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bobbyschannoModérateur
Evidemment, si tu vas tout de suite chercher chez Hawks…
Ça n’enlève rien à la qualité de celle du film de George Roy Hill !
bobbyschannoModérateurEn dépit de son statut d’icône, le film est en effet assez moyen. Moyen plus, disons, même si j’ai bien aimé.
Cependant, la pause ici citée, pour incongrue qu’elle soit, m’apparaît à chaque fois superbe. Et la musique, si elle ne colle pas avec l’époque du western, colle avec l’époque du film (1969). L’idée étant de faire un film qui plaise aux jeunes de l’époque, s’inscrive dans leurs idéaux et leurs goûts.
Donc, je maintiens : magnifique digression. Mais grincheux comme t’es, tu serais capable de dénigrer cette scène sublimissime au prétexte que ce n’est pas de la country qui accompagne les images (scène qui, pour le coup, n’est pas une digression) : https://www.youtube.com/watch?v=yjR7_U2u3sM
Quel putain de film !
bobbyschannoModérateurLes uns et les autres (et en particulier Pig Benis qui s’impose comme un contributeur régulier du site), nous serions heureux si vous rejoigniez le groupe Discord qui forme comme une arrière-boutique du site : https://discord.gg/tJcVHyNE
A partir de là, nous pourrons vous indiquer comment rédiger directement des articles (sans passer par la case « Proposer un article ») : c’est plus pratique et direct.
bobbyschannoModérateurKeskiveu l’aut’singe, là, à me déranger pendant mes (nombreuses) vacances ?
C’est une mise à jour, l’année prochaine (si le site existe toujours) vers la même période, t’auras le même article avec les cartes actualisées. Et des commentaires (brefs) qui, je le crains, n’auront pas changé…
Quant à mon titre, il est tout simplement divin. On dirait un extrait d’un de mes anciens cours de géo de Première… Hasard ou coïncidence ? Je ne crois ni à l’un ni à l’autre. Seulement au destin, à la destinée (manifeste ?), au fatum, à la providence et à la volonté divine… Cela fait beaucoup pour un seul homme, certes !
bobbyschannoModérateurQuand je pense à BHL, je pense toujours au salutaire découpage en règle que lui infligea le grand Pierre Vidal-Naquet en 1979 : http://www.pierre-vidal-naquet.net/spip.php?article49
bobbyschannoModérateurEst-ce que certains ici ont vu « Slava Ukraïni », le dernier film réalisé par notre talent envié par la terre entière, BHL ?
Parle-t-il de lui à la troisième personne du singulier ?
bobbyschannoModérateurImbitable Le mépris ! Quel imposteur ce Godard, à part son premier film !
Tu veux dire que tu n’y as rien compris, c’est ça ?
bobbyschannoModérateurLe mépris de JLG (1963). Bouleversant ! Chaque plan – ou presque – est une oeuvre d’art. L’histoire, l’analogie avec Ulysse et Pénélope. Les bleus, les jaunes, les rouges : vifs et tranchants. La musique de Delerue. Fiou ! quel ensemble…
Ai été (beaucoup) moins impressionné par Kiss me deadly de Aldrich (1955). 10 premières minutes ANTHOLOGIQUES, puis je me suis perdu dans les méandres habituels du film noir. J’ai rien bitté ! Et j’ai vite décroché. Peut-être étais-je mal disposé.
bobbyschannoModérateurJ’ai un peu de temps, là, avant de décoller pour les Archives.
1917, donc, de Sam Mendes (2019). Gros boulot (du chef op’ notamment) afin de créer un ensemble visuel et sonore immersif. Digne d’un impressionnant tour de grand huit. Et c’est un peu là que le bât blesse…
D’une part, le procédé tourne rapidement en rond et a l’inconvénient de primer tout le reste. Mais, surtout, d’autre part c’est une vision très divertissante de la guerre qui nous est offerte, une vision héroïque, une vision individualiste. Bref, rien ne va là-dedans ! Les horreurs de la guerre ne sont bien souvent que suggérées ou forment un arrière-plan, les péripéties sont dignes d’un jeu de plate-forme ou d’un Indiana Jones : et vas-y que je saute au-dessus d’un précipice en étant aveuglé, le tout, bien sûr, chronométré (comme dans n’importe quel jeu vidéo ou film d’aventures). Et vas-y que je sprinte pour éviter les balles allemandes qui sifflent à mes oreilles. Et vas-y que je fais le saut de l’ange dans une rivière torrentueuse. Et vas-y que je coure en avant de la ligne de front, mais à contre-sens… C’est la guerre, cette farce ?
Et puis réduire la guerre à une expérience individuelle… Le mec est un putain de héros ! Dans la même journée, il zigouille deux Allemands, traverse les lignes ennemies, délivre des ordres décisifs au péril de sa vie. Et tout ça, sans peur et sans reproches. Quel homme ! Y a pas à dire… Sais pas, j’ai lu BEAUCOUP de témoins de la Grande Guerre, j’ai jamais lu des trucs pareils.
Bref, une belle machine à pop-corn. Néanmoins, c’est divertissant, y a pas à dire. Mais réduire la guerre de 14 à un divertissement… Jean Norton Cru est mort une deuxième fois !
bobbyschannoModérateurOh ! le voilà qui montre enfin un peu de bon goût, d’un point de vue musical. Bon, y a quand même Tom Jones…
Bien que je ne sois pas grand fan du film, il faut bien reconnaître que c’est une des plus belles pauses, une des plus belles (et plus célèbres) digressions que le cinéma américain nous offrit…
bobbyschannoModérateurOuais, mais qu’est-ce que c’est chiant ! Nan mais quel ennui.
bobbyschannoModérateurVite fait, ai vu récemment : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel (1977). C’est peut-être son chef-d’oeuvre, bien que j’avais adoré, adoré, adoré Le fantôme de la liberté. C’est surréaliste, sadomasochiste, sexy (Angela Molina, madre de dios… !!), y a même un fond de critique sociale. Du tout, tout bon. Vraiment !
Ai vu aussi Le grand couteau de Bob Aldrich (1955). Ai détesté. Chiantissime. Presque deux heures de théâtre filmé, le tout manquant sérieusement de nerf. Déçu, je fus.
Enfin, faudra que je prenne un peu de temps pour vous parler de 1917, parce que je vais (un peu) le découper…
bobbyschannoModérateurAi vu, au cinoche, Un crime de François Ozon.
Du mauvais théâtre de boulevard.
bobbyschannoModérateurbobbyschannoModérateurOn a le droit de moquer RWF ici ?
Vas-y, que je rigole !
bobbyschannoModérateurCette sublime photo n’électrise-t-elle donc personne, ici bas ?
Il devait faire soleil et, en conséquence, je devais aller faire du vélo. Mais il pleut et je rive donc mon gros cul sur une chaise. Je vais me mettre de la musique et faire un peu de ménage. Et puis j’irai faire du vélo cet après-midi.
En attendant, je vous parle un peu de mes derniers visionnages.
On commence donc avec In Bruges (2008) de Martin McDonagh. C’est esthétiquement réussi et bien écrit (j’aime beaucoup comme le récit se referme sur lui-même dans les dernières minutes). Mais c’est excessivement bizarre (mais qu’a-t-il donc avec les nains ?) et inutilement sanglant. Une signature singulière, en tout cas.
On poursuit avec un classique : Le journal d’une femme de chambre (1964) de Luis Buñuel. Le metteur en scène est en plein dans ses obsessions d’avant le départ pour les Amériques : la critique de la bourgeoisie et de l’Eglise, les ligues des années 30, le surréalisme. C’est efficace. Et puis il y a Jeanne Moreau…
On finit avec une daube récente : BAC Nord (2020) de Cédric Jimenez. Premier constat : c’est mou. Pour un film qui se veut d’action, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Alors, oui, la séquence d’assaut au milieu du film (qui dure 10-15 minutes) est réussie. Bon, ça vaut pas les séquences de braquage chez Dassin ou Melville, mais c’est bien fait. Mais à côté de ça… C’est mortellement naze. Et puis il y a les dialogues : mon Dieu ! On savait que Victor Hugo était mort et enterré. Mais là, il assassine même Audiard, ce couillon. On m’objectera le réalisme. Certes, mais le réalisme n’excuse pas tout, surtout pas la bêtise ! Mais qui a donc eu l’idée de déféquer ainsi sur chaque ligne de dialogue ? Même dans les films d’Abel Ferrara il y a moins d’ordures…
Bref, tout ça peut encore passer. Des films mous avec des dialogues merdiques, on en a soupé ! Tant et plus… Mais la morale, car morale il y a. Sous une fausse volonté de ne pas juger, mon oeil ! Les mecs franchissent la limite mais ils ne sont pas punis. Il n’y en a pas un à qui arrive une crasse du fait qu’il a fauté et s’est conduit comme les criminels qu’il est chargés d’arrêter. Leur hiérarchie les casse, leurs amis les abandonnent, c’est tout. Dès lors, qui sont les salauds ? Bref, on comprend bien que, pour le scénariste, pour que la police fasse efficacement son travail elle doit basculer (un peu) dans l’illégalité. On savait que Platon était enterré et qu’il n’y en a désormais plus que pour Machiavel, mais quand même…
Mais le pire, c’est sans doute la charge antibureaucratique et antiparlementaire qui s’ensuit. Les hommes de terrain, les virils, les gros durs qui font le sale boulot ne peuvent pas le faire correctement car ils sont entravés par des costards-cravates derrière des bureaux et des micros. Bon sang ! c’est digne de Rambo 2…
(Sinon, vous ai-je parler de El Perdido d’Aldrich ? Je ne sais plus.)
bobbyschannoModérateurbobbyschannoModérateurPour la deuxième, ça risque d’être compliqué, hein. Ce sont qui les joueurs français dessus?
Delfour à la lutte de la tête. Mairesse qui arrive. Mais laisse béton, je vais m’en servir autrement de cette photo.
Moult danke schön.
bobbyschannoModérateurGrrr, y a un bug ou quoi? Bon, je recommence. Alors, pour la 1ère photo avec Wall et Meisl, il faudra que tu jettes un oeil pour te faire ta propre idée, mais je pense à: -au centre: Adolf Vogl -entre Wall et le présumé Vogl, Anton Schall -entre Meisl et Sindelar, le petit à casquette, je penche pour Karl Sesta. À cause de la bouche et du regard. PS: autre indice, Schall et Sesta n’étaient pas grands.
Bien vu !
bobbyschannoModérateurEt sur celle-ci, t’es capable de reconnaître l’Autrichien volleyeur ?
https://www.fff.fr/article/8488-1934-la-wunderteam-en-prolongation.html
bobbyschannoModérateurGuybrush, sur ce cliché, est-ce que tu reconnais d’autres types que l’Anglais Wall (centre gauche), Meisl (centre droit) et Sindelar (extrême droit) ? Je ne voudrais pas écrire trop de sottises !
bobbyschannoModérateurJe me relis (il est doux de se relire au matin après une nuit bien énergisante) et je constate que j’ai pondu une espèce d’euphémisme particulièrement stupide : « les problèmes raciaux ». Wow ! le racisme, quoi…
bobbyschannoModérateurAh ! ouais, JM Vidéo, ç’a l’air incroyable comme truc. A mi-chemin entre la bibliothèque et le bouquiniste, mais pour des vidéos et pas pour des livres… Excellent !
bobbyschannoModérateurPas revu depuis 25 ans, American Beauty…
Empire of light, ça se regarde. Esthétiquement, c’est plutôt joli. Mais tu ne rateras rien en ne le voyant pas.
(Chuis sûr qu’il y a une histoire d’assiette nazie dans American Beauty : ma mémoire ne peut pas me jouer des tours à ce point…)
bobbyschannoModérateurBon, accessoirement, je sors de Empire of light. Décevant… Mais, au moins, j’ai eu le temps de réfléchir à mon dîner. Y a plein de pistes soulevées : les années 80, le RU, Thatcher, les skins, le punk, le vieux ciné, la nostalgie, les problèmes raciaux, le féminisme, la folie, l’amour mixte (intergénérationnel et interethnique), etc. Mais rien n’est approfondi. On reste en surface en tout et on attend toujours une scène un peu forte. C’est mou, ça manque d’audace. Mais ça va, hein, les 2 heures passent bien : c’est un travail professionnel avec des plans soignés.
Sam Mendes, c’est pas le gars qui avait commis, voilà 25 ans, un truc appelé American beauty ? Où, si je me souviens correctement, on découvrait que le méchant était le méchant car il collectionnait des assiettes du IIIe Reich… Le méchant est un nazi ! Quelle audace !
Bref, courrez plutôt dans votre vidéo-club (quoi ? ça existe plus ?) pour voir Angst essen Seele auf (Tous les autres s’appellent Ali) de RWF. Ça c’est du mélo audacieux sur l’amour intergénérationnel et interethnique. Et c’est pas avec des mannequins anglais dans un cadre romantique. C’est avec des gens normaux dans un cadre sordide (ce Bar Asphalt, à chacune de mes visites à München je le cherche…).
bobbyschannoModérateurTé ! Vu aussi Seules les bêtes (2019) et La conspiration du Caire (2022) : la somme de coïncidences dans le premier est pour le moins invraisemblable ! Pis, rien n’y est clair. Mais j’ai bien aimé le côté pessimiste où tout le monde trahit tout le monde et c’est plutôt bien mené. Un ton en-dessous de La nuit du 12 (2022) du même Dominik Moll. Le deuxième propose quelques jolis plans (la salle principale de la mosquée en contre-plongée…) et, de manière générale, de beaux décors (l’université islamique). C’est aussi plutôt bien mené, même si ça manque parfois de nerf !
Vu aussi The father (2020), film qui fit tout un ram-dam lors de sa sortie. En restant mesuré, je dirais que c’est à chier par terre. Mais littéralement. L’idée de base est maligne, pas de doute, mais ça tourne vite en rond, c’est abscons et, surtout, c’est mou… mais mou ! Et le mec n’a pas peur de nous jeter à la gueule une heure et demi de théâtre filmé… Grand malade ! Pis, il a dû se dire : « Tiens ! je vais leur coller un peu de Bellini et de Bizet, ça fera pleurer dans les chaumières. »
Pour finir, je suis tombé totalement par hasard sur Ces garçons qui venaient du Brésil (1978) de Franklin J. Schaffner, avec Gregory Peck, Laurence Olivier, James Mason, Lilli Palmer, Steve Guttenberg (le mec de Police Academy), Bruno Ganz ! Le pitch, comme disent les Anglo-Américains : le docteur Mengele, à la tête d’une organisation secrète d’anciens nazis, a cloné 94 fois Adolf Hitler et a placé ces clones dans des familles censées imiter la famille originale du futur (et ex !) Führer. Totalement délirant ! Au final, c’est pas plus rock and roll que ça, Gregory Peck n’arrive même pas à faire peur, Mason, Guttenberg, Palmer et Ganz on les voit 5 minutes, reste Sir Laurence avec un subtil accent de juif viennois. Un bon petit polar, sans plus.
bobbyschannoModérateurRécemment, j’ai vu quoi ? Three billboards bla-bla-bla de McDonagh, très bien rythmé, mais excessivement bizarre et, bon sang, mais de quoi nous entretient-il ? Le sait-il lui -même ? Et puis Hannah and her sisters (1986 ?) de Allen.
Et là, ce fut l’accident… Sans doute égale-t-il là Bergman (la présence de von Sydow n’est évidemment pas fortuite). Une compréhension du couple entre 35 et 45 ans qui vaut largement celle de Sautet, une synthèse métaphysique n’ayant pas à rougir devant le maître suédois, des travelings (dont Allen abuse peut-être) magnifiques et, tout particulièrement, des plans sur Barbara Hershey à se pâmer… Si j’avais été Mia Farrow, j’eus été jalouse…
La structure, éclatée, est peut-être un poil trop foutraque. Mais c’est grand, incontestablement.
J’ai prévu d’aller au cinoche voir Empire of light de Sam Mendes. Quelqu’un y est-il déjà allé ? Et a-t-il une opinion éclairée ?
bobbyschannoModérateurAs Bestas, malgré quelques longueurs, ce que j’ai surtout aimé – et je crois que le réalisateur l’assume pleinement – c’est que c’est un putain de western : y a un saloon où les mecs s’expliquent au comptoir devant une bouteille, des conflits d’usage (non pas autour des éleveurs et des cow boys, etc., mais des éoliennes), le monde moderne et le monde ancien s’affronte, il y a des clans, un shérif dépassé, un territoire reculé et des paysages magnifiques… Bref, c’est un western contemporain dans les montagnes asturiennes. L’idée est mirifique !
bobbyschannoModérateurVu « The Fabelmans », de SS. Vraiment très bien, drôle, carrément autobiographique. C’est évidemment très propre et y a des morceaux d’American way of life auxquels on a envie de foutre le feu, mais c’est fort bien fait. Et je partage à 100% son avis sur qui est « le plus grand cinéaste de tous les temps »…
bobbyschannoModérateurExceptionnel ! Ne me demandez pas comment, mais j’ai déterré cet authentique document sur la jeunesse de Guybrush : https://www.youtube.com/watch?v=GnPZeVFJ9e8
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