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Y nous fait chier à force Peckinpah avec ses ralentis. Au moins dans Major Dundee on y échappe.
Les plus beaux et vrais moments de détente musicale (musique diégétique) dans un western se trouvent dans Rio Bravo, The Big Sky et chez Ford évidemment. Hors western, je crois bien que Capra est le spécialiste. Dans la plupart de ses films y a toujours une chanson reprise en choeur.
Oh ! le voilà qui montre enfin un peu de bon goût, d’un point de vue musical. Bon, y a quand même Tom Jones… Bien que je ne sois pas grand fan du film, il faut bien reconnaître que c’est une des plus belles pauses, une des plus belles (et plus célèbres) digressions que le cinéma américain nous offrit…
Un de ces films qu’on a trouvé épatant à sa sortie mais qui s’avère après moult visionnages très surestimé.
Belle chanson (mais faut pas en abuser), mais qui vient comme un cheveu sur la soupe, qui n’a rien à voir avec le film, rien à voir avec la musique de l’époque. Qui n’est là que pour rafler l’oscar de la meilleure chanson, ce qu’elle obtint !
Vite fait, ai vu récemment : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel (1977). C’est peut-être son chef-d’oeuvre, bien que j’avais adoré, adoré, adoré Le fantôme de la liberté. C’est surréaliste, sadomasochiste, sexy (Angela Molina, madre de dios… !!), y a même un fond de critique sociale. Du tout, tout bon. Vraiment ! Ai vu aussi Le grand couteau de Bob Aldrich (1955). Ai détesté. Chiantissime. Presque deux heures de théâtre filmé, le tout manquant sérieusement de nerf. Déçu, je fus. Enfin, faudra que je prenne un peu de temps pour vous parler de 1917, parce que je vais (un peu) le découper…
J’aime bien Le grand couteau pour les acteurs et il y en a une flopée de grands !
Cette sublime photo n’électrise-t-elle donc personne, ici bas ? Il devait faire soleil et, en conséquence, je devais aller faire du vélo. Mais il pleut et je rive donc mon gros cul sur une chaise. Je vais me mettre de la musique et faire un peu de ménage. Et puis j’irai faire du vélo cet après-midi. En attendant, je vous parle un peu de mes derniers visionnages. On commence donc avec In Bruges (2008) de Martin McDonagh. C’est esthétiquement réussi et bien écrit (j’aime beaucoup comme le récit se referme sur lui-même dans les dernières minutes). Mais c’est excessivement bizarre (mais qu’a-t-il donc avec les nains ?) et inutilement sanglant. Une signature singulière, en tout cas. On poursuit avec un classique : Le journal d’une femme de chambre (1964) de Luis Buñuel. Le metteur en scène est en plein dans ses obsessions d’avant le départ pour les Amériques : la critique de la bourgeoisie et de l’Eglise, les ligues des années 30, le surréalisme. C’est efficace. Et puis il y a Jeanne Moreau… On finit avec une daube récente : BAC Nord (2020) de Cédric Jimenez. Premier constat : c’est mou. Pour un film qui se veut d’action, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Alors, oui, la séquence d’assaut au milieu du film (qui dure 10-15 minutes) est réussie. Bon, ça vaut pas les séquences de braquage chez Dassin ou Melville, mais c’est bien fait. Mais à côté de ça… C’est mortellement naze. Et puis il y a les dialogues : mon Dieu ! On savait que Victor Hugo était mort et enterré. Mais là, il assassine même Audiard, ce couillon. On m’objectera le réalisme. Certes, mais le réalisme n’excuse pas tout, surtout pas la bêtise ! Mais qui a donc eu l’idée de déféquer ainsi sur chaque ligne de dialogue ? Même dans les films d’Abel Ferrara il y a moins d’ordures… Bref, tout ça peut encore passer. Des films mous avec des dialogues merdiques, on en a soupé ! Tant et plus… Mais la morale, car morale il y a. Sous une fausse volonté de ne pas juger, mon oeil ! Les mecs franchissent la limite mais ils ne sont pas punis. Il n’y en a pas un à qui arrive une crasse du fait qu’il a fauté et s’est conduit comme les criminels qu’il est chargés d’arrêter. Leur hiérarchie les casse, leurs amis les abandonnent, c’est tout. Dès lors, qui sont les salauds ? Bref, on comprend bien que, pour le scénariste, pour que la police fasse efficacement son travail elle doit basculer (un peu) dans l’illégalité. On savait que Platon était enterré et qu’il n’y en a désormais plus que pour Machiavel, mais quand même… Mais le pire, c’est sans doute la charge antibureaucratique et antiparlementaire qui s’ensuit. Les hommes de terrain, les virils, les gros durs qui font le sale boulot ne peuvent pas le faire correctement car ils sont entravés par des costards-cravates derrière des bureaux et des micros. Bon sang ! c’est digne de Rambo 2… (Sinon, vous ai-je parler de El Perdido d’Aldrich ? Je ne sais plus.)
C’est tout à fait ça Bac Nord.
Petite suggestion: il faut mettre les titres de films en italiques, c’est plus lisible.
Je suis allé une seule fois à JM Video. En suis ressorti aussitôt en affichant mon air le plus désagréable que le taulier n’a pas dû apprécier. Très peu pour moi les boutiques où aucun prix n’est affiché sur les DVD et où il faut demander au coup par coup. De toutes façons c’est hors de prix et les boîtiers sont déglingués. Je ne me souvenais plus qu’ils faisaient de la location, mais à quel prix ?
J’hésite à me réinscrire dans les médiathèques parisiennes. C’était quand même 60 euros par an pour emprunter bouquins, BD, CD et DVD. De plus la meilleure médiathèque pour les DVD est Georges Brassens dans le 14è et c’est pas la plus près de chez moi. Bon j’en ai profité pendant 10 ans en empruntant des milliers de disques et en les téléchargeant (illégalement) dans mon PC (avant pendant 20 ans ce fut sur K7). On peut emprunter jusqu’à 40 documents à la fois. J’allais même, à vélo ou en métro, jusqu’à Beaugrenelle, Port-Royal, Clignancourt et même Trocadéro et Edmond Rostand (17è). Je crois bien que je les « essayé » presque toutes. Je devais être un cas unique dans tout Paris et sa banlieue.
[♀8quote quote=6072]Est ce que quelqu’un a regardé The Lobster ? C’est vraiment space[/quote]
Ça veut dire quoi Space ?
Entre quelques films récents, en ce moment (La nuit du 12, As bestas, Parasite, Boîte noire…), petit cycle Robert Altman. 1) John McCabe (1971), étonnant western réaliste avec un Warren Beatty dans le rôle d’un mec minable et une impressionnante tempête de neige finale (non prévue, mais exploitée intelligemment par Altman). 2) Cookie’s fortune (1999), aimable comédie policière, assez drôle et bien menée, l’un des derniers (le dernier ?) rôles de Patricia Neal. 3) Gosford Park (2001), sorte de Règle du jeu sauce british. Les amateurs de whodunit en seront pour leurs frais… Film choral très fluide, mais rythme poussif.
Jamais vu Cookie’s fortune ni Gosford Park. En même temps, moi Altman…
A part quelques petits bijoux comme I walked with a zombie de Jacques Tourneur je n’aime ni les films de zombies (Kim Novak me suffit), ni les films de vampires.
Please, mettez les titres de films en italiques.
C’est illogique, mais les réponses sont en caractères plus fins et moins clairs que les citations. Cela devrait être le contraire.
@ Fred : Ant-Man c’est le film narrant les rocambolesques aventures du redoutable Homme-Fourmi et de la capiteuse Femme-Guêpe. C’est assez drôle.
Résumé comme ça, ça m’excite pas des masses !
@ Fred : Infinity War, je pense que tu vas trouver ça imbitable si tu ne t’es pas tapé toute (ou comme moi, la plus grande partie, suffisante) la production Marvel qui précède et mène à ce film. C’est un film qui vient « clôturer » une intrigue qui s’est développée sur 10 ans et plusieurs franchises de films différents mais interconnectés (Iron Man, Captain America, Hulk, Thor, Avengers, les Spiderman avec Tom Holland, Guardians of the Galaxy, Black Panther, Ant Man, Dr. Strange, et j’en oublie peut-être). C’est comme le « finale » d’une série crossover (impliquant plusieurs séries) en quelques sortes. Dans ces films (menant à Infinity War), il y a du très bon : Captain America (en plus je pense que l’histoire te plairait en elle-même), le 1e Thor, les 2 Guardians of the Galaxy (pas vu les Iron Man, mais c’est un, si ce n’est le personnage central de cet « univers »), le 1e Avengers, Black Panther, Ant Man, Dr. Strange 1 (attention les mirettes) ; et du moyen (les Spiderman, Thor 2, Dr. Strange 2) voire mauvais (Avengers 2, Thor 3). Tu n’es pas obligé de tout voir, moi je ne l’ai pas fait, mais c’est littéralement impossible je pense de pouvoir comprendre, sans même parler d’apprécier, Infinity War sans avoir un tant soit peu connaissance de l’univers dans lequel il s’inscrit (et qu’il conclut, en 2 parties : il est suivi de Endgame). PS. Évidemment, si Bonobo ne boycottait pas P2F et était dans les parages, je lui déconseillerais fortement le visionnage du moindre bout de n’importe lequel de ces films.
Maintenant que tu me le décrit, je me souviens l’avoir vu sur une chaîne payante. Je me souvien également que c’était plein de bruit et de fureur et que c’était effectivement un joyeux bric à brac. Mais bon si je trouve le DVD à 1 euro ou le Blu ray à 2 euros pourquoi s’en priver ? Demain ou samedi, j’entreprend une expédition au Book off de la rue Monsigny. J’espère y faire un bon mercato.
De tes titres cités j’en ai vu quelques uns et possède les DVD ou Blu ray de Avengers 1, Captain America, Spiderman 2. J’ai également la trilogie X Men plus Le commencement. Justice League de Zack Snyder c’est aussi un fourre-tout de plusieurs super-héros ?
Je ne sais toujours pas comment on accède au dernier message du topic ciné de So Foot. Idem pour les autres topics.
Raquel Welch, 1940-2023
A-t-elle jamais eu un grand rôle dans un grand film ?
On déplore aussi le décès, à l’âge de 96 ans, de Louis Velle, star des feuilletons télé comme Les demoiselles d’Avignon, qui ont bercé l’enfance de Bonobo.
Poubelle or not poubelle? « Femmes demon » (c’est bien ce qui est écrit sur la jaquette) ou « She Demons » en english. Un film de 1958 signé Richard E. Cunha avec en guest star (sic), Irish McCalla, l’héroïne de « Sheena Queen of the Jungle ». Hmmm… des naufragés, une île mystérieuse, des nazis. Que demande le peuple?! Le masque dégueu sur la couv’ me dit bien quelque chose, mais ça sent l’arnaque. « Blue Holocaust ». Joe d’Amato. Avec Cinzia Monreale. Au programme, du vaudou, de la taxidermie et de la… nécrophilie. Les Italiens ont toujours su nous prendre par les sentiments. Et en plus, les Goblin sont de la partie. « The Devil Bat » de Jean Yarbrough (ou Yarborought au choix). 1940. La principale attraction – outre la chauve-souris craignos – est Bela Lugosi. Hm, Lugosi et chauve-souris, en voila de l’idée. « The Red House ». De Delmer Daves. Avec Edward G. Robinson. Qu’est-ce que ça fait là? Passons. « Qu’arrivera t-il après? ». Titre original: « I’ll never forget what’s’is name ». Orson Wells, Oliver Reed, Harry Andrews, Marianne Faithfull… Hm, autant que je me souvienne, faut avoir la full faith pour le voir en entier. Qu’est-ce qui a bien pu me berner? Ah oui, un film commis par Michael Winner, le réal des « Death Wish ».
A part The Red House, tes autres films ne m’évoquent pas grand chose. Le Lugosi sent bon le nanar horrifique fauché, sous-genre dont il fit sa spécialité.
Infinity War c’est les Avengers. le truc qui fait bien boum boum , certains sont chiants à mourrir et d’autres se regardent très bien. Dont celui là. et arrête de piquer tous les dvd bordel!! ^^
On a parfois l’impression que les compositeurs de blockbusters se refilent entre eux les même partitions, tellement les thèmes percussifs se ressemblent. Mais attention entre un Jerry Goldsmith, un Silvestri ou un Shore et un Tyler Bates il y a un monde.
Pourquoi ne pas décerner à Tyler Bates l’Oscar de la plus épouvantable BO avec celle du remake nanardesque de Conan ?
Haha tu es dans une phase blockbuster, moi j’aime perso. je peux jongler entre grand spectacle et obscur cinéma d’auteur sans aucun soucis!
Nous sommes des gens oecuméniques. Nous pouvons effectivement jongler d’un genre à l’autre avec une aisance confondante et, j’ose le dire, avec brio et avec maestria !
Je ne sais pas pourquoi j’avais ce DVD, mais la vision de Bamboozled (The very Black show) de Spike Lee est assez éprouvante.
Je ne sais pas ce que valent ses autres films, mais s’il y a des spécialistes qui ont tout vu, qu’ils se fassent connaître.
Tu dois être content maintenant que l’on peut mettre en italiques sans efforts.
Dans Dortoir des grandes tout le monde ne joue pas très bien.
Et pour mettre des photos on fait comment ?
On peut voir Little Richard et d’autres chanteurs de Rock dans le réjouissant The girl can’t help it (La blonde et moi) 1956 de Frank Tashlin avec Jayne Mansfield, Tom Ewell et Edmond O’Brien, en scope couleurs.
J’espère que tu l’as vu ?
J’ai vu Litte Richard à l’Olympia. (en 66 ou 67 ?). C’était beaucoup plus sage que pour les concerts de Vince Taylor ou de Jerry Lee Lewis. Pour ces derniers les bandes de voyous de Montreuil, de la Bastoche ou de Répu, ne venaient là que pour en découdre entre eux et avec la flicaille, les videurs de l’Olympia étant vite débordés à 4 contre 20.
Laissons aux pseudos-intellos la joie de se masturber devant un film Est-allemand de 6 heures, un Antonioni, un Dardenne ou Le feu follet, pendant que nous humbles amoureux du cinéma populaire et aussi exigeant quand il le faut, sommes capables de passer sans transition de Renoir aux Avengers en passant par Hitchcock ou Resnais jusqu’à Gilles Grangier et même certains Hunebelle.
Je note sur mon calpin Infinity war. On tourne en rond avec Book off; il va falloir retourner un jour chez Gibert pour avoir un choix plus large. Malheureusement difficile de trouver des perles à moins de 8 euros. Même si Mark Wahlberg n’a pas le charisme d’Heston (c’est le moins qu’on puisse dire ) La planète des singes de Burton est supérieure à la version de Schaffner.
Et puisque l’on parle d’Hunebelle, pour ceux avec Marais l’ordre préférentiel suit l’ordre chronologique, à savoir: Le Bossu, Le Capitan, Le Miracle des loups où Roger Hanin incarne Charles le Téméraire avec l’accent pied-noir (non j’déconne). Ses films d’espionnage avec Raymond Rouleau sont des pochades assez sympatoches qui font penser aux OSS 117 en plus sérieux.
Pour les fans de Raymond Rouleau je recommande Les intrigantes d’ Henri Decoin avec Jeanne Moreau, Raymond Pellegrin et de Funès dans un petit rôle.
C’est quoi Infinity War ?
Mon ticket de caisse me dit que jai payé à 15h07, donc je suis sorti avant ton arrivée. Sentinel en Blu ray, avec Michael Douglas et Kiefffer Sutherland (je sais même pas ce que c’est). En DVD à 1€: Stalingrad de Annaud, La planète des singes de Burton, Matrix revolutions, Spiderman 2 (je voulais en tester un, j’espère que c’est le meilleur de la série), 300 de Snyder et Le jour d’après d’Emmerich (oui je sais !) et aussi en BR Le clan des Vikings et The last day qui m’ont l’air d’être des bonnes grosses daubes des familles. Je suis allé ensuite un peu plus haut au bazar Vikas International acheter quelques bricoles où détail amusant sur la radio du magasin (ou un autre support) j’ai entendu Et j’entend siffler le train en…hindi.
