1973-1974 : Deutscher Fußball über alles – 2e partie : le chemin de la gloire

Deuxième partie du récit de cette saison 1973-1974 qui a vu l’Allemagne, Est et Ouest confondus, s’installer au sommet du football mondial.

(Première partie disponible ici)

Automne, troisième époque

« Wir fahren zur WM, wir fahren zur WM… » (1) La RDA l’a fait, elle ira en Coupe du monde pour la première fois de son histoire après une indiscutable victoire en Albanie (4-1) le 3 novembre. Deux semaines plus tard, une victoire à Budapest en amical (1-0) sur une Hongrie alors dans le top 15 européen clora la saison en beauté. La Roumanie, elle, reste à la maison, ce qui ne sera pas sans conséquences pour quelques-uns de ses meilleurs joueurs. Pendant que le schnaps coule à flots de Rostock à Zwickau, la RFA continue sa préparation avec un nul honnête en Écosse (1-1) suivi d’une bonne victoire sur l’Espagne (2-1) à Stuttgart.

Après Albanie-RDA : tremblez, bourgeois d’en face, nous voilà !

La C1 et la C2 faisant la trêve jusqu’en mars comme d’usage à l’époque, il reste le troisième tour de la C3 pour meubler l’actualité. Celle-ci offre un nouveau choc interallemand entre Fortuna Düsseldorf et le Lok Leipzig. On attendait plutôt les Rhénans au rendez-vous des quarts, mais ils sombrent au retour (2-1, 0-3) face à un Lok décomplexé et délocalisé pour l’occasion dans l’immense Zentralstadion, antre de l’équipe nationale. Le FC Cologne quant à lui, revient (presque) sur les lieux du crime pour affronter l’OGC Nice après l’OM au tour précédent. Même punition, même motif : après un succès méritoire des Aiglons au stade du Ray, le Effzeh met les gaz au retour, pulvérise des Niçois physiquement à la ramasse (0-1, 4-0), et met fin à la saison française en Coupe d’Europe.

Match retour Lok Leipzig – Fortuna Düsseldorf. Dans une seconde, Henning Frenzel (balle au pied en haut à g.) va pivoter et décocher sans contrôle un lob « à la Pauleta » qui va finir en lucarne opposée pour le 3-0 (55e).

Reste le VfB Stuttgart, qui a tiré du lourd avec le Dynamo Kiev où évolue une bonne moitié de l’équipe d’URSS vice-championne d’Europe 1972. Une petite décennie avant Hansi Müller ou les frères Förster, cette équipe d’anonymes est plus habituée au ventre mou de la Bundesliga qu’aux joutes continentales. C’est pourtant elle qui va signer le premier grand exploit européen du club, selon un scénario dont s’inspirera l’AS Saint-Étienne deux saisons plus tard, avec une belle remontada (0-2, 3-0) conclue à trois minutes de la fin du temps réglementaire. Tous comptes faits, rien n’a changé au « classement » de la saison après ce troisième tour, Allemands et Britanniques ayant chacun laissé un des leurs sur le carreau.

Au moment d’attaquer le repas d’un Noël que le socialisme n’a pas tout à fait réussi à éradiquer à l’Est, les footeux des deux Allemagnes peuvent lever leurs verres à leurs représentants respectifs. Quatre sur six en quarts de finale pour la RFA (meilleur pourcentage de la saison), c’est du jamais vu qui confirme une décennie de progrès constants. Deux sur quatre pour la RDA, au niveau d’un Portugal ou d’une Bulgarie qui ont toujours compté une petite longueur d’avance sur la DDR dans les choses du ballon rond, c’est un score qui témoigne du bien-fondé des centres de formation créés dans 11 clubs sur ordre du pouvoir central en 1966. Avec en toile de fond la Coupe du monde où les deux sélections seront présentes, la saison se profile comme un sommet historique du football schwarz-rot-gold… encore faudra-t-il confirmer.

Stuttgart – Dynamo Kiev : Bernd Martin (à terre, maillot blanc) qualifie le VfB à trois minutes de la fin.

Printemps, première époque

En mars 1974, au moment où le football international reprend ses droits, l’Europe secouée par le choc pétrolier consécutif à la guerre du Kippour émerge d’un hiver de crise, émaillé de files d’attentes aux stations-service et d’interdictions de circuler le dimanche dans certains pays. Elle a aussi accueilli en janvier la petite bombe du tirage des groupes de la Coupe du monde qui jette les deux Allemagnes l’une contre l’autre. Les préparatifs pour la grande bataille commencent dès la fin février des deux côtés du Mur. La RFA va chercher un peu de chaleur au Sud mais ramène des incertitudes nouvelles après une défaite en Espagne (0-1) et un nul en Italie (0-0). La RDA, quant à elle, rend visite aux camarades socialistes du Maghreb et ne tire que peu d’enseignements de faciles victoires sur la Tunisie (4-0) et l’Algérie (3-1).

Quelque part en RFA, un dimanche de décembre 1973 : verboten, on vous dit !

En C3, les deux Allemands de l’Ouest et l’Allemand de l’Est encore en lice ont vu le tirage au sort leur épargner des affrontements directs. Tous n’en profiteront pas avec le même bonheur. Le FC Cologne, qui avait fait grosse impression aux tours précédents, tombe sur un os avec un Tottenham lui aussi en mode char d’assaut (5-1, 4-1 face au Grasshopper Zürich, 1-1, 4-1 face à Aberdeen, 1-1, 5-1 face au Dinamo Tbilisi de David Kipiani). Aussi bien à l’aller au Müngersdorfer Radrennbahn qu’au retour à White Hart Lane, le Effzeh n’a pas voix au chapitre et s’incline sèchement (1-2, 0-3). Un peu plus au sud-est, le VfB Stuttgart affronte le Vitória Setúbal, tombeur du Beerschot (2-0, 2-0), de Molenbeek (1-0, 1-2), puis de Leeds (0-1, 3-1) aux tours précédents. Les Souabes, virtuellement éliminés à la mi-temps du match retour au Portugal, s’offrent une mini-remontada avec deux buts qui les propulsent dans le dernier carré (1-0, 2-2) à la surprise générale.

Le Lok Leipzig, lui, affronte un Ipswich Town qui a sorti la Lazio, et pas par hasard (4-0, 2-4), puis Twente (1-0, 2-1), après son exploit face au Real au premier tour. Entêtement britannique contre détermination allemande, kick and rush de l’Est-Anglie contre appels en profondeur stéréotypés made in DDR, ce n’est ni un duel d’esthètes, ni un échange de bons procédés. Égalité parfaite au Zentralstadion (1-0, 0-1) après 210 minutes : place aux tirs au but, et comme d’habitude… Voilà en demi-finale une autre équipe d’Allemands inconnus que personne n’attendait là.

En C2, Magdebourg continue sa visite des « pays frères » chez les Bulgares de Stara Zagora, tombeurs des Luxembourgeois de Fola Esch (7-0, 4-1) puis de l’Athletic Bilbao (3-0, 0-1) aux tours précédents. Pas de frayeur cette fois-ci : les coéquipiers de Manfred Zapf mettent les choses au clair chez eux à l’aller et contrôlent tranquillement au retour (2-0, 1-1).

Mönchengladbach, lui, a hérité des Nord-Irlandais de Glentoran, Petit Poucet de la compétition après ses triomphes improbables sur les Roumains de Râmnicu Vâlcea (2-2, 2-0) et les Norvégiens de Brann Bergen (1-1, 3-1). Ah, la magie de cette Coupe des Coupes aujourd’hui disparue, avec ses noms aussi mystérieux qu’éphémères, que P2F a évoquée il y a peu avec nostalgie… Mais le football n’est pas toujours un conte de Perrault et l’ogre dévore le petiot sans une once de remords (2-0, 5-0).

Glentoran-Mönchengladbach, ou l’essence de la Coupe des Coupes en une seule image.

Dans la plus grande des trois coupes, enfin, le Bayern est opposé au CSKA Sofia, lequel a écarté le Wacker Innsbruck (3-0, 1-0) et surtout un Ajax qui n’a pas encore digéré le départ de Cruyff (0-1, 2-0), pour en arriver là. Cette fois, les Munichois ont appris la leçon des tours précédents – et ne prendront en fait plus jamais un adversaire de haut en Coupe d’Europe. Ils font la différence à l’aller au Stade Olympique, ouvrent la marque au retour, et concèdent en fin de compte une défaite anecdotique (4-1, 1-2) qui ne change rien à leur sort.

Le mois se termine sur de nouveaux matchs amicaux des sélections nationales. La RFA domine l’Écosse, elle aussi qualifiée pour le WM, sans vraiment convaincre dans une rencontre où les deux sélectionneurs alignent leurs équipes-types (2-1). Côté est-allemand, deux victoires à domicile sur la Belgique (1-0) et la Tchécoslovaquie (1-0), poids lourds éliminés de peu de la phase finale, confirment à Georg Buschner qu’il est sur le bon chemin.

Printemps, deuxième époque

Avant les demi-finales des Coupes d’Europe, les cinq clubs allemands encore en lice n’ont que trois semaines pour jeter un œil sur les affaires intérieures. Le Bayern et Mönchengladbach sont engagés dans un de leurs duels de géants qui font la renommée de la Bundesliga des années 1970 et que les Bavarois remporteront cette fois d’un tout petit point. Cologne, distancé pour le titre, lutte pour l’UEFA qu’il décrochera finalement grâce à la victoire en DFB-Pokal de l’Eintracht Francfort. Stuttgart, lui, est retombé en milieu de tableau. En DDR-Oberliga, le FC Magdebourg bataille durement avec le Dynamo Dresde et le Carl Zeiss Iéna pour le titre qu’il finira par remporter, le Lok Leipzig échouant quant à lui au pied des places européennes.

Le Lok, justement, croise le fer avec un club anglais en C3 pour la troisième fois de la saison. Mais le Tottenham de Pat Jennings et Martin Peters, vainqueur de cette même C3 deux saisons plus tôt, est une autre paire de manches que les Wolves ou les Tractor Boys. À l’aller au Zentralstadion comme au retour à White Hart Lane, la classe parle. Le Loksche n’est jamais en mesure de contester la décision (1-2, 0-2) et termine ainsi un étonnant parcours européen qui n’aura d’équivalent que 13 ans plus tard, comme le savent hélas trop bien les supporters des Girondins.

Demi-finale retour Tottenham – Lok Leipzig : Martin Chivers inscrit le deuxième but des Spurs à White Hart Lane (87è).

Le VfB Stuttgart, opposé à Feyenoord dans l’autre demi-finale, peut espérer continuer son conte de fées après avoir ouvert la marque au Kuip et ne s’être incliné que d’un petit but. Au retour au Neckarstadion, il faut déchanter. Les vainqueurs de la C1 1969-70 jouent sur leur expérience des grands rendez-vous et mènent 2-0 après 50 minutes de jeu. Si les Souabes réussissent finalement à égaliser, ils n’en quittent pas moins la scène européenne, mais avec les honneurs (1-2, 2-2) et beaucoup plus tard qu’on le pensait.

Le tirage des demi-finales de la Coupe des Coupes a lui aussi évité un duel interallemand mais a accouché de ce que beaucoup considèrent comme la finale avant l’heure : AC Milan-Mönchengladbach, tenant de la C2 contre finaliste sortant de la C3. Ces Rossoneri-là, en fin de cycle, n’ont plus grand-chose en commun avec l’équipe championne d’Europe en 1969. Leur victoire en finale sur Leeds la saison précédente (1-0) a laissé un goût amer, empreint à jamais de forts soupçons de corruption arbitrale. Après qu’ils ont sorti le Dinamo Zagreb (3-1, 1-0), le Rapid Vienne (0-0, 2-0), et le PAOK Salonique (3-0, 2-2), on les sent vulnérables au moment d’affronter un Gladbach dont tout le monde connaît l’authentique valeur.

Au match aller à San Siro, ce sont effectivement les Allemands de l’Ouest qui donnent le ton. Ils dominent et se créent plusieurs bonnes occasions, mais leur buteur Jupp Heynckes et le reste de l’attaque sont inhabituellement maladroits à la finition. Le Milan, lui, fait parler son métier dans ce style minimaliste qui exaspère tellement hors de la Botte : trois occasions, deux buts, et une victoire peu convaincante. Au retour, le Borussia inaugure la tradition de jouer ses grands matchs au Rheinstadion de Düsseldorf, deux fois plus grand que son Bökelberg, où il bénéficie d’un soutien à la mesure de l’événement. Mais les assauts incessants des Poulains de Hennes Weisweiler, comme si souvent dans ce cas, viennent se briser sur un catenaccio supérieurement organisé qui ne cède qu’une fois et permet au Milan de s’ouvrir à l’économie la route de la finale (2-0, 0-1).

La deuxième demi-finale oppose Magdebourg à un autre cheval de retour des Coupes d’Europe : le Sporting, vainqueur de Cardiff City (0-0, 1-2), de Sunderland (1-2, 2-0), et du FC Zürich (3-0, 1-1) pour en arriver là. Face à la fougue des blancs-becs de l’Est, les pronostics sont en faveur de l’expérience lusitanienne. Une nouvelle fois, c’est pourtant un Jürgen Sparwasser en grande forme qui fait taire tout le monde en ouvrant la marque et contraignant le Sporting à un peu enviable match nul à l’aller à Lisbonne. Deux semaines plus tard, Magdebourg mène 2-0 après 70 minutes (dont un but de qui vous savez) avant que Marinho ne réduise la marque huit minutes plus tard. Un autre but qualifierait le Sporting mais les Allemands de l’Est ne craqueront pas, offrant à leur pays la première finale européenne de son histoire (1-1, 2-1).

Le lendemain, l’Histoire, la vraie, rejoint celle du football : la « révolution des œillets » éclate au Portugal. Les joueurs du Sporting, coincés entre l’expiration de leurs visas est-allemands et la fermeture temporaire de l’espace aérien portugais, devront faire une escale prolongée à Berlin-Ouest avant de pouvoir enfin rentrer au pays.

Demi-finale retour Magdebourg-Sporting : quand Manfred Zapf dit qu’on ne passe pas, on ne passe pas.

En C1, le Bayern a hérité du tirage le plus facile avec Újpesti Dózsa, qu’il reçoit au retour à l’Olympiastadion. Même s’il n’est pas inhabituel à l’époque de voir un club hongrois dans un dernier carré européen, et que celui-ci compte dans ses rangs de vraies pointures telles que Ferenc Bene ou Sándor Zámbó, ce n’est ni le Celtic, ni l’Atlético de Madrid, lesquels s’affronteront de leur côté (au propre comme au figuré) dans une demi-finale qui frisera les sommets de la honte.

À l’aller au Népstadion, les Bavarois contrôlent la situation de bout en bout et repartent sereins après un bon match nul. Quinze jours plus tard, ils la jouent à l’allemande sur leur pelouse : Újpest fait illusion pendant 70 minutes avant de s’écrouler sous la domination physique d’un impitoyable Bayern qui se retrouve ainsi pour la première fois au rendez-vous d’une finale aux grandes oreilles (1-1, 3-0).

Újpest-Bayern au Népstadion : un petit coup de patte de Conny Torstensson, et roule, ma poule…

Dans l’ombre de toutes ces belles affiches, avril est la période des réglages d’avant-Coupe du monde pour les équipes nationales. À Dortmund, pour l’inauguration « internationale » du magnifique Westfalenstadion tout juste terminé, la RFA fait forte impression en passant à la moulinette (5-0) la Hongrie demi-finaliste de l’Euro 72. La DDR, elle, fait l’impasse avant deux derniers matchs de préparation prévus fin mai.

Cinq clubs en demi-finale, deux seulement en finale. Le bilan est nettement moins bon pour les Allemands à ce tour-ci, mais l’or reste à portée de la main pour l’Ouest comme pour l’Est. Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne, déclarera bien plus tard un joueur français qui n’a jamais connu l’ère des éternels perdants tricolores d’avant 1984. Face à l’Atlético et au Milan, princes du côté obscur de la Force footballistique, ces apôtres du jeu que sont le Bayern et Magdebourg vont devoir trouver les ressources nécessaires à deux dernières victoires sans lesquelles les magnifiques parcours de leurs compatriotes auront été pour rien.

(Troisième partie disponible ici)

Notes :

  1. « Nous allons en Coupe du monde, nous allons en Coupe du monde »…

22 réflexions sur « 1973-1974 : Deutscher Fußball über alles – 2e partie : le chemin de la gloire »

    1. Bota? Il vient de se faire sauver les miches par ce formidable article, pardi.

      Il y en a, des hyperliens dans ce texte.. Cette plateforme est riche d’un sacré fond de commerce désormais, c’est chouette.

      Et cette seconde partie est très dense, pas un mot plus haut que l’autre mais un tableau complet.. ==> Fortiche, bravo.

      Chivers, super joueur. Parmi les systèmes de jeu de Tottenham, tous archi-répétés à l’entraînement et qui voyaient se multiplier les fausses pistes sur phases arrêtées, Chivers était celui qui devait tout particulièrement focaliser l’attention de la défense adverse..ce qui était supposé profiter à Gilzean, ou à des joueurs de la seconde ligne.. Un travailleur hors-pair. 74 me semble être son ultime année au top niveau, et que les blessures le rattrapèrent pour de bon.

      Feyenoord est évoqué.. ==> Parcours compliqué! Leur qualification en 1/8èmes tient à l’une des rarissimes erreurs du gardien du Standard Piot, alors que le Standard avait la qualif en mains.. Un petit miracle.

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      1. On connaît la valeur de Krysztiân Piôtz depuis le célèbre France-Bordurie de 1955.

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  1. Rien à ajouter, c’est d’une rigueur et d’une précision absolues !
    J’ignorais les restrictions de circulation au moment de la 1ere crise pétrolière. Quel fut l’accueil de la population confronter à ce type de mesure ?

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    1. Vérification faite pendant la recherche de la photo, la mesure était très impopulaire. Elle n’a duré qu’un hiver, d’ailleurs, jusqu’à ce que le marché pétrolier se soit stabilisé et que le spectre du rationnement du carburant se soit éloigné.

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    1. Un de mes meilleurs amis, né à Berlin-Ouest en 1966 et qui y vit toujours, en a fait l’expérience. Les Berlinois prenaient leur manque de nature en patience dans un de ces nombreux espaces verts dont disposait la ville à l’intérieur du Mur, mais c’était quand même limité. Du coup, on passait plus de temps en famille, entre copains, à faire du sport, ou à faire la teuf. Mes propres souvenirs sont que le sentiment d’isolement était presque immédiat. A voir les panneaux autoroutiers en bordure de la ville qui annonçaient « Hannover 282 km » et rien de plus proche, ça faisait bizarre dès le premier jour.

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      1. De tête, je me souviens que Liitbarski et Hassler sont nés à Berlin Ouest mais j’ignore si ils ont grandi là-bas.

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    1. C’est un mini-cador des années 60 et 70, le Ujpest Dozsa. Le genre même de clubs tombés dans l’oubli mais qu’il ne faisait alors absolument pas bon affronter.

      Face à ce club que le fameux Roger Claessen décida du sort d’un 1/4 de finale européen après être remonté au jeu avec un bras cassé, bandé autour de sa poitrine. Une rencontre tenue alors pour particulièrement rude – ce qui n’est pas peu dire pour l’époque.

      Fazekas, légende de l’Antwerp! A une époque où s’y succédaient les super attaquants – pas forcément les plus connus mais tous d’envergure continentale : les Kodat, Lund, Riedl..et donc Fazekas, le meilleur d’entre tous.

      Si vous avez des questions, sait-on jamais : j’ai son contact, on a déjà échangé (je compte l’évoquer abondamment à la rentrée).

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      1. T’es en contact avec Fazekas? Cool. C’était un grand joueur. Une petite interview Alex? Hehe

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      2. Ce serait bien que je relance d’abord certain joueur congolais pour le moins cultissime! Mais oui, pourquoi pas. Le truc avec Fazekas, c’est que je connais tellement mal son histoire……. ==> Compliqué quand on ne sait par quels bouts tirer une pelotte.

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      3. Le Ujpest de Bene et Fazekas, c’est 7 titres consécutifs. De 69 à 75. De quoi faire de l’ombre au Ferencvaros de Florian Albert. Albert, immense joueur mais uniquement 3 titres de champion. Pris entre les tenailles de l’Ujpest et celle du Vasas de Kálmán Mészöly et Janos Farkas.
        Son parcours ressemble un peu à celui de Rensenbrink à Anderlecht. Albert gagne la Coupe des Villes de foire. Est à nouveau finaliste en 68 mais galère nationalement. Comme Rensenbrink galérait face à Bruges.

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      4. Ce n’est pas qu’une jolie formule, que de dire que Rensenbrink mettait son smoking pour les grands matchs : les adversaires de moindre calibre ne le stimulaient pas, ça le laissait froid.. Un joueur de gala : matchs au sommet, coupes d’Europe.. C’était cela, son élément.

        En définitive ça a coûté cher à Anderlecht, qui se reposait énormément sur lui…………et perdit chaque saison des points invraisemblables chez des sans grades tels Beringen, FC Liège, Cercle……. ==> Anderlecht a a minima perdu 2 à 3 titres de la sorte.

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