube Vitória qui avait fini 2e lors de l’exercice 1992/93
Mais en allant plus au nord, Recife (les plus belles plages du Brésil) avait créé la sensation, juste avant Bahia, en 1987, en damant le pion aux plus grands.
Cette douce chronique m’a fait rappeler mon séjour au Brésil lors de la CM 2014 (tempus fugit !). Le pays est immense, et même une année ne suffirait pas à le parcourir.
Merci pour le partage Lindo. Je parlerai de Recife par la suite. Un texte qui tombe dimanche devrait t’intéresser.
J’ai pas eu la chance d’aller au Brésil ni en Amérique du Sud mais je n’abdique pas!
La photo me rappelle énormément Cuba 🙂
Un petit air de Trinidad, peut-être…En beaucoup plus grand!
Ces couleurs, ça me fait penser à Drosendorf.
Ca y est, il va faire du yodel.
C’était pour apporter une petite touche d’exotisme.
Au demeurant, Drosendorf est un charmant petit coin du Waldviertel, pas loin de la frontière tchèque. Avec un château, une place entourée de petites maisons colorées, et une mairie avec une façade sgraffito.
Ah, j’ai rencontré un type de Curacao aujourd’hui. Doté d’un nom congolais et d’un prénom mérovingien. Une belle bête, les femmes doivent être charmantes!
Tu prêches un convaincu pour ton coin du monde, dis 😉
Moi, le Curaçao que je connais, il est bleu.
Je n’ai pas le moindre référentiel personnel sur ce sujet (Bobô me disait bien quelque chose, ça oui), bref : tu as réussi à me la couper, chapeau bas! 🙂
Lindo a raison de parler d’une « douce chronique ». Y a le regard « infiniment doux de Bobô »………mais aussi le regard tout doux du Khiadia bétique.
Une question peut-être, mais qui éloigne de Bahia : « Kubala, Suárez, Czibor, Kocsis, Eulogio Martínez… Le grand Barça a-t-il eu par la suite une armada offensive de cette classe ? A mon sens, non… »
Et si tu nous expliquais ce point de vue, déjà?
Mais je préférerais que ça parle de Bahia! Un club périphérique, de surcroît c’est un peu (beaucoup) les parias du Brésil…. Moi aussi, j’apprécierais que Cebolinha nous apporte ses éclairages « in situ » : trace laissée par ce sacre? réception qui en fut faite à l’échelle nationale? d’éventuelles conséquences, qui sait?
Par rapport à ta question sur l’armada offensive du Barça du temps d’Evaristo, j’utiliserais les noms de Tejeda et Villaverde que citait Verano. On parle deja de très bon joueurs mais en queue de peleton par rapport aux autres. C’est dire la qualité de l’ensemble.
Kubala est pour moi le plus grand joueur du Barça jusqu’à l’arrivée de Messi. Les deux hongrois font partis d’une des plus grandes équipes de l’histoire. Suarez… Evaristo est du niveau, voire meilleur qu’un Vava. Martinez le paraguayen…
Le Barça a eu de grandes équipes offensives mais de cette qualité et densité, je ne vois pas. Même lors des titres européens.
Après je suis très années 50, c’est ma période préférée en foot.
Tejada…
Que Tejada soit en retrait par rapport aux autres grands noms, oui, mais je ne partage pas ce constat pour Ramón Villaverde.
S’il n’avait pas rejoint l’El Dorado colombien, rien ne dit qu’il n’aurait pas été sélectionné pour la CM 1950. Quand le Barça le recrute en 1954, c’est pour compenser l’échec du club sur le dossier Di Stéfano, son ancien équipier au Ballet Azúl des Millonarios.
Durant son long bail à Barcelone, malgré l’empilement de talents offensifs, Villaverde est pratiquement toujours titulaire. Capable de jouer à tous les postes, supérieurement intelligent, il est un maillon essentiel de 1954 au début des années 1960. L’exemple type du joueur sous estimé !
Villaverde, ça s’est une mission pour l’homme en claquettes depuis 41 ans!
12 septembre 1954, le FC Barcelona reçoit le Sevilla FC à Les Corts. Daučik viré malgré son auréole de gloire, c’est un nouveau Barça qui se présente en ouverture de la Liga, celui de l’Italien Sandro Puppo, ex-sélectionneur de la Turquie dont s’est entiché le jeune président Francesc Miró-Sans après l’improbable élimination de l’Espagne lors des qualifications pour la CM 1954. Puppo impose d’emblée ses choix. Les internationaux Biasco et Basora sont écartés et puisque Laszi Kubala n’est pas encore rétabli de sa blessure de fin de saison précédente, les deux recrues uruguayennes font leurs débuts. Il s’agit de Dagoberto Moll, venu de La Coruña, et surtout Ramón Villaverde.
Epais cheveux gominés coiffés en arrière, fine moustache à la Clark Gable, Villaverde n’a que vingt-quatre ans mais il a déjà vécu plusieurs vies. Né dans le centre de Montevideo, c’est avec le modeste club de Liverpool qu’il démontre son habileté balle au pied. A dix-neuf ans, il fait partie des quarante-quatre joueurs présélectionnés pour préparer la CM 1950. Il dispute même en novembre 1949 une rencontre non officielle au Centenario servant à affiner la liste destinée à embarquer pour le Brésil. Il côtoie alors de nombreux futurs champions du monde mais aussi quelques cracks finalement exclus de la Celeste. Parmi eux, le talentueux ailier Bibiano Zapiraín (en désaccord avec le sélectionneur), Luis Ernesto Castro. Quant à Ramón Villaverde, s’il n’entre pas dans l’histoire avec les demi-dieux du Maracanazo, c’est parce qu’il quitte l’Uruguay dès le début de l’année 1950.
L’El Dorado colombien, ligue pirate créée en dehors du cadre de la FIFA, est un aspirateur de talents, Argentins pour la plupart compte tenu de la politique de Perón, mais des Brésiliens et Uruguayens choisissent également l’exil, préférant le confort matériel à la gloire sportive. C’est le cas de Villaverde qui troque les cent pesos mensuels qu’il gagne avec Liverpool contre une prime à la signature de dix-mille dollars offerte par le Cúcuta Deportivo « de los Uruguayos », douze Charrúas composant l’effectif cette année-là, rejoints en 1951 par les défenseurs champions du monde Schubert Gambetta et Eusebio Tejera. La classe de Villaverde est évidente et en 1953 Alfredo Di Stéfano, Adolfo Pedernera, Julio Cozzi, « Pipo » Rossi ou encore Antonio Báez l’accueillent au sein du « Ballet Azul », le surnom donné aux Millonarios de Bogotá. L’El Dorado prend fin en 1954 et selon les termes d’un accord signé par la Dimayor (fédération colombienne) et la FIFA, les joueurs retrouvent leur club d’accueil, Liverpool de Montevideo en ce qui concerne Villaverde. C’est là que le Barça vient le chercher en août 1954 contre soixante-cinq mille pesos après que l’assemblée générale de Liverpool ait avalisée le transfert.
Contre Sevilla, Villaverde ouvre le score de la tête dès la dixième minute de jeu, initiant ainsi une longue histoire d’amour avec le public de Les Corts puis du Camp Nou. Joueur supérieurement intelligent et discipliné, il évolue avec le Barça durant neuf saisons au cours desquelles il fréquente de très grands attaquants (Kubala, Manchón, Basora, Suárez, Czibor, Tejada, Eulogio Martínez, Kocsis, Evaristo) sans jamais perdre la confiance des entraineurs qui se succèdent, bien aidé par sa double nationalité et sa capacité à occuper tous les postes offensifs, avec une préférence pour le flanc gauche.
Lors de sa tournée sud-américaine de 1962, le Barça affronte Peñarol au Centenario (1-1). C’est la première fois que Villaverde foule cette pelouse depuis le match de pré-sélection à la CM 1950. Sans doute cherche-t-il en vain des visages connus parmi les aurinegros, William Martíez, dernier champion du monde encore présent, ne faisant pas partie des présélectionnés testés en novembre 1949. En 1963, c’est au tour du Nacional de recevoir les blaugranas. Les reporters uruguayens n’ont d’yeux que pour Luís Cubilla, l’enfant du Tricolor dont le parcours catalan s’avère in fine bien décevant, très loin de celui Ramón Villaverde.
Prêté en Segunda au Racing Santander, son tout dernier match en blaugrana a lieu en octobre 1963, un amical en son honneur au Camp Nou contre le Racing de Paris d’Ujlaki. A cette occasion, grand seigneur, il conclut sur quelques mots plein de classe : « je ne suis pas encore assez vieux pour renoncer au football, mais je suis trop vieux pour jouer au Barça ».
Haha. On le connaît désormais Verano mais il fort quand même! Merci l’ami!
Nan mais la ligne d’avants du Barça lors de la finale de Berne contre le Benfica, c’est peut-être la plus incroyable tous clubs confondus : Suarez, Czibor, Evaristo, Kubala, Kocsis. Indécent ! Tout ça pour se retrouver avec une pintade dans les bois, pas foutue de faire un arrêt avec le soleil dans la tronche…
Après Ramallets, c’est quand même le plus grand gardien de l’histoire du Barça. Je le mettrais avec Arconada pour se disputer la place au pied du podium des gardiens espagnols. Mais comme Arconada, il se troue pour le match le plus important de sa carrière!
Quels gardiens espagnols mets-tu devant Ramallets et Arconada ?
Ben déjà, Zamora de l’immense RCD Español (bien parti pour être à nouveau relégué, putain !). Puis Iribar, of course. Bobby, ressaisis toi avant d’aller manifester, je sens que tu n’y es pas ce matin.
Iribar en 3. Et à choisir entre Zamora et Casillas pour la première place. Et j’hésite vraiment…
Je pense que Zamora a atteint un niveau pour son époque supérieur à celui d’Iker mais en sélection Iker, c’est l’Italie 2008, le Paraguay et l’ami Robben… Le fait d’avoir enfin un bon gardien, ça a changé la donne. Sans oublier une défense enfin au niveau.
Ahhhh, je ne sais pas….
Le palmarès de Casillas est incontestable mais j’ai toujours trouvé qu’il bénéficiait de beaucoup de bienveillance ou d’indulgence de la part des médias (il était très faible sur les sorties aériennes). Très surcoté selon moi.
Ah ! mais j’avais bien ma petite idée.
Je voulais juste avoir l’avis du Kia.
Et c’est quoi ton panthéon des portiers espagnols ?
1. Zamora.
Ensuite, c’est beaucoup trop récent pour moi…
Depuis ce matin, j’avais un vague air en tête à l’évocation de Bahia. Je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus… Jusqu’à ce soir. Nicolas Peyrac!
« Je pars
Le vol de nuit s’en va
Destination Bahia
Buenos Aires ou Cuba »
Ah ah ah, qu’est ce qu’on l’a entendu cet air là !