Les épopées européennes forgent l’identité des clubs, et celle que nous avons vécue figure parmi les plus mémorables du football français (1). Ferveur, passion, folie, tout y était !
Et s’il n’est pas donné à tout le monde de renverser une défaite à domicile en Coupe d’Europe, il l’est encore moins de devenir le héros de la qualification au match retour (2), surtout pour un nouveau venu dans le 11.
À croire que j’aimais ce statut d’homme providentiel, moi qui avais déjà fait parler la poudre lors de mes grands débuts en pro, dans ce tournoi low-cost dont je ne renierai jamais la victoire. (3)
Grâce à elle, nous avons remis l’équipe sur les rails européens, même si l’échec face à une armada comptant dans ses rangs une véritable légende me reste toujours en travers de la gorge… (4)
J’avais pris goût au piment de cette C3, si bien qu’après un 1/16 puis un 1/4, il était écrit que mon transfert ne pourrait pas m’empêcher de faire mieux !
C’est donc en pleine bourre que je filai quelques semaines après cette folle qualification vers une parenthèse qui s’ouvrait pour me permettre d’aller rafler le trophée majeur de ma carrière, aidant ainsi ma sélection à mettre fin à une décennie de disette. Il y avait alors dans ce groupe de très grands noms du football, de ceux qui marquent les esprits pour très longtemps. (5)
L’euphorie fut de courte durée, puisque mon retour en club s’avéra pour le moins compliqué. Barré en Coupe d’Europe et éliminé aux portes de la finale, inefficace en championnat, la fin de saison sonnera la fin de l’aventure, et l’heure pour moi de changer d’air.
Homme de challenge, je décidai d’aller tenter ma chance dans le meilleur championnat du monde (6), et il me fallut à peine 20 minutes pour planter mon premier goal !
Malheureusement, la suite fut un peu plus laborieuse, d’ailleurs je dus revenir en France pour un prêt de quelques mois, sans parvenir à éviter la relégation d’un club qui évoluait alors dans l’élite depuis 35 ans… (7)
En guise de come-back outre-Manche, je pris part à trois belles saisons, non sans soulever le deuxième trophée de ma carrière. Cette Coupe acquise dans la douleur est précieuse à bien des égards, puisque c’est en éjectant l’ogre du moment que la finale s’est offerte à nous ! (8)
À titre personnel, je tenais enfin ma revanche sur le bourreau de notre fameuse épopée, offrant un baptême du feu sur la scène européenne au club qui se hissera jusqu’en en huitièmes de finale. (9) Je lèverai le camp la saison suivante, mais ne manquerai pas de suivre le parcours de mes anciens coéquipiers qui iront perdre en finale face au futur spécialiste de la compétition. (10)
Cet échec précipitera malheureusement la chute du club.
Pour ma part, c’est sur un autre continent que j’irai remporter ma troisième et dernière Coupe (11), avant de renouer avec la France et de terminer meilleur buteur chez un promu promis à la relégation. (12)
Puis j’irai faire mes adieux à la Ligue 1 dans le sud, l’année qui verra mon club formateur remporter l’ultime sacre de son impressionnante série (13), avant de terminer ma carrière sous d’autres cieux plus confidentiels.
Alors, vous me remettez ?
JT, pour Pinte de Foot.
INDICES PAR NIVEAUX :
Auteur : Jurietti Time
Ok, j’ai trouvé.. Très dur pour un exa-Français!, heureusement qu’il y avait les indices..
J’avoue ne pas avoir trouvé avant que l’on me donne la solution! Merci Jurietti!
J’ai trouvé,
C’est le patriarche qui avait envie d’avoir du taf.
Ahah, j suis mauvais!
Merci les copains
Je suis vraiment pas doué, je n’arrive pas à avoir ne serait-ce qu’une idée 🙁
En voilà un qui aura su résister aux tentations de satan
Oui, le pauvre en effet..
J aurais parie Job aussi
Bon ben, finalement : c’est qui?
C’était Job
les balises spoilers ne fonctionnent pas ?